En marge de la commémoration de sa démission du Gouvernement de la Rupture en 2017, l’Ancien Ministre Délégué Chargé de la Défense Nationale a rappelé, ce dimanche 27 mars 2022, les sujets qui fâchent la Résistance nationale vis-à-vis du régime de la Rupture, qualifié de « pouvoir dictatorial ».
Dans l’ensemble, ces sujets n’ont pas varié. Candide Azannaï a à nouveau évoqué les questions relatives à la liberté, la Démocratie et à l’Etat de droit.
Face aux jeunes venus commémorer la date anniversaire de divorce officiel avec son ex-allié, et dans une « déclaration politique sur la rupture de l’Etat de droit et le déni de la Démocratie en République du Bénin », il a évoqué, « – la réhabilitation de la mémoire de toutes les victimes innocentes tuées; – l’abrogation de toute la panoplie de lois liberticides; le rétablissement de la Liberté et de l’Etat de droit; le restauration de la Démocratie; la sauvegarde des Acquis de la Conférence Nationale; la réconciliation de la Nation avec elle-même; le renouement avec une gouvernance économique et financière axée sur la transparence en vue de la réduction des inégalités dont les conséquences deviennent visiblement insupportables à nos populations ».
Le coordinateur exécutif national de la résistance nationale invite alors les uns et les autres à arrêter de se « laisser distraire par des agendas cachés de quelques bords en inscrivant de manière courageuse » leur conviction politique dans l’effectivité des exigences sus-mentionnées, « comme le seul objectif citoyen et patriotique immédiat qui vaut vraiment la peine ».
Manassé AGBOSSAGA