Nominations en Conseil des ministres du 15 mai 2024 au Bénin : liste des cadres promus

Au Bénin, le Conseil des ministres s’est tenu ce mercredi 15 mai 2024 au palais de la marina. En marge de la traditionnelle rencontre hebdomadaire des membres du gouvernement, des nominations ont été prononcées au titre des mesures individuelles.

Au Bénin, le Conseil des ministres s’est tenu ce mercredi 15 mai 2024 au palais de la marina. En marge de la traditionnelle rencontre hebdomadaire des membres du gouvernement, des nominations ont été prononcées au titre des mesures individuelles.

Ces  nominations sont notamment intervenues au ministère des Sports. Ci-dessous la liste des cadres promus

 Mesures individuelles.

Sur proposition du ministre des Sports, les nominations ci-après ont été prononcées :

Directeur adjoint de cabinet

Monsieur Thierry Akomabou AKPA

Directeur adjoint de la Planification, de l’Administration et des Finances

Monsieur Bonaventure AGNORO

Directeur général de l’Office béninois du Sport scolaire et universitaire

Monsieur Soumon Victor LAWIN

Conseiller technique juridique

Monsieur Wilfried HOUAGA

Bénin : les grandes décisions du Conseil des ministres du mercredi 15 mai 2024

Le Conseil des ministres s’est tenu ce mercredi 15 mai 2024 au palais de la marina. Voici les grands sujets abordés par le président Talon et ses ministres à l’occasion.

Le Conseil des ministres s’est tenu ce mercredi 15 mai 2024 au palais de la marina. Voici les grands sujets abordés par le président Talon et ses ministres à l’occasion.

GRANDES DECISIONS DU CONSEIL DES MINISTRES DU 15 MAI 2024

■ COMMUNICATIONS

[👉] Contractualisation pour l’acquisition d’équipements et de matériels sportifs au profit des classes sportives ;

[👉] Mesures pour l’achèvement des travaux de construction de l’hôpital de zone de Tchaourou et de six (6) centres de santé d’arrondissement .

■ MESURES INDIVIDUELLES

Nominations au ministère des Sports.

Peut être une image de texte qui dit ’COUVERNEMENT ELARÉPUBLIQUE DU BENIN LES GRANDES DÉCISIONS DU CONSEIL DES MINISTRES 15 MAI 2024 DIRCOM/PR COMMUNICATIONS SPORTS Contractualisation pour l'acquisition d'équipements et de matériels sportifs au profit des classes sportives. 0 SANTÉ Mesures pour l'achèvement des travaux de construction de l'hôpital de zone de Tchaourou et de six (6) centres de santé d'arrondissement. MESURES INDIVIDUELLES NOMINATIONS Nominations au ministère des Sports. LISEZ ET TÉLÉCHARGEZ TOUS LES COMPTES RENDUS DU CONSEIL DES MINISTRES SUR LE SITE sgg.gouv.bj/conseils’

Bénin : Compte rendu du Conseil des ministres du mercredi 08 mai 2024

Le Conseil des Ministres s’est réuni mercredi, le 08 mai 2024, sous la présidence de Monsieur Patrice TALON, Président de la République, Chef de l’État, Chef du Gouvernement.

COMPTE RENDU DU CONSEIL DES MINISTRES DU 08 MAI 2024

Le Conseil des Ministres s’est réuni mercredi, le 08 mai 2024, sous la présidence de Monsieur Patrice TALON, Président de la République, Chef de l’État, Chef du Gouvernement.

Les décisions ci-après ont été prises :

I- MESURES NORMATIVES.
I-1. Transmission à l’Assemblée nationale, pour examen et vote, du projet de loi relative à la reconnaissance de la nationalité béninoise aux Afro-descendants en République du Bénin.

La traite négrière a laissé de profondes blessures sur les sociétés africaines, en général, et sur les descendants des personnes déportées et esclavagisées, en particulier.

Il est difficile, malgré les archives mémorielles, d’obtenir des précisions sur l’identification des victimes de cette traite, leurs destinations et leur sort ultérieur en raison de la nature fragmentaire de ces archives et de la trajectoire variée des déportés.

Toutefois, aujourd’hui la science et la technologie peuvent permettre de retrouver la traçabilité de ces mouvements à travers l’ADN ou encore la recherche généalogique.

Il est une évidence que la plupart des Afro-descendants souhaitent retrouver un lien avec leurs royaumes de départ ou à défaut avec les Républiques qui se sont substituées à eux.

L’Assemblée générale de l’ONU a proclamé, dans sa résolution 68/237, la période de 2015 à 2024 comme Décennie internationale des personnes d’ascendance africaine. Elle évoque la nécessité de renforcer les mesures et activités de coopération nationales, régionales et internationales pour garantir le plein exercice des droits économiques, sociaux, culturels, civils et politiques de ces personnes ainsi que leur pleine et égale participation à la société sous tous ses aspects.

La Décennie internationale a pour thème « Personnes d’ascendance africaine : reconnaissance, justice et développement ».

L’Union africaine a, par ailleurs, reconnu la Diaspora comme la sixième région du continent, actant ainsi la nécessité d’une reconnaissance des Afro-descendants comme partie intégrante à part entière du continent africain.

Cependant, au-delà des discours et des symboles, les descendants revendiquent leurs liens avec la terre africaine, leur ré-appartenance à celle-ci, le renforcement identitaire et la valorisation de leur contribution à son renouveau. Et, il est un fait que le Bénin n’échappe pas à ce besoin de connexion.

Le Gouvernement pense que cette quête d’identité peut trouver une solution par la volonté des pays africains à offrir leur patrimoine social et identitaire aux Afro-descendants de manière globale.

Il estime en outre qu’il est venu le moment de reconnaître clairement le lien historique existant entre les Afro-descendants et l’Afrique. Par conséquent, le Bénin pourrait être également considéré comme leur terre natale.

Aussi, parait-il responsable d’assumer cette approche et trouver les voies juridiques appropriées pour accorder à ceux qui en feraient la demande, la reconnaissance de la nationalité béninoise.

Le présent projet de loi initié à cette fin a pour objet de définir les conditions et modalités spécifiques suivant lesquelles les personnes reconnues comme Afro-descendants peuvent acquérir la nationalité béninoise par reconnaissance.

