Patrice Talon devant les entrepreneurs français : Digressions et régression, selon Richard Boni Ouorou (Opinion)

À mi-chemin de son allocution à la REF 221, Patrice Talon, unilingue francophone en  mission pour attirer des investisseurs étrangers, s’est engagé dans une voie pour  ainsi dire de non-retour. À coup de contradictions, d’euphémismes, tous les démocrates le moindrement soucieux du développement civilisé et inclusif du Bénin  ont été troublés face à ce discours.

Patrice Talon devant les entrepreneurs français : Digressions et régression  (Deuxième partie)

À mi-chemin de son allocution à la REF 221, Patrice Talon, unilingue francophone en  mission pour attirer des investisseurs étrangers, s’est engagé dans une voie pour  ainsi dire de non-retour. À coup de contradictions, d’euphémismes, tous les démocrates le moindrement soucieux du développement civilisé et inclusif du Bénin  ont été troublés face à ce discours.

Ainsi, se prenant toujours pour un « patron d’entreprise privée », c’est avec les yeux  pétillants que Patrice Talon a voulu combler son auditoire en claironnant qu’au Bénin  personne ne tapera sur les doigts d’un entrepreneur (étranger) qui précarise  « indéfiniment » ses employés. « Nous avons totalement dérégulé l’environnement de  travail », s’est-il plu à confirmer quasi solennellement, tel un thatchérien échappé du musée  des horreurs économiques.

En fait, c’est le chat qui est alors sorti du sac car, à entendre notre Président s’ingénier  à fonder ontologiquement l’arbitraire patronal et à dévaluer le droit du travail, plus aucun  doute n’était possible : cet homme est un libertarien convaincu. Pour lui, en effet, la plus  grande erreur des États modernes est d’avoir organisé et règlementé les relations et les  conditions de travail! Rien de moins. Selon lui, la « façon de rendre durable l’emploi » et de  faire devenir les travailleurs « sérieux et attachés [!] à l’entreprise », c’est de laisser les  patrons procéder privément à l’évaluation personnelle de ce que mérite chaque employé.  Autrement dit, pour Patrice Talon, tous les bienfaits et progrès qu’ont amenés la  syndicalisation et le droit du travail, et ce tant en termes de productivité pour les entreprises  que de dignité pour les travailleurs depuis une centaine d’années en Occident, ne sont  qu’illusion. On dirait presque le discours d’un complotiste.

C’est pourquoi le gouvernement Talon s’est « attaqué à des acquis des travailleurs en  matière de droit de grève » au Bénin. Avouant à son auditoire en être fier en même temps  que peiné, notre Président ne sembla pas s’être rendu compte, après la régression sociale  dont il a été l’instigateur au pays, de l’humiliation que cela a été pour les Béninois de  l’entendre exposer ainsi une telle réalisation. Aussi je fais miens les mots de Nagnini Kassa  Mampo, Secrétaire générale de la Confédération nationale des Travailleurs du Bénin (Cstb),  selon qui les propos de Patrice Talon tenus à Paris étaient proprement honteux et  scandaleux. En effet, se montrer satisfait devant des entrepreneurs et devant le monde  entier du fait que le pays soit en passe de devenir une terre de maquiladoras (« le Bénin n’a  son pareil nulle part ailleurs en matière de souplesse de la réglementation du travail ») n’est  pas digne d’un chef d’État. C’est même mépriser son peuple2.

Nous n’étions pas au bout de nos peines et de notre gêne puisqu’après avoir  plastronné, le Président Talon s’est mis à se justifier d’avoir « légiféré pour réorganiser le  droit de grève » au Bénin. À ses yeux, c’était vital pour la survie du pays. Et pour en  convaincre son auditoire, il y alla du classique petit récit de « ce qui s’est passé » en  coulisses après son arrivée au pouvoir, agrémenté de quelques faussetés convenues.

Ainsi, le Président aurait rapidement demandé à rencontrer les partenaires du secteur  public; en les écoutant, il aurait vu qu’« ils avaient des exigences démesurées » que l’État  n’avait pas les moyens de satisfaire, « le Bénin [étant] un petit pays [où] nous collectons  peu d’impôt ». Il leur aurait alors demandé d’attendre que nous produisions plus de richesse.  À cela, des syndicalistes lui auraient répondu que « le pays serait paralysé » s’il    n’obtempérait pas, même qu’ils auraient dit : « dès qu’il commencera à avoir des morts dans  les hôpitaux, dans les maternités, Monsieur le Président, vous allez céder ». Il aurait alors  pris la décision de s’« attaquer au problème syndical ».

À l’écouter, notre Président serait donc celui qui, dès le départ, a combattu  héroïquement le chantage et les menaces des syndicats, un fléau qui risquait à l’époque de faire en sorte qu’une « minorité » [s’accapare] de tout ce qu’il y a au détriment des  investissements en matière d’école, de santé, de route, d’énergie et consorts ». Bon. Le  problème, d’une part, c’est que les choses ne se sont pas du tout passées ainsi, comme l’a  bien précisé Soulé Salako, Secrétaire général du Syndicat national des travailleurs des  services de la santé humaine, qui était présent lors de cette fameuse rencontre entre Patrice  Talon et des responsables syndicaux3.

