Bénin-Arrondissement de Ouèdo: Un don de tables et bancs signé Hounyè Koffi Noël au profit du Ceg Kpossidja

De la joie dans les cœurs des apprenants et responsables du Ceg Kpossidja, deuxième collège nouvellement créé par l’Etat dans l’arrondissement de Ouèdo dans la commune d’Abomey-Calavi. Ce samedi 30 septembre 2023, le Directeur Général a reçu un don de 40 tables et bancs de la part de Hounyè Koffi Noël, fils de Ouèdo et membre du Bureau politique du parti Union Progressiste Le Renouveau. C’était au cours d’une cérémonie riche

De la joie dans les cœurs des apprenants et responsables du Ceg Kpossidja, deuxième collège nouvellement créé par l’Etat dans l’arrondissement de Ouèdo dans la commune d’Abomey-Calavi. Ce samedi 30 septembre 2023, le Directeur Général a reçu un don de 50 tables et bancs de la part de Hounyè Koffi Noël, fils de Ouèdo et membre du Bureau politique du parti Union Progressiste Le Renouveau. C’était au cours d’une cérémonie riche en allocutions qui a connu la participation des parents d’élèves, des apprenants, d’élus municipaux conduit par Christophe Ayissi CA de Zinvié, de Hounyè Azé Troisième adjoint au maire de la commune d’Abomey-Calavi, du député Brice Dénis Fagbémi de la 6ᵉ Circonscription Electorale, de Martin Assogba, président de l’Ong Alcrer et du Commissaire de l’Arrondissement de Ouèdo. Face à la presse après la remise officielle, Hounyè Koffi Noël, lève un coin de voile sur le motif de son geste et invite d’autres bonnes volontés à l’emboiter le pas et remercie ceux qui ont apporté déjà une contribution. Lire l’intégralité de son interview.

Une vue des tables et bancs remis officiellement au Directeur du Ceg Kpossidja par le donateur Hounyè Koffi Noël. Photo: Kpakpato Médias

Vous venez de faire un important don de tables et bancs au Ceg Kpossidja, quels sont les motifs de ce geste de votre part ?

Plusieurs raisons justifient ce geste de ma part. Je voudrais dans un premier temps rappeler que la création du Ceg Kpossidja, deuxième Ceg de l’arrondissement de Ouèdo est mon initiative. En effet, ça fait partie de mon projet de société en 2020 quand j’étais candidat aux élections communales. Le constat en ce moment, c’est que le 1/3 des élèves de l’arrondissement quitte parcoure 11 km avant d’atteindre ‘’La Verdure’’, unique CEG de la localité. Face à cet état des lieux, j’ai promis à la population d’œuvrer pour qu’un deuxième CEG soit créé. Effectivement, le gouvernement nous a accompagné. Il a donné l’autorisation.

L’année scolaire passé, nous nous sommes rendus compte que l’effectif s’accroit et le besoin en mobilier reste un élément important. Sur ce, j’ai réfléchi tout en me posant la question de savoir ce qu’il faut faire pour que les enfants ne continuent pas de souffrir. J’ai dû me plier pour pouvoir apporter quelques tables. Ce n’est pas encore la solution. Beaucoup reste à faire. Je pense que le peu que je viens d’apporter, c’est déjà quelque chose pour soulager la peine des âmes innocente que nous avons ici.

Vous êtes reconnu comme un acteur politique qui tient beaucoup plus à faire le social. À quoi d’autres doit-on s’attendre ?

Oui, le social, j’y tien beaucoup. Et j’ai la ferme conviction que tous autant que nous sommes, nous pouvons contribuer à régler les problèmes sociaux de nos localités si nous sommes politiques ou pas. Ce don de tables et bancs n’est que le début d’une série de gestes que je compte faire pour le développement du Ceg Kpossidja. Comme vous l’aviez bien constaté, je viens encore d’annoncer ici que la semaine prochaine, nous allons accompagner l’école encore avec des feuilles de tôle et une enveloppe financière. Il y a un hangar en construction. Il n’y a pas encore de tôle pour la couverture. Nous avons appris qu’il y a 8 classes 4 pour la 6ᵉ et 4 pour la 5ᵉ, mais nous avons que quatre classes donc il y a encore à faire. Ce don de tôle pour accompagner encore le collège a construit les quatre classes. Si Dieu nous donne la force et les moyens, les jours à venir, les mois à venir, nous pouvons faire encore plus.

Sous le regard des élèves du Ceg Kpossidja.

Nous sommes au début de la rentrée, quel message vous avez à l’endroit des enseignants ?

Je vais inviter les enseignants à continuer par déployer les efforts parce que le Ceg Kpossdja se retrouve dans une zone un peu reculée de l’arrondissement de Ouèdo. La voie qui y mène est un peu dégradée et pose donc déjà problème. Ils sont assignés à cette mission et ils doivent l’accomplir avec loyauté.

À l’endroit des élèves, je voudrais leur demander d’être docile. De travailler et de devenir comme moi afin de me remplacer peut-être demain. Parce que, si je n’avais pas suivi les conseils des parents, si je ne me suis donné au travail, aujourd’hui, là où je suis, je ne pourrai pas apporter ce geste. Sur ce, ils ont l’obligation, le devoir de se mettre au travail, d’être respectueux et que Dieu puisse les accompagner à devenir ce que nous sommes aujourd’hui pour qu’ils deviennent une relève de demain.

Comme vous, il y a d’autres personnes de bonnes volontés qui hésitent quel message vous avez pour eux ?

Je vais simplement inviter ceux-là à m’emboiter les pas parce que celui qui donne en trouve en plus. Ce n’est pas parce que nous n’avons pas autres choses à faire. C’est parce qu’il s’agit d’une priorité. Et j’invite tous ceux qui sont ici maintenant et tous ceux qui sont ailleurs et qui vont peut-être remarquer ce que nous avons fait à travers les réseaux sociaux, les chaines de télévisions, j’invite même le gouvernement du Bénin a pensé au Ceg Kpossidja. J’invite la mairie d’Abomey-calavi a pensé au Ceg Kpossodjà pour que les enfants puissent travailler dans les meilleures conditions pour un meilleur résultat.

Un mot pour conclure cette interview ?

Je voudrais pour finir remercier tous les élus de la municipalité d’Abomey-Calavi, tous les acteurs politiques de la 6ᵉ Circonscription Electorale, les sages de Ouèdo, les parents d’élèves et toutes les personnes de bonne volonté qui depuis le projet de création du CEG Kpossidja ne cessent de contribuer d’une manière ou d’une autre pour son émergence. Qu’ils reçoivent les mots de reconnaissance de toute la population de Ouèdo.

Par Christophe KPOSSINOU