Des jeunes leaders du NIMD Ethiopie s’imprègnent du fonctionnement de la Céna 

Des jeunes leaders de l’Ecole de démocratie de l’institut néerlandais pour la démocratie multipartite (Nimd) Ethiopie étaient au siège de la Commission électorale nationale autonome (Céna)  à Cotonou, ce mercredi 06 novembre 2024. Une descente qui aura permis à ces derniers de s’imprégner du fonctionnement de l’institution en charge des élections au Bénin.

Des jeunes leaders de l’Ecole de démocratie de l’institut néerlandais pour la démocratie multipartite (Nimd) Ethiopie étaient au siège de la Commission électorale nationale autonome (Céna)  à Cotonou, ce mercredi 06 novembre 2024. Une descente qui aura permis à ces derniers de s’imprégner du fonctionnement de l’institution en charge des élections au Bénin.

Des hôtes inhabituels à la Commission électorale nationale autonome du Bénin ! Dans l’après-midi de ce mercredi 06 novembre 2024, des jeunes leaders de l’Ecole de démocratie de l’institut néerlandais pour la démocratie multipartite (Nimd) Ethiopie étaient au siège de l’institution en charge des élections au Bénin.

A leur arrivée, ils ont été accueillis par le Directeur du matériel et des opérations à la Céna, Rufin Domingo. Le président de la Céna empêché, ce