La minorité chrématophage, d’autre part, ce ne sont pas les professeurs, les infirmières,  les ambulanciers, les policiers, les pompiers, les travailleurs sociaux et autres employés du  secteur public dont le travail, pourtant essentiel, est insuffisamment rétribué, c’est plutôt la  clique des grands profiteurs, privatiseurs et entrepreneurs par décrets qui se sont  démesurément enrichis au Bénin. La corruption, les magouilles politiques et le capitalisme  sauvage, voilà ce qui est inacceptable4.

Évidemment, la REF 22 n’était pas le lieu pour être objectif à cet égard, mais de là à  insister sur la pertinence de charcuter le droit de grève pour sortir le pays de la pauvreté…  Même les entrepreneurs français en ont semblé médusés. D’où le réflexe de Patrice Talon d’enchaîner et de terminer son allocution avec une analyse sociologique de son cru, histoire de tenter de soutenir l’indéfendable tout en avouant, d’entrée de jeu, qu’il n’avait pas  « l’ambition d’avoir une expression démocratique identique à la France ». Formulation  boiteuse, certes, mais qui en dit néanmoins long sur sa conception dictatoriale du pouvoir  politique. Pas question pour lui de représenter les volontés et les aspirations des Béninois,  seulement d’imposer à ces derniers ce que lui a choisi.

Et ce que notre Président dit avoir choisi, c’est notamment la lutte à l’« anarchie », une  réalité qui ne serait pas vraiment grave dans les pays développés (comme en France où  « chacun conteste à l’élu le droit d’agir tout seul » quand cela ne fait pas son affaire et où  « le pays n’est pas véritablement paralysé » pour autant). Pourquoi? Parce que la France  d’aujourd’hui, nous dit le Président, aurait été bâtie par des siècles « d’efforts », de  limitations, de privations qui lui permettent maintenant d’avoir le luxe d’être anarchique

 

— comprendre démocratique — et de procéder à un « partage équilibré des choses »5.  Tandis qu’au Bénin, toujours selon le Président, « la problématique qui est la nôtre » est  que le « pays est à construire », qu’il est dans une phase où « tout est à reprendre »;  d’ailleurs en Afrique en général, « on a encore rien fait du tout »! D’où notre nécessité d’être  « disciplinés » — comprendre exploités —, de renoncer aux acquis modernes dans la  sphère du travail, « d’avoir une réglementation forte » — Ah? Je croyais qu’il fallait  dérèglementer —, de « respecter la loi », etc.

C’est assez insultant comme lecture : comme nous n’aurions pas suffisamment fait  d’efforts collectivement, nous Béninois, nous sommes pauvres par notre faute. Mais il y a  une solution nous dit en substance Patrice Talon : vivre ce qui s’est fait ailleurs à une autre  époque, régresser à un stade pré-démocratique, voire prémoderne — qu’aucun pays occidental développé ne voudrait revivre aujourd’hui — et subir pendant vingt ans, trente  ans encore la tyrannie des favorisés, seule voie d’accès à l’enrichissement des populations  et à la croissance nationale. Une fois chose faite, nous pourrons alors nous livrer aux  débordements démocratiques.

Incroyable! Et puis il n’est pas venu un instant à l’idée du Président que c’est surtout  parce qu’il y a eu des têtes couronnées coupées et des déclarations officielles en faveur  des droits fondamentaux proclamées, et parce qu’il y a eu des institutions démocratiques créées, une universalisation des opportunités permise et des luttes aux inégalités sociales  menées que la France fait partie aujourd’hui des pays « construits, organisés, structurés ».

Plaire aux investisseurs est une chose, vouloir gérer un pays comme s’il était une entreprise privée en est une autre. Que le Président Talon en prenne bonne note, les  Béninois ont maintenant compris qu’on ne les fera pas vivre davantage hors démocratie au bénéfice d’une petite caste de gens riches. Les Béninois méritent un Président progressiste,  avec de l’envergure, et qui est capable de trouver des solutions de développement  profitables à la majorité, durables, édifiantes et innovantes. Ils ne veulent pas régresser  socialement et politiquement. Ils ne veulent pas d’une démocratie mutilée.

Pourquoi par exemple ne pas proposer aux Béninois et Béninoises des voies  d’inclusion économique passant entre autres par un accès au financement pour les jeunes  entrepreneurs du pays? Pourquoi ne pas favoriser prioritairement les jeunes pousses d’ici  (technoagricoles et autres) par des aides gouvernementales dédiées? Pourquoi ne pas  créer un fonds à l’innovation et à l’emploi? Pourquoi ne pas élaborer un programme de  bourses à la créativité (dans tous les domaines)? Pourquoi ne pas mettre sur pied des réseaux de coopératives axées sur le développement régional, la transformation des  produits, la production écologique, etc. Les possibilités sont nombreuses quand on sort du  moule du genre de celui que Patrice Talon veut perpétuer.

