Au moins 20 morts et 20 blessés dans un accident de la route survenu à Dassa-Zoumè, dimanche 29 janvier. Un drame qui n’a pas laissé indifférent Richard Boni Ouorou.
Au moins 20 morts et 20 blessés dans un accident de la route survenu à Dassa-Zoumè, dimanche 29 janvier. Un drame qui n’a pas laissé indifférent Richard Boni Ouorou.
A travers un message publié dès les premières heures du drame, le Politologue socio-économiste a réagi en trois points.
Dans un premier temps, Richard Boni Ouorou a présenté ses « sincères condoléances à l’ensemble des familles éplorées et individuellement aux personnes qui souffriront durement de ces pertes ».
Il a ensuite appelé à l’ouverture d’une enquête pour déterminer les causes du drame.
Pour éviter que cela ne se répète à l’avenir, Richard Boni Ouorou a enfin remis sur la table sa proposition relative à la réforme du secteur des transports et principalement des transports publics.
Lire son message pour plus de détails …
M.A
Message de Richard Boni Ouorou suite à l’accident mortel de Dassa
Terrien,ne,s Bonsoir!
Nous venons à l’instant d’apprendre l’accident terrible et dramatique d’un Bus de la compagnie Baobab, accident au cours duquel un nombre important de mort est à déplorer.
En même temps que nous présentons nos plus sincères condoléances à l’ensemble des familles éplorées et individuellement aux personnes qui souffriront durement de ces pertes.
Nous sollicitons des autorités compétentes et des décideurs que la décision d’une enquête soit prise sans délai et qu’elle soit menée avec le plus grand sérieux pour déterminer les causes de ce drame, situer les torts et que la justice réclame des dédommagements s’il y a lieu.
Concernant l’Etat, nous profitons de l’occasion pour relancer notre proposition pour une réforme du secteur des transports et principalement des transports publics.
Les compagnies de transport public et leurs matériels roulants doivent faire l’objet d’une plus grande attention de la part des services décentralisés du CNSR, qui doivent être dotés de mécanismes techniques de contrôle et de suivi; sans oublier les formations du personnel.
Mais l’heure n’étant pas aux accusations, nous voulons réitérer nos vives condoléances aux familles des victimes et à la nation qui vient de perdre des bras valides dont elle a besoin pour son développement.
Dans l’espoir que l’Etat béninois et son chef prendront, cette fois-ci, plus au sérieux que les fois précédentes les pertes en vie humaines, nous souhaitons du courage dans la prises des décisions.
Nous transmettons aussi nos vifs sentiments de gratitude à l’endroit du seigneur qui a quand même épargné quelques personnes et souhaitons aux survivants non seulement prompt rétablissement mais aussi une plus longue vie dans l’espoir qu’ils se prennent en charge médicalement très rapidement.
Condoléances.