L’examen du BEPC, session de juin 2023 sera transitoire. Afin qu’aucun candidat ne se méprenne des mesures organisationnelles en cours, le Directeur des Examens et Concours du Ministère des Enseignements Secondaire, Technique et de la Formation Professionnelle, Dr. Roger KOUDOADINOU, a tenu à apporter des éclairages utiles et nécessaires.
Pourquoi le BEPC 2023 est-il transitoire ? Quel est le sort des candidats libres et de ceux ayant traversé le cursus du temps où l’enseignement des PCT n’était pas obligatoire et qui doivent également pouvoir prendre part à la session du BEPC 2023 ? Que comprendre de l’opération des inscriptions en ligne actuellement en cours et qui sera bouclée le vendredi 3 mars prochain 2023 ? D’abord, le DEC a rappelé que le BEPC, options Moderne Long (ML) et Moderne Court (MC) n’existe plus au Bénin. Les inscriptions ont été ouvertes cette année pour un BEPC de formule transitoire. Selon lui, il y a 4 ou 5 ans, les textes permettaient aux élèves qui arrivent en classe de 4ème de choisir de suivre uniquement les cours de PCT ou les cours de langues (Allemand ou Espagnol). Et, quand ils viennent en 3ème, ils choisissent de composer au BEPC, série MC quand ils composent à l’écrit en PCT ou au BEPC, série ML quand ils composent à l’écrit en Allemand ou en Espagnol.
«Il se fait que jusqu’à l’année dernière, ceux qui ont suivi ce cursus ont été au BEPC et il y a un nombre non négligeable qui n’a pas pu décrocher le BEPC. Ce nombre continue de bénéficier des prérogatives de pouvoir prendre part au BEPC en ayant la possibilité de choisir de composer à l’écrit, soit en PCT, soit en Allemand ou en Espagnol. Il y a lieu de prendre en compte cet effectif qui est resté. Dans cette vague, il faut également compter les candidats libres qui, soit ne sont plus en scolarité, soit sont en classe de Seconde, de Première ou de Terminale et qui ont suivi ce cursus où il y avait le choix de composer à l’écrit en PCT, en Allemand ou en Espagnol », a expliqué le DEC, Dr. Roger KOUDOADINOU.
« Pour toutes ces catégories d’effectifs, la République a le devoir de préserver pour eux les chances d’équité de pouvoir prendre part à l’examen national qui s’organise ; et les mêmes conditions d’inscription et d’évaluation au même titre que les candidats qui, à partir de la classe de 4ème, font l’objet de l’application d’un nouvel arrêté qui impose (depuis 2 ans) qu’ils fassent obligatoirement aussi bien les cours de PCT que l’une des deux langues (Allemand ou Espagnol). Il y a donc lieu de trouver un juste milieu organisationnel qui permette d’embarquer tous les candidats.»
C’est à cette fin que, au moment de l’inscription en ligne, une possibilité est offerte à chacun des candidats de préciser les matières à composer à l’écrit. Seulement, dès que cette liberté a été accordée avec la formule transitoire, le DEC a fait observer que beaucoup de candidats ont indiqué composer en langues à l’écrit au lieu de PCT. Pire, il a été observé un certain désintérêt consistant de la part de ces apprenants à commencer à renoncer à suivre les cours de PCT. Aux candidats, aux parents de candidats et aux enseignants, le DEC donne cette précision. « Le BEPC ne peut permettre l’accès aux séries scientifiques au second cycle qu’à condition que les candidats aient composé en PCT à l’écrit.»
Certes, la liberté est accordée pour pouvoir préserver l’équité de chance de composition à toutes les sous-catégories de profil de candidats « mais dans cette liberté, les candidats doivent savoir que les dispositions sont prises pour qu’ils n’aient accès aux séries scientifiques qu’à condition qu’ils aient passé un BEPC pour lequel ils ont composé en PCT à l’écrit.» Pour se faire encore plus clair, il a renchéri : « Nul se pourra se prévaloir d’être détenteur de BEPC et venir chercher à s’inscrire en série C ou D au second cycle s’il a fait l’option de composer en Allemand ou en Espagnol à l’écrit au BEPC 2023. »
« J’ai ouvert toutes les possibilités permettant aux candidats de revenir changer d’option de composition. Ils ont jusqu’à la date de clôture du dépôt des dossiers pour le faire parce que le Gouvernement tient à ce que les séries scientifiques recouvrent leurs lettres de noblesse dorénavant. » Les prémices de tamis envisagées, un peu comme cela est exigé au niveau des concours d’entrée dans les instituts supérieurs au niveau de l’enseignement supérieur sont inévitables. En ce qui concerne les élèves actuellement en classe de 4ème, « il ne leur sera plus possible de se retrouver facilement au second cycle pour continuer en série D ou série C, encore moins de chercher à déposer les dossiers pour prendre part aux concours d’entrée dans les lycées techniques avec un niveau approximatif.»
Source : Gouv Bénin