À cet égard, dans le prolongement de son discours, la dernière trouvaille du Président  est une autre preuve de dogmatisme. À ses yeux, en effet, il y aurait un mérite à considérer  et à appliquer au Bénin la théorie dite de la « population stationnaire » que Thomas Robert  Malthus a produite en 1803 et selon laquelle il faut limiter la natalité. Tout comme Malthus,    notre Président croit que la croissance démographique est supérieure aux possibilités d’accroissement des moyens de subsistance6. Autrement dit, les naissances seraient un  frein à l’enrichissement collectif au Bénin.

Sans évacuer l’idée d’une bombe démographique possible, compte tenu des  contraintes et des détériorations infligées à la planète par les pays, je pense qu’il est  mesquin de rendre les nombreuses naissances (chez les pauvres) responsables des  problèmes de l’économie béninoise. Avant d’en arriver à cette extrémité, et compte tenu de  la densité démographique du Bénin (110 habitants / km2)7, beaucoup d’autres pistes sont à  explorer, beaucoup d’autres correctifs sont à apporter : élimination de la corruption,  amélioration et accessibilité de l’éducation supérieure, nouvelles technologies, justice  distributive, nationalisation, économie circulaire, contrôle des richesses naturelles, etc.

par Richard Boni Ouorou

 

_____________________

 

1 La Rencontre des Entrepreneurs de France s’est tenue à Paris les 29 et 30 août derniers.

 

2 N. K. Mampo a d’ailleurs souligné le fait que les réactions d’indignation n’ont pas manqué suite à la  diffusion de l’allocution de Patrice Talon à la REF 22 : chez les travailleurs béninois, dans la diaspora,  dans les organisations de défense des droits de l’Homme, etc. Même le directeur général de l’Organisation  internationale du Travail (OIT), Gilbert F. Houngbo, s’en est dit outré et a rappelé que les conventions  collectives et les négociations sont des incontournables pour tout État évolué qui cherche à harmoniser  les rapports entre travailleurs et employeurs

3 C’était en novembre 2017 et non en 2016. Plus important, cette séance de travail a été cordiale, sans  provocations ni menaces de paralysie de quelque ordre que ce soit. Un protocole d’accord concernant  nombre de revendications syndicales avait été mis en route en fin de séance, avec poignées de main et  prises de photos à la clef (les archives des médias le confirmeront). Puis, Patrice Talon vira son capot de  bord et fit interdire toute grève dans les « secteurs vitaux ». S. Salako estime que la grève a toujours été  envisagée (au SYNTRASECH et à la FENASS notamment) comme un moyen amenant les parties à  dialoguer; risquer la vie des citoyens n’a jamais été une option. D’ailleurs, tout le monde admet aujourd’hui  — sauf Patrice Talon — que dans les secteurs de la santé et de la sécurité les négociations, les arbitrages  et les compromis donnent toujours de meilleurs résultats.

4-À ce sujet, lire les ouvrages de Sosthène Adeossi (Le processus démocratique au Bénin de 1990 à nos  jours) et de Léonce Houngbadji (Bénin. Le casse du siècle).

5 Tant qu’à vouloir provoquer son auditoire, comme il a mentionné aimer le faire, Patrice Talon aurait pu  mentionner que l’enrichissement collectif de la France s’est également fait grâce au commerce des  esclaves noirs et au colonialisme.

6 Les malthusiens ont dû revoir leurs positions étant donné que le développement des moyens de transport  favorisant l’émigration, la révolution industrielle, la capacité d’épargner, le capital étatique, la majoration  des salaires, l’explosion des connaissances scientifiques et techniques mises au service de l’agriculture,  etc., ont fait en sorte que rien de ce qu’ils avaient anticipé ne s’est produit.

7 Elle est de 106 habitants au km2 en France. On est loin du Japon et de ses 334 habitants / km2.

Lentement, mais surement ‘‘Top Entrepreneur’’ parcourt le Bénin, Djougou abritera la quatrième étape : Voici comment s’inscrire

La ville qui accueillera la prochaine étape du programme ‘‘Top Entrepreneur’’  est connue. Le Promoteur Richard Boni Ouorou a annoncé ce mercredi 07 septembre 2022 que la ville de Djougou a été retenue pour abriter ladite formation.

La ville qui accueillera la prochaine étape du programme ‘‘Top Entrepreneur’’  est connue. Le Promoteur Richard Boni Ouorou a annoncé ce mercredi 07 septembre 2022 que la ville de Djougou a été retenue pour abriter ladite formation.

 Les jeunes Entrepreneurs des départements de la Donga résidants dans  les communes de Djougou, Copargo, Ouaké, Bassila et autres peuvent donc postuler pour participer gratuitement à la quatrième étape du programme ‘‘Top Entrepreneur’’.

Peut être une image de 3 personnes et texte qui dit ’Programme top entre reneurs Cohorte Ⅳ Date limite des candidatures: sept 2022 https://terren-ne.com/sinscrire/ Cagnotte de FCFA 5.000.000 à gagner à 'issue du Pitch final Etape de DJOUGOU Lancez votre entreprise à succès Processus entièrement pris charge (Gratuit) ပတု TERRIEN.NE.S 。g。 terrien-ne.com’

Les personnes intéressées peuvent postuler via l’adresse : https://terrien-ne.com/sinscrire/ au plus tard le 18 septembre 2022.

