Tournée gouvernementale de reddition de comptes : les réserves de Narcisse Tomèty (Tribune)

Les enfilades de sentiments flatteurs d’autosatisfaction  n’autorisent personne à se poser de bonnes questions sur l’endettement financier du pays. Ce mode de gouvernance cache les gaspillages et les déperditions de ressources publiques de plus en plus rares. Il traduit à n’en point douter l’impuissance d’un parlement cabaleur qui vote le budget général de l’État et les lois de règlement, reçoit chaque année le discours d’autosatisfaction sur l’état de la Nation présenté par le président de la république à cette représentation nationale reconnue pour sa faillite du contrôle politique de l’action gouvernementale.

Normo-communication et grandiloquence : quand les réalisations ne suffisent plus pour témoigner par la loi de l’omerta!

Les enfilades de sentiments flatteurs d’autosatisfaction  n’autorisent personne à se poser de bonnes questions sur l’endettement financier du pays. Ce mode de gouvernance cache les gaspillages et les déperditions de ressources publiques de plus en plus rares. Il traduit à n’en point douter l’impuissance d’un parlement cabaleur qui vote le budget général de l’État et les lois de règlement, reçoit chaque année le discours d’autosatisfaction sur l’état de la Nation présenté par le président de la république à cette représentation nationale reconnue pour sa faillite du contrôle politique de l’action gouvernementale.

– Dans la culture administrative africaine, aucune initiative visant l’analyse d’impact de la réglementation ne se réalise dans nos pays, et le peuple est souvent soumis aux  rétropédalages opportunistes lorsqu’une loi pêche par immaturité, incompétence et tricherie flagrante.

– Les rapports d’audit sur l’action publique sont cachés et ne sont exhibés qu’à compte-gouttes quand il s’agit de sacrifier un bouc qui ne veut pas se comporter comme un mouton de panurge sinon, les loups ne se mangent pas entre eux.

A quoi sert une obligation de rendre compte des mandats et de leurs politiques publiques quand le peuple ne compte pas dans les choix opérés par leurs dirigeants au sommet de l’État et quand ces derniers méprisent le sacrifice proportionnel?

A quoi sert de faire une reddition de compte quand le peuple a élu démocratiquement des gens qui transforment en cours d’exercice leur mandat en pouvoir autocratique, messianique,  concentrationnaire et répressif avec de vastes opérations de chasse à l’homme?

Le peuple doit choisir entre serrer ses ceintures, pratiquer la sagesse japonaise (*ne rien voir, ne rien entendre, ne rien dire*), opter pour la prison, l’exil ou la mort.

– Est-ce que le caractère éphémère de la vie peut être un prétexte pour se taire face aux abus?

– Les 3 singes sages sont certes un symbole culturel japonais qui résonne aussi dans les consciences collectives africaines, seulement qu’en appliquant ce référentiel à la lettre, l’élite africaine toupilleuse continuera le braconnage des valeurs et il n’y aura plus de sages singes dans les forêts africaines.

Les Africains imbibés d’un d’un amour franc pour leur patrie doivent lutter contre la méchanceté systémique en osant combattre *le mal qui est vu, le mal qui est entendu et le mal dont on parle* qui menacent la stabilité et la performance de l’État, le vivre-ensemble et bien-être de tous.

Dès lors, quelle reddition de comptes fait-on sans visibilité sur les salaires politiques et les coûts de réalisation privant le peuple de son pouvoir souverain de questionner la pertinence, l’efficacité, l’efficience et les impacts des comportements des dirigeants et de l’offre de services publics ?

Dans l’opacité absolue des données, l’évaluation populaire est inutile.

Comment un peuple peut-il se réconcilier avec (…) de citoyenneté qui  interdisent l’expression libre de l’opinion publique ?

La reddition de compte n’est pas une séance de rattrapage pour corriger une gouvernance autocratique en phase terminale d’un régime politique qui a tout le temps étouffé son peuple  par des menaces et la peur .

– Elle doit être un  mécanisme de gouvernance participative de toute action publique du premier au dernier jour du mandat du régime.

En somme, on ne corrige pas une gouvernance autocratique par une gouvernance démocratique en organisant un carnaval de reddition de comptes à un peuple qui n’a jamais été un acteur de la chaîne décisionnelle de l’Etat.

– Comme quoi, ce n’est pas le jour de la chasse qu’il faut élever son chien. Lorsque, seuls les rapports de force fondent votre compréhension de la puissance publique et des politiques publiques, il ne sert à rien de faire la publicité de vos réalisations, il faut conserver votre élan d’exclusion et la normo-communication jusqu’aux élections.

Quand vous dictez la loi, sachez que dan l’isoloir, c’est le peuple qui dicte sa volonté, sa loi et ses préférences après l’évaluation non complaisante de vos pratiques du pouvoir à travers vos réalisations et vos abus.

– Cette fois-ci, les usurpateurs de la souveraineté du peuple ont intérêt à faire attention à leurs abus car personne n’acceptera le vol de citoyenneté. Chat échaudé craignant l’eau froide, assez de vigilance!

Seuls comptent pour un peuple la qualité et la continuité de l’offre de services publics avec son témoignage de satisfaction ou d’insatisfaction. Voilà ce à quoi sert le bulletin de vote  d’un citoyen.

Respecter l’opinion publique et c’est la vraie voix du peuple qui vous indique vos qualités et vos défauts.

Quand un peuple siffle la fin de votre règne, faites vos bagages et retirez-vous pour ne pas ramasser un flot d’humiliations à force de jouer aux saprophytes.

Aucun peuple n’est ingrat, il n’y a que des dirigeants ingrats quand ils confondent ces deux verbes d’action dans l’exercice du pouvoir d’État : servir ou profiter.

