Bénin : Ouorou brise le silence sur ses rapports avec Talon et Yayi, puis clarifie son combat politique

Pour qui roule Ouorou? Talon ou Yayi? C’est la question qui est sur toutes les lèvres au royaume des kpakpatos; conséquence de sa présence sur tous les fronts et de ses nombreuses œuvres sociales au profit des populations. Mais parce que dans son dictionnaire, il n’y a pas de sujet tabou, le président du mouvement Libéral Bénin a, comme à son habitude, abordé le sujet dans un franc parlé.

Pour qui roule Ouorou? Talon ou Yayi? C’est la question qui est sur toutes les lèvres au royaume des kpakpatos; conséquence de sa présence sur tous les fronts et de ses nombreuses œuvres sociales au profit des populations. Mais parce que dans son dictionnaire, il n’y a pas de sujet tabou, le président du mouvement Libéral Bénin a, comme à son habitude, abordé le sujet dans un franc parlé.

En marge d’une rencontre avec les 77 délégués communaux du mouvement Libéral à Parakou, le mois dernier, Richard Boni Ouorou en a profité pour mettre les points sur les i au sujet de ses supposés rapports avec le président Patrice Talon et l’ancien président Boni Yayi.

Il soutient qu’il n’a aucun rapport direct avec les deux hommes.

« parmi toutes ces personnes, je n’ai aucun ami. Le président Boni Yayi, je ne le connais pas. Je ne l’ai jamais vu. Je le dis et je vais le redire, parce que ce n’est pas un mensonge, je ne l’ai jamais vu et lui-même ne peut pas dire qu’il m’a déjà vu une seule fois », a t-il clarifié, tout en reconnaissant qu’il a eu à échanger plusieurs fois avec le président du parti Les Démocrates « au téléphone pendant des mois ».

Il marque ensuite un arrêt et fait observer qu’on n’a pas besoin d’être du parti Les Démocrates pour dire qu’on est forcément de l’opposition, rappelant qu’il y a plusieurs partis politiques au Bénin qui se revendiquent de l’opposition.

S’agissant de l’actuel locataire de la marina, Richard Boni Ouorou a confié que c’est en 2026 qu’il a vu pour la première fois, sans toutefois échanger avec lui. 

« J’ai vu Patrice Talon une fois dans ma vie en 2016, alors que j’étais chargé de communication du Général Robert Gbian Gbian. Il m’avait envoyé le représenter pour signer le protocole de la rupture et je suis allé. Et c’est ce jour-là que Patrice Talon est venu et il a envoyé le ministre Sacca Lafia. Moi, j’étais assis à côté du ministre Lafia. Quand il est venu, il ne nous a même pas salué », a-t-il confié.

Richard Boni Ouorou marque un second arrêt et lance : « moi matin; midi et soir, je critique le régime actuel.  Je le dis à qui veut l’entendre, que je suis opposé à la pratique politique actuelle. Mais ce que je refuse de dire, et que les gens veulent entendre de ma bouche, c’est de dire que je suis opposé à Patrice Talon et je dis non. Si vous voulez, vous pouvez sortir d’ici et dire que c’est Patrice Talon qui l’a donné l’argent, c’est votre problème. De vous à moi, je n’ ai rien à branler.

Richard Boni précise son combat politique

Après cette mise au point, le président du mouvement Libéral indique que son entrée en politique n’est pas dirigée contre quel’qu’un. « Je ne veux pas combattre une personne. Pourquoi je vais combattre une personne? Nous avons combattu Mathieu Kérékou. Il est parti. Nous avons dit que nous sommes en démocratie. Voilà où nous en sommes aujourd’hui. Nous avons combattu Nicéphore Soglo, il a fait un mandat, il est parti. Voilà où nous en sommes. Qu’est ce qu’on n’a pas dit de Yayi dans ce pays. Yayi Boni est parti, nous sommes dans quoi aujourd’hui », a-t-il fait constater.

Face à ce constat d’échec, le président du mouvement Libéral Bénin soutient qu’Il « faut faire un combat politique qui permet de réformer un système rétrograde au lieu de faire un combat de personne et maintenir un système défaillant qui reproduit les mêmes inégalités avec différentes personnes ».

Chacun est désormais situé sur les raisons de son engagement politique.

Manassé AGBOSSAGA

« Ils m’ont dit, qu’ils ont soif », Yayi tacle amicalement ses ex-alliés qui lui ont tourné le dos

Le président du parti Les Démocrates a parcouru plusieurs communes du département du Zou, le week-end dernier. Et lors de l’étape d’Abomey, Boni Yayi n’a pas épargné ses anciens collaborateurs et soutiens, à la solde de la Rupture depuis avril 2016.

Le président du parti Les Démocrates a parcouru plusieurs communes du département du Zou, le week-end dernier. Et lors de l’étape d’Abomey, Boni Yayi n’a pas épargné ses anciens collaborateurs et soutiens, à la solde de la Rupture depuis avril 2016.