Il est recommandé de privilégier un ordinateur pour l’inscription. Si vous rencontrez toujours des difficultés, faites un mail à contact@terrien-ne.com avec en pièces jointes le résumé de votre projet d’entreprise, votre photo d’identité et la copie de votre pièce d’identité.

« Nous voulons rappeler à tous qu’à l’issue de la tournée, des formations transversales et d’entretien, aura lieu à Cotonou une grande finale où les 3 meilleurs projets recevront la somme de 5.000.000 FCFA », promet l’Initiateur Richard Boni Ouorou.

En attendant, le programme Top Entrepreneur poursuit, lentement mais surement, son périple dans tout le Bénin, après avoir traversé Cotonou, Parakou, Kandi.

Manassé AGBOSSAGA

Création et gestion d’entreprise : Une trentaine de jeunes outillés à Kandi grâce au programme ‘‘Top Entrepreneurs’’

Le programme ‘‘Top Entrepreneurs’’ de l’association Les Terrien-nes a encore fait d’heureux gagnants. Après Cotonou, Parakou, ils sont plus d’une trentaine de jeunes des communes de Kandi, Malanville,… à être outillés en création et gestion d’entreprise. La formation a eu lieu au siège de  Business promotion center de la commune de Kandi, en présence du chef de l’arrondissement de Kandi 2 Mohamed Koura Ségo, représentant le maire de la commune.

Le programme ‘‘Top Entrepreneurs’’ de l’association Les Terrien-nes a encore fait d’heureux gagnants. Après Cotonou, Parakou, ils sont plus d’une trentaine de jeunes des communes de Kandi, Malanville,… à être outillés en création et gestion d’entreprise. La formation a eu lieu au siège de  Business promotion center de la commune de Kandi, en présence du chef de l’arrondissement de Kandi 2 Mohamed Koura Ségo, représentant le maire de la commune.

Conformément à l’adage qui dit qu’on ne change pas une équipe ou une stratégie qui gagne, les participants ont également été entretenus sur « la connaissance de soi et profils de personnalités »,  la « rédaction de son projet d’entreprise » et   «la recherche de financement adapté à son entreprise ». Des thèmes développés respectivement par la coach certifiée en orientation professionnelle et croissance personnelle Marinette Chantal Aklobo, Pierre Marie Kakpohoué, conseiller d’entreprise, et Daniel Seliki spécialiste en finance inclusive.

Sur ces différents thèmes, les récipiendaires retenus après appel à candidatures, ont reçu les outils nécessaires pour se lancer dans l’entrepreneuriat et faire d’eux des entrepreneurs à succès de demain.

«  Nous croyons fermement qu’une génération peu commune sera érigée, et que chaque jeune ainsi formé sera pour le bénin de demain, un modèle, une inspiration, et au-delà de tout un soutien financier dans son environnement », a expliqué le promoteur de Richard Boni Ouorou.

Un engagement traduit en acte.

Manassé AGBOSSAGA

Richard Boni Ouorou à la fin de ‘‘l’Académie des Minis’’ : « Nous sommes fiers d’avoir contribué au renforcement des capacités de 30 enfants Béninois sur des valeurs importantes »

30 filles et garçons, âgés de 08 à15 ans, ont pris part, du 25 au 30 juillet 2022, à la 2ème édition de ‘‘L’Académie des minis’’. A l’initiative d’Axia Academy-Université Virtuelle et l’association ‘‘Les Terrien,ne,s’’, ces derniers ont, dans une bonne ambiance, été outillés sur  la prise de parole, les bonnes manières, la politesse, les valeurs humaines, …

30 filles et garçons, âgés de 08 à15 ans, ont pris part, du 25 au 30 juillet 2022, à la 2ème édition de ‘‘L’Académie des minis’’. A l’initiative d’Axia Academy-Université Virtuelle et l’association ‘‘Les Terrien,ne,s’’, ces derniers ont, dans une bonne ambiance, été outillés sur  la prise de parole, les bonnes manières, la politesse, les valeurs humaines, …

Et à travers un message publié sur son compte méta, ce mardi 02 août 2022, Richard Boni Ouorou a exprimé sa joie, justifiant l’adhésion de l’association ‘‘Les Terrien,ne,s’’ à ‘‘L’Académie des minis’’.

Richard Boni Ouorou

« Les rideaux sont tirés sur la 2e édition de l’académie des minis. Nous avons totalement adhéré à la démarche consistant à créer un creuset de développement personnel pour nos enfants et nous sommes fiers d’avoir contribué au renforcement des capacités de 30 enfants béninois, sur des valeurs importantes comme l’honnêteté, le respect, l’écoute, l’Intégrité, l’excellence, le travail, le pardon, sur les bonnes manières en société, sur l’estime, et la confiance en soi, et sur bien d’autres aspects.