Il postule qu’est Afro-descendant, « toute personne qui, d’après sa généalogie, a un ascendant africain subsaharien déporté hors du continent africain dans le cadre de la traite des Noirs. » Et que « la preuve de l’afro-descendance est fournie par le demandeur au moyen de toute documentation d’état civil ou officielle, de tous témoignages constatés par acte authentique, d’un test ADN réalisé par une structure agréée au Bénin ou par tout autre moyen technique ou scientifique. »

L’article 98 de notre Constitution dispose que la citoyenneté, les droits civiques, sont du domaine de la loi. Quoique la nationalité béninoise par reconnaissance confère à son détenteur tous les droits et obligations qui y sont attachés, conformément à l’article 36 de la loi n° 2022-32 du 20 décembre 2022 portant code de la nationalité en République du Bénin, elle excepte cependant les intéressés des droits politiques et de l’accès à la Fonction publique béninoise.

Ce projet de loi soumis à la Représentation nationale vient une fois de plus conforter la politique panafricaniste prônée par le Gouvernement depuis 2016 à travers la suppression de visas pour tous les ressortissants africains et traduit une forte volonté d’intégration africaine.

Les ministres concernés veilleront au suivi de la procédure législative y relative.

I-2. Modalités d’exercice de la veille pastorale.

La mise en œuvre des textes régissant cette activité a révélé des disparités de compréhension entre acteurs impliqués dans la gestion de la mobilité du bétail au point d’entamer la confiance dans leurs rapports de collaboration.

Tenant compte de cette situation et dans le but de promouvoir une cohabitation pacifique entre agriculteurs et éleveurs, le Gouvernement a décidé de procéder à la relecture du décret en vigueur aux fins de préciser certaines dispositions et prendre en compte les préoccupations exprimées.

Ainsi, dans sa nouvelle version, le texte encadre la transhumance nationale, organise les espaces pastoraux, crée des comités multi-acteurs de concertation pour la cohésion sociale à divers échelons et définit les obligations qui incombent à chaque catégorie d’intervenants. En outre, il met en évidence l’implication des pouvoirs publics pour accompagner l’option faite de promouvoir la sédentarisation des troupeaux.

A cet effet, les collectivités territoriales décentralisées prendront les mesures notamment pour :

délimiter et sécuriser les espaces et couloirs pastoraux, dans le cadre des plans d’aménagement de leur territoire de compétence ;

garantir le libre accès aux plans d’eau naturels ;

procéder à un zonage pour l’accès aux ressources pastorales en fonction des usages courants ;

délimiter, de concert avec les différents usagers, les voies d’accès appropriées aux plans d’eau et les zones d’attente près des points d’eau où les animaux en attente seront parqués afin d’éviter la dégradation des alentours ;

assurer ou promouvoir les cultures fourragères dans les espaces pastoraux, en vue de rendre disponible le fourrage pour les ruminants ;

intégrer les espaces pastoraux dans le schéma directeur d’aménagement communal ;

interdire toute activité non pastorale dans les espaces pastoraux ;

promouvoir le dialogue communautaire inclusif ;

favoriser la préservation des réserves naturelles ;

anticiper sur les conflits et instaurer un climat de paix et de quiétude entre éleveurs et agriculteurs ;

faciliter la recherche du consensus sur les questions foncières et les moyens d’y répondre à travers des espaces de concertation foncière appropriés.

Quant à l’éleveur-pasteur, il lui est fait obligation de garder de nuit le bétail sous contrôle, soit attaché, soit dans un enclos ou un parc sécurisé, quelle que soit la taille du cheptel.

De même, il doit prendre les dispositions appropriées pour éviter la destruction des cultures sur pied et des produits de récolte.

Pour sa part, l’agriculteur a le devoir de respecter les espaces pastoraux et les aménagements destinés aux animaux. Il doit s’abstenir de provoquer leur abattage et/ou administrer des produits de nature mortifère dans des réceptacles d’eau destinés à leur abreuvage.

Les manquements aux dispositions du texte font l’objet de sanctions visant à décourager tout comportement délictueux.

II- COMMUNICATIONS.
II-1. Mise en place d’un système de vidéoprotection à l’Aéroport international Cardinal Bernardin GANTIN de Cadjèhoun.

La modernisation de notre aéroport se poursuit, l’objectif étant de le conformer davantage aux normes et standards internationaux. La mise en place d’un système de vidéoprotection par l’acquisition d’équipements de récente génération vise à couvrir toutes les zones et points critiques de l’espace aéroportuaire. La solution à déployer devra ainsi :

garantir un niveau de sûreté de standard international ;

renforcer l’environnement de tranquillité et de sécurité au profit des voyageurs ;

protéger les lieux et équipements face aux risques d’actes de malveillance et d’interventions illicites ;

renforcer les capacités d’intervention et d’identification éventuelles ;

favoriser les investigations judiciaires aux services et experts dédiés en cas de nécessité.

A cet effet, le système de vidéosurveillance à déployer permettra d’assurer une visibilité totale et de réaliser l’imagerie de jour comme de nuit afin qu’il soit possible de maintenir un contrôle complet du périmètre aéroportuaire ainsi qu’une maîtrise efficace et à plein temps des menaces potentielles.

De même, il doit :

fournir des enregistrements en images numériques sur de longues périodes ;
être adapté au besoin de rejouer et analyser les données audio et vidéo indépendamment des images en direct de la salle de contrôle avec la résolution et la clarté nécessaires pouvant être utilisées a posteriori, en vue d’élucider les situations critiques qui pourraient advenir.

C’est pour ces raisons que le Conseil s’est prononcé en faveur de la contractualisation par la Société des Aéroports du Bénin, avec un prestataire qualifié.

II-2. Mise en place d’un laboratoire de production de vitro-plants et installation d’une ferme élite pour la production d’ananas.

De 2016 à 2023, la production d’ananas a plus que doublé, passant de 244.000 tonnes environ à 520.000 tonnes. Ceci a induit une augmentation des exportations qui sont passées, de 2017 à 2023, de 1.022 tonnes d’ananas frais à 1.603 tonnes et de 316.000 litres de jus exportés en 2019 à 3.016.000 en 2023.

Malgré ces progrès remarquables, l’accès difficile aux intrants, l’amenuisement des terres dû à l’urbanisation rapide et à l’industrialisation récente dans le bassin traditionnel de production de l’ananas à Allada, constituent des contraintes pour le plein essor de la filière.

Pour lever celles-ci, le Gouvernement a décidé de lancer la production de rejets sains par la technique de vitro-plants et la mise en place d’une ferme élite pour la production et l’exportation de l’ananas.

