Conseil des ministres du mercredi 22 mars 2022: Une nomination au ministère de l’Intérieur et de la sécurité publique

Ce mercredi 23 mars 2022, Patrice Talon et ses ministres étaient en Conseil des ministres. A l’occasion, un nomination a été prononcée….

Ce mercredi 23 mars 2022, Patrice Talon et ses ministres étaient en Conseil des ministres. A l’occasion une seule nomination a été prononcée, notamment au ministère de l’Intérieur et de la sécurité publique.

Il s’agit de Abdel-Nasser SAMARY,  nommé Directeur de la Planification, de l’Administration et des Finances du ministère de l’Intérieur et de la Sécurité Publique.

Bonne chance à l’heureux élu !!

Manassé AGBOSSAGA

Bénin: Point complet du Conseil des ministres du mercredi 23 mars 2022

Le Conseil des Ministres s’est réuni mercredi, le 23 mars 2022, sous la présidence de Monsieur Patrice TALON, Président de la République, Chef de l’État, Chef du Gouvernement.

Le Conseil des Ministres s’est réuni mercredi, le 23 mars 2022, sous la présidence de Monsieur Patrice TALON, Président de la République, Chef de l’État, Chef du Gouvernement.

Les décisions ci-après ont été prises :

I- MESURES NORMATIVES. 

Création d’un guichet unique de promotion des petites et moyennes entreprises.

Les micro, petites et moyennes entreprises représentent près de 90% du tissu économique national. Toutefois, elles sont confrontées à des obstacles qui freinent leur plein essor, dont l’accès au financement. C’est pour cela que le Gouvernement a retenu, au nombre de ses priorités pour le secteur, la mise en place d’un mécanisme de financement adapté.

Par ailleurs, la multiplicité et le manque de synergie des structures publiques intervenant en faveur des Petites et Moyennes Entreprises (PME) et des Petites et Moyennes Industries (PMI) nécessitent une réforme d’envergure du dispositif global d’intervention de l’Etat, afin de gagner en efficacité.

C’est pourquoi, le Conseil a marqué son accord pour la création de l’Agence de Développement des Petites et Moyennes Entreprises. Dès lors, celle-ci sera un véritable guichet unique qui aura vocation à fédérer l’ensemble des interventions des structures actuelles, avec un mécanisme de financement adapté aux micro, petites et moyennes entreprises.

Spécifiquement, son rôle consistera à :

  • orienter et suivre ces entreprises vers les meilleures opportunités d’assistance et de financement aux plans local, sous-régional et international ;
  • être l’interface entre les PME existantes ou celles nouvellement créées et l’Etat ;
  • recenser et accompagner les entreprises à fort potentiel de croissance;
  • identifier et mettre en œuvre des mesures de soutien ou d’aide à la restructuration et au développement des entreprises, notamment celles en difficultés ;
  • promouvoir des outils et produits financiers adaptés aux besoins des PME ;
  • analyser les performances de structures et programmes d’appui.

En somme, il s’agit pour le Gouvernement, à travers cette réforme de :

  • assurer la lisibilité des interventions de l’Etat au profit des entreprises cibles ;
  • rationaliser les différents outils et instruments mis en place par l’Etat en soutien à la promotion du secteur privé en général ;
  • simplifier l’organisation des structures de gouvernance et améliorer la couverture territoriale.

La mise en œuvre de la réforme nécessite, par conséquent, la dissolution des structures et initiatives publiques d’appui et de financement des entreprises concernées.

Il s’agit de :

  • Agence nationale des Petites et Moyennes Entreprises ;
  • Agence de Développement de l’Entrepreneuriat des Jeunes ;
  • Centre de Perfectionnement et d’Assistance en Gestion ;
  • Bureau de Restructuration et de Mise à Niveau ;
  • Centre de Perfectionnement du Personnel des Entreprises ;
  • Fonds d’Appui à l’Entrepreneuriat numérique ;
  • Bénin Start-Up Challenge.

Au titre des autres mesures normatives, ont été adoptés les décrets portant :

  • régime électoral à la Chambre des Métiers de l’Artisanat du Bénin ; et
  • nomination de membres au Conseil d’administration de l’Agence béninoise pour l’Environnement.