Être patriote c’est aussi tendre la main, porter secours, impulser un changement, semer des graines. Oui les adultes de demain se construisent aujourd’hui, car le Bénin de demain sera dirigé par nos enfants d’aujourd’hui. Les bonnes semences doivent donc être semées, et c’est à cela que nous nous activons aussi », a expliqué le président de l’association ‘‘Les Terrien,ne,s’’, ajoutant « notre engagement reste entier pour accompagner les actions déjà en cours dans notre pays, et pour faire de notre mieux pour créer du mieux ».

Richard Boni Ouorou n’a pas manqué de remercier toute l’équipe d’Axia Academy-Université Virtuelle qui « a su mener cette activité de façon admirable, à la satisfaction des parents ».

Un message de satisfaction, gratitude et d’engagement, dira t- on.

Manassé AGBOSSAGA

Bénin : Liste des enfants retenus pour la Bourse de ‘‘L’Académie des minis’’

En prélude à la 1ère édition de l’ ‘‘L’Académie des minis’’, Richard Boni Ouorou a dévoilé la liste des enfants retenus pour prendre part à ce rendez-vous qui vient confirmer l’engagement social du Promoteur.  

En prélude à la 1ère édition de l’ ‘‘L’Académie des minis’’, Richard Boni Ouorou a dévoilé la liste des enfants retenus pour prendre part à ce rendez-vous qui vient confirmer l’engagement social du Promoteur.

Il s’agit de 30 filles et garçons dont la tranche d’âge varie entre 08 ans et 15 ans.

Les parents sont invités à confirmer l’inscription de leurs enfants en appelant le 97542504 ou via mail en suivant les instructions.

Peut être une image de texte

‘‘L’Académie des minis’’, c’est une initiative de Richard Boni Ouorou de l’association ‘‘Les Terrien,nes’’ en partenariat avec Axia Academy.

Elle aura lieu du 25 au 30 juillet 2022 avec au programme des notions sur la prise de parole, les bonnes manières, la politesse, les valeurs humaines, …

 Manassé AGBOSSAGA

Joel AÏvo fête ses 49 ans en prison : L’émouvant message de Richard Boni Ouorou

Joël Aïvo a soufflé ses 49 bougies Ce lundi 18 juillet 2022. Un anniversaire célébré depuis la prison civile de Cotonou où il est incarcéré depuis sa condamnation, en décembre 2021, à 10 ans de prison pour « atteinte à la sûreté et blanchiment de capitaux ». « Tu restes vivant dans notre esprit et dans celui de tes sympathisant (es) », a-t-il écrit.
Lire son émouvant message.
« Terrien,ne,s Bonjour.
Je voudrais me Joindre au reste de l’équipe et des sympathisant.e.s pour souhaiter un joyeux anniversaire au professeur Joël Aïvo.
Je n’aurais pas eu à le faire si la situation et sa position actuelle ne l’exigeait pas. Nos anniversaires sont des moments intimes et personnels et je mets un point d’honneur à ne pas personnaliser les luttes ni le débat.
Mais il se trouve que, pour des raisons politiques et pour instaurer un certain autoritarisme répugnant dans notre pays, notre ami est emprisonné pour ses convictions et la lutte qu’il s’est employé avec beaucoup de courage à mener pour une démocratie et un pluralisme rajeuni et accessible.
Cher ami et doyen Joël, je sais que, si tu étais dehors, tu ne voudrais pas que ton anniversaire fasse l’objet d’un programme politique à l’instar des dictateurs et autres dirigeants narcissiques. Mais compte tenu du moment et des situations, permets-nous de le faire pour rassurer les siens que tu restes vivant dans notre esprit et dans celui de tes sympathisant.e.s.
Joyeux anniversaire avec un jour de retard, mais joyeux anniversaire quand même.
Porte toi bien et à très bientôt! «

Joël Aïvo a soufflé ses 49 bougies ce lundi 18 juillet 2022. Un anniversaire célébré depuis la prison civile de Cotonou où il est incarcéré depuis sa condamnation, en décembre 2021, à 10 ans de prison  pour « atteinte à la sûreté et blanchiment de capitaux ». « Tu restes vivant dans notre esprit et dans celui de tes sympathisant (es) », a-t-il écrit.

Lire son émouvant message.

« Terrien,ne,s Bonjour.

Je voudrais me Joindre au reste de l’équipe et des sympathisant.e.s pour souhaiter un joyeux anniversaire au professeur Joël Aïvo.

Je n’aurais pas eu à le faire si la situation et sa position actuelle ne l’exigeait pas. Nos anniversaires sont des moments intimes et personnels et je mets un point d’honneur à ne pas personnaliser les luttes ni le débat.

Mais il se trouve que, pour des raisons politiques et pour instaurer un certain autoritarisme répugnant dans notre pays, notre ami est emprisonné pour ses convictions et la lutte qu’il s’est employé avec beaucoup de courage à mener pour une démocratie et un pluralisme rajeuni et accessible.

