CRIET : Des militaires comparaissent pour complot contre la sureté de l’Etat

Une affaire de coup d’Etat à la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (Criet), à Porto-Novo, ce mercredi 13 juillet 2022. Six militaires seront à la barre pour complot contre la sureté de l’Etat.

Une affaire de coup d’Etat à la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (Criet), à Porto-Novo, ce mercredi 13 juillet 2022. Six militaires seront à la barre pour complot contre la sureté de l’Etat.

Selon les informations rapportées par Frissons Radio, les mis en cause ont été interpelés en juillet 2018. Ils ont ensuite été placés en détention préventive le 2 août de la même année.  Le présumé cerveau de cette tentative de coup d’Etat serait un lieutenant en service à Toffo.

Poursuivis pour complot contre la sûreté de l’Etat et non dénonciation de crime, les six soldats pourraient être donc fixés sur leur sort au terme de l’audience qui se tient dans le cadre de la session criminelle de la Criet.

Le mardi 14 juin dernier, des militaires et des opposants poursuivis pour  « atteinte à la sûreté de l’Etat, association de malfaiteurs, non dénonciation de crime et complicité »,  en détention depuis février 2020, avaient bénéficié d’une mesure de liberté provisoire du juge des libertés de la Cour de répression des infractions économiques  et du terrorisme (Criet).

Manassé AGBOSSAGA

Bénin : Liste des personnes libérées dans l’affaire « atteinte à la sûreté de l’Etat »

En détention depuis février 2020, des militaires et des opposants ont bénéficié d’une mesure de liberté provisoire du juge des libertés de la Cour de répression des infractions économiques  et du terrorisme (Criet), ce mardi 14 juin 2022. Ces personnes étaient poursuivies pour  atteinte à la sûreté de l’Etat, association de malfaiteurs, non dénonciation de crime et complicité.  

En détention depuis février 2020, des militaires et des opposants ont bénéficié d’une mesure de liberté provisoire du juge des libertés de la Cour de répression des infractions économiques  et du terrorisme (Criet), ce mardi 14 juin 2022. Ces personnes étaient poursuivies pour  atteinte à la sûreté de l’Etat, association de malfaiteurs, non dénonciation de crime et complicité.  

 

  • Danialou Imorou
  • Ferdinand Combétti
  • Romuald Dotchamou
  • Raziz MaÏdawa Abdou
  • Oscar Chabi
  • Saliou Dimon
  • Machioudou Bouyagui
  • Emmanuel Akpo
  • Jean Agnila TaÏwo
  • Lafia Sika Adam Sounou Kon’Dé
  • Adolphe Kounékou
  • Ibrahim Nignimi
  • Jonas Dassina
  • Noel Yoro
  • Stéphane Moutougou
  • Alfred Yotto Yokossi

Source : Frissons Radio

Poursuivis pour atteinte à la sûreté et en prison depuis 2020 : Ferdinand Combetti et autres libérés

Imorou Danialou, Ferdinand Combetti et 15 autres  personnes quittent la prison de Missérété. Détenus dans cette maison d’arrêt depuis 2020, ils ont été libérés ce mardi 14 juin 2022.

Imorou Danialou, Ferdinand Combetti et 15 autres  personnes quittent la prison de Missérété. Détenus dans cette maison d’arrêt depuis 2020, ils ont été libérés ce mardi 14 juin 2022.

Ces derniers étaient soupçonnés d’atteinte à la sûreté de l’Etat dont le cerveau serait le Colonel à la retraite Pascal Tawès.

Sur décision de justice, ils bénéficient d’une liberté provisoire.

 Des indices

En mars 2021, le Colonel à la retraite Pascal Tawès, très critique contre le régime de la Rupture s’était rendu au palais de la marina pour un tête-à-tête inédit avec Patrice Talon. Dès lors, le discours de l’homme, soupçonné de préparer un coup d’Etat contre le régime, a beaucoup changé.

A cela, il faut ajouter les récentes rencontres entre Patrice Talon et les anciens présidents de la République du Bénin. Au cours de ces rencontres, le chef de l’Etat a lui-même confié qu’il a échangé avec ses prédécesseurs de la cohésion sociale, de la paix politique, …

Conséquence donc de la libération de Imorou Danialou, Ferdinand Combetti et des 15 autres personnes ?