Aux termes des études de faisabilité réalisées, il convient de retenir que le laboratoire de vitro-plants servira à couvrir les besoins en rejets d’ananas à raison de douze millions de plantules par an ; et à la relance de la filière manioc avec la production annuelle d’un million de plantules puis cinq cent mille plantules pour la banane.

En ce qui concerne la ferme élite, elle permettra de sécuriser sur une superficie agricole utile de mille hectares la production de l’ananas, tout en servant de champ de référence pour les vitro-plants produits par le laboratoire en vue de la multiplication des rejets. A terme, soixante-quinze mille tonnes d’ananas frais pourraient ainsi être produites par an.

En définitive, ces initiatives permettront d’accélérer et de renforcer les résultats du Projet d’appui à la compétitivité des filières agricoles et à la diversification des exportations, tout en assurant le cadre de relance d’autres filières qui bénéficieront de la même technologie.

En vue de favoriser la réalisation de ces deux projets dans des délais rapprochés, le Conseil a autorisé la contractualisation avec une entreprise internationale disposant d’une solide expertise en matière de mise en place d’unités modernes de biotechnologie végétale, de serres, de centres satellite de durcissement ainsi que d’unités de production de bioproduits.

Le ministre de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche ; le ministre de l’Economie et des Finances prendront les dispositions nécessaires à cette fin.

II-3. Mesure d’interdiction temporaire de sortie des produits vivriers du territoire national.

Le ministre de l’Industrie et du Commerce a fait au Conseil le point relatif à l’exportation informelle et massive, de produits vivriers béninois, notamment le maïs, en direction des pays voisins.

Au regard des résultats de la campagne agricole écoulée, la production nationale est suffisante pour satisfaire la consommation intérieure, à savoir : 2.050.000 tonnes de cette céréale pour des besoins nationaux évalués à un million de tonnes. Mais, il se trouve que la forte pression exercée sur ce produit du fait de ces trafics incontrôlés, entraîne une envolée des prix sur nos marchés.

En effet, de nombreux producteurs et commerçants sont portés à satisfaire les demandes en produits vivriers venant de pays étrangers au détriment du marché national. S’il est vrai que dans un contexte de libéralisme économique c’est l’offre et la demande sur les marchés qui déterminent les prix et que la libre circulation des biens est admise dans notre espace communautaire, il n’en demeure pas moins que le phénomène prend une ampleur telle que le consommateur béninois en subit les conséquences.

C’est pourquoi, dans le but d’assurer la disponibilité des produits à un coût raisonnable pour nos compatriotes, le Conseil, après avoir évalué et apprécié la situation, a décidé d’interdire temporairement et ce jusqu’à nouvel ordre, toute exportation de céréales (maïs, riz, mil, sorgho, niébé, etc), de même que des tubercules et leurs dérivés, (farines dont le gari, etc.)

Les ministres concernés sont instruits de veiller à l’application stricte et sans complaisance de cette mesure.

III- RENCONTRES ET MANIFESTATIONS INTERNATIONALES.

Il a été autorisé, sous cette rubrique, la participation du Bénin à :

la 41ème session du Conseil des Ministres du Conseil Africain et Malgache pour l’Enseignement Supérieur (CAMES), du 20 au 24 mai 2024, à Brazzaville, au Congo ;
la 77ème Assemblée mondiale de la Santé, du 27 mai au 1er juin 2024, à Genève, en Suisse ; ainsi que
l’organisation au Bénin, du 10 au 14 juin 2024, du congrès de l’Alliance des partenaires pour la Réponse rapide aux Catastrophes et aux Epidémies.

IV- MESURES INDIVIDUELLES.

Au ministère de l’Economie et des Finances en charge de la Coopération, Monsieur Krishna LOKOSSOU est nommé Directeur général de la Poste du Bénin S.A.

Fait à Cotonou, le 8 mai 2024,

Le Secrétaire Général du Gouvernement,

Edouard OUIN-OURO.

Conseil des ministres au Bénin : une nomination prononcée lors de la session du 08 mai 2024

Au Bénin, le Conseil des ministres s’est tenu ce mercredi 08 mai 2024 au palais de la marina. En marge de la traditionnelle rencontre hebdomadaire des membres du gouvernement, une nomination a été prononcée au titre des mesures individuelles.

Au Bénin, le Conseil des ministres s’est tenu ce mercredi 08 mai 2024 au palais de la marina. En marge de la traditionnelle rencontre hebdomadaire des membres du gouvernement, une  nominations a été prononcée au titre des mesures individuelles.

Cette nomination est notamment intervenue au ministère de l’Economie et des Finances en charge de la Coopération.  Monsieur Krishna LOKOSSOU est notamment nommé Directeur général de la Poste du Bénin S.A.

Bonne chance à lui dans ses nouvelles fonctions.

M.A

Bénin : voici les grandes décisions du Conseil des ministres du mercredi 08 mai 2024

Le Conseil des ministres s’est tenu ce mercredi 08 mai 2024 au palais de la marina. Voici les grands sujets abordés par le président Talon et ses ministres à l’occasion.

Le Conseil des ministres s’est tenu ce mercredi 08 mai 2024 au palais de la marina. Voici les grands sujets abordés par le président Talon et ses ministres à l’occasion.

LES GRANDES DECISIONS DU CONSEIL DES MINISTRES DE CE 08 MAI 2024

■ MESURES NORMATIVES

-Transmission à l’Assemblée nationale, pour examen et vote, du projet de loi relative à la reconnaissance de la nationalité béninoise aux afro-descendants en République du Bénin.

-Modalités d’exercice de la veille pastorale.

Mise en place d’un laboratoire de production de vitro-plants et installation d’une ferme élite pour la production d’ananas.

■ COMMUNICATIONS

-Mise en place d’un système de vidéoprotection à l’Aéroport International Cardinal Bernardin GANTIN de Cadjèhoun

-Mesure d’interdiction temporaire de sortie des produits vivriers du territoire national.

■ MESURES INDIVIDUELLES

Nomination au ministère de l’Economie et des Finances en charge de la

Peut être une image de 1 personne et texte qui dit ’COUVERNEMENT DE DELAREPUBLIQUE DU BENIN LES GRANDES DÉCISIONS DU CONSEIL DES MINISTRES 08 MAI 2024 DIRCOM/PR MESURES NORMATIVES JUSTICE Transmission à l'Assemblée nationale, pour examen et vote, du projet de loi relative à la reconnaissance de la nationalité béninoise aux afro-descendants en République du Bénin. AGRICULTURE ELEVAGE PECHE Modalités d'exercice de la veille pastorale.’