II- COMMUNICATIONS. 

Mesures de soutien aux populations face à la flambée des prix de certains produits de grande consommation.

Depuis quelques semaines, les prix de certains produits connaissent une hausse généralisée dans le monde et plus particulièrement dans les pays importateurs nets des biens et services.

Cette tendance s’explique notamment par la reprise économique dans les pays développés en lien avec leur bonne couverture vaccinale contre la pandémie de la COVID-19, la demande de plus en plus croissante de la logistique pour le transport maritime des marchandises, le renchérissement des prix des produits pétroliers et la hausse du cours du dollar. De même, depuis le déclenchement du conflit russo-ukrainien, le phénomène s’est aggravé avec des répercussions de cette crise sur l’économie mondiale.

De ce fait, notre pays connaît une flambée des prix de certains produits de grande consommation.

Au regard de la cherté des denrées sur les marchés, l’Etat avait déjà, depuis le début de l’année en cours, renoncé partiellement à la TVA sur le riz importé ainsi qu’à toutes taxes sur le riz et les jus de fruits produits au Bénin, sans oublier qu’il subventionne les produits pétroliers pour environ 5 milliards de FCFA par mois. Il est également mis en œuvre depuis décembre 2021, un deuxième plan de soutien aux entreprises formelles et celles relevant du secteur informel qui consiste à leur répartir une enveloppe de 20 milliards de FCFA en guise de soutien face aux effets socioéconomiques de la crise sanitaire sus-indiquée.

En plus de ces mesures déjà en cours, le Conseil a défini de nouvelles autres destinées à soulager les consommateurs face à la cherté des produits visés.

A cet effet il est décidé, pour une période de trois mois, de :

  • la poursuite de l’application d’un taux forfaitaire libératoire de TVA sur le riz importé. Ainsi, le sac de 50 kg de riz ordinaire passe de 20.500 FCFA à 18.450 FCFA à Cotonou ;
  • l’exonération de la TVA sur les huiles végétales importées ou produites localement. Les prix à Cotonou passent donc de :
  • 30.000 FCFA à 25.424 FCFA (soit 1.017 FCFA le litre au détail au lieu de 1.200 FCFA actuellement) pour l’huile de coton locale ;
  • 27.500 FCFA à 23.305 FCFA (soit 932 FCFA le litre au détail au lieu de 1.100 FCFA actuellement) pour l’huile de palme raffinée locale ;
  • 27.500 FCFA à 23.305 FCFA (soit 932 FCFA le litre au détail au lieu de 1.100 FCFA actuellement) pour l’huile de palme raffinée importée ;
  • l’exonération de la TVA sur la farine de blé importée ou produite localement, dont les prix du sac de 50 kg passent respectivement de 25.000 FCFA à 20.000 FCFA et de 23.500 FCFA à 19.915 FCFA à Cotonou. Ce qui justifie le maintien du prix du pain à 125 FCFA la baguette de 160 g et 150 FCFA celle de 200 g
  • la mise en œuvre d’un abattement de 50% sur le prix des frets maritimes et de 2/3 pour les frets aériens pour le calcul des droits de douanes à liquider. Cette mesure permet de réduire les droits de douanes sur l’ensemble des produits importés et de baisser leurs prix de vente aux consommateurs ;
  • la constitution d’un stock de gas-oil et le maintien de son prix de cession à la pompe à 600 FCFA jusqu’au 30 juin 2022.

De façon spécifique, il est également décidé la suspension de la mise en œuvre du réajustement des tarifs d’électricité jusqu’à la fin de l’année afin de les maintenir au même niveau que l’année 2021.

Aussi, le Conseil saisit-il cette occasion pour rappeler à l’opinion que les prix de sortie d’usine du ciment n’ont pas fait l’objet d’augmentation. Ceux-ci sont maintenus à leur niveau actuel jusqu’au 30 juin 2022. En conséquence, le prix de la tonne au consommateur est plafonné ainsi qu’il suit :

  • Cotonou / Atlantique-Littoral : 75.000 FCFA ;
  • Porto-Novo/ Ouémé-Plateau : 74.000 FCFA ;
  • Comè/ Mono-Couffo  : 77.000 FCFA ;
  • Parakou/ Borgou  : 82.000 FCFA ;
  • Djougou/Donga : 82.000 FCFA ;
  • Natitingou / Atacora : 85.000 FCFA ;
  • Kandi / Alibori : 85.000 FCFA ;
  • Malanville/Alibori : 90.000 FCFA.