Simon-Narcisse TOMETY

100% de réussite au BAC 2024 : voici les établissements qui ont fait un carton plein

Au Bénin, le BAC 2024 a livré son verdict depuis le mercredi 10 juillet dernier avec un taux de réussite de 56,93% au plan national contre 63,08% en 2023. A présent, place à la découverte des meilleures performances.

Dans cette catégorie, 22 établissements ont réalisé le carton plein avec un taux de réussite de 100%.

Ci-dessous la liste.

Col. Cath. de la Salle / Calavi 51/31

Séminaire N.D. Fatima / Parakou 48/48

Prytanée Militaire / Bembèrèkè 36/36

CP Les champions de demain / Calavi 31/31

CP La légende / Calavi 31/31

CP La rose / Cotonou 24/24

Col. Cath. Notre Dame de Lourdes / Covè 15/15

CP Ferdinand Oyono / Calavi 14/14

CP Baptiste béni / Calavi 14/14

CP Le regard / Calavi 11/11

CEG Elites / Abomey 11/11

CEG Kpanroun / Calavi 9/9

CP Seguin Senghor / Calavi 8/8

CP Ste Thérèse d’Avila junior / Cotonou 6/6

CP Salanon / Cotonou 6/6

CP Les jumelles / PN 4/4

CP Les prunelles de l’éternel / Calavi 4/4

CPS des aveugles de Sègbèya / Cotonou 3/3

CP Miracle de l’eternel / Calavi 3/3

CP Jules William International / Cotonou 3/3 

CP Ayifa / PN 2/2

CP Trinity Montessori / PN 1/1

Bénin -Nom, Série, établissement, moyenne,..: voici les 17 meilleurs au BAC 2024

Au Bénin, le BAC 2024 a livré son verdict depuis le mercredi 10 juillet dernier avec un taux de réussite de 56,93%  au plan national  contre 63,08% en 2023. A présent, place à la découverte des meilleures meilleures performances. Nous vous proposons à cet effet le classement des 17 meilleurs au BAC 2024 avec en tête Epiphane Kouassi Kassa

Au Bénin, le BAC 2024 a livré son verdict depuis le mercredi 10 juillet dernier avec un taux de réussite de 56,93%  au plan national  contre 63,08% en 2023. A présent, place à la découverte des meilleures meilleures performances. Nous vous proposons à cet effet le classement des 17 meilleurs au BAC 2024 avec en tête Epiphane Kouassi Kassa, qui obtient une moyenne de 19,045 sur 20. Téléchargez le fichier pour plus de détails. BAC_classement_moyennes_19_18

1)M. KASSA Kouassi Epiphane 19.045

2)M. SEVO Godwill Oswaldo Espoir 18.636

3)M. AMOUZOUN Eléono Pierre Asséyé 18.364

4)Mlle KODJOH-KPAKPASSOU Sitou Johanna Doriane 18.333

5)Mlle HOUNTONDJI Nelly Houéfa Jehovana Laetitia 18.227

6)Mlle KOUAGOU Anaïs Koubaboahoun 18.190

7)Mlle SOHOUDJI Gracia Akpedjé Christelle Eprylène 18.150

8)M. HOUNTONDJI Félix 18.150

9)Mlle FATON Nelly Auréole Fifamè 18.091

10)Mlle BODJRENOU Sènami Laurinda Ernestina 18.091

11)M. SOHOU Eloge Maxime 18.091

12)M. KODJOH-KPAKPASSOU Enam Antoine-Marie 18.048

13)Mlle KPINDJO ASSOGBA Elsa Génèva Widemey 18.045

14)M. FANGNON AKOOFIO PROMIS 18.000

15)M. AVAGBO Gaël Salem Jesuho 18.000

16)Mlle DAHOUE Nathacha Exaucée Ruth 18.000

17)M. KPOSSOU Caleb Nobel Kpessou 18.000

Bénin : L’intégralité du Conseil des ministres du 24 juillet 2024

Le Conseil des Ministres s’est réuni mercredi, le 24 juillet 2024, sous la présidence de Monsieur Patrice TALON, Président de la République, Chef de l’État, Chef du Gouvernement.

COMPTE RENDU DU CONSEIL DES MINISTRES DU 24 JUIL. 2024

Le Conseil des Ministres s’est réuni mercredi, le 24 juillet 2024, sous la présidence de Monsieur Patrice TALON, Président de la République, Chef de l’État, Chef du Gouvernement.

Les décisions ci-après ont été prises :

I- MESURES NORMATIVES

I-1. Approbation du règlement d’urbanisme de la zone littorale et balnéaire en République du Bénin.

Le projet touristique « Route des pêches » en cours de mise en œuvre comporte un aspect aménagement du territoire qui aura des impacts significatifs sur le développement des zones urbaines et rurales concernées ainsi que sur les espaces écologiquement sensibles existants dans ce périmètre.

Il s’agit des territoires situés le long de la Route des pêches entre Cotonou et Ouidah, de la bande côtière entre Sèmè-Podji et Cotonou, de même que celle située entre Ouidah et Grand-Popo.

Or, l’aménagement de la zone littorale appelle l’implémentation de politiques spécifiques de protection et de mise en valeur qui requièrent une coordination des acteurs publics et privés y intervenant. Ces politiques devraient permettre le rétablissement et la préservation des équilibres biologiques et écologiques, des paysages et du patrimoine, des activités économiques (maraîchage, pêche, pisciculture), la lutte contre l’érosion côtière, et la pollution ainsi qu’une meilleure organisation de la fonction tourisme.

Le présent règlement d’urbanisme vient compléter et renforcer les mesures déjà édictées par le Schéma directeur d’aménagement du littoral, le Plan d’aménagement opérationnel et résilient de la bande côtière du Bénin et les documents de planification territoriale (schémas directeurs d’aménagement communal, plans directeurs d’urbanisme) des communes concernées.

De par son contenu, il prime les documents de planification communale de sorte que les futurs documents de planification des communes devront s’y référer.