 

Peut être une image de texte qui dit ’COMMUNICATIONS AGRICULTURE ÉLEVAGE PÊCHE Mise en place d' d'un un laboratoire de production de vitro-plants et installation d'une ferme élite pour la production d'ananas. D0AA CADRE DE VIE CADREDEVIE& DEVIE & TRANSPORTS Mise en place d'un système de vidéoprotection à l'Aéroport International Cardinal Bernardin GANTIN de Cadjèhoun. INDUSTRIE ET COMMERCE Mesure d'interdictior temporaire de sortie des produits vivriers du territoire national. MESURES INDIVIDUELLES NOMINATIONS Nomination au ministère de l'Economie Finances en charge de la Coopération des LISEZ ET TÉLÉCHARGEZ TOUS LES COMPTES RENDUS DU CONSEIL DES MINISTRES SUR LE SITE: sgg.gouv.bij/conseils’

 

Bénin : libération des syndicalistes et manifestants, Anselme Amoussou annonce un meeting mercredi prochain

Anselme Amoussou, secrétaire général de la Confédération des syndicats autonomes du Bénin (CSA Bénin), Noël Chadaré, secrétaire général de la Confédération des organisations syndicales du Bénin (Cosi Bénin) et  Moudassirou Bassabi sont libres. Arrêtés et conduits avec d’autres manifestants au commissariat de Cotonou, samedi 27 avril, alors ils ont finalement été libérés. Le SG de la CSA Bénin a, après sa sortie de prison

Anselme Amoussou, secrétaire général de la Confédération des syndicats autonomes du Bénin (CSA Bénin), Noël Chadaré, secrétaire général de la Confédération des organisations syndicales du Bénin (Cosi Bénin) et  Moudassirou Bassabi sont libres. Arrêtés et conduits avec d’autres manifestants au commissariat de Cotonou, samedi 27 avril, alors ils ont finalement été libérés. Le SG de la CSA Bénin a, après sa sortie de prison, annoncé la tenue d’un meeting le mercredi prochain, dans un entretien accordé à Bip Radio. Lire ses propos.

<< Je pense que l’affaire est clause parce qu’on nous a libérés. On ne nous a pas dit que cela allait se poursuivre. La preuve que ce n’est pas nous qui avons troublé l’ordre public a été établie par la Direction de la Police judiciaire. Nous avons profité pour faire les formalités qu’il faut. Nous leur avons dit que nous n’avons rien à nous reprocher et qu’en réalité, c’est plutôt le préfet du Littoral qui n’a pas voulu prendre ses responsabilités. Pour nous, l’affaire est clause… Pour nous, la marche doit avoir lieu et elle aura lieu dans les meilleurs délais. Déjà, le mercredi prochain, nous invitons tous les travailleurs et tous les citoyens à la Bourse du travail pour un meeting d’information, de mobilisation et de prise de décisions. Cette marche a besoin d’avoir lieu pour montrer à la gouvernance actuelle que les temps ont changé et que les citoyens n’ont pas peur. Si on ne la réorganise pas, on ne serait pas digne de la solidarité dont nous avons profité aujourd’hui aussi bien au niveau national qu’international, nous ne serons pas dignes de nos militants qui se sont déployés et qui sont restés en éveil depuis plus d’une semaine pour préparer cette marche. La marche va donc être reprogrammée et reprise. Si quelqu’un veut l’interdire, qu’il l’interdise clairement pour que chacun sache quelle est la mission que chacun joue dans la République ».

Transcription : Matinal

Sit-in de protestation contre la cherté de la vie : Richard Boni Ouorou exige la libération des personnes interpellées et fait 03 propositions à l’opposition

Au Bénin, les travailleurs ont prévu crier leur ras-le-bol contre la cherté de la vie ce samedi. Toutefois, le sit-in de protestation qui devrait avoir lui à la bourse du travail a été empêché par les forces de l’ordre. Plusieurs personnes dont deux secrétaires généraux de centrales syndicales auraient été conduits au commissariat central de Cotonou

Au Bénin, les travailleurs ont prévu crier leur ras-le-bol contre la cherté de la vie ce samedi. Toutefois, le sit-in de protestation qui devrait avoir lui à la bourse du travail a été empêché par les forces de l’ordre. Plusieurs personnes dont deux secrétaires généraux de centrales syndicales auraient été conduits au commissariat central de Cotonou. Attaché aux libertés, le président du mouvement Libéral Bénin n’a pas tardé à dénoncer ces arrestations. Richard Boni Ouorou exige la libération immédiate des personnes arrêtées et fait des propositions à l’opposition. Lire ci-dessous son message.

« Marche de protestation de ce jour.

Chers amis,

C’est avec une profonde inquiétude que j’ai pris connaissance de l’arrestation des leaders syndicaux, à l’origine de la manifestation d’aujourd’hui.

Ce type d’actions suscite des craintes de répétition des événements vus au Sénégal, où, par une maladresse, Macky Sall a indirectement contribué à l’élection de ses adversaires. Certains pourraient y voir une intervention divine, estimant que le destin des jeunes leaders du Pastef s’est accompli grâce à cette faute. Cependant, il est tragique que le sang d’innocents ait été versé pour que cette histoire se réécrive.

Par conséquent, je demande non seulement la libération immédiate des responsables syndicaux et de toutes les personnes arrêtées lors de cette manifestation, mais également l’ouverture d’une enquête sur de possibles abus de pouvoir au sein des forces de police.

De plus, je souhaite que l’opposition, à laquelle j’adhère idéologiquement, prenne ses responsabilités pour éviter de tels incidents qui ternissent l’image de notre pays. Pour cela, l’opposition devrait :

1. Exiger du gouvernement un programme précis et détaillé pour combattre l’inflation, incluant un plan de réajustement des salaires des fonctionnaires durant cette période et un plan de relance économique post-COVID.

2. Réclamer la présentation d’une stratégie efficace contre la cybercriminalité, incluant le processus d’identification des suspects, car nombre d’entre eux sont arrêtés sans la moindre plainte formelle.

3. Proposer un moratoire sur la vente de soja afin d’aider les producteurs à augmenter leurs revenus et vivre dignement pendant cette période de crise économique exacerbée par l’inflation.