Les producteurs et les distributeurs opérant dans le domaine sont invités à s’y tenir.

Ces divers appuis sont évalués à plus de 80 milliards de FCFA pour soutenir le pouvoir d’achat des populations. En vue d’en garantir l’effectivité et d’éviter des sorties frauduleuses de produits vivriers, le Conseil a instruit les ministres concernés à l’effet de renforcer les contrôles par les structures compétentes et de faire appliquer aux contrevenants la rigueur de la loi.

III- MESURES INDIVIDUELLES. 

Sur proposition du ministre, Monsieur Abdel-Nasser SAMARY est nommé Directeur de la Planification, de l’Administration et des Finances du ministère de l’Intérieur et de la Sécurité Publique.

 

Fait à Cotonou, le 23 mars 2022,

Le Secrétaire Général du Gouvernement,

 

Edouard OUIN-OURO.

Bénin : « Aucun paiement d’impôts et de taxes ne se fera ni en espèces, ni par chèque » dès le 1er avril (Communiqué)

Dans le cadre de la poursuite des réformes de dématérialisation à la Direction Générale des Impôts (DGI), je viens porter à la connaissance de toutes les grandes et moyennes entreprises qu’à compter du 1er avril 2022, aucun paiement d’impôts et de taxes ne se fera ni en espèces, ni par chèque.

AVIS AUX USAGERS DE LA DIRECTION GÉNÉRALE DES IMPÔTS

Dans le cadre de la poursuite des réformes de dématérialisation à la Direction Générale des Impôts (DGI), je viens porter à la connaissance de toutes les grandes et moyennes entreprises qu’à compter du 1er avril 2022, aucun paiement d’impôts et de taxes ne se fera ni en espèces, ni par chèque.

A cet effet, je les invite à prendre toutes les dispositions nécessaires pour procéder au paiement de leurs impôts et taxes strictement en ligne ou par virement bancaire.

 

Le Directeur Général des Impôts,

Bénin : Décès de Grâce Lawani, les circonstances de sa mort

Grâce Gangbo, épouse Lawani, a cassé la pipe ! EX-présidente directrice générale de l’hôtel GL et Consul honoraire d’Israël près le Bénin, elle  est décédée au petit matin de ce mardi 22 mars 2022 à Cotonou, à l’âge de 83 ans.

Grâce Gangbo, épouse Lawani, a cassé la pipe ! EX-présidente directrice générale de l’hôtel GL et Consul honoraire d’Israël près le Bénin, elle  est décédée au petit matin de ce mardi 22 mars 2022 à Cotonou, à l’âge de 83 ans.

Et à en croire les confidences de l’un de ses fils,  Grâce Gangbo Lawani est décédée suite à des ennuis de santé.

« Ma maman était malade depuis près d’un mois. On était à l’hôpital de camp Guézo. Ensuite, au CNHU de Cotonou.   On est retourné du CNHU vendredi dernier et malheureusement elle a rendu l’âme hier (ndlr : mardi à 4h30) », a confié ce dernier au micro de Frissons Radio.

Selon ses propos, une veillée de prière en l’honneur de la défunte aura lieu dans la soirée de ce mercredi 23 mars 2022 au quartier Jacques à Akpakpa.

Les autres cérémonies entrant dans le cadre des obsèques de l’EX-présidente directrice générale de l’hôtel GL et Consul honoraire d’Israël près le Bénin  se dérouleront à Porto-Novo, où elle sera conduite à sa dernière demeure ce jeudi 24 mars.

De son vivant, sa volonté était d’être inhumée au plus tard après 72 heures.

Dr Grâce Lawani a occupé plusieurs fonctions politiques. Elle a été Chef du 2è arrondissement de Cotonou puis 2è adjointe au maire de Cotonou. Elle a également été chargée de mission de l’ancien président de la République du Bénin, Boni Yayi.