Sans être virulent, l’ancien président du Bénin a taclé ses ex partisans qui lui ont tourné le dos depuis son départ du pouvoir. »J’aurai aimé voir les amis qui ont travaillé avec moi. C’est mes petits frères. C’est mes jeunes frères, que je ne vois plus. Dîtes-leur que moi je les aime infiniment. Je les adore infiniment. Que Dieu les bénisse. Ils m’ont dit, qu’ils ont soif, qu’il vont aller à la rivière », a lâché Boni Yayi tout souriant.

Débordant d’amour pour eux, le président du parti Les Démocrates, dit être prêt, en « bon père de famille », de les accueillir à bras ouvert pour construire un « Bénin nouveau ».

« lorsque la rivière va s’assécher, ils vont revenir. Je prie Dieu. Dites-leur de revenir à la maison. Je continue de les aimer. Je suis un bon père de famille », a assuré le président du parti Les Démocrates.

Les concernés apprécieront !

Manassé AGBOSSAGA

Crise Bénin-Niger : Soglo et Yayi attendus à Niamey ce jour

Une initiative des anciens présidents du Bénin encore en vie pour tenter de mettre fin au feuilleton « Crise Bénin-Niger ». Après leur rencontre, il y a quelques jours, Nicéphore Soglo et Boni Yayi se rendent ce jour à Niamey.

Une initiative des anciens présidents du Bénin encore en vie pour tenter de mettre fin au feuilleton « Crise Bénin-Niger ». Après leur rencontre, il y a quelques jours, Nicéphore Soglo et Boni Yayi se rendent ce jour à Niamey.

« Les deux personnalités se rendront au Niger le 24 juin 2024 pour échanger avec les responsables nigériens au plus haut niveau afin de contribuer à rétablir les relations cordiales, fraternelles et mutuellement avantageuses établies par les pères de nos indépendances Hubert Maga, Hamani Diori, et entretenues par leurs successeurs Sourou Migan Apithy, Justin Ahomadégbé, Seyni Kountché, Ali Saibou, Mahamane Ousmane, Mamadou Tandja, Mathieu Kérékou, Nicéphore Dieudonné Soglo, et Boni Yayi, indique un communiqué.

Selon ledit communiqué, les autorités du Niger « ont marqué leur accord » à la rencontre.

Conscient de l’ampleur de la crtise, les « présidents Soglo et Yayi invitent les peuples frères du Niger et du Bénin à demeurer en prière pour accompagner cette noble mission pour une sortie de crise heureuse ».

Précision de taille. Le communiqué reste muet sur la position de l’actuel locataire de la marina sur cette initiative.

Patrice Talon a t-il été consulté ? A t-il donné son accord?

Manassé AGBOSSAGA

Bénin-Politique : Gbadamassi dézingue Yayi et lui décerne le « prix Nobel de la désinformation »

Dans un entretien accordé à un médias de la place, Rachidi Gbadamassi n’a pas loupé Boni Yayi. Fustigeant les derniers propos du président du parti Les Démocrates sur la révision de la constitution, l’ancien député lui décerne le « prix Nobel de la désinformation dans notre pays ».

Dans un entretien accordé à un médias de la place, Rachidi Gbadamassi n’a pas loupé Boni Yayi. Fustigeant les derniers propos du président du parti Les Démocrates sur la révision de la constitution, l’ancien député lui décerne le « prix Nobel de la désinformation dans notre pays ».

Rachidi Gbadamassi s’adonne à son sport favori. A la faveur d’un entretien accordé à un médias de la place, l’ancien député a, à nouveau, tiré à boulets rouges sur Boni Yayi. Et cette-fois, c’est le sujet lié à la révision de la constitution qui a servi d’appât.

S’attardant sur les critiques de l’ancien président sur une certaine disposition du nouveau texte proposé, notamment l’article 156, Rachidi Gbadamassi a laissé entendre  que « Boni Yayi parle de quelque chose qu’il ne sait pas et qui n’existe pas ».

Pour lui, le piège dont parle le président du parti Les Démocrates  » ne se trouve que dans sa tête », avant d’ajouter que  « c’est une accusation fantoche, sans fondement ».

Et à l’ancien poulain de l’écurie FcBe de décerner une couronne à son ancien patron : « c’est un fake news, made in Boni Yayi désormais prix Nobel de la désinformation dans notre pays ».

Il enfonce le clou et soutient que  « Boni Yayi ne comprend plus absolument rien » et « est dépassé par les événements ». Et pour le « Docteur autoproclamé en Sciences politiques », les  » dérives verbales de son « grand frère » « sont la preuve qu »il a besoin d’encadrement et de coaching ».

Yayi, président du parti d’opposition Les Démocrates, et depuis peu, chantre gospel, y pensera !

Manassé AGBOSSAGA

« si la révision constitutionnelle aboutit, c’est la porte ouverte à tous les risques », Boni Yayi

Boni Yayi dit non à l’initiative du député Assan Séibou. Ce mercredi 31 janvier 2024, le président du parti d’opposition Les Démocrates a ouvertement exprimé son désaccord à toute révision de la constitution à 02 ans de la fin du mandat de l’actuel locataire de la marina. « Si la révision constitutionnelle aboutit, c’est la porte ouverte à tous les risques », prévient l’ancien président du Bénin.