Toutefois, s’agissant des projets pour lesquels un règlement d’urbanisme spécifique existe déjà, le présent règlement ne s’applique pas.

I-2. Déclassement de la rue n° 450 jouxtant les bureaux de la Vice-présidence et son incorporation au Titre foncier (TF) n° 730 de Cotonou.

Le TF n°730 de Cotonou a été identifié pour abriter le projet de construction des bureaux de la Vice-présidence de la République, actuellement en chantier.

Dans ce cadre, le plan architectural élaboré a recommandé d’incorporer la rue n°450 jouxtant lesdits bureaux, d’une contenance d’environ 1135 mètres carrés, à la superficie actuelle du site du projet. Il est donc procédé au déclassement de la rue concernée et à son incorporation au domaine privé de l’Etat, en l’occurrence au titre foncier numéro n° 730 de Cotonou, en conformité avec le code foncier et domanial.

Au titre d’autres mesures normatives, ont été adoptés :

les décrets d’application de la loi n°2024-27 du 28 juin 2024 sur l’urbanisme en République du Bénin ; les décrets portant :

statuts-type des universités publiques du Bénin et approbation des statuts particuliers des quatre (4) universités publiques du Bénin ;

fixation de la procédure de passation simplifiée des contrats de partenariat public-privé en République du Bénin et décrets fixant :

les modalités de contrôle et de suivi, de régulation des procédures de passation et de gestion des contrats de partenariat public-privé en République du Bénin ;

les tenues d’uniforme dans les Forces armées béninoises et dans les écoles d’enfants de troupe.

 

II- COMMUNICATIONS.

II-1. Adoption du Programme national pour l’Accélération de l’Education et du Bien-être des Filles au Bénin.

Ledit programme, dont l’application sur cinq ans nécessite un montant d’environ 94 milliards de FCFA, vient renforcer les actions déjà en cours et fédérer les synergies avec quelques innovations pour respecter les engagements du Bénin en faveur de l’éducation des filles.

De façon globale, il vise à améliorer les compétences de ces filles en vue de leur autonomisation, en particulier celles non scolarisées, déscolarisées et issues des ménages vulnérables.

Ainsi, il est attendu au terme de sa mise en œuvre que « les filles, surtout les plus vulnérables, soient autonomes et participent au développement du pays ».

A cet effet, les actions opérationnelles prévues sont structurées autour de quatre (4) composantes que sont : l’appui à l’éducation des filles hors du système scolaire (non scolarisées et déscolarisées), le maintien à l’école des filles issues de ménages vulnérables, le développement des compétences de vie et l’amélioration de la santé sexuelle et reproductive des adolescentes, la transition école-emploi et l’autonomisation économique des adolescentes et des jeunes filles.

II-2. Approbation du document de Politique nationale d’Alimentation et de Nutrition 2024-2033.

L’analyse de la gouvernance institutionnelle du secteur de l’alimentation et de la nutrition dans notre pays révèle une fragmentation sectorielle, un besoin accru de coordination et la nécessité d’une vision stratégique intégrée.

En effet, le dispositif actuel de prévention et de prise en charge de la malnutrition révèle des défis liés à l’insécurité alimentaire, la qualité des aliments et des insuffisances dans les interventions de nutrition.

Cette situation engendre des prévalences du retard de croissance et de l’anémie chez les enfants. Ces troubles nutritionnels carentiels ont des conséquences graves sur les potentiels cognitif et productif de ces adultes de demain et sont sources d’obésité, de diabète et d’hypertension artérielle.

Aussi, la présente Politique nationale d’Alimentation et de Nutrition a-t-elle identifié des stratégies intégrées d’intervention orientées vers l’amélioration de la coordination multisectorielle, la gouvernance et la redevabilité, l’amélioration de la nutrition de l’adolescente, de la femme enceinte ou allaitante et de l’enfant, le renforcement de l’alimentation scolaire, la lutte contre la malnutrition et l’insécurité alimentaire ainsi que la communication pour mieux comprendre et agir en faveur de la nutrition en adéquation avec le diagnostic situationnel.

Sa mise en œuvre efficiente contribuera à réduire la malnutrition et à concrétiser la vision selon laquelle « à l’horizon 2033, le Bénin est un pays où chaque personne jouit d’une sécurité alimentaire et d’un état nutritionnel optimal ».

Les ministres concernés prendront les dispositions nécessaires à sa bonne application.

II-3. Contractualisation pour une mission de maîtrise d’œuvre complète dans le cadre du projet d’extension et de réhabilitation de cinq (5) maisons d’arrêt.

Ces travaux sont destinés à résoudre le problème de la surpopulation carcérale, humaniser davantage les conditions de vie des personnes privées de liberté, de façon à leur assurer plus de dignité. Sont concernées, les maisons d’arrêt d’Abomey, de Parakou et de Lokossa, Savalou et Natitingou.

II-4. Travaux de réhabilitation de couvents et de sites sacrés, à Ouidah et à Bohicon dans le cadre de la promotion du tourisme.

Le projet « Route des couvents Vodun » s’inscrit dans la vision du Gouvernement de développer le tourisme à travers, entre autres, la valorisation du patrimoine culturel immatériel et de faire du patrimoine commun « vodun », un instrument de développement des territoires. Il vient ainsi compléter l’offre touristique de la « Destination Bénin », par la création d’un parcours de découverte de la culture « vodun » et de son accessibilité à tous.

Les travaux à engager consistent à restaurer ces couvents et sites sacrés, tout en sauvegardant leur originalité et leur authenticité.

C’est dans ce cadre que l’Agence nationale des Patrimoines touristiques procède, dans une phase pilote, à la réhabilitation de cinq (5) couvents que sont : Sakpata de Zoungbodji à Ouidah, Mami Wata de Hêvê à Grand-Popo, Hêviosso de Sokê à Adjarra, Akaba Idéna à Kétou, Zomadonou et Djenan à Abomey.