 Manassé AGBOSSAGA

Bénin/Evasion de Georges Bada, décès d’un détenu au CNHU : Me Fatiou Ousman dénonce le « silence des autorités »

Georges Bada, condamné à 6 ans de prison dans le dossier 39 ha a réussi à tromper  la vigilance de l’Agence pénitentiaire du Bénin. Incarcéré à la maison d’arrêt d’Adjagbo, puis transféré au Centre national hospitalier universitaire Hubert Koutoukou Maga (CNHU/HKM), l’ex maire de la commune d’Abomey-Calavi a réussi à s’évader dans la nuit du jeudi 17 mars 2022.

 

Georges Bada, condamné à 6 ans de prison dans le dossier 39 ha a réussi à tromper  la vigilance de l’Agence pénitentiaire du Bénin. Incarcéré à la maison d’arrêt d’Adjagbo, puis transféré au Centre national hospitalier universitaire Hubert Koutoukou Maga (CNHU/HKM), l’ex maire de la commune d’Abomey-Calavi a réussi à s’évader dans la nuit du jeudi 17 mars 2022.

Sébastien Kinsiklounon, un autre détenu condamné dans la   même affaire de 39 Ha pour « abus de fonction » et évacué au CNHU/HKM a laissé sa peau. L’ex-secrétaire général de la mairie d’Abomey-Calavi a rendu l’âme au petit matin de ce vendredi 18 mars 2022.

Sur ces deux sujets, pas grand mot du Gouvernement du Bénin, si ce n’est un communiqué de l’Agence pénitentiaire du Bénin pour informer de l’évasion de Georges Bada et inviter les béninois (ses) à alerter les autorités en cas de découverte du fugitif. Pour l’heure, pas de réaction du ministre de la justice, ou des autorités à divers niveaux pour apporter plus de précisions.

 

Attitude qui fâche Me Fatiou Ousman. Sur son compte méta, l’Avocat au barreau de Dijon a dénoncé le comportement des autorités béninoises après l’évasion de Georges Bada et le décès de Sébastien Kinsiklounon.

« Drôle de pays… », a-t-il introduit avant de pousser son coup de gueule «  Un détenu, et pas des moindres, s’évade et… Rien… Silence des autorités. Un autre détenu meurt à l’hôpital et…Là encore, rien… Pas de son, pas d’image ».

Pour Me Fatiou Ousman, «  l’action publique ne s’accommode pas d’un silence ».

Le Gouvernement appréciera !!!

Manassé AGBOSSAGA

Décision DCC22-065/Législatives: « Les dates du 08 janvier 2023 et du 12 février 2023 mettent à mal la constitution et le code électoral » (Opinion)

Le fait de décider d’organiser les élections législatives, le 2ème dimanche du mois de janvier 2023 et de fixer la rentrée parlementaire de la 9ème législature au 2ème dimanche de février 2023, est une mauvaise compréhension, lecture ou interprétation des dispositions du code électoral. La cour constitutionnelle doit s’approprier la compréhension et les inquiétudes de la CENA, en permettant à la 8ème législature d’aller au terme de son mandat en mai 2023 et de situer l’opinion nationale, en rapportant simplement sa décision d’organiser les législatives en janvier 2023. Cette situation de clair-sombre dans certaines dispositions de nos textes de loi, interpelle les députés qui initient et votent les lois à prendre leurs responsabilités pour doter notre pays des lois claires, limpides et sans ambigüité aucune et à ne plus les voter dans la précipitation.

La vitalité d’une démocratie se mesure par rapport au bon fonctionnement des différentes institutions de la République qui jouent pleinement leurs rôles dans le respect strict des différents textes fondamentaux. Pour la consolidation et la pérennité d’un système démocratique, trois textes fondamentaux sont déterminants : la constitution, la charte des partis politiques et le code électoral. Afin de mieux organiser les élections législatives de 2023 pour l’installation de la 9ème législature de l’ère démocratique au Bénin, et face aux ambiguïtés de certaines dispositions de la loi électorale, le Président de la Commission Électorale Nationale Autonome (CENA), a saisi la cour constitutionnelle aux fins d’avis sur la date légale et légitime des élections législatives de 2023. La cour constitutionnelle par sa décision DCC22-065 du 24 février 2022, a fixé la date des élections législatives au 8 janvier 2023 et la prise de fonction des députés qui seront élus au 12 février 2023.