Je suis convaincu qu’en se concentrant sur ces questions et en exigeant des actions concrètes de la part des autorités, l’opposition pourrait gagner la sympathie d’un peuple qui en a assez des joutes politiques et des stratégies électorales.

À nous, politiciens investis d’un mandat, incombe le devoir de répondre aux attentes de nos électeurs en protégeant les citoyens, et non en cherchant uniquement à sécuriser nos positions actuelles et futures.

Quant à l’État et à son chef, M. Patrice Talon, il est grand temps, à deux ans de la fin de son mandat, de faire preuve de discernement et de permettre aux citoyens béninois de vivre dans la dignité, sans intimidation ni menace policière.

Apprenons de l’erreur sénégalaise et travaillons à préserver la dignité de notre nation.

Prenez soin de vous

#liberal
#Prosperonsensemble

Richard Boni Ouorou ❤️

Bénin : voici le compte rendu du Conseil des ministres du 24 avril 2024

Le Conseil des Ministres s’est réuni mercredi, le 24 avril 2024, sous la présidence de Monsieur Patrice TALON, Président de la République, Chef de l’État, Chef du Gouvernement.

COMPTE RENDU DU CONSEIL DES MINISTRES DU 24 AVRIL 2024

Le Conseil des Ministres s’est réuni mercredi, le 24 avril 2024, sous la présidence de Monsieur Patrice TALON, Président de la République, Chef de l’État, Chef du Gouvernement.

Les décisions ci-après ont été prises :

I- MESURES NORMATIVES.
Création du registre des bénéficiaires effectifs auprès de l’Agence nationale du Domaine et du Foncier.

Il ressort de différents rapports de structures spécialisées, aussi bien nationales qu’internationales, dans la lutte contre le blanchiment de capitaux et le terrorisme, que le secteur de l’immobilier et du foncier est le plus susceptible de servir à investir de l’argent illicitement gagné.

D’après ces mêmes rapports, notre pays n’échappe pas à cette tendance car des immeubles peuvent facilement s’acquérir pour le compte de personnes physiques dissimulées derrière des personnes morales et/ou constructions juridiques sans que l’on puisse les identifier clairement.

En effet, l’anonymat et l’opacité dans lesquels se déroulent certaines transactions foncières et immobilières sont de nature à user de ce moyen à des fins de blanchiment de capitaux et de financement du terrorisme.

Aussi, suivant les recommandations de ces structures, notamment le Groupe d’Action Financière (GAFI), s’avère-t-il opportun de mettre en place un cadre légal pour la collecte, la vérification et la publication des informations relatives aux bénéficiaires effectifs sur un site web officiel lors de l’établissement et de la mutation de titres fonciers.

C’est à cette fin que le présent décret est adopté. Il consacre la création, auprès de l’Agence nationale du Domaine et du Foncier, du registre des bénéficiaires effectifs dans le secteur de l’immobilier et du foncier.

Le ministre de l’Economie et des Finances prendra les dispositions nécessaires à sa bonne application.

II- COMMUNICATIONS.
Mission d’études complémentaires relatives à la réalisation d’un système d’épuration des eaux usées domestiques à Ganvié.

Dans le cadre de l’exécution d’une précédente mission sur le même objet, il a été demandé de procéder à l’analyse du dossier d’avant-projet détaillé réalisé par la société prestataire. Il en ressort les constats suivants :

aucune étude, budgétisation ou planification n’a été faite pour le raccordement et la collecte des eaux usées provenant des habitations ; ce qui signifie que le système ne disposera pas d’affluents à traiter ;
le dimensionnement de la station d’épuration des eaux usées est prévu pour 75.000 Équivalents-Habitants pour une population potentielle de Ganvié en 2038 ; or, celle-ci actuellement est d’environ 40.000 habitants ;
la cogénération biogaz ne présentera une valeur ajoutée qu’après un raccordement d’au moins 40.000 Equivalents-Habitants ;
la gestion des boues après déshydratation n’a pas fait l’objet d’une étude ; cependant, elle peut être utilisée dans l’agriculture sous forme de compost.

Au regard de ces constats, il est recommandé qu’une étude complémentaire au dossier d’avant-projet détaillé soit réalisée et prenne en compte le raccordement, la collecte de même que le traitement des eaux usées. Elle sera assortie d’un cahier de charges d’exploitation et d’entretien du système afférent, pour une durée minimale de cinq (5) ans.

C’est dans ce cadre que le Conseil a marqué son accord pour la présente mission et instruit les ministres concernés de veiller à sa bonne conduite.

III- RENCONTRES ET MANIFESTATIONS INTERNATIONALES.

Il a été autorisé, sous cette rubrique, la participation du ministère du Cadre de Vie et des Transports, en charge du Développement Durable ainsi que du ministère du Travail et de la Fonction Publique aux réunions statutaires et autres rencontres à l’extérieur de leurs ressorts respectifs, au titre de l’année 2024.

IV- MESURES INDIVIDUELLES.

Les nominations ci-après ont été prononcées :

A la Cour des Comptes

En application de la loi organique sur la Cour des comptes, sont désignés membres du Conseil supérieur des comptes :

Par le Président de la République,

Messieurs

Kaddi AGBEDE, titulaire
Bio SOUROKOU, suppléant

Par le Président de l’Assemblée nationale,

Messieurs

Adolphe DJIMAN, titulaire
Christophe Eric PONTIKAMOU, suppléant

Au ministère de la Décentralisation et de la Gouvernance Locale

Deuxième Chargé de mission du Préfet du département du Couffo : Monsieur Ernest G. C. BODRENOU.

Fait à Cotonou, le 24 avril 2024, 

Le Secrétaire Général du Gouvernement,

Edouard OUIN-OURO.

Bénin : compte rendu du Conseil des ministres du mercredi 17 avril 2024

Le Conseil des Ministres s’est réuni ce mercredi 17 avril 2024, sous la présidence de Monsieur Patrice TALON, Président de la République. Les décisions ci-après ont été prises:

Le Conseil des Ministres s’est réuni ce mercredi 17 avril 2024, sous la présidence de Monsieur Patrice TALON, Président de la République. Les décisions ci-après ont été prises:

I-
Mesures normatives.
I-1. Transmission à l’Assemblée nationale, pour autorisation de ratification, de la Convention portant statut du Fleuve Mono et création de l’Autorité du Bassin du Mono.