Boni Yayi dit non à l’initiative du député Assan Séibou. Ce mercredi 31 janvier 2024, le président du parti d’opposition Les Démocrates a ouvertement exprimé son désaccord à toute révision de la constitution à 02 ans de la fin du mandat de l’actuel locataire de la marina. « Si la révision constitutionnelle aboutit, c’est la porte ouverte à tous les risques », prévient l’ancien président du Bénin. Lire ci-dessous son développement.

PROPOSITION DE RÉVISION DE LA CONSTITUTION DU BENIN : Ce qu’il faut savoir

A 2 ans de la fin de son mandat, et alors que rien ne presse, pourquoi le Président Talon entreprend t-il de réviser une seconde fois la constitution du 11 décembre 1990 ? En 2019, à son initiative, lui et ses partisans ont eu le loisir de récrire la constitution, de désorganiser les institutions, d’imposer un calendrier électoral, tout ceci comme bon leur semble. La constitution du Bénin est ainsi devenue depuis le 7 novembre 2019 la constitution du président Talon. C’est ce que le Chef de l’État et son parlement, monocolore à l’époque, en ont fait. Une constitution bavarde, réécrite avec légèreté, avec amateurisme par des mains suspectes. Pour comprendre les dessous des cartes, décoder les non-dits de cette proposition, pour savoir ce qui se jouera dans les jours à venir, il importe de se poser les bonnes questions. Et en répondant à ces questions, chacun comprendra les enjeux de ce nouveau projet de révision.

L’objet de cette note est d’abord, d’éclairer les élus de tout bord, ensuite de sensibiliser les dirigeants de l’opposition et enfin d’aider à faire échec à l’initiative en cours.

La première question qu’il importe de se poser est de savoir ce qui se passerait si la constitution n’est pas révisée avant les élections générales de 2026 ? Le pays organiserait-il de mauvaises élections ? Risquons-nous d’avoir des élections aussi opaques, aussi violentes et ensanglantées comme nous en connaissons depuis 2019 ? Que se passerait-il de grave dans le fonctionnement des institutions et dans les opérations de préparation et de déroulement des trois élections si nous maintenons la constitution en l’état jusqu’en 2026 ? A l’étape actuelle, il est possible de répondre sans aucun risque de se tromper qu’il n’y a aucun péril à maintenir en l’état la constitution du 11 décembre 1990. Aucun problème, aucune difficulté ne se poserait.

La deuxième question est celle-ci. Si ne pas réviser la constitution ne génèrera aucun problème au système politique et à l’organisation des élections, la réviser aiderait-elle à résoudre quand même un problème donné ? Un problème flagrant et manifeste? C’est à dire, résout-on un problème politique, un dysfonctionnement institutionnel, une imprécision normative que tout le monde voit et sur laquelle s’est dégagé un consensus ? A la date du dépôt de cette proposition de loi de révision, aucun diagnostic n’a conduit à constater le problème et en conséquence, à proposer une modification de la constitution. Car personne, en dehors du pouvoir actuel, ne voit en quoi organiser les élections législatives et municipales avant les élections présidentielles en 2026 poserait problème à notre pays.

Et d’ailleurs, l’opposition n’avait jamais identifié un problème, un dysfonctionnement, une faille qui nécessiterait une révision de la constitution deux ans avant la fin définitive du mandat du Président Talon. L’opposition n’avait pas non plus envisagé une révision pour inverser l’ordre des élections et retoucher l’article 42 de la constitution.

A cette date, l’opposition au Président Patrice Talon, en particulier les députés LD n’avait jamais imaginé ni envisagé une révision de la constitution pour résoudre quelque problème que ce soit. Le calendrier électoral actuel a été imposé par le Président Talon dans un lot de réformes qui ont précipité le Bénin dans un cycle de violence et endeuillé le pays. A cette époque, la révision constitutionnelle de 2019, le parrainage, les élections groupées et surtout l’ordre des élections tenaient tellement à cœur au Président Talon et à ses députés qu’ils ont mobilisé l’armée pour les appliquer. Le Bénin, ne s’est pas encore relevé des conséquences de la révision constitutionnelle non consensuelle et opportuniste de novembre 2019.

La troisième question revient à se demander simplement pourquoi le Président Talon veut-il réviser la constitution à deux ans de la fin de son mandat alors qu’en 2019, il a eu la liberté d’y introduire tout ce qui lui tenait à cœur ? Pourquoi veut-il la réviser de nouveau ?

Il faut avoir à l’esprit que cette révision n’est ni technique, ni nécessaire mais risquée.

D’abord, cette révision n’est pas technique. Elle n’a rien de technique. Elle ne vient régler aucun dysfonctionnement, aucune malformation normative dont la non-résolution créerait des difficultés au processus électoral. Cette révision n’est pas technique et il serait illusoire de se perdre en conjecture ou de chercher à discuter de son aspect raisonnable ou technique. C’est un projet politique qui vise à atteindre les objectifs du Président Talon pour 2026. C’est un projet stratégique qui vise à prendre de court le peuple béninois, à dribler l’opposition et à régler des comptes aux dissidents de la mouvance présidentielle. Cette révision, c’est le projet personnel du Président Talon. Ce n’est pas celui du peuple béninois ni de l’opposition.