Cher ami et doyen Joël, je sais que, si tu étais dehors, tu ne voudrais pas que ton anniversaire fasse l’objet d’un programme politique à l’instar des dictateurs et autres dirigeants narcissiques. Mais compte tenu du moment et des situations, permets-nous de le faire pour rassurer les siens que tu restes vivant dans notre esprit et dans celui de tes sympathisant.e.s.

Joyeux anniversaire avec un jour de retard, mais joyeux anniversaire quand même.

Porte toi bien et à très bientôt! «

Lire son émouvant message.

« Terrien,ne,s Bonjour.

Je voudrais me Joindre au reste de l’équipe et des sympathisant.e.s pour souhaiter un joyeux anniversaire au professeur Joël Aïvo.

Je n’aurais pas eu à le faire si la situation et sa position actuelle ne l’exigeait pas. Nos anniversaires sont des moments intimes et personnels et je mets un point d’honneur à ne pas personnaliser les luttes ni le débat.

Mais il se trouve que, pour des raisons politiques et pour instaurer un certain autoritarisme répugnant dans notre pays, notre ami est emprisonné pour ses convictions et la lutte qu’il s’est employé avec beaucoup de courage à mener pour une démocratie et un pluralisme rajeuni et accessible.

Cher ami et doyen Joël, je sais que, si tu étais dehors, tu ne voudrais pas que ton anniversaire fasse l’objet d’un programme politique à l’instar des dictateurs et autres dirigeants narcissiques. Mais compte tenu du moment et des situations, permets-nous de le faire pour rassurer les siens que tu restes vivant dans notre esprit et dans celui de tes sympathisant.e.s.

Joyeux anniversaire avec un jour de retard, mais joyeux anniversaire quand même.

Porte toi bien et à très bientôt! « 

Bénin : Boni Ricahrd Ouorou annonce la création d’un parti politique « visionnaire », un discours royal qui fera date

Richard Boni Ouorou a enfin parlé. Ses ambitions politiques sont désormais claires et limpides comme l’eau de roche. Dans un discours royal, ce jeudi 14 juillet 2022, le politologue a annoncé la création d’un parti et décliné les grandes priorités de cette formation politique qui se veut « visionnaire ».

Richard Boni Ouorou a enfin parlé. Ses ambitions politiques sont désormais claires et limpides comme l’eau de roche. Dans un discours royal, ce jeudi 14 juillet 2022, le politologue a annoncé la création d’un parti et décliné les grandes priorités de cette formation politique qui se veut « visionnaire ».

Richard Boni Ouorou annonce dans un discours qui fera date, la création de son parti au lendemain de la démission de Joseph Djogbénou de la Cour constitutionnelle et de son come-back en politique. Convaincu qu’il s’agit d’un « autre plan funeste contre certains de nos intérêts communs », le Politologue décide de passer à la contre-attaque en mettant fin au suspense sur ses ambitions politiques.

« Au vu des récentes activités politiques au sommet de l’Etat et dans les institutions, nous pensons qu’il est temps, et ce dans le seul but de pérenniser nos valeurs et de les défendre partout, de formaliser le mouvement terrien,ne,s et d’en faire un parti politique », annonce t-il.

«  Une organisation politique visionnaire, de lutte politique et de développement social sinon économique »

Si l’appel reçoit l’adhésion de ses ‘‘terrien,ne,s’’, Richard Boi Ouorou ambitionne de mettre sur pied «  une organisation politique visionnaire, de lutte politique et de développement social sinon économique » qui respectera avant tout, les biens communs et publics ainsi que les valeurs de ses adversaires.  

Dans la foulée, le parti après sa formalisation engagera immédiatement des actions-activités pour : « – lutter pour un statut d’autoentrepreneur ;- la mise en place d’un fonds dédié à la subvention de l’innovation ; – le renforcement de la classe moyenne et sociale ;  une économie solidaire et des règles de protectionnisme solidaire ;  un pluralisme politique rajeuni et moderne et une économie libre, mais solidaire de sa classe moyenne ;  une inclusion financière et ; une réflexion approfondie sur notre avenir dans la zone UEMOA ( appartenance au franc CFA) », a indiqué le promoteur du programme  »Top Entrepreneurs ».

Rien qu’avec ça, on peut déjà prédire qu’il ne s’agira pas d’un parti politique de trop.

 Manassé AGBOSSAGA

 

Lire le discours de Boni Richard Ouorou qui fera date

Terrien,ne,s bonjour !

Pour 2023, nous paraissons en retard.

Mais nous ne sommes en compétition avec personne parce que nous travaillerons sur la durée pour poser de bonnes bases solides et efficaces.

Cher.e.s .ami.e.s

Depuis quelque temps, vous n’avez pas manqué de remarquer le redéploiement politico-diplomatique du chef de l’Etat M Patrice Talon ( rencontre avec des leaders d’opinion déguisés sous le sceau d’anciens présidents et présidents d’institutions), démission tardive de l’avocat Djogbenou de la tête de l’institution qu’il a incarné et qui a permis de faire asseoir l’hégémonie politique de la « Rupture ».