Les autorités du Bénin et du Togo ont signé, en 2014, une convention visant à mettre en place une gestion commune des ressources en eau du bassin du fleuve Mono. Cette démarche se justifie par le potentiel de ce cours d’eau pour les activités agro-pastorales, l’alimentation en eau potable, l’industrie, l’hydro-électricité ainsi que pour la préservation des écosystèmes et de la biodiversité.

Il s’agit d’une synergie d’actions entre les deux pays, l’objectif étant de contribuer au développement intégré et durable du bassin du fleuve mais aussi de ses affluents, sous-affluents et défluents. Sont également pris en compte, les plans d’eau naturels et artificiels, les lacs, les eaux souterraines. Il en est de même des zones humides, des écosystèmes aquatiques et terrestres qu’ils impactent, de l’embouchure du fleuve, y compris la zone d’influence côtière et océanique.

La ratification étant déjà intervenue du côté de la République togolaise, la même formalité est attendue du Bénin afin que le dépôt des instruments subséquents par
les deux Etats favorise son entrée en vigueur.

Dès lors, suivront l’élaboration et la mise en œuvre de solutions rationnelles et concertées aux problèmes liés à la gestion des ressources naturelles du bassin du Mono entre les communautés, d’une part, et les deux États, d’autre part.

Le Conseil a donc marqué son accord pour que la Représentation nationale en soit saisie.

I-2. Approbation des plans d’aménagement participatif de forêts classées.

Ces plans sont élaborés pour une durée de 10 ans en application de la règlementation en vigueur. Ils définissent les principaux objectifs assignés en vue d’une gestion optimale des forêts. Ils décrivent également l’état du potentiel en ressources forestières des forêts classées, les activités de préservation, de restauration et d’exploitation rationnelle des ressources forestières autant que les mécanismes organisationnels, institutionnels et financiers pour mettre en œuvre les activités prévues.

Les présents plans d’aménagement concernent les forêts classées de : Dan, Kétou, Logozohè, Agoua, Ouémé-Boukou, Tchaourou-Toui-Kilibo, Ouémé supérieur-N’dali, Ouénou Bénou, Trois rivières et Alibori supérieur, situées dans les départements du Zou, du Plateau, des Collines, du Borgou, de la Donga, de l’Alibori et de l’Atacora.

Chaque plan d’aménagement présente l’état des lieux des forêts classées ciblées, le bilan technique, financier et institutionnel de la mise en œuvre des plans antérieurs, le nouveau zonage de la forêt classée, le mode de gestion de chaque série d’aménagements, le dispositif organisationnel de cogestion. Il intègre les rôles et responsabilités de chacun des acteurs impliqués mais aussi l’évaluation des moyens nécessaires à la conduite des activités planifiées.

Par ailleurs, ledit plan met en exergue le parcellaire complet de chaque forêt classée, accompagné d’une fiche décrivant les opérations d’aménagement à mener parcelle par parcelle, sur la durée de sa mise en œuvre.

Tout ce dispositif est d’une importance capitale pour la sauvegarde de ces forêts classées aux fins d’accroître leur potentiel à assurer diverses fonctions écologiques, économiques et financières.

Les ministres concernés veilleront à la mise en œuvre efficiente de ces plans d’aménagement afin d’atteindre les résultats escomptés.

Ont été en outre adoptés, sous cette rubrique, les décrets portant:

II-
attributions, organisation et fonctionnement du ministère de l’Energie, de l’Eau et des Mines;

attributions, organisation et fonctionnement du Comitéinterministériel de pilotage de
pilotage de la Politique nationale de Décentralisation et de Déconcentration;

approbation des statuts modifiés de l’Agence nationale des Patrimoines touristiques; de l’Agence de Développement des Arts et de la Culture; de l’Agence béninoise pour le Développement du Tourisme puis nomination des membres des conseils d’administration respectifs.

Communications.
II-1. Contractualisation pour la mission de maîtrise d’œuvre complète du projet de construction de l’hôtel de ville de Porto- Novo.

Le projet vise à améliorer les conditions de travail des agents en vue d’assurer un meilleur service aux usagers autant qu’il rentre dans le cadre du programme de modernisation continue des infrastructures de nos villes.

Les principes directeurs dans la conception et la réalisation du projet sont la sécurité, le confort, la fonctionnalité des ouvrages et la conception architecturale qui requièrent une grande expertise et une expérience avérée.

En vue de la réalisation de l’ouvrage en lien avec les ambitions de la ville, le Conseil a marqué son accord aux fins de la contractualisation avec une entreprise qualifiée pour la conduite du chantier suivant les règles de l’art.

II-2. Mesures de soutien de l’Etat aux producteurs sur les prix de cession des engrais au titre de la campagne agricole 2024-2025.

Ces trois dernières années, en raison de la conjoncture économique internationale marquée par les effets pervers de l’après COVID-19 et le conflit russo-ukrainien, les prix des engrais sur le marché international ont connu une hausse significative. Pour atténuer le choc ainsi généré, l’Etat et les acteurs privés de la filière coton ont décidé de mobiliser des subventions en soutien aux producteurs sur les prix des engrais au cours des campagnes 2022-2023 et 2023-2024. Ces montants sont respectivement de 55 milliards de FCFA et d’environ 30 milliards de FCFA.

Grâce à ces importantes contributions, le prix des engrais aux producteurs a été de 280 FCFA par kg, soit 14.000 FCFA le sac de 50 kg au cours des campagnes agricoles concernées.

Actuellement, ces prix restent élevés sur le marché international de sorte que pour la campagne agricole 2024-2025, céder ces engrais à leur valeur réelle les rendrait inaccessibles à la grande majorité des producteurs agricoles; ce qui aurait de graves conséquences sur la production et menacerait la sécurité alimentaire au plan national.

C’est pourquoi, à la suite des deux campagnes écoulées, le Gouvernement a décidé de reconduire le soutien de l’Etat aux agriculteurs en vue de garantir le succès de la campagne agricole 2024-2025.

A cet effet, le Conseil a autorisé la mise en place d’une subvention de l’Etat en soutien au prix de cession des engrais, d’un montant total de 24.400.000.000 FCFA.
Sur cette base, les engrais seront cédés respectivement comme suit:

engrais NPK toutes catégories à 340 FCFA le kg, soit 17.000 FCFA le sac de 50 kg au lieu de 24.000 FCFA;
engrais UREE à 300 FCFA/kg, soit 15.000 FCFA le sac de 50 kg au lieu de 19.500 FCFA;
engrais SSP à 280 FCFA/kg, soit 14.000 FCFA le sac de 50 kg;
engrais KCI à 280 FCFA/kg, soit 14.000 FCFA le sac de 50 kg.