Ensuite, cette révision n’est pas nécessaire. Réviser la constitution en pareille circonstance ne règle aucun problème visible à l’œil nu et identifiable par tous. Pour savoir si une révision constitutionnelle est nécessaire ou utile, il faut chercher à identifier le problème qu’il est censé résoudre. Dans le cas d’espèce, le projet introduit ne règle aucun des problèmes politiques graves soulevés par l’opposition depuis 2018 et auxquels le Président Talon s’oppose.

Enfin, cette révision est un piège potentiel dans lequel il convient de ne pas tomber pour ne pas replonger le Bénin dans l’incertitude et la crise. Le projet introduit par la mouvance présidentielle est un attrape-nigaud, une boîte de Pandore d’où pourraient s’échapper plusieurs malheurs.

Au préalable, il faut savoir que si la constitution n’est pas révisée, l’organisation des prochaines élections n’est pas entravée. D’ailleurs on n’a pas besoin de modifier la constitution pour respecter la décision DCC 24-001 du 4 janvier 2024. Il suffirait d’agir sur les délais, dans le code électoral pour permettre aux députés et aux maires actuels d’assurer le parrainage des candidats à la présidentielle de 2026. Que ce soit bien clair, si on ne révise pas la constitution, on est sûr qu’en 2026, le mandat du Président prendra bien fin et qu’il quittera le pouvoir. Si on ne révise pas la constitution, on est également en sécurité par rapport à la Cour qui ne pourra pas prétexter de la révision pour relancer la polémique sur la création d’une nouvelle République ou sur une éventuelle candidature du Président Talon. Ne pas réviser, c’est ne prendre aucun risque avec Patrice Talon.

En revanche, si la révision constitutionnelle aboutit, c’est la porte ouverte à tous les risques. Que l’opposition l’accompagne ou la subisse, une révision de la constitution, en l’état actuel des choses, ouvrirait une boite de Pandore. Les risques qui guettent le pays sont nombreux. Si pour une raison ou pour une autre, la constitution est révisée, tout devient possible. Une 3ème candidature de Patrice Talon pourrait revenir par une décision de la cour constitutionnelle. Tout, vraiment tout devient possible. Le Bénin serait à la merci des interprétations de la cour constitutionnelle.

En conclusion, pour toutes ces raisons, le principe de précaution recommande de ne prendre le risque d’aucune révision avant la fin du dernier mandat du Président Talon.

La priorité demeure la gouvernance de consensus, de cohésion nationale et de Paix avec la libération sans délai de nos compatriotes en prison pour raison d’opinion et le retour à la mère patrie des exilés politiques.

Président Docteur Ishola Thomas Boni YAYI

Ancien Président de l’Union Africaine

Bénin-Guerre Talon-Yayi : « Un conflit qui risque si on n’y prend garde de compromettre la paix… », alerte du parti FCBE

Face à la presse nationale ce vendredi 5 janvier 2024 à Cotonou, le parti FCBE qui a donné sa position sur le débat portant révision de la constitution du 11 décembre 1990 en cours n’a pas également manqué d’alerter l’opinion sur les conséquences graves pour la Nation Béninoise d’une situation qui perdure. Il s’agit de la rivalité entre le président Patrice Talon et son prédécesseur Yayi Boni.

Face à la presse nationale ce vendredi 5 janvier 2024 à Cotonou, le parti FCBE qui a donné sa position sur le débat portant révision de la constitution du 11 décembre 1990 en cours n’a pas également manqué d’alerter l’opinion sur les conséquences graves pour la Nation Béninoise d’une situation qui perdure. Il s’agit de la rivalité entre le président Patrice Talon et son prédécesseur Yayi Boni.

La paix et la tranquillité nationale au Bénin est désormais menacée à cause du « conflit » qui oppose l’actuel Chef de l’Etat Patrice Talon et l’ex-président Boni Yayi. C’est le parti FCBE qui donne l’alerte et appelle les uns et les autres à la retenue et à la préservation de l’unité nationale malgré les divergences. En effet, en ces derniers jours, les membres de la formation politique dirigée par Paul Hounkpè ont constaté avec regret la résurgence de ce « conflit ».

Cette résurgence se traduit à leurs yeux par la tension en cours actuellement entre la mouvance du président Patrice Talon et le parti Les Démocrates dirigé par le président Boni Yayi. « Depuis quelques jours une tension politique s’est installée dans notre pays. Cette tension qui fait suite à l’interview accordée par le chef de l’Etat à la télévision nationale s’est accentuée par des envolées verbales aussi bien des anciens députés de la mouvance que des responsables du parti Les Démocrates » déplore le parti le parti au logo cauris.

Pour les responsables, « ce regain de tension n’est rien d’autre que la résurgence du conflit personnel entre les présidents Yayi et Talon ; conflit qui risque si on n’y prend garde de compromettre la paix dans notre pays », ont-ils alerté.