Cette décision de la cour constitutionnelle nourrit des polémiques et critiques. Même si ses décisions sont sans recours, certaines peuvent être remises en cause par la cour elle-même qui peut les rapporter si après analyse, elle constate qu’elle s’est trompée dans son jugement ou appréciation. Les dates du 08 janvier 2023 et du 12 février 2023 d’une part, mettent à mal la constitution et le code électoral révisés respectivement les 07 et 15 novembre 2019 et d’autre part, réduisent de fait le mandat des députés de la 8ème législature.

Pour mieux comprendre, il est important de rappeler que les députés de la 8ème législature ont été élus lors du scrutin du 28 avril 2019 et installés le 14 mai 2019 pour un mandat de quatre (04) ans ; ce qui veut dire que leur mandat constitutionnel prendra fin officiellement le 14 mai 2023 à minuit. En conséquence, les élections législatives de 2023 doivent avoir lieu à une date tenant compte de ce 14 mai 2023 où légalement les députés de la 9ème législature entreront  en fonction. Ils arriveraient au terme de leur mandat au mois de février de 2026, année électorale déclarée constitutionnellement en République du Bénin, pour l’alignement des différents mandats, l’élection couplée des législatives et des communales et l’élection du duo présidentiel dans la même année 2026. Selon la constitution révisée du 07 novembre 2019, le mandat des députés à partir de 2026 passe de 4 à 5 ans renouvelables deux fois (Article 80), et dans ses dispositions transitoires et finales, l’article 157-2, dit clairement que dans le cadre des élections générales de 2026, le mandat des députés qui seront élus en 2023 a pour terme, la date d’entrée en fonction des députés élus en 2026 à 00H, mais n’en précise ni la date du scrutin des législatives de 2023, ni le terme des députés de la 8ème législature. Quant aux dispositions du code électoral, il est important de se référer à certaines de ses dispositions pour apprécier la justesse ou non de la décision de la cour constitutionnelle. Le code électoral a pris soin de définir certains termes spécifiques pour éviter des interprétations variant selon  les enjeux du moment ou des explications « juridico-politiciennes ».

Ainsi nous allons nous consacrer essentiellement entre autres à deux définitions clés de l’article 1er des définitions du code électoral, à savoir, l’ “année électorale” et les “ élections générales” en République du Bénin. L’année électorale est « l’année au cours de laquelle ont lieu les élections législatives et communales simultanément, puis l’élection du président de la république ». Les élections générales, quant à elles sont définies comme suit « élections législatives et communales organisées simultanément, puis l’élection du président de la République au cours d’une même année ». Ainsi, dans les règles communes aux élections générales en République du Bénin, le code électoral fixe les élections couplées, législatives et communales au 2ème dimanche du mois de janvier de l’année électorale et le terme du mandat des députés qui seront élus en 2023 à la date d’entrée en fonction des députés élus en 2026 dans le cadre des élections générales.

Au vu de ces quelques points d’éclaircissement, on peut d’une part féliciter les membres de la CENA pour leur sens aigu de responsabilité citoyenne et de leur souci d’organiser les élections législatives de 2023 dans la paix. Dans le même temps on est en droit de se  demander  quelles sont les dispositions de la constitution et du code électoral qui permettent de réduire ou d’allonger un mandat constitutionnel en cours ? Le mandat des députés de la 8ème législature est bien de 4 ans, et continue de courir jusqu’au 14 mai 2023 à minuit,  et ce malgré la volonté politique et du peuple d’organiser des élections générales, dans l’objectif d’aligner les mandats et d’avoir une seule année électorale en République du Bénin.