Le ministre de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche veillera, en relation avec les différents acteurs, à la bonne application de ces mesures ainsi qu’à la disponibilité des engrais dans toutes les communes.

II-3. Homologation des prix de cession des insecticides, herbicides et du prix d’achat de coton-graine aux producteurs au titre de la campagne agricole 2024-2025.

Au titre de la présente campagne 2024-2025, les prix de cession des insecticides et herbicides aux producteurs ont été homologués en tenant compte de leur niveau lors de la campagne précédente.

A cet égard, les insecticides seront cédés, selon le cas, à 4800 FCFA, 3500 FCFA ou 4000 FCFA le flacon pour le traitement de demi-hectare (0,5ha).

Quant aux herbicides, ils seront vendus à 3500 FCFA/litre, 7500 FCFA/litre, 7011 FCFA/litre ou 8000 FCFA/litre selon qu’ils sont totaux, sélectifs ou sélectifs précoces.
Aussi, les prix d’achat du coton-graine aux producteurs au titre de la campagne cotonnière 2024-2025 ont-ils été également homologués de la façon suivante :
coton-graine conventionnel 1er choix : 300 FCFA/kg;
coton-graine conventionnel 2ème choix: 250 FCFA/kg ; coton-graine biologique 1er choix : 360 FCFA/kg
coton-graine biologique 2ème choix: 310 FCFA/kg.

Enfin, s’agissant des prélèvements destinés aux fonctions critiques, ils s’établissent à 13 FCFA/kg de coton-graine et ceux de la réserve stratégique à 5 FCFA/kg de coton-graine.

Les ministres concernés sont instruits, en lien avec les familles professionnelles de l’Association interprofessionnelle du coton, de veiller à l’application rigoureuse de ces prix et à sécuriser ces intrants subventionnés au profit de nos producteurs.

III- Mesures individuelles.

Monsieur Pamphile Claude ZOMAHOUN est nommé Ambassadeur adjoint, Envoyé spécial pour Haïti à l’ambassade du Bénin à Brasilia.

Fait à Cotonou, le 17 avril 2024,

Le Secrétaire Général du Gouvernement,

Edouard OUIN-OURO.

Bénin : le compte rendu du Conseil des ministres du jeudi 11 avril 2024

Le Conseil des Ministres s’est réuni jeudi, le 11 avril 2024, sous la présidence de Monsieur Patrice TALON, Président de la République, Chef de l’État, Chef du Gouvernement.

COMPTE RENDU DU CONSEIL DES MINISTRES DU 11 AVRIL 2024

Le Conseil des Ministres s’est réuni jeudi, le 11 avril 2024, sous la présidence de Monsieur Patrice TALON, Président de la République, Chef de l’État, Chef du Gouvernement.

Les décisions ci-après ont été prises :

I- MESURES NORMATIVES.
I-1. Destitution de maître Denise EHOUZOU GANGNITO, notaire à Cotonou.

En août 2016, maître Denise EHOUZOU GANGNITO, notaire occupant la charge créée par le décret n°97-329 du 17 juillet 1997 à Cotonou, a saisi par courrier un de ses confrères avec lequel elle n’a établi aucun contact de principe, pour le charger d’assurer son intérim pendant son absence.

Entre-temps, de nombreuses plaintes ont été formulées contre elle par des clients, à telle enseigne que la Chambre nationale des notaires du Bénin a dû charger une autre notaire d’évaluer la situation financière et comptable de l’Etude de maître Denise EHOUZOU GANGNITO, de la gérer provisoirement et d’envisager les solutions possibles pour la continuité des prestations.

De même, la Chambre a commandité un audit de l’Etude par un cabinet d’expertise comptable.

Les différents rapports produits révèlent de graves irrégularités dont la distraction d’une somme d’un montant total d’un milliard quarante-huit millions deux cent quatre-vingt-treize mille cent trente-deux (1.048.293.132) FCFA, appartenant auxdits clients ou destinés au Trésor public, qu’elle a collectée en raison de sa qualité de notaire mais qu’elle doit restituer.

Du point de vue déontologique et pénal, il s’agit d’une faute particulièrement grave s’agissant d’un officier ministériel qui en avait d’ailleurs une conscience suffisante au point de s’absenter depuis 7 ans sans aucune explication en espérant ainsi se soustraire aux conséquences de ses actes.

Pour la sauvegarde des droits des clients, des poursuites judiciaires ont déjà été engagées devant la Cour de Répression des Infractions économiques et du Terrorisme et, au plan disciplinaire, le Conseil a décidé de sa destitution qui sera suivie de l’attribution de la charge à un autre notaire.

I-2. Modalités de traitement de l’information policière, judiciaire et en milieu pénitentiaire.

Le développement du numérique favorise, entre autres, la possibilité de traiter les données de façon à permettre une accélération des processus d’établissement de l’information, de la consolidation des preuves, de la recherche des infractions et des auteurs.

Dans un tel contexte, il apparaît impératif que les forces de l’ordre, les systèmes judiciaires et pénitentiaires puissent disposer d’outils modernes en vue de faire face aux défis complexes de la criminalité et de la sécurité nationale notamment.

Par ailleurs, les bases de données contribuent à l’examen approfondi et permettent de stocker un large éventail d’informations telles que les antécédents judiciaires, les profils, les témoignages, des photos et des éléments d’identification qui facilitent l’accès rapide, la recherche et l’analyse d’informations utiles pour la découverte des infractions, les enquêtes et les procédures judiciaires, réduisant ainsi le temps et les aléas de la recherche selon des méthodes désuètes.

En outre, les bases de données judiciaires peuvent aider à identifier des tendances criminelles, suivre les antécédents criminels des individus, permettant aux services d’application des lois et les tribunaux d’anticiper des comportements déviants, d’élaborer des stratégies de prévention des crimes et délits, de prendre des décisions éclairées sur la culpabilité, les peines et les mesures de réhabilitation.

Aussi, la mise en œuvre du présent décret permettra-t-elle de constituer des fichiers essentiels au bon fonctionnement du service public judiciaire et pénitentiaire tels que ceux relatifs aux informations policières, aux empreintes biométriques ou génétiques, au Casier judiciaire, aux personnes, véhicules, documents, armes ou objets génériques recherchés, ou encore au système informatisé de gestion des établissements pénitentiaires.