Ainsi, le parti FCBE qui revendique être une formation politique qui a « toujours milité pour la paix » au Bénin n’entend donc pas « rester indifférent à cette tension qui rappelle mauvais souvenirs » au peuple Béninois « notamment les évènements postes électoraux de mai 2019 qui ont causé des dégâts matériels et humains et occasionné une fracture au sein de nos populations ». Il se démarque donc de cette guéguerre et un appel est lancé à tous les militants dans le même sens.

Reste à voir dans les jours à venir ce qui sera la conduite des acteurs politiques dont cette rivalité profite.

Par Christophe KPOSSINOU

Bénin-Fonctionnement du Parti Les Démocrates: Le point financier présenté aux membres, une feuille de route adoptée pour 2024

Le parti Les Démocrates s’organise conformément à ses texte pour atteindre ses objectifs. Et pour preuve, dans la semaine écoulée, deux grandes activités ont réuni à l’interne responsables et militants. Il s’agit de la présentation du point financier 2023 au cours d’un Conseil Extraordinaire qui s’est déroulé le vendredi 1er Décembre à Abomey-Calavi et l’adoption du plan de travail 2024 à Grand-popo le samedi 02 décembre 2023.

Le parti Les Démocrates s’organise conformément à ses texte pour atteindre ses objectifs. Et pour preuve, dans la semaine écoulée, deux grandes activités ont réuni à l’interne responsables et militants. Il s’agit de la présentation du point financier 2023 au cours d’un Conseil Extraordinaire qui s’est déroulé le vendredi 1er Décembre à Abomey-Calavi et l’adoption du plan de travail 2024 à Grand-popo le samedi 02 décembre 2023.

Au parti les Démocrates la réédition de compte est une règle capitale. De plus la navigation à vue n’a pas droit de cité. Après la rencontre des trois premiers responsables de la coordination avec le Chef de l’Etat Patrice Talon le lundi 27 novembre 2023, le parti Les Démocrates tourne aussitôt les yeux vers les bons réglages pour un meilleur fonctionnement à l’interne. Dans cet élan, un Conseil Extraordinaire a été convoqué suivi d’un atelier. Si le premier s’est déroulé à Abomey-Calavi le 1er Décembre dans le département de l’Atlantique, le second a eu lieu à Grand-popo dans le département du Mono le lendemain.

En sa qualité de président, c’est Boni Yayi en personne qui a conduit les travaux. A Abomey-Calavi, le Conseil Extraordinaire s’est préoccupé du point financier du parti à la date du 1er décembre 2023. En présence des militants à la base, un point des activités, et les actions menées ont été fait. Il s’en suivront des projections sur 2026, nous renseigne nos confrères du blog d’information générale L’Œil Républicain (loeilrepublicainblog.wordpress.com).

les  observations et appréciations des militants ont été recueillies et le président Boni Yayi pour une nouvelle fois ne manquera pas de galvaniser sa troupe pour une victoire lors des échéances prochaines. Il va lancer également un appel à des comportement pacifiques. « toujours cultiver et prôner la paix, même si certains, nous collent les étiquettes de va-t-en-guerre. Nous devons être prêts pour relever les défis qui se pointent à l’horizon, et ce jusqu’en 2026 » a-t-il laissé entendre, nous rapporte L’Oeil Républicain.

Une planification pour 2024

Décembre étant le dernier mois de l’année, le parti Les Démocrates a déjà dans son viseur l’année 2024. Aussitôt donc le point financier adopté à Abomey-Calavi, le Bureau politique va mettre le cap sur la ville de Grand-Popo pour un atelier au cours duquel un plan de travail a été adopté. En effet, pour les responsables du parti Les Démocrates, la navigation à vue n’a pas droit de cité. Il faut obligatoirement tracer le chemin si l’on compte avoir des résultats.

Vue l’importance donc de ce rendez-vous, tous les membres de la coordination du parti ont fait le déplacement . Dans son mot d’ouverture, le président Boni Yayi va rappeler les objectifs de cet atelier. « Planifier le travail qui nous incombe dans l’animation de la vie politique nationale pour l’année 2024, doter le parti d’un budget annuel et faire participer les cadres du parti à l’élaboration de ces outils de gestion afin qu’ils se les approprient pour faciliter la mise en œuvre ».

Lancement des travaux du Conseil National Extraordinaire à Abomey-Calavi/Photo: L’Œil Républicain

A l’issue des travaux qui ont durée 48 H, le  plan de travail a été adopté. Ce dernier selon les indiscrétions annonce une année 2024 très chargée pour le parti au logo de la flame de l’espoir.

Comme quoi, en prenant la présidence de la principale formation politique de l’opposition au Bénin, Boni Yayi l’ancien président de la République ne vient pas pour faire de la figuration. Il veut être proactif.

Par Christophe KPOSSINOU

Bénin-Rencontre Talon et Les Démocrates: Voici l’intégralité des points d’accord et de désaccord

Le président Patrice Talon a reçu en audience dans la soirée du lundi 27 novembre 2023, trois responsables du parti Les Démocrates à savoir: Léon Basile Ahossi,  Eric Houndété et du président Boni Yayi chef de la délégation. Au cours des échanges qui ont duré environ 4 H d’horloge, plusieurs sujets ont été abordés dans le sens de la décrispation de la tension sociale et politique. À travers un point fait par le vice-président Eric Houndété à la presse au retour du palais de la marina, l’on sait un peu plus sur les points d’accord et les points de désaccord. Kpakpato Médias était sur les lieux et voici ci-dessous la restitution des propos du numéro deux du parti au logo de la flame qui situe les uns et les autres.