Le fait de décider d’organiser les élections législatives, le 2ème dimanche du mois de janvier 2023 et de fixer la rentrée parlementaire de la 9ème législature au 2ème dimanche de février 2023, est une mauvaise compréhension, lecture ou interprétation des dispositions du code électoral. La cour constitutionnelle doit s’approprier la compréhension et les inquiétudes de la CENA, en permettant à la 8ème législature d’aller au terme de son mandat en mai 2023 et de situer l’opinion nationale, en rapportant simplement sa décision d’organiser les législatives en janvier 2023. Cette situation de clair-sombre dans certaines dispositions de nos textes de loi, interpelle les députés qui initient et votent les lois à prendre leurs responsabilités pour doter notre pays des lois claires, limpides et sans ambigüité aucune et à ne plus les voter dans la précipitation.

Face à tout ce qui précède, nous invitons avec grand respect les prestigieux et éminents membres de la cour constitutionnelle, à  revoir avec la sagesse qui les caractérise, la décision DCC22-065 du 24 février 2022 afin que les législatives de 2023 se déroulent conformément aux dispositions de fin de mandat des députés de la 8ème législature dont le terme est le 14 mai 2023, date à partir de laquelle le décompte pour l’organisation des élections législatives de 2023 va commencer.

Nous devons absolument éviter de créer des crises ou des tensions évitables. Mon appel va particulièrement à tous nos hommes et femmes politiques, toutes tendances confondues,, surtout à nos gouvernants et à toutes les institutions de la République, afin qu’ils évitent de créer des situations qui peuvent engendrer des frustrations et des menaces à la paix et à la quiétude des populations. Sur ces questions sensibles, les populations Béninoises attendent que leurs frères et sœurs intellectuels, juristes, les hautes personnalités montent au créneau pour leur apporter objectivement la lumière et les éclairer sur ces enjeux de haute portée nationale. Depuis cette décision de réduction des mandats des députés de la 8ème législature, de la fixation du scrutin des législatives 2023 au 2ème dimanche de janvier 2023, c’est presque un silence plat comme ce fut dans les cas des fautes majeures et mineures lors des législatives de 2019 et la rallonge de 48 jours supplémentaires ajoutés au mandat du président élu en 2016.  Nous devons éviter des erreurs surtout en matière d’application des lois, et si nous en faisons, nous devons avoir l’humilité intellectuelle ou patriotique de les corriger, ceci pour le bonheur de notre pays.

Quand bien même les décisions de la cour constitutionnelle sont sans recours, elles peuvent être rapportées en cas de besoin. Enfin, j’invite les hautes personnalités, les hauts juristes, les intellectuels émérites, les anciens présidents de la cour constitutionnelle, les femmes et hommes politiques et la société ‘’civile’’, à faire marcher le génie béninois pour que la cour constitutionnelle rapporte sa décision relative à la date du scrutin des législatives de 2023. Notre pays en sortira grandi. /.

Présenté par GBEOUEZOUN Dorothé KOYOTE/Matin Libre

Bénin: Les Grandes décisions du Conseil des ministres du mercredi 16 mars 2022

Le Conseil des ministres s’est tenu ce mercredi 16 mars 2022. En attendant le point complet, Kpakpato Medias vous propose les grandes décisions prises.

Le Conseil des ministres s’est tenu ce mercredi 16 mars 2022. En attendant le point complet, Kpakpato Medias vous propose les grandes décisions prises.

GRANDES DECISIONS DU CONSEIL DES MINISTRES DU 16 MARS 2022
MESURES NORMATIVES
– Adoption du décret portant composition, attributions, organisation et fonctionnement du Conseil national de lutte contre le VIH/SIDA, la tuberculose, le paludisme, les hépatites, les infections sexuellement transmissibles et les épidémies (CNLS-TP) ;
– Adoption du décret fixant les attributs de l’administration, les tenues d’uniformes et les galons des fonctionnaires des Eaux, Forêts et Chasse .
COMMUNICATIONS
– Allègement des mesures de protection mises en place pour faire face à la pandémie de la COVID-19 en République du Bénin .
MESURES INDIVIDUELLES
Mesures individuelles.
Les nominations ci-après ont été prononcées :
A la Cour des Comptes
Sur proposition du président de cette institution, après la prise de l’ordonnance instituant ses Chambres ; et avis du Comité faisant office de Conseil supérieur des Comptes :
Président de la Chambre du contrôle et du jugement des comptes de l’Etat
Monsieur Roch C. Gnahoui DAVID
Président de la Chambre du contrôle et du jugement des comptes des collectivités locales
Madame Michèle Odette Andrée CARRENA épouse ADOSSOU
Président de la Chambre du contrôle et du jugement des comptes des entreprises publiques
Madame Dandi GNAMOU
Dans les ministères ci-après et sur proposition des ministres respectifs
Développement et Coordination de l’Action gouvernementale
Directeur de la Planification, de l’Administration et des Finances
Monsieur Jacques Roland AMADOU
Agriculture, Elevage et Pêche
Directeur départemental de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche du Zou
Monsieur Evariste GOUNOU
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Bénin/Législatives 2023 : L’opposition en bloc serré, un cadre de concertation annoncé

