Barack Obama : son émouvant message à son épouse ‘‘Miche’’ à l’occasion de ses 57 ans

Michelle LaVaughn Obama, née Michelle LaVaughn Robinson le 17 janvier 1964 à Chicago fête son anniversaire ce dimanche 17 janvier 2021. Et à l’occasion, son époux, l’ancien président américain lui a adressé un émouvant message.  

Barack Obama : son émouvant message à son épouse ‘‘Miche’’ à l’occasion de ses 57 ans

« Joyeux anniversaire à mon amour, mon partenaire, et mon meilleur ami. Chaque moment avec toi est une bénédiction. Je t’aime, Miche » a écrit Barack Obama sur ses comptes officiels, accompagné d’une vieille photo d’elle .

L’ancien président des USA n’a donc pas perdu ses sentiments pour l’avocate et essayiste, aujourd’hui âgée de 57 ans.

Manassé AGBOSSAGA

Joe Biden veut offrir la citoyenneté à environ 11 millions de sans-papiers

SAN DIEGO — La décision du président élu Joe Biden de demander immédiatement au Congrès d’offrir un statut juridique à environ 11 millions de personnes dans le pays en a surpris plusieurs étant donné que la question divise depuis longtemps démocrates et républicains, même au sein de leurs propres partis.© Fournis par La Presse Canadienne

Joe Biden annoncera un projet de loi lors de son premier jour en fonction afin de fournir un chemin vers la citoyenneté à des millions d’immigrants qui vivent aux États-Unis illégalement, selon quatre personnes informées de ses projets.

Le président élu a fait campagne pour offrir la citoyenneté à environ 11 millions de personnes qui vivent illégalement aux États-Unis, mais on ne savait pas à quelle vitesse il agirait tout en luttant contre la pandémie de coronavirus, l’économie et d’autres priorités. Les défenseurs des sans-papiers se souviennent que le candidat présidentiel Barack Obama avait promis un projet de loi sur l’immigration, avant sa victoire en 2009, mais il ne s’était pas attaqué à la question avant son deuxième mandat.

Le plan de Joe Biden est à l’opposé de celui de Donald Trump, dont le succès de la campagne présidentielle de 2016 reposait en partie sur la réduction ou l’arrêt de l’immigration illégale.

«Cela représente vraiment un changement historique (…) qui reconnaît que tous les immigrants sans papiers qui se trouvent actuellement aux États-Unis devraient être placés sur la voie de la citoyenneté», a déclaré Marielena Hincapie, directrice exécutive du «National Immigration Law Center,» qui a été informée du projet de loi.

En cas de succès, la législation serait le plus grand pas en avant vers l’octroi de statuts aux personnes illégales dans le pays depuis que le président Ronald Reagan a accordé l’amnistie à près de 3 millions de personnes en 1986. Les efforts législatifs visant à réviser la politique d’immigration ont échoué en 2007 et 2013.

Ron Klain, le nouveau chef de cabinet de Joe Biden, a déclaré samedi que le nouveau président enverrait un projet de loi sur l’immigration au Congrès «lors de son premier jour en fonction». Il n’a pas offert davantage de précision et le bureau de Joe Biden a refusé de donner des détails.

Des défenseurs des sans-papiers ont été informés ces derniers jours des grandes lignes du projet de loi par Esther Olivarria, directrice adjointe de l’immigration au Conseil de politique intérieure de la Maison-Blanche.

Domingo Garcia, ancien président de la Ligue des citoyens latino-américains, a déclaré que Joe Biden avait indiqué jeudi que le procès de destitution de Donald Trump au Sénat pourrait retarder l’examen du projet de loi et qu’ils ne devraient pas compter sur son adoption dans les 100 premiers jours.

«J’ai été agréablement surpris qu’il allait agir rapidement parce que nous avons eu les mêmes promesses de la part de Barack Obama, qui a été élu en 2008, et il a totalement échoué», a déclaré Domingo Garcia.

Ali Noorani, président du Forum national sur l’immigration et qui fait partie des personnes informées jeudi soir, a déclaré que les immigrants seraient placés sur un chemin de huit ans vers la citoyenneté. Il y aurait une voie plus rapide pour ceux qui participent au programme d’action différée pour les arrivées d’enfants (DACA), qui protège les personnes d’êtres expulsées si elles sont arrivées au pays en tant que jeunes enfants. Il y aurait également une voie plus rapide pour les personnes qui ont le statut de protection temporaire (TPS) parce qu’ils viennent de pays déchirés par les conflits.

La vice-présidente élue Kamala Harris a fait des remarques similaires dans une interview avec Univision diffusée mardi, affirmant que les bénéficiaires de DACA et du TPS «recevraient automatiquement des cartes vertes» tandis que d’autres seraient sur un chemin de huit ans vers la citoyenneté.