Le président Patrice Talon a reçu en audience dans la soirée du lundi 27 novembre 2023, trois responsables du parti Les Démocrates à savoir: Léon Basile Ahossi,  Eric Houndété et du président Boni Yayi chef de la délégation. Au cours des échanges qui ont duré environ 4 H d’horloge, plusieurs sujets ont été abordés dans le sens de la décrispation de la tension sociale et politique. À travers un point fait par le vice-président Eric Houndété à la presse au retour du palais de la marina, l’on sait un peu plus sur les points d’accord et les points de désaccord. Kpakpato Médias était sur les lieux et voici ci-dessous la restitution des propos du numéro deux du parti au logo de la flame qui situe les uns et les autres.

1-Le président Patrice Talon favorable à un audit de la liste électorale

Au Bénin, la liste électorale sera auditée avec l’implication du parti Les Démocrates avant les élections générales de 2026. C’est une assurance du président Patrice Talon à l’endroit des responsables du parti de l’opposition.  Face à la presse, Eric Houndété l’a fait savoir en premier parlant des points d’accord. Lire son propos :

Eric Houndété « Chacun de nous connait les difficultés que nous avons eues par rapport à la liste électorale au cours des élections de 2023. La préoccupation était qu’il fallait à tout prix éviter que ces mêmes difficultés se répètent en 2026. Le président de la République a marqué son accord pour qu’un audit soit diligenté si possible avec d’autres forces politiques. Si les autres forces politiques ne sont pas disponibles, nous, nous ferons le travail.

Nous espérons que cet accord marqué par le chef de l’Etat, se traduira effectivement en réalité avec les exigences que cela appelle. (…) Il a été reconnu par lui-même que quelque chose selon ses propres termes a ‘’ buggé ’’ dans le système où, des gens ont été envoyés à des dizaines de kilomètres de leur lieu de résidence pour voter. Cet audit qui aura été fait appellera à des recommandations et des corrections.

Ces corrections devront être mises en œuvre avant les élections générales de 2026. Lorsqu’on aura fait l’audit, et que approcheront les élections de 2026, il devrait être question d’extraire la liste électorale avec le concours des forces politiques qui comme il a été envisagé, un noyau sera mis en place pour faciliter la surveillance de ce qui se fera. Cela prendra une certaine forme ».

2-Certains compatriotes arrêtés dans le cadre des élections vont recouvrer incessamment leur liberté

Depuis  leur cellule, ils peuvent pousser un ouf de soulagement. En tout cas en attendant que la bonne nouvelle de leur libération tombe. Ils s’agit des citoyens arrêtés dans le cadre des différentes élections organisées. Selon Eric Houndété de retour du palais de la Marina, le président Patrice Talon a promis donner des instructions au Ministre de la Justice à cet effet. Détails :

Éric Houndété : « Pour diverses raisons les gens qui sont retenus notamment les jeunes, les élèves les étudiants, les artisans etc… Qui dans la manifestation de leur liberté d’expression, liberté d’action, se sont retrouvés en situation délicate et difficile et que la justice a gardé. Le président de la République a donné séance tenante des instructions au ministre de la Justice pour que les dossiers soient accélérés. Je dois dire au passage qu’en qualité de Chef de fil de l’opposition quand je l’avais rencontré, il avait déjà exprimé cette volonté de faire accélérer les dossiers. Nous espérons que cette fois-ci, ça va aller vite. »

3-Talon n’entend pas gracier ni pardonner Reckya Madougou

Reckya Madougou, ancienne ministre du président Boni Yayi et candidate du parti Les Démocrates à l’élection présidentielle de 2021 doit purger entièrement sa peine de prison. En tout cas, c’est la volonté manifeste du président Patrice Talon qui n’entend pas lui accorder une grâce ni son pardon. Droit dans les yeux de Boni Yayi, il l’a fait savoir une fois que le sujet a été abordé. Une déclaration qui a « attristé voir révolter » la délégation du parti Les Démocrates selon Eric Houndé. Il raconte :

Eric Houndété : « Dans la même veine, nous avons avec grande tristesse enregistré de sa part (Patrice Talon, Ndlr) un refus d’être attentif à nos demandes, à nos cris de cœur, par rapport à certains de nos camarades, notamment dame Reckya Madougou par rapport à qui il montre une inflexibilité pour lui refuser même une grâce présidentielle.

Je dois dire que cela nous a beaucoup attristé voir révolter.