Toutes ces rencontres, démissions et autres cachent s’il faut encore le dire, un autre plan funeste contre certains de nos intérêts communs. Cependant, et ce malgré qu’ils ont l’avantage et les moyens de faire pareille chose, nous avons aussi le droit de nous préparer à contre-attaquer légitimement et dans un cadre légal, toutes les mesures qui viseraient à limiter la jouissance de nos droits et notre confort matériel et financier.

Cher.e.s terrien.ne.s, une opposition qu’est-ce que c’est?

Contrairement à ce qui se passe en Afrique dans nos contrées, une opposition n’est pas une force de destruction ni un mouvement jaloux des avancées de son adversaire.

Une opposition de notre point de vue, est un mouvement incarné par des personnes de valeurs et qui défend, soit les droits d’une minorité ou réclame la prospérité pour une majorité brimée par une minorité puissante.

La revendication de ses droits par les forces de l’opposition n’a pas besoin de se faire, pour des raisons ordinaires, sur le terrain de la violence: qu’elle soit verbale ou physique. Dans notre vision des choses, l’activité politique doit respecter les biens communs et publics ainsi que les valeurs de nos adversaires.

Pour revenir à la situation politique de notre pays, et au vu des récentes activités politiques au sommet de l’Etat et dans les institutions, nous pensons qu’il est temps, et ce dans le seul but de pérenniser nos valeurs et de les défendre partout, de formaliser le mouvement terrien,ne,s et d’en faire un parti politique.

De faire de ce creuset, une organisation politique visionnaire, de lutte politique et de développement social sinon économique.

J’ai donc l’honneur de soumettre cette requête à votre approbation. Si elle vous agrée, nous espérerons alors qu’elle obtienne votre adhésion totale.

Ce n’est qu’à cette condition, que nous serons rassurés de la volonté de chacun de nous à aller de l’avant.

Nb: Par assurance de l’adhésion, nous entendons commenter cette requête, faire des propositions, etc.

Par la suite et dans les semaines à venir, nous engagerons la procédure de formation du parti. Une fois régularisés, nous engagerons immédiatement des actions-activités pour :

– lutter pour un statut d’autoentrepreneur,

– la mise en place d’un fonds dédié à la subvention de l’innovation,

– le renforcement de la classe moyenne et sociale,

– une économie solidaire et des règles de protectionnisme solidaire,

– un pluralisme politique rajeuni et moderne et une économie libre, mais solidaire de sa classe moyenne,

– une inclusion financière et,

– une réflexion approfondie sur notre avenir dans la zone UEMOA ( appartenance au franc CFA).

Ces questions sont pertinentes et nous engagerons des actions sérieuses et énergiques pour les inscrire à l’agenda public.

La balle est désormais dans votre camp et je me soumets à la force de votre adhésion individuelle et collective.

D’ici là, prenez soin de vous ».

Urgent ! Grande Annonce De Boni Richard Ouorou: légère modification au programme

Petite modification sur la sortie de  Richard Boni Ouorou. L’heure de la déclaration vient d’être légèrement modifiée. Initialement prévue pour ce jeudi 14 juillet 2022 à 08h30,  l’importante déclaration du Politologue socio-économiste à l’endroit de ses Terrien,ne,s (Ndlr : sa communauté)  et à tout le peule Béninois, est reportée à 15h30.

Petite modification sur la sortie de  Richard Boni Ouorou. L’heure de la déclaration vient d’être légèrement modifiée. Initialement prévue pour ce jeudi 14 juillet 2022 à 08h30,  l’importante déclaration du Politologue socio-économiste à l’endroit de ses Terrien,ne,s (Ndlr : sa communauté)  et à tout le peule Béninois, est reportée à 15h30.

Pour le reste, rien d inchangé sur le contenu du message qui sera délivré depuis le Canada.

«  à 15h30mn du matin, il y aura une grande annonce sur cette page . J’ai fini par prendre la décision que beaucoup attendent de notre mouvement. Désormais, la balle sera dans votre camp », a-t-il écrit sur son compte méta.

Prenez donc le rendez-vous sur sa page Boni Richard Ouorou  pour la suite de ca kpakpatoya qui promet d’être boooom !!!

Manassé AGBOSSAGA

Bénin : Grande annonce de Boni Richard Ouorou ce jeudi

Un rendez-vous à ne pas manquer. Richard Boni Ouorou parle  demain. Le Politologue socio-économiste adressera un important message à ses Terrien,ne,s (Ndlr : sa communauté)  et à tout le peule Béninois ce jeudi 14 juillet 2022.

Un rendez-vous à ne pas manquer. Richard Boni Ouorou parle  demain. Le Politologue socio-économiste adressera un important message à ses Terrien,ne,s (Ndlr : sa communauté)  et à tout le peule Béninois ce jeudi 14 juillet 2022.

« Demain à 8h30mn du matin, il y aura une grande annonce sur cette page », a-t-il écrit sur son compte méta, dans la soirée de ce mercredi 13 juillet.

De quoi parlera cet Homme qui enchaîne les œuvres sociales dans son pays ? Annonce d’une nouvelle initiative en faveur des jeunes comme le programme de formation ‘‘Top Entrepreneurs’’ ? Des annonces sur ‘‘L’Académie des mimis’’ ? Un scoop sur ses ambitions politiques ?