Pour conforter cet éventail de couvents déjà pris en compte, il est envisagé d’intégrer à la liste trois (3) autres sites (Temple des Pythons, Zô Houé, Mami Toligbé) situés dans la commune de Ouidah.

Par ailleurs, des composantes du village souterrain d’Agongointo-Zoungoudo, dans la commune de Bohicon, connaissent des dégradations avancées, au point où l’accès aux visiteurs a été interdite.

En vue de sa réouverture au public, il est prévu de recourir à une expertise qualifiée, aux fins de conduire les études techniques de viabilisation des ouvrages projetés, d’aménagement paysager et l’évaluation du niveau de sécurité des grottes existantes.

C’est pour ces raisons que le Conseil a approuvé la contractualisation avec des cabinets spécialisés en vue de la réalisation des aménagements retenus.

II-5. Travaux d’achèvement du pont sur la rivière Ouarra et de réhabilitation de la route Kandi-Ségbana-Frontière du Nigeria vers Samia.

La construction du pont sur la rivière Ouarra à la frontière Bénin-Nigeria à l’initiative de notre pays avait été interrompue pendant les travaux d’aménagement de cette route longue de 121,15 km. Il s’agissait de rechercher un accord avec le Nigeria relativement aux modalités de sa réalisation.

Les parties étant parvenues audit accord, il est question d’œuvrer à l’achèvement de cet ouvrage d’art.

En outre, la route Kandi-Ségbana, construite en enduit superficiel à l’époque, nécessite une réhabilitation complète dans le but de renforcer la chaussée, au regard du volume de trafic qu’elle draine désormais et qui participe de la densification des échanges commerciaux avec le Nigeria.

Aussi, le Conseil a-t-il autorisé la contractualisation avec des sociétés et cabinets pour exécuter les travaux et assurer la surveillance et le contrôle.

II-6. Raccordement de quarante (40) localités au réseau électrique existant.

Lesdites localités sont réparties à raison de onze (11) dans l’Alibori, quatre (4) dans l’Atacora, deux (2) dans l’Atlantique, sept (7) dans le Borgou, quatre (4) dans les Collines, deux (2) dans le Couffo, trois (3) dans le Mono et sept (7) dans le Zou.

Elles ont déjà bénéficié de la construction de lignes électriques et des travaux complémentaires sont nécessaires pour les connecter au réseau existant afin de permettre aux populations d’avoir accès à l’électricité et favoriser l’alimentation de certains sites de pompage d’eau.

Pour ce faire, le Conseil a marqué son accord pour la contractualisation avec diverses entreprises expérimentées en vue de la réalisation des travaux dans les plus brefs délais.

III- RENCONTRES ET MANIFESTATIONS INTERNATIONALES.

Ont été autorisées sous cette rubrique :

l’organisation du Festival des masques de Porto-Novo, du 2 au 4 août 2024 ;

la participation du Bénin au 73ème Comité régional de l’Organisation mondiale de la Santé pour l’Afrique, à Brazzaville, au Congo, du 26 au 30 août 2024.

 

IV- MESURES INDIVIDUELLES.

Ont été prononcées, les nominations ci-après :

A la Présidence de la République

Membres de l’Assemblée consultative du Conseil national de l’Education : Madame et messieurs

Crescentia Aline TCHIAKPE LAWSON

Coovi Cyriaque AHODEKON SESSOU

Cokou Eugène EZIN

Vincent HOUESSOU

André Assogba SOVI-GUIDI.

Au ministère de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche

Directeur général de l’Institut national des Recherches agricoles du Bénin : Monsieur Comlan Hervé SOSSOU

Au ministère de la Santé

Directeur de la Planification, de l’Administration et des Finances : Monsieur Ouimpabo TOUMOUDAGOU

Directeur départemental de la Santé des Collines : Monsieur Akpovi Jacques HOUNGNONVI.

 

Fait à Cotonou, le 24 juillet 2024,

Le Secrétaire Général du Gouvernement,

Edouard OUIN-OURO.

Bénin : Les nominations en Conseil des ministres du mercredi 24 juillet 2024

Au Bénin, le Conseil des ministres a eu lieu ce mercredi 24 juillet 2024 au palais de la marina. En marge de la traditionnelle rencontre hebdomadaire des membres du gouvernement, des nominations ont été prononcées au titre des mesures individuelles.

Au Bénin, le Conseil des ministres a eu lieu ce mercredi 24 juillet 2024 au palais de la marina. En marge de la traditionnelle rencontre hebdomadaire des membres du gouvernement, des nominations ont été prononcées au titre des mesures individuelles.

Ces nominations sont intervenues dans trois structures. Il s’agit de la Présidence de la République, du ministère de l’Agriculture, de l’élevage et de la pêche; et enfin du ministère de la Santé.

Découvrez ci-dessous les cadres promus.

■ A la Présidence de la République

Membres de l’Assemblée consultative du Conseil national de l’Education

Madame et messieurs

–       Crescentia Aline TCHIAKPE LAWSON

–       Coovi Cyriaque AHODEKON SESSOU

–       Cokou Eugène EZIN

–       Vincent HOUESSOU

–       André Assogba SOVI-GUIDI.

■ Au ministère de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche

Directeur général de l’Institut national des Recherches agricoles du Bénin

Monsieur Comlan Hervé SOSSOU

■ Au ministère de la Santé

Directeur de la Planification, de l’Administration et des Finances

Monsieur Ouimpabo TOUMOUDAGOU

Directeur départemental de la Santé des Collines

Monsieur Akpovi Jacques HOUNGNONVI.

Les grandes décisions du Conseil des ministres du mercredi 24 juillet 2024 au Bénin

Le Conseil des ministres a eu lieu ce mercredi 24 juillet 2024 au palais de la marina. Voici les grandes décisions.