Le président Boni Yayi lui-même en personne a conduit ce plaidoyer pour que le président de la République puisse mettre son cœur au service du pardon. Ce pardon, le président de la République ne l’a pas compris tel que nous le souhaitons. C’était pour nous comme un coup de massue, un coup de poignard dans les cotes. Mais en tant que responsable du parti les démocrates, nous restons convaincus que nous devons continuer le combat pour obtenir la libération de notre compatriote. Nous avons un projet de lois d’amnistie sur la table. Si le président de la République refuse la grâce présidentielle nous ne devons pas baisser les bras. Peut-être devons nous comprendre que nous ne devons pas compter sur lui pour la loi d’amnistie mais il ne faut pas s’avouer vaincu avant d’aller au combat. Nos camarades qui sont au parlement, qui sont dans les différents groupes, nous avons engagé de parler avec eux, nous allons continuer à parler avec eux. J’espère que leur cœur de mère de père de frères de sœur, va s’assouplir pour qu’ils comprennent les arguments que nous avons développés à savoir que les filles et fils de ce pays doivent tous se mettre au service de la construction du pays.

S’il y a eu des incompréhensions par le passé ces incompréhensions doivent être gommées (…) Nous avons expliqué au président de la République que ces processus électoraux qui ont engendré ces arrestations ont été marquées par une exclusion et l’exclusion a naturelle générée un déchainement de passion, une révolte, un refus de se laisser embastiller, interdire de jouir de ses libertés ».

4-Les nouvelles décisions sur la taxation de l’exportation du Soja entrent en vigueur

La réduction de 140 F à 30 F de la taxe d’exportation sur le Soja est déjà en vigueur. Face aux responsables du parti Les Démocrates, le président Patrice Talon a donné les assurances de ce que les dispositions seront prises pour l’annoncer aux producteurs ceci afin de décourager ces acheteurs qui estiment que sa mise en œuvre commence en janvier 2024.

Éric Houndété « Comme vous le savez, nous avons fait le combat, nous avons eu une victoire d’étape, à savoir qu’aujourd’hui, le gouvernement a été obligé de réduire la taxe sur l’exportation pour permettre à nos producteurs d’avoir à vendre leur production à un prix raisonnable. Mais il s’est passé que dans la mise en œuvre de cette décision gouvernementale, fruit de notre combat, il y a eu des informations qui nous sont parvenues selon lesquelles, la décision ne serait mise en œuvre qu’à partir du mois de janvier ce qui a agi pendant ces derniers jours sur le prix d’achat des producteurs. Le président de la République a fait avec nous le constat que ce phénomène, mais qu’il ne dépend pas de lui. Il a rassuré de ce que les dispositions seront prises pour annoncer aux populations que la taxe a l’exportation qui est de 30 f est mise en œuvre dès maintenant et non à partir de janvier. Donc un communiqué gouvernemental passera pour préciser cela».

5-Très peu de chance pour Les Démocrates de Siéger à la Céna

Le Conseil Electoral de la Céna risque de rester en l’Etat jusqu’en 2026 pour l’organisation des élections générales. Le parti Les Démocrates qui représentent désormais l’opposition n’aura pas la possibilité de désigner ses membres pour y siéger. Le président Patrice Talon n’entend pas véritablement œuvrer pour puisque sur la question, il n’a pas fait preuve du tout d’ouverture.

Eric Houndété en parle : « Tel qu’il est aujourd’hui, le Conseil Electoral, nous lui avons expliqué qu’il n’est pas décent, qu’il n’est pas juste, qu’il n’est pas conforme à la loi évidement à l’esprit de la loi qu’un groupe de parti politique qui représente aujourd’hui, suivant les résultats, proclamé par la Cour Constitutionnelle, un parti politique qui fait plus du quart de l’électorat ne peut pas manquer de représentant au Conseil Electoral. Ceci pour la simple raison que le principe de base sur lequel il est créé, est un principe d’équilibre et un principe de : « tu me surveilles, je te surveille ».

Le Conseil a été conçu pour être plus ou moins un organe paritaire. La minorité parlementaire désigne un représentant, la majorité parlementaire désigne un représentant, le Chef de l’Etat désigne un représentant et le Chef de Fil de l’opposition désigne un représentant et puis les magistrats désignent celui qui fait l’arbitrage.

Aujourd’hui, depuis les élections de janvier 2023, la configuration politique dans notre pays a changé. Nous avons au parlement une minorité parlementaire normal incarné par le parti les Démocrates et une majorité représentée par les deux parties du président de la République et nous avons le président de la République et le Chef de file de l’opposition. En situation normale, le Conseil Electoral serait composé de deux personnes désignées par le parti Les Démocrates. Mais il se passe malheureusement que ce n’est pas le cas. Le président de la République est resté pas très ouvert à la question.

6-Le parti Les Démocrates va fournir du personnel électoral à la Céna

« Il s’agit du dernier d’accord de la rencontre entre le président Patrice Talon et la délégation du parti Les Démocrates. Désormais, le recrutement des agents électoraux ne se fera plus sans l’implication du parti qui va fournir au même titre que les autres partis de l’opposition le personnel électoral.

Éric Houndété : « Après la question de la liste électorale, nous avons abordé la question des membres du Conseil Electoral de la Cena. Les élections sont organisées par la Céna et on sait que la Céna s’appuie sur un personnel, à savoir les Coordonnateurs d’Arrondissement, les agents de Bureau de vote… Ce qu’il y a, c’est que dans la pratique depuis les trois dernières élections, ce sont les partis politiques du président de la République qui alimentent ces organes. C’est eux qui mettent en place ce personnel. On nous fait savoir qu’il y a une plateforme. Mais tout le monde sait comment ça se passe.