Ce dernier point est à prendre en considération car l’annonce de cette déclaration forte intervient juste après le départ de Joseph Djogbénou de la Cour constitutionnelle et son retour en politique.

« J’ai fini par prendre la décision que beaucoup attendent de notre mouvement. Désormais, la balle sera dans votre camp », a glissé le Politologue socio-économiste, comme pour briser le silence sur ses ambitions politiques.

Une candidature à la présidentielle de 2026 se dessine, peut-être.

Manassé AGBOSSAGA  

Retour de Joseph Djogbénou en politique : Parlement ou 2026… Richard Boni Ouorou ironise et prévient

Comme pressenti par Richard Boni Ouorou, Joseph Djogbénou a annoncé son retour en politique, notamment son come-back à l’UP,     ce mercredi 13 juillet 2022 lors d’une sortie médiatique après avoir passé le témoin au vice-président de la Cour constitutionnelle dans la matinée,

Richard Boni Ouorou a vu juste sur la chute politique de Joseph Djogbénou après sa démission de la Cour constitutionnelle. Dès l’annonce du départ de l’ancien député et ministre de la Justice de la Haute juridiction, ce mardi 12 juillet 2022, le Politologue avait prédit un retour politique de l’homme. Et à ce niveau, Richard Boni Ouorou a fait deux observations.

Comme pressenti par Richard Boni Ouorou, Joseph Djogbénou a annoncé son retour en politique, notamment son come-back à l’UP,     ce mercredi 13 juillet 2022 lors d’une sortie médiatique après avoir passé le témoin au vice-président de la Cour constitutionnelle dans la matinée,

« …un pas en arrière… »

Pour le Politologue, la première option qui s’offre à Joseph Djogbénou, est une candidature pour les législatives de 2023 afin de succéder à Louis Vlavonou. Mais, pour lui ce serait un pas en arrière pour le président démissionnaire de la Cour constitutionnelle.

« Soit Monsieur Djogbénou démissionne pour se présenter à une élection législative et prendre le perchoir… ce qui est à mon avis serait fait preuve de peu d’ambition de sa part parce que quand on a de l’ambition dans la vie, on ambitionne gravir des échelons, on n’ambitionne pas reculer. La cour constitutionnelle a plus de prestance que le perchoir de l’assemblée nationale du moment où la cour constitutionnelle est le dernier rempart en matière de juridiction dans notre pays. Donc, laisser la présidence de la cour constitutionnelle pour aller chercher le perchoir de l’assemblée nationale, ce serait reculer de mon point de vue. Mais comme monsieur Djogbénou est le promoteur de la ruse et de la rage, certainement que s’il décidait de faire ce pas en arrière, ce serait certainement pour une autre sorte de ruse et de rage », ironise t-il, d’après des propos rapportés par nos confrères du journal Le Béninois Libéré.

« Nous ne lui laisserons pas le choix de nous imposer un candidat ou de s’imposer lui-même».

Il y a ensuite cette seconde option, la plus probable, celle de la présidentielle de 2026.  Et là-dessus, il prévient que les Béninois ne se laisseront pas à nouveau dévorer par la « ruse » et la « rage ».

« Maintenant, l’option la plus probable ce serait d’aller chercher un mandat national donc d’aller se positionner pour une élection présidentielle. Eh bien à ce moment là aussi, on l’attend de pied ferme parce que pour 2026, nul ne sera en manque comme pour 2021. Le chef de l’Etat je me rappelle, Monsieur Patrice Talon avait dit lui-même en élection pendant les campagnes ou semi-campagnes qu’ils ont fait en marge de l’élection de 2021, il avait dit: même si ceux qui ne pourront pas aller à l’élection en 2021, je leur promets d’aller à l’élection en 2026… Ça veut dire qu’il savait déjà lui-même en tant que Monsieur Patrice Talon, il savait très bien que pour 2021 il avait déjà filtré les choses. Il faisait en sorte que personne n’aille à l’élection, que ce soit lui seul.

Aujourd’hui, nous prenons acte de ça et nous avons même décidé de l’accompagner pour qu’il puisse très bien finir son mandat. Donc, nous faisons beaucoup de choses dans ce sens. Mais pour 2026, ce ne sera pas la même chose. Nous ne lui laisserons pas le choix de nous imposer un candidat ou de s’imposer lui-même. Donc, nous sommes très aguerris pour 2026 et nous l’attendons de pieds fermes pour que l’élection de 2026 soit une élection démocratique, ouverte à tous les Béninois. Et si Monsieur Djogbénou veut faire partie de cette élection, Eh bien il viendra faire la promotion de la ruse et de la rage et d’autres candidats viendront faire la promotion de la bonne gouvernance et du développement. », a-t-il prévenu.

Evoquant la démission de Joseph Djogbénou de la Cour constitutionnelle, Boni Richard Ouorou souligne que cette décision est intervenue tardivement. Pour lui, le président démissionnaire de la Cour constitutionnelle a commis « beaucoup de gaffes ».

Djogbénou appréciera !!!

Manassé AGOSSAGA