Manassé AGBOSSAGA

Libération de Sunday Adeyemo Igboho : Son avocat réagit à sa sortie de prison

Sunday Adeyemo Igboho peut depuis ce lundi 07 mars respirer l’air frais. En détention provisoire depuis juillet 2021 à la prison civile de Cotonou, l’activiste et séparatiste nigérian a bénéficié d’une ordonnance de mise en liberté sous contrôle judiciaire.

Sunday Adeyemo Igboho peut depuis ce lundi 07 mars respirer l’air frais. En détention provisoire depuis juillet 2021 à la prison civile de Cotonou, l’activiste et séparatiste nigérian a bénéficié d’une ordonnance de mise en liberté sous contrôle judiciaire.

Réagissant à cette nouvelle, Me Ibrahim Salami, l’un des avocats de   Sunday Adeyemo Igboho, recherché par la justice nigériane pour trafic d’arme et atteinte à la sûreté de l’Etat,  n’a pas caché sa joie.

Sunday Adeyemo Igboho

S’il reconnaît que son client n’est pas encore totalement libéré d’affaire à travers l’ordonnance du juge des libertés et de la détention du tribunal de première instance de Cotonou, l’ancien doyen de la Faculté des droits et sciences politiques veut savourer l’instant présent.

« Toute liberté mérite d’être prise… C’est une avancée considérable dans ce dossier…La liberté sous contrôle judiciaire est une modalité de désincarcération. Ce n’est pas la liberté totale, mais c’est une avancée…Mon client est très heureux de sortir de prison… C’est une liberté qui mérite d’être célébrée et je la célèbre », a déclaré l’avocat au Barreau du Bénin au micro de radio Frissons.

Pour rappel, l’activiste nigérian n’a pas l’autorisation  de voyager. Il ne peut pas sortir de la résidence sans autorisation. Une liste restreinte de visiteur existe.  Il doit répondre à toutes les convocations,…

 Manassé  AGBOSSAGA

Côte d’Ivoire : Guillaume Soro réagit à sa condamnation à perpétuité pour « atteinte à la sûreté de l’État »

L’ancien Premier ministre ivoirien en exil Guillaume Soro a été condamné, ce mercredi 23 juin à Abidjan, à la prison à perpétuité pour « atteinte à la sûreté de l’État » pour des faits commis fin 2019. Sur sa page facebook, il n’a pas tardé  à réagir à sa condamnation.

L’ancien Premier ministre ivoirien en exil Guillaume Soro a été condamné, ce mercredi 23 juin à Abidjan, à la prison à perpétuité pour « atteinte à la sûreté de l’État » pour des faits commis fin 2019. Sur sa page facebook, il n’a pas tardé  à réagir à sa condamnation. Lire sa réaction.

Côte d’Ivoire : Guillaume Soro réagit à sa condamnation   à perpétuité pour « atteinte à la sûreté de l'État »
Côte d’Ivoire : Guillaume Soro réagit à sa condamnation à perpétuité pour « atteinte à la sûreté de l’État »

DÉCLARATION

La justice de Côte d’Ivoire vient de prendre devant l’Histoire, la sinistre responsabilité de prononcer contre mes compagnons, mes frères, certains membres de ma sécurité et moi-même, des condamnations allant de la perpétuité à 17 mois d’emprisonnement ferme.

Elle prononce également la dissolution de Générations et Peuples Solidaires (GPS), mouvement politique et citoyen, dont je suis le Président.

Je rejette totalement ces verdicts iniques, prononcés en dehors de toutes les règles de droit et dictés uniquement par des considérations d’ordre politique.

Il n’est caché à personne que le but ultime de ce procès est de porter un coup d’arrêt au projet politique dont je suis porteur et de m’écarter définitivement du jeu politique en Côte d’Ivoire.

Ce procès aura démontré, une fois de plus, la compromission de l’appareil judiciaire ivoirien et sa soumission volontaire aux diktats de l’Exécutif.

Ces verdicts viennent renforcer ma conviction qu’il faut se battre courageusement et sans faiblesse contre la captation de l’État ivoirien et la mise sous tutelle de toutes ses institutions.

Je ne renoncerai pas à ce combat.

Soro Kigbafori Guillaume

Président de Générations et Peuples Solidaires

Ancien Premier ministre

Ancien Président de l’Assemblée nationale de la République de Côte d’Ivoire