 

GRANDES DECISIONS DU CONSEIL DES MINISTRES DU 24 JUILLET 2024

 MESURES NORMATIVES

■ Règlement d’urbanisme de la zone littorale et balnéaire en République du Bénin ;

■ Adoption des décrets d’application de la loi n°2024-27 du 28 juin 2024 sur l’urbanisme en République du Bénin ;

■ Déclassement de la rue n° 450 jouxtant les bureaux de la Vice-présidence et son incorporation au titre foncier n° 730 de Cotonou ;

■ Statuts-type des universités publiques du Bénin et approbation des statuts particuliers des quatre (4) universités publiques du Bénin ;

■ Fixation de la procédure de passation simplifiée des contrats de partenariat public-privé en République du Bénin;

■ Modalités de contrôle et de suivi, de régulation des procédures de passation et de gestion des contrats de partenariats public-privé en République du Bénin ;

■ Adoption du décret fixant les tenues d’uniforme dans les Forces armées béninoises et dans les écoles d’enfants de troupe .

 COMMUNICATIONS

■ Adoption du Programme national pour l’Accélération de l’Education et du Bien-être des Filles au Bénin ;

■ Approbation de la Politique nationale d’Alimentation et de Nutrition 2024-2033 ;

■ Contractualisation pour une mission de maîtrise d’œuvre complète dans le cadre du projet d’extension et de réhabilitation de cinq (5) maisons d’arrêt ;

■ Travaux de réhabilitation de couvents et de sites sacrés, à Ouidah et à Bohicon dans le cadre de la promotion du tourisme ;

■ Travaux d’achèvement de la construction du pont sur la rivière Ouarra et de réhabilitation de la route Kandi-Ségbana-Frontière du Nigeria vers Samia ;

■ Raccordement de quarante (40) localités au réseau électrique existant .

 NOMINATIONS

■ A la Présidence de la République

■ Au ministère de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche

■ Au ministère de la Santé

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Présidentielle 2026 au Bénin : Tomèty invite chaque Béninois à faire cet exercice (Tribune)

Patrice Talon à son investiture comme chef de l’Etat du Bénin disait avec grand enthousiasme : « Je ferai de mon mandat unique, une exigence morale ». Dans moins de deux ans, il épuisera ses deux mandats parce que le premier mandat était insuffisant pour terminer le job et faire des miracles comme il l’a déclaré à l’Elysée devant François Hollande, chef de l’Etat français. Il a promis aux Béninois d’être très actif pour les élections générales de 2026. Alors, plusieurs questions se posent : 

En 2026, qui et quel profil métier pour gouverner en rassembleur les Béninois ?

Patrice Talon à son investiture comme chef de l’Etat du Bénin disait avec grand enthousiasme : « Je ferai de mon mandat unique, une exigence morale ». Dans moins de deux ans, il épuisera ses deux mandats parce que le premier mandat était insuffisant pour terminer le job et faire des miracles comme il l’a déclaré à l’Elysée devant François Hollande, chef de l’Etat français. Il a promis aux Béninois d’être très actif pour les élections générales de 2026. Alors, plusieurs questions se posent :

– sera-t-il le vice-président dans un duo présidentiel à partir 2026 en imitation du modèle des va-et-vient à la Poutine?

– Seront-ils deux hommes d’affaires amis à la tête du Bénin à partir de 2026?

– Prendra-t-il la décision de se retirer sur la base de candidatures issues de l’organisation des  primaires au sein de chaque groupe politique de sa mouvance présidentielle ou imposera-t-il un duo sans base idéologique ?

– Aura-t-il le courage politique d’ouvrir les élections avec la transparence totale afin que le peuple souverain fasse librement le choix de ses prochains  dirigeants ?

– Aura-t-il le courage patriotique de ne pas songer à ses arrières en exigeant des garanties pour être totalement blanchi de toutes les fautes lourdes commises par lui-même et ses alliés dans sa position de chef de l’Etat ?

Le colon et l’homme d’affaires ont un même dénominateur commun dit-on :

imposer sa domination par des rapports de force et les deux s’en donnent les moyens pour atteindre leur but.

– Comme le spécifie le  président Nicéphore D. SOGLO : « L’homme d’affaires ne regarde que ses affaires, il ne regarde pas l’État. » Ceci pour dire qui veut dominer est forcément un affairiste qui ne tient pas compte de l’État d’en face.

Dans son ouvrage L’impossible éthique des affaires, Olivier VASSAL (2011) fait le constat d’évidence suivant :

Le capitalisme ne sera jamais moral, il ne lui revient pas de l’être. Ce n’est pas dans sa mission. Entretenir l’idée inverse, c’est faire de la communication et illusionner les personnes. Aucune morale ne peut être contenue dans le système lui-même. Le débat mérite d’être posé.

Le moment est venu de faire sans complaisance, sans corruption, sans démagogie et sans  hypocrisie le BILAN GÉNÉRAL (i) de la qualité de la gouvernance publique, (ii) des réalisations physiques, (iii) de la sécurité intérieure et de la géopolitique régionale (iv) de la réforme du système partisan et de la liberté pour chaque citoyen de choisir les personnes qui répondent à ses aspirations pour gouverner le Bénin et les collectivités territoriales (v) et du sentiment de satisfaction des Béninois par rapport l’amélioration de leurs conditions de vie.

il s’agit pour chaque Béninois, chaque groupe social et chaque mouvement politique de démontrer les avantages et les inconvénients d’avoir un HOMME D’AFFAIRES depuis 2016 comme chef de l’Etat, président de la république, chef suprême des Armées, chef suprême de la magistrature, chef suprême de plusieurs  partis politiques de gauche et de droite dont ceux de la majorité présidentielle au parlement?

– Un tel bilan est capital et urgent avant d’envisager la poursuite de cette expérience de confier la direction du Bénin au même homme d’affaires ou à l’un de ses dauphins également homme d’affaires.

Le Bénin est désormais gouverné par le suprématisme du pouvoir de l’argent, mais il est temps d’ouvrir le débat, car la politique et les affaires peuvent conduire à des situations imprévisibles désastreuses.