LA PRESSE CANADIENNE

USA: Obama reproche à Trump d’avoir incité à la violence au Capitole

USA: OBAMA REPROCHE À TRUMP D'AVOIR INCITÉ À LA VIOLENCE AU CAPITOLE© Reuters/BRANDON BELL USA: OBAMA REPROCHE À TRUMP D’AVOIR INCITÉ À LA VIOLENCE AU CAPITOLE

WASHINGTON (Reuters) – L’ancien président démocrate des Etats-Unis, Barack Obama, a reproché mercredi à son successeur républicain à la Maison blanche, Donald Trump, d’avoir incité ses partisans à faire irruption au Capitole.

« L’histoire se souviendra à juste titre des violences d’aujourd’hui au Capitole, incitées par un président en exercice qui n’a eu de cesse de mentir sans fondement sur l’issue d’une élection licite, comme un moment de grand déshonneur et de honte pour notre nation », a-t-il dit dans un communiqué.

REUTERS

Barack Obama : le jour où il s’est vengé de Donald Trump en l’humiliant en public

Dans le dernier chapitre de ses mémoires, Barack Obama, ancien président américain, raconte le moment où il a tenu à humilier Donald Trump en public après que celui-ci ait alimenté des rumeurs sur sa nationalité. Une douce et classe vengeance…

Dans le dernier chapitre de ses mémoires, Barack Obama, ancien président américain, raconte le moment où il a tenu à humilier Donald Trump en public après que celui-ci ait alimenté des rumeurs sur sa nationalité. Une douce et classe vengeance…

Difficile de faire coïncider vie politique, opérations spéciales secrètes et… attaques de la part de Donald Trump. Dans le 27e et dernier chapitre de ses mémoires, dont le Journal du dimanche a publié des extraits ce 15 novembre 2020, Barack Obama, ancien président des États-Unis, a raconté cette difficile période où il devait préparer le raid des forces spéciales contre Oussama Ben Laden tout en répondant à des rumeurs sur son acte de naissance… « Un jour, en revenant de la salle de crise, j’ai croisé Jay Carney, [le porte-parole]. […] Il m’a annoncé qu’il venait de passer une bonne partie de son point presse quotidien à répondre à des questions sur l’authenticité de mon acte de naissance », commence l’ancien président. En effet, cela faisait quelques mois que l’ancien président faisait face à des rumeurs, que Donald Trump s’amusait à proliférer : « Le document que nous avions diffusé en 2008 était un « extrait » d’acte de naissance […] Mais, à en croire Trump et sa clique, cet extrait ne prouvait rien. » Exaspéré par toutes ces rumeurs, le président décide « qu’il en a [sa] claque ». Il diffuse donc le document intégral contre l’avis de ses conseillers. Mais il n’en restera pas là…

« Nous nous laissons distraire par des clowns »

Le 27 avril 2011, sur l’estrade de la salle de presse de la Maison-Blanche, Barack Obama doit prononcer un discours. Après avoir salué l’assemblée, il fait remarquer que « deux semaines plus tôt, quand les républicains de la Chambre et moi avions dévoilé deux propositions budgétaires opposées, les journaux télévisés étaient restés focalisés sur mon acte de naissance. » L’ancien président a ajouté que les États-Unis « se trouvaient face à des défis importants, exigeant de grandes décisions ; qu’il fallait nous attendre à des débats acharnés et parfois à des désaccords farouches». Mais, selon lui, tous ses défis n’allaient pas pouvoir être relevés par les États-Unis « si nous nous laissons distraire par des clowns et des bonimenteurs de foire ». Une attaque directe contre Donald Trump, qui laissera la salle muette… Mais ce ne sera pas la seule. Plus tard, lors d’une soirée au Hilton de Washington, Barack Obama adressera la moitié de son discours directement à Donald Trump : « Personne n’est plus heureux et plus fier de notre ami Donald de pouvoir tirer un trait sur cette histoire d’acte de naissance. Parce que maintenant, il va pouvoir recommencer à se concentrer sur les vraies questions. Est-ce que nous sommes vraiment allés sur la Lune ? Que s’est-il réellement passé à Roswell ? Et qu’est-il arrivé aux rappeurs Biggie et Tupac ? » Barack Obama a ainsi cité plusieurs théories du complot connues en faisant référence à l’émission « The Celebrity Appendice » que Donald Trump a présenté. Il a ensuite conclu le tout en le félicitant pour sa réaction avisée lors de l’épisode où « l’équipe des hommes n’a pas réussi à impressionner les juges du grill Omaha Steaks », n’oubliant pas de lui tirer son chapeau sous les rires de l’assistance. C’est ce qu’on appelle une vengeance avec classe.

Voici.fr

Basket, tennis, baseball : boycott historique des matches après l’affaire Jacob Blake

L’acte est aussi fort qu’inédit dans le sport professionnel américain : protestant contre les tirs de policiers sur Jacob Blake, les basketteurs du Milwaukee Bucks ont boycotté leur match NBA mercredi, suivis par d’autres équipes de baseball, de football et même par la joueuse de tennis Naomi Osaka.

