Son engagement politique ne laisse personne indifférent. Sa beauté encore plus. Pourtant, sur Faridath Naro Assouma, puisque c’est d’elle qui s’agit, il y a encore du plus craquant et intéressant à dire.
Jeunesse
S’il y a bien une chose qui frappe chez Faridath Naro Assouma, qu’on pourrait qualifier de ‘‘réserve minière’’ du Bloc Républicain pour voler l’expression de l’autre, c’est bien sa jeunesse. Oui, la native de Parakou et militante dévouée du Bloc Républicain est âgée de 28 ans.
Ingénieur énergéticienne
Faridath Naro Assouma, c’est aussi une tête pleine et bien faite, fruit d’un parcours académique réussi. Après son BAC D décrochée avec brio, elle opte pour une formation réservée, dans notre société, aux hommes.
Passionnée par les mathématiques et la physique, Faridath Naro Assouma se lance dans les métiers de l’électricité et de l’énergie. Et là, elle confie que les mésaventures avec les délestages alors qu’elle était en classe d’examen ont renforcé son amour pour sa passion, notamment « pour venir en aide aux populations ».
Ainsi, elle réussit avec brio le cycle d’ingénieur et devient, ingénieur énergéticienne. Entre stage et une expérience en Algérie, elle se spécialise plus tard, dans la physique et l’énergie.
De retour dans son pays, elle se consacre à apporter plus de lumière à ses concitoyens, surtout ceux habitant dans les zones les plus reculées. D’abord à l’Agence béninoise d’électrification rurale (Aberme) et depuis peu, à l’Unité chargée de la politique de développement des énergies renouvelables de la présidence, elle s’y attèle avec joie, conformément à la vision du président de la République Patrice Talon.
Amener d’autres à faire comme elle
Si à 28 ans, elle a réussi à s’imposer dans un ‘‘métier d’homme’’, l’ingénieur énergéticienne veut amener ses jeunes sœurs à briser le mythe des métiers réservés aux ‘‘garçons’’. Faridath Naro Assouma parcourt les collèges et lycées pour pousser les jeunes élèves, les lycéennes à rejoindre les métiers techniques et scientifiques.
« Je voulais faire la différence. Je voulais montrer qu’on n’a pas besoin d’être homme pour faire un métier technique et c’est ce que je fais. Aujourd’hui, chaque année je fais au moins deux tournées de sensibilisation dans les lycées techniques pour sensibiliser les jeunes filles sur le choix des métiers techniques parce qu’on voit que c’est un secteur fermé. Il y a plus d’hommes. Il y a peu de femmes. Je le dis, c’est au-delà de la forme physique quand il s’agit du travail », a-t-elle avancé lors de son passage sur la télévision en ligne BL TV.
Sur Faridath Naro Assouma, on pourrait également ajouter son attachement à sa religion, l’Islam, mais également sa passion pour le sport roi. .
Manassé AGBOSSAGA