Au Bénin, les prochaines législatives sont fixées au 08 janvier 2023. Et déjà du côté de l’opposition, les petits plats semblent être mis dans les grands pour une participation effective et réussie à ce scrutin. C’est du moins ce qu’il faut retenir des confidences du président du parti Mouvement populaire de libération (MPL).
Reçu ce dimanche 13 mars 2022 sur la chaîne de télévision E-Télé (émission L’Entretien’’), Expérience Tébé a rassuré que l’opposition travaille en synergie pour être bien présente aux prochaines législatives, contrairement à celles de 2019.
Il a indiqué qu’un cadre de concertation des partis de l’opposition est mis en place.
Le président du MPL a ajouté que « des réflexions communes vont démarrer afin de donner toutes les chances à l’opposition de réussir les élections ».

Et de marteler « cette fois-ci, l’opposition n’entend pas du tout aller se heurter à une quelconque difficulté qui va nous empêcher d’aller à l’Assemblée ».
Le Bloc républicain, et l’Union Progressiste sont donc prévenus, il n’y aura pas de match amical, le 08 janvier 2023.
Manassé AGBOSSAGA

Au Bénin, les prochaines législatives sont fixées au 08 janvier 2023. Et déjà du côté de l’opposition, les petits plats semblent être mis dans les grands pour une participation effective et réussie à ce scrutin. C’est du moins ce qu’il faut retenir des confidences du président du parti Mouvement populaire de libération (MPL).

Reçu ce dimanche 13 mars 2022 sur la chaîne de télévision E-Télé (émission  L’Entretien’’), Expérience Tébé a rassuré que l’opposition travaille en synergie pour être bien présente aux prochaines législatives, contrairement à celles de 2019.

Il a indiqué qu’un cadre de concertation des partis de l’opposition est mis en place.

Le président du MPL a ajouté que « des réflexions communes vont démarrer afin de donner toutes les chances à l’opposition  de réussir les élections ».

Et de marteler « cette fois-ci,  l’opposition n’entend pas du tout aller se heurter à une  quelconque difficulté qui va nous empêcher d’aller à l’Assemblée ».

Le Bloc républicain,  et l’Union Progressiste  sont donc prévenus, il n’y aura pas de match amical, le 08 janvier 2023.

Manassé AGBOSSAGA

Bénin/ Expérience Tébé sur E-Télé ce dimanche

Le président du parti Mouvement populaire de libération (MPL) Expérience Tébé est l’invité de la journaliste Angèle Toboula.

 

Rendez-vous médiatique ! La chaîne de télévision privée E-Télé reçoit un invité de taille ce dimanche 13 mars 2022.

Le président du parti Mouvement populaire de libération (MPL) Expérience Tébé est l’invité de la journaliste Angèle Toboula.

Il sera sans doute question au cours de cet entretien politique, pour le président du MPL d’aborder les législatives du 08 janvier 2023 et autres sujets.

Expérience Tébé, sur E-Télé, c’est  dans l’émission  ‘‘L’Entretien’’ à 10H00.

Nous y reviendrons !!!

Manassé AGBOSSAGA

Législatives de 2023 : Expérience Tébé parle des défis, stratégies et lance un appel à l’opposition

La date  des prochaines élections législatives est connue.  Tous les états-majors des partis politiques légalement constitués, se préparent à cet effet pour une participation effective le 8 janvier 2023. Les partis  de l’opposition ne sont pas du reste, eux qui rêvent de  prendre leur  revanche après le ‘‘match amical’’ entre l’Union progressiste et le bloc républicain en 2019. C’est le cas du parti Mouvement Populaire de Libération (MPL) dont le mot d’ordre est de ‘‘rendre au peuple Béninois son parlement’’,  selon son président Expérience Tébé. Au détour d’un entretien accordé à un média de la place,  il rassure que tout est fait du côté du MPL, pour être de la partie et en profite pour appeler l’opposition à l’union.