Le sport professionnel américain a décidé de marquer une pause dans différents tournois, afin de protester contre le racisme et les violences policières.

L’acte est aussi fort qu’inédit dans le sport professionnel américain : protestant contre les tirs de policiers sur Jacob Blake, les basketteurs du Milwaukee Bucks ont boycotté leur match NBA mercredi, suivis par d’autres équipes de baseball, de football et même par la joueuse de tennis Naomi Osaka. 

« En tant que femme noire, j’ai l’impression qu’il y a des questions beaucoup plus importantes qui nécessitent une attention immédiate, plutôt que de me regarder jouer au tennis », a déclaré la jeune femme de 22 ans, née de mère japonaise et de père haïtien, et qui a souvent pris la parole ces derniers mois pour dénoncer l’injustice raciale. 

Quatre ans après Kaepernick

Depuis des mois, les joueurs NBA protestent contre le racisme et les violences policières : la pose du genou à terre pendant l’hymne national, les mots « Black Lives Matter » peints en noir sur les parquets, les slogans au dos des maillots des joueurs et leurs prises de paroles régulières pour réclamer justice étaient depuis la reprise de la saison la preuve de la mobilisation au sein de la ligue pour oeuvrer au changement, dans un pays gangrené par le racisme. 

Mais trois mois après la mort de George Floyd, le sort de Jacob Blake, Afro-américain de 29 ans grièvement blessé lors de son interpellation, a causé un nouveau choc. Les basketteurs ont été traumatisés par cette scène filmée, dans laquelle on entend sept coups de feu atteignant dans le dos ce père de famille qui essayait, après avoir résisté à son interpellation, d’entrer dans sa voiture où se trouvaient, selon son avocat, trois de ses fils âgés de 3, 5 et 8 ans. 

Hasard du calendrier, l’événement a eu lieu quatre ans jour pour jour après la première protestation contre les violences policières faites aux Noirs, par le joueur de football américain Colin Kaepernick. Il s’était assis pendant l’hymne avant de s’agenouiller une première fois le 1er septembre. 

Au site The Athletic, l’arrière des Bucks George Hill a ainsi expliqué : « Nous sommes fatigués de ces meurtres et de l’injustice. L’équipe ne jouera pas ce (mercredi) soir ». Une décision qui a surpris les joueurs du Magic, qui ont confié ne « pas avoir été au courant de l’initiative, tout y adhérant ». 

« On en a marre »

Dans la foulée de ce premier boycott, la superstar des Lakers, LeBron James, a alors tweeté : « NOUS DEMANDONS LE CHANGEMENT. ON EN A MARRE », annonçant la suite.  

Barack Obama a félicité les joueurs « qui défendent ce en quoi ils croient ». « Il faudra que toutes nos institutions défendent nos valeurs », a ajouté l’ancien président américain sur Twitter. 

Ces dernières heures, d’autres joueurs avaient déjà évoqué la possibilité de ne pas jouer leur prochain match, notamment ceux de Toronto et de Boston, censés débuter leur demi-finale de conférence Est ce jeudi. « À un moment il va falloir mettre nos c… sur la table et nous mettre en position de perdre quelque chose, plus que de l’argent ou de la visibilité », a déclaré le meneur de Toronto Fred VanVleet. 

D’autres boycotts sont possibles. Les joueurs se sont réunis mercredi soir pour débattre de la suite à donner. Certains envisagent de quitter la Floride, où la fin de la saison se déroule dans la bulle de Disney World en raison du coronavirus, et d’abandonner le championnat en cours, selon plusieurs médias. 

Interruption du tournoi de Cincinnati

Les organisateurs du tournoi de tennis de Cincinnati ont, de leur côté, annoncé mercredi soir que les matches au programme ce jeudi se joueraient finalement vendredi, souhaitant observer une pause pour protester contre les tirs de la police sur Jacob Blake.  

« En tant que sport, le tennis prend collectivement une position contre l’inégalité raciale et l’injustice sociale qui une fois de plus ont été mises au premier plan aux États-Unis. La Fédération américaine de tennis USTA, les circuits ATP et WTA ont décidé de reconnaître ce moment en interrompant le jeu le jeudi 27 août. Il reprendra le vendredi 28 août », indique le communiqué. 

« Je ne m’attends pas à ce que quelque chose de radical se produise si je ne joue pas, mais si je peux engager une discussion dans un sport majoritairement blanc, je considère que c’est un pas dans la bonne direction », a notamment indiqué Naomi Osaka, lauréate de l’US Open 2018 et de l’Open d’Australie 2019. Le report des matches de jeudi à vendredi ne signifie pas pour autant que la joueuse réintégrera le tournoi, si tel est son souhait. Interrogée par l’AFP, l’USTA n’avait pas donné de réponse dans l’immédiat. 

Par LEXPRESS.fr avec AFP