Il convient de préciser que les finalités, mesures de sécurité organisationnelle et technique, modalités de partage et de garantie des droits des personnes concernées ont été validées conformément aux textes en vigueur.

I-3. Création de la Société béninoise des Infrastructures d’Eau (SoBIE) S.A. et approbation de ses statuts.

Cette société participe de la mise en place d’un nouveau dispositif institutionnel performant et transparent, favorisant une répartition harmonieuse des rôles entre la maîtrise du patrimoine d’une part, le suivi de l’exploitation et de la maintenance d’autre part.

En tant que société de patrimoine, la SoBIE S.A. aura notamment en charge :

la planification du secteur sur la base des objectifs de développement fixés par l’Etat ;
la recherche de financement et la mise en œuvre des programmes d’investissement ;
le renouvellement des ouvrages et installations incombant à la partie publique, suivant les dispositions des contrats de délégations de service ;
la gestion physique et comptable du patrimoine du secteur de l’hydraulique, notamment la valorisation et l’amortissement des immobilisations.

Elle assurera, par ailleurs, le suivi de l’exécution des délégations de gestion du service public de l’eau potable et le contrôle du respect des obligations, des critères de qualité et des objectifs de performances assignés aux opérateurs.

I-4. Suspension provisoire de l’Ordre national des Chirurgiens-dentistes du Bénin.

De nombreuses plaintes émanant des professionnels attestent que ledit ordre connaît de véritables préoccupations de gouvernance que les différents arbitrages opérés par le ministère de la Santé n’ont pas permis de surmonter.

En plus, des difficultés notoires de collaboration existent entre l’Ordre et le ministère de tutelle, de même qu’avec les partenaires internationaux effectuant des missions médicales.

Par ailleurs, notre pays dispose aujourd’hui d’un effectif important de techniciens supérieurs en odontologie qui, n’arrivent pas à s’installer et, pour diverses raisons, ne peuvent être sollicités par les médecins chirurgiens-dentistes. Il urge donc de revoir les textes organisant le secteur en vue de permettre aux différents corps qui le composent d’exercer librement leur profession selon leurs compétences.

C’est pourquoi, le Conseil a décidé de suspendre provisoirement l’Ordre national des Chirurgiens-dentistes pour une durée de 12 mois. Il est mis en place un comité de relecture des textes régissant l’exercice de la profession, en l’occurrence dans le domaine de la chirurgie dentaire et de l’odonto-stomatologie.

Le ministre de la Santé est instruit à l’effet de conduire dans les délais la mission prescrite.

Le Conseil a également adopté, sous cette même rubrique, le décret portant approbation des statuts de la Bibliothèque nationale du Bénin.

II- COMMUNICATIONS.
II-1. Mise en œuvre du projet pilote de prise en charge intégrée des enfants autistes dans les communes de Cotonou et d’Abomey-Calavi.

L’autisme est un trouble neurodéveloppemental qui se manifeste par une altération de la communication et des interactions sociales. De ce fait, les enfants qui en sont affectés sont stigmatisés et victimes de rejet par leur entourage ; d’où des difficultés d’une vie en communauté.

Or, ces troubles ont un impact important sur la vie scolaire et l’intégration sociale de l’enfant ainsi que sur la cohésion de la famille. Sa prise en charge nécessite un investissement important auquel les parents n’arrivent pas à faire face convenablement.

C’est pour faciliter les soins appropriés à cette maladie que le Gouvernement a initié le présent projet pilote destiné à mettre en œuvre un ensemble d’actions visant à apporter un soutien scolaire, une assistance sanitaire et un accompagnement social personnalisé aux cibles.

Les interventions du projet favoriseront en outre la mise en réseau des professionnels du domaine en vue de garantir un meilleur partage d’expériences et de bonnes pratiques aux fins de mieux répondre aux besoins spécifiques des enfants autistes.

II-2. Recrutement de cent quarante-six (146) fonctionnaires de l’Etat dont cent (100) greffiers au profit du ministère de la Justice et de la Législation au titre de l’année 2024.

Les défis à relever sur la voie de la modernisation progressive de la justice dans notre pays obligent à combler les besoins en ressources humaines pour y parvenir.

Les profils recherchés à cette phase concernent les informaticiens pour les projets de numérisation des actes judiciaires, de sécurisation des actes puis de collecte et traitement des condamnations pénales.

C’est dans ce cadre que vingt-trois (23) informaticiens et vingt-trois (23) attachés des services judiciaires seront recrutés pour officier en binômes spécifiques dans vingt-trois (23) juridictions.

A ceux-ci, s’ajouteront 100 greffiers en vue de renforcer les effectifs pour une plus grande efficacité de l’action de la justice.

II-3. Recrutement de 300 fonctionnaires au profit des Douanes et du Trésor public au titre de l’année 2024.

Les recrutements autorisés concernent d’une part, 150 fonctionnaires des douanes à raison de 120 élèves préposés des douanes, 10 élèves contrôleurs des douanes et 20 agents relevant des corps des personnels technique et administratif.

Ils portent, d’autre part, sur 150 agents au profit de la Direction générale du Trésor et de la Comptabilité publique, à raison de 50 contrôleurs du trésor, 90 assistants du trésor, 6 analystes programmeurs option génie logiciel et 4 analystes programmeurs option réseau et maintenance informatique.

Le renforcement des personnels permettra à ces différentes administrations de mieux accomplir leurs missions dans le sens de l’amélioration de leurs performances.

III- RENCONTRES ET MANIFESTATIONS INTERNATIONALES.

Il a été autorisé sous cette rubriquela participation du ministère du Tourisme, de la Culture et des Arts aux réunions statutaires et autres rencontres de son ressort à l’extérieur, au titre de l’année 2024.

IV- MESURES INDIVIDUELLES.

Les nominations ci-après ont été prononcées :

Au ministère de la Défense Nationale

Chef d’état-major de la Marine nationale : Capitaine de vaisseau Dossa HOUNKPATIN

Au ministère du Tourisme, de la Culture et des Arts

Directrice générale de la Société de la Logistique des Evénements : Madame Roukiyath MAMAH-DJIMAN.

Fait à Cotonou, le 11 avril 2024,

Le Secrétaire Général du Gouvernement,

Edouard OUIN-OURO.