– La conférence nationale de février 1990 a opté pour le libéralisme sans que les balises ne soient définies pour être  scellées pour éviter les abus de pouvoir et les conflits d’intérêt.

quel libéralisme pour le Vivre-ensemble et le bien-être collectif avec de bons rapports avec les pays voisins ?

Les Béninois n’ont plus le droit de pécher par erreur, par naïveté et par opportunisme pour les élections générales de 2026.

Si un homme d’affaires doit continuer d’être à la tête du Bénin, un débat national doit trancher la question par l’élaboration de critères précis sur le plan de la compétence morale et éthique afin de renforcer  les possibilités de  destitution d’un tel chef d’Etat homme d’affaires dès lors qu’il est établi qu’il a violé des restrictions et des interdictions liées à l’exercice de ses fonctions.

Quand le sentimentalisme africain descend dans l’arène politique, l’éthique n’existe plus et la démagogie  ainsi que les actes gratifiants suffisent pour piéger l’élite intellectuelle civile et militaire.

Le professeur Joseph KI ZERBO a raison de conférer au débat permanent africain (DPA) des vertus thérapeutiques pour prévenir les risques majeurs de désharmonie par le dialogue chaque fois qu’un peuple a des interrogations et craintes sur le vivre-ensemble, le bien commun et le bien-être collectif.

Selon le professeur Honorat AGUESSY, l’intellectuel doit être un Bâtisseur, un Baliseur et un Bosseur (3 B positifs) et non un Brailleur, un Baratineur et un Bradeur (3B négatifs).

L’intellectuel est le suprême artisan du renouveau et ce statut ne se réduit pas au diplômé, à l’élite, au cadre, à l’universitaire. Honorat AGUESSY attribue à l’intellectuel une prédisposition à contribuer à  la remise en cause en interpellant les groupes sectaires.

Considérant que cet être payant de sa personne ne court pas dans les rues.

Il incite l’Afrique à produire plus d’intellectuels et il n’aura pas tort d’y penser.

Comme le dit si bien le Général Ferdinand MBAOU :

– « Quand un peuple est opprimé, c’est l’oppresseur qui définit la nature du combat. Quand le peuple est descendu dans la rue pacifiquement, il s’est fait tirer dessus. Il y a eu des morts et les gens ont compris qu’il fallait trouver d’autres moyens plus adéquats pour renverser cet état des choses. »

Le dialogue de bilan et de  prospective reste le seul moyen pour un peuple soumis de sortir de son fatalisme pour faire face courageusement à son destin.

Simon-Narcisse TOMETY

Institutionnaliste de réformes publiques 

Expert international en approche « NE PAS NUIRE »

Compte rendu du Conseil des ministres du 17 juillet 2024 au Bénin

Le Conseil des Ministres s’est réuni mercredi, le 17 juillet 2024, sous la présidence de Monsieur Patrice TALON, Président de la République, Chef de l’État, Chef du Gouvernement.

COMPTE RENDU DU CONSEIL DES MINISTRES DU 17 JUIL. 2024

Le Conseil des Ministres s’est réuni mercredi, le 17 juillet 2024, sous la présidence de Monsieur Patrice TALON, Président de la République, Chef de l’État, Chef du Gouvernement.

Les décisions ci-après ont été prises :

I- Mesures normatives

I-I. Création de l’Agence béninoise de Protection civile, approbation de ses statuts et détachement auprès d’elle, des personnels du Groupement national des Sapeurs-pompiers.

L’Agence nationale de Protection civile et le Groupement national des Sapeurs-pompiers sont deux structures concourant toutes à la mise en œuvre de la politique de l’Etat en matière de protection civile.

La cartographie des différents aléas, la connaissance des risques quotidiens et l’anticipation sur les nouveaux risques constituent des défis qui nécessitent un travail en synergie.

Une réforme du secteur de la protection civile s’est avérée indispensable, pour plus d’efficacité, avec la mutualisation des moyens et des ressources. L’objectif visé est de permettre aux équipes de s’affranchir de la posture de gestionnaire des risques et catastrophes pour s’inscrire dans la dynamique d’être des acteurs de réduction des risques de catastrophe.

C’est pourquoi, le Conseil a autorisé la création de l’Agence béninoise de Protection civile et approuvé ses statuts. Elle est placée sous la tutelle du ministère de l’Intérieur et de la Sécurité Publique.

Pour rendre efficace cette réforme, il a été décidé du détachement auprès de cette agence, des personnels du Groupement national des Sapeurs-pompiers. Ceux-ci continueront de bénéficier de leurs droits à l’avancement et à la retraite conformément aux textes de leur corporation d’origine mais seront soumis aux règles propres à l’Agence pour ce qui concerne leur emploi.

Enfin, un plan de recrutement progressif sera mis en œuvre pour doter la nouvelle structure d’un personnel dédié, qualifié et apte à affronter les défis émergents notamment les risques liés au développement technologique et industriel.

I-2. Création du Fonds d’Investissement et de Garantie des Petites et Moyennes Entreprises et approbation de ses statuts.

Il s’agit d’un établissement financier à caractère bancaire qui bénéficie d’une dotation initiale de cinq (5) milliards de FCFA. Il vient compléter le dispositif de promotion et de développement des micro, petites et moyennes entreprises ou industries. La finalité est de leur faciliter l’accès aux crédits, d’une part et d’apporter aux banques et institutions de microfinance, des solutions en matière de couverture des risques qu’elles prennent, d’autre part.

Aussi, importe-il de souligner qu’un tel mécanisme de garantie des crédits destiné aux PME/PMI contribue notablement à pallier la principale défaillance qui handicape leur développement, en l’occurrence le manque de sûretés. Dès lors, les garanties de crédit, en permettant le partage du risque avec les prêteurs, offrent un accès au financement à des entreprises ne disposant pas d’un historique de crédit suffisant.