La date  des prochaines élections législatives est connue.  Tous les états-majors des partis politiques légalement constitués, se préparent à cet effet pour une participation effective le 8 janvier 2023. Les partis  de l’opposition ne sont pas du reste, eux qui rêvent de  prendre leur  revanche après le ‘‘match amical’’ entre l’Union progressiste et le bloc républicain en 2019. C’est le cas du parti Mouvement Populaire de Libération (MPL) dont le mot d’ordre est de ‘‘rendre au peuple Béninois son parlement’’,  selon son président Expérience Tébé. Au détour d’un entretien accordé à un média de la place,  il rassure que tout est fait du côté du MPL, pour être de la partie et en profite pour appeler l’opposition à l’union.

 Le glas du parlement qualifié de ‘’Monocolore’’ par l’opinion publique va sonner en 2023 au soir des prochaines élections législatives. C’est ce qu’il y a lieu de comprendre des propos de Expérience Tébé, président du parti Mouvement Populaire de Libération dont l’état-major s’affaire de façon inlassable pour une participation effective et historique. A travers cette participation qu’il croit certaine, Expérience Tébé veut rendre au peuple Béninois son parlement. Ceci avec le soutien du peuple.

«  Au niveau du Mouvement Populaire de Libération, nous pensons qu’on ne peut pas arriver au développement souhaité par nos populations en ne respectant pas tous les principes d’un jeu démocratique, en confisquant l’Assemblée », fait remarquer Expérience Tébé, avant d’ajouter « C’est pour ça que, nous comptons tout mettre en œuvre pour que cette fois-ci,  l’opposition soit dignement représentée à l’Assemblée.  Le peuple même en est conscient. Le peuple est plus prêt que nous et je pense que nous n’aurons pas de difficulté à y arriver.

Prévenus et déjà  habitués par les méthodes de ruse et autres pour exclure l’opposition, il rassure que le parti travaille pour être présent aux législatives.

Ça bouge du côté du MPL

Dans l’entretien accordé, Expérience Tébé a rassuré que le MPL, connu pour être un parti légaliste, met tout mettre en œuvre pour respecter les textes pouvant permettre au parti de prendre part au scrutin législatif. Il rassure : « Cette fois-ci encore,  nous allons faire tout possible pour respecter ces textes. Nous ne sommes pas dans le dilatoire parce que les défis auxquels l’opposition doit faire face au cours de cette législative sont énormes. Les attentes de nos concitoyens sont énormes et il n’est pas du tout indiqué que nous puissions jouer avec quelque élément qu’il soit,  que ce soit les rapports avec la loi ou les préparatifs proprement dits à notre niveau ».

Dans ce sens, il confie que le parti MPL a lancé un appel à tous les militants pour l’implication de tous dans le processus de constitution de la liste électorale. Ces derniers  sont invités à aller s’inscrire ou à se réinscrire sur le fichier électoral en cours d’actualisation par l’Agence nationale d’identification des personnes dans les 546 arrondissements du pays, a-t-il fait savoir.

Façon synchronisée

Expérience Tébé estime néanmoins qu’une organisation mieux structurée des forces politiques de l’opposition qui partage entièrement l’idéal de ‘‘rendre au peuple Béninois son parlement’’ pourrait faciliter davantage les choses. Il propose comme solution, la synchronisation des actions. « Il est important que toute l’opposition prenne conscience de la situation et joue de façon synchronisée. Ne pas pouvoir mélanger les pédales », lance t-il.

Il appelle à taire les égos, logos et consorts. Et de confier que son parti est prêt à montrer la voie, «au MPL,  nous sommes prêts à consentir tous les sacrifices pour que toute l’opposition puisse trouver la stratégie nécessaire à contrer ces partis de la mouvance ».

Christophe KPOSSINOU