Nous avons obtenu du président de la République que ça ne passera plus ainsi.

Nous mettrons en place un mécanisme qui permettra au parti les démocrates et les autres forces de l’opposition de fournir du personnel électoral ».

Par Christophe KPOSSINOU

Boni Yayi dit non à l’homosexualité au Bénin, lire le développement du « Pasteur Président »

A travers un message religieux publié sur sa page Facebook, Boni Yayi a ouvertement exprimé son opposition à l’homosexualité. Lire ci-dessous son développement.

A travers un message religieux publié sur sa page Facebook, Boni Yayi a ouvertement exprimé son opposition à l’homosexualité. Lire ci-dessous son développement.

Lévitique 20:13 LSG
« Si un homme couche avec un homme comme on couche avec une femme, ils ont fait tous deux une chose abominable ; ils seront punis de mort : leur sang retombera sur eux. »

Genèse 19:24-25 LSG
«Alors l’Éternel fit pleuvoir du ciel sur Sodome et sur Gomorrhe du soufre et du feu, de par l’Éternel. Il détruisit ces villes, toute la plaine et tous les habitants des villes, et les plantes de la terre.»

Les villes de Sodome et de Gomorrhe ont été détruites, mais Dieu délivra Loth, neveu d’Abraham à cause des bénédictions reçues de Dieu par ce dernier.
Ainsi, la condamnation de notre créateur de ces actes contre-nature est sans appel. Du reste, nos traditions n’ont jamais accepté que l’homme aille avec l’homme ou la femme avec la femme. Nos sociétés considèrent cela comme une abomination dont la conséquence est la colère et la malédiction de nos ancêtres qui nous ont précédés dans la vie.
Il s’agit donc par ces pratiques de la mise en œuvre d’une volonté malheureusement concertée de détruire non seulement les sociétés africaines mais simplement humaines dans leur fondement. Aussi, ce combat est il éminemment spirituel et doit concerner toute personne, toute communauté qui repose sur la reconnaissance d’un être supérieur qui a présidé à l’avènement de l’Homme qu’il créa homme et femme.

Je lance donc un appel pressant aux uns et aux autres à s’engager dans une campagne de sensibilisation dans les collèges et lycées, les universités, les ateliers, l’administration, les cabinets, les marchés, les foyers, les maisons, les fleuves, les lagunes, les champs, dans les extrémités du Bénin et de la terre etc. afin que tous les citoyens de notre pays, de la planète puissent s’abstenir de telles abominations pour éviter la colère de Dieu le feu, sur notre nation et le monde.

Que Dieu vous bénisse.

Yayi Boni

Bénin : Richard Boni Ourou félicite Boni Yayi et décrypte son arrivée à la tête du parti Les Démocrates

Richard Boni Ouorou réagit à l’élection de Boni Yayi à la tête du parti Les Démocrates. A travers un message publié sur ses canaux offciels, il lui a adressé ses féliciations, avant d’en tirer les leçons.  

Richard Boni Ouorou réagit à l’élection de Boni Yayi à la tête du parti Les Démocrates. A travers un message publié sur ses canaux officiels, il lui a adressé ses félicitations, avant d’en tirer les leçons.  

« J’ai appris ce soir, avec un sentiment partagé, l’élection de l’ancien Président Boni Yayi à la tête du Parti Les Démocrates. Pour beaucoup d’entre vous, c’est une élection surprenante et une attitude étrange. Je comprendrais et vous avez tout à fait raison. Mais il y a une chose qui se dégage et qui est très intéressante : c’est la nouvelle responsabilité politique qui l’incombe devant le peuple béninois.

Pendant longtemps, le Président Boni Yayi a émis des reproches à l’encontre de son successeur sur sa gestion du pays, sur les questions des libertés et de droits, sur la situation des détenus politiques et des exilés.

Ses reproches et dénonciations sont tout à fait légitimes et largement partagés par beaucoup de nos compatriotes.

Mais il se disait aussi, qu’il ne dispose pas de moyens de pression politiques pour mener son combat. Aujourd’hui, en prenant la tête du plus grand parti d’opposition, il jouit désormais de la légitimité qu’il faut pour mener son combat. Ne pas le faire ou ne pas le réussir sera alors une trahison pour les béninois et les béninoises qui placeront tant d’espoir et d’espérance en sa personne. Le moment venu, il devra rendre compte et présenter un bilan d’exercice.

Je voudrais donc ici lui dire toutes mes félicitations et lui rappeler combien les béninois sont attentifs à ses actes et s’impatientent de le voir faire évoluer les nombreux sujets politiques qui semblent rangés : sortir nos frères et sœurs emprisonnés, pacifier la scène politique, garantir le droit à tous les béninois de participer à l’animation de la vie politique, sans risque d’exil et d’arrestations etc…

Encore une fois, félicitations au nouveau président et que nos ondes positives l’accompagnent tout au long de son mandat.

Prenez soin de vous, »

Issa Boni Richard Ouorou