Au titre d’autres mesures normatives, le décret portant approbation des statuts de l’Agence nationale de l’Aviation civile a été également adopté.

II- COMMUNICATIONS.

II-1. Contractualisation pour la réalisation de forages d’exploitation dans le cadre du Projet d’alimentation en eau potable dans les villes de Karimama, Cobly, Gogounou, Toucountouna, Copargo, Allada et Nikki.

Au total, cent dix-huit (118) forages d’exploitation et onze (11) piézomètres seront réalisés dans ces villes en vue d’augmenter le niveau de production pour renforcer la fourniture d’eau potable aux populations.

A cet effet, les études d’avant-projet sommaire ont été déjà réalisées et les études techniques détaillées engagées.

Les appels d’offres relatifs à l’exécution de ces projets s’étant révélés infructueux, le Conseil a autorisé la contractualisation avec des sociétés expérimentées ayant déjà fait leurs preuves pour l’exécution des travaux, à charge pour le ministre de l’Energie, de l’Eau et des Mines de veiller au respect des délais contractuels.

II-2. Acquisition d’équipements agricoles dans le cadre de la mise en œuvre du plan triennal 2022-2024 de la Société nationale de Mécanisation agricole (SoNaMA) S.A.

Dans le cadre de l’amélioration des performances de notre agriculture avec en perspective de meilleurs rendements, le Gouvernement a mis en place en 2021, le Programme national de développement de la mécanisation agricole, le Programme national de développement de l’irrigation et créé la SoNaMA S.A.

Le volet mécanisation a permis de déployer plusieurs milliers de kits tracteurs et motoculteurs avec des résultats encourageants.

Tenant compte des besoins exprimés par les producteurs bénéficiaires, des attentes pour les grandes plantations sans oublier l’engouement pour les nouvelles filières promues par le Gouvernement, il s’est avéré important de compléter le parc de la SoNaMA S.A. par l’acquisition de 2.900 kits d’équipements agricoles au titre de l’année 2024.

Il s’agit notamment de tracteurs et motoculteurs, de remorques, semoirs conventionnels, outils de préparation du sol et d’installation de cultures, de semoirs semis directs.

Seront également acquis, des équipements complémentaires nécessaires pour l’essouchage, des broyeurs forestiers et de végétaux, des outils agricoles attelés, des matériels de désherbage, des planteuses d’ananas, des chargeurs frontaux, de petits outillages, des pièces détachées ainsi que divers autres équipements pour la production animale, halieutique et post-récolte.

Ces acquisitions représentent un investissement de plus de 21 milliards de FCFA du budget national.

II-3. Renforcement de la production et de la retransmission des événements sportifs et culturels.

Après la construction de 22 stades modernes omnisports dans nos communes, le Gouvernement avait acquis une unité de production et de diffusion de contenus sportifs dotée de moyens modernes dont un car régie neuf de production en haute définition de 10 caméras (précâblé pour 12) ainsi que cinq unités mobiles en vue de la captation des événements sportifs, culturels et des manifestations officielles dans les standards internationaux.

Pour faire face à la nécessité d’avoir une liaison fiable s’agissant de la retransmission en direct des matchs dans ces stades et de renforcer les outils techniques de cette unité de production, il y a lieu, en plus de la disponibilité de la connexion internet, d’acquérir des équipements complémentaires pour la production simultanée des matchs.

Lesdits équipements comprennent notamment des outils de maintenance préventive, des kits de stockage et de montage vidéo, des systèmes de transmission dédiés.

II-4. Contractualisation pour la réalisation des travaux de resurfaçage de la route Biro-Pèrèrè.

Les travaux de réhabilitation de la route N’dali-Nikki-Chicandou, longue de 77 km, sont actuellement en cours.

Il convient de soutenir la dynamique des activités économiques et d’améliorer la mobilité des populations sur l’axe Biro-Pèrèrè long de 13,20 km, qui est une bretelle importante de la route en chantier. C’est à cette fin que le Conseil a marqué son accord pour qu’il y soit procédé aux corrections nécessaires sur ce tronçon, afin de capitaliser les investissements consentis pour éviter la détérioration totale du corps de chaussée qui présente déjà de sérieuses dégradations.

A cet effet, l’entreprise en charge de la réhabilitation de la route N’Dali-Nikki-Chicandou a été retenue dans un souci d’optimisation et de gain de temps, les travaux devant être achevés dans un délai de 8 mois.

II-5. Elaboration d’un modèle de contrat-type d’exploitation d’or.

Les activités de recherches menées par diverses sociétés ont révélé un potentiel en or susceptible de faire l’objet d’exploitation au point de susciter l’intérêt, pour cette ressource minière, des opérateurs qui y ont travaillé dans les départements de l’Atacora (Perma), de la Donga (Tansa) et de l’Alibori (Yankpa).

Dans le but de permettre à notre pays de disposer d’un cadre harmonisé et transparent qui favorise la préservation des intérêts de l’Etat, le Gouvernement a décidé de recourir à un modèle de contrat-type d’exploitation d’or.

Le Conseil a donc autorisé la contractualisation avec un cabinet expérimenté pour l’élaboration de ce référentiel qui servira de cadre juridique du partenariat entre l’Etat et les sociétés minières.

II-6. Mission de maîtrise d’œuvre complète dans le cadre du projet de construction de centres intégrés économique, social et numérique.

Pour rappel, la mise en œuvre du Programme de filets de protection sociale productifs a pour objectif de réhabiliter les infrastructures existantes en vue de les conformer aux normes, dans leur mission de délivrance des services et prestations sociales. Il intègre la construction de nouvelles infrastructures afin d’accroître leur nombre pour faciliter l’accès des populations aux services sociaux de base.

Le Programme envisage également la modernisation de l’environnement de prise en charge des vulnérabilités par la transformation des centres de promotion sociale en guichets uniques de protection sociale.

Enfin, il vise, de par son contenu, à soutenir la capacité de production et d’autonomisation des ménages pauvres extrêmes de même que ceux victimes de chocs divers aux fins de leur relèvement économique à travers l’appui et l’accompagnement financier progressif pour le développement d’activités génératrices de revenus.

Une analyse plus englobante permet d’envisager la mutualisation des services sociaux et les services postaux créant ainsi les centres intégrés économique, social et numérique. Ces centres offriront dans un même environnement des services et des prestations aux populations tout en développant un microcosme convivial pour combler certains besoins non satisfaits.

Cette première phase prend en compte la construction de 35 centres composés de Guichets uniques de Protection sociale (GUPS) et des agences de la Poste du Bénin, dans 26 communes réparties dans les 12 départements.

Le Conseil a marqué son accord en vue de la contractualisation avec un cabinet chargé d’en assurer la maîtrise d’œuvre complète.

III- RENCONTRES ET MANIFESTATIONS INTERNATIONALES.

Il a été autorisé, sous cette rubrique, l’organisation à Cotonou :

du 1er congrès de la Société africaine des infirmiers et techniciens anesthésistes et du 4ème congrès de l’Association des infirmiers et sage-femmes anesthésistes réanimateurs du Bénin, du 18 au 20 juillet 2024 ;

du 5ème Forum international de la Démocratie participative en Afrique, de l’Observatoire international de la Démocratie participative, du 8 au 10 août 2024 ; ainsi que la participation du Bénin :

à la 46ème session des comités consultatifs interafricains en juillet 2024 à Libreville, au Gabon, et au 22ème Concours d’agrégation de médecine humaine, pharmacie, odontostomatologie, médecine vétérinaire et productions animales du CAMES, en novembre 2024, à Conakry en Guinée ;

aux célébrations marquant les 25 ans de coopération militaire bénino-belge en Belgique et au Bénin, du 17 juillet au 3 août 2024.

Fait à Cotonou, le 17 juillet 2024,

Le Secrétaire Général du Gouvernement,

Edouard OUIN-OURO.

Bénin : les grandes décisions du Conseil des ministres du 17 juillet 2024

Après le rendez-vous manqué du mercredi dernier, le Conseil des ministres a eu lieu ce 17 juillet 2024 au palais de la marina en présence du président Talon. Voici les grandes décisions.

Après le rendez-vous manqué du mercredi dernier, le Conseil des ministres a eu lieu ce 17 juillet 2024 au palais de la marina en présence du président Talon. Voici les grandes décisions.

GRANDES DECISIONS DU CONSEIL DES MINISTRES DU 17 JUILLET 2024

■ MESURES NORMATIVES

– Création de l’Agence béninoise de Protection civile, approbation de ses statuts et détachement auprès d’elle, des personnels du Groupement national des Sapeurs-pompiers ;

– Création du Fonds d’Investissement et de Garantie des Petites et Moyennes Entreprises et approbation de ses statuts ;

– Approbation des statuts de l’Agence nationale de l’aviation civile .

■ COMMUNICATIONS

– Contractualisation pour la réalisation de forages d’exploitation dans le cadre du Projet d’alimentation en eau potable dans les villes de Karimama, Cobly, Gogounou, Toucountouna, Copargo, Allada et Nikki ;

– Elaboration d’un modèle de contrat-type d’exploitation d’or ;

– Acquisition d’équipements agricoles dans le cadre de la mise en œuvre du plan triennal 2022-2024 de la Société nationale de mécanisation agricole (SoNaMA) S.A. ;

– Renforcement de la production et de la retransmission des événements sportifs et culturels ;

– Contractualisation pour la réalisation des travaux de resurfaçage de la route Biro-Pèrèrè ;

– Mission de maîtrise d’œuvre complète dans le cadre du projet de construction de centres intégrés économique, social et numérique .

Peut être une image de 1 personne et texte qui dit ’媛 DE AREPUBLIQUE COUVERNEMENT DU BENIN LES GRANDES DÉCISIONS DU CONSEIL DES MINISTRES 17 JUILLET 2024 DIRCOM/PR MESURES NORMATIVES SÉCURITÉ PUBLIQUE Création de l'Agence béninoise de Protection civile, approbation de ses statuts et détachement auprès d'elle, des personnels du Groupement national des Sapeurs-pompiers. Sapeurs- PME-PMI Création du Fonds d'Investissement et de Garantie des Petites et Moyennes Entreprises et approbation de ses statuts. ฤกชิ CADRE DE VIE CADREDEVIE & TRANSPORTS Approbation des statuts de l'Agence nationale de l'aviation civile.’

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Bénin : Le Conseil des ministres n’a pas eu lieu ce mercredi 10 juillet

Rendez-vous manqué ! Le Conseil des ministres n’a pas eu lieu ce mercredi 10 juillet 2024. Patrice Talon serait en déplacement à l’étranger. Et comme il est de coutume depuis l’avènement de la Rupture, pas de rencontre hebdomadaire en l’absence du chef de l’Etat.

Rendez-vous manqué ! Le Conseil des ministres n’a pas eu lieu ce mercredi 10 juillet 2024. Patrice Talon serait en déplacement à l’étranger. Et comme il est de coutume depuis l’avènement de la Rupture, pas de rencontre hebdomadaire en l’absence du chef de l’Etat.

Le Conseil des ministres avorté, le ministre des Affaires étrangères en a profité pour se rendre en Angola où il a rencontré le président angolais João Lourenço.  Le chef de la diplomatie béninoise était notamment porteur d’un message du président de la République, Patrice Talon à son endroit.

Le porte-parole du gouvernement a, quant à lui, profité pour se rendre chez nos confrères d’Arzèkè Fm où il a évoqué l’actualité gouvernementale.

Comme quoi, les membres du Gouvernement ont mis à profit le rendez-vous manqué du Conseil des ministres.

Manassé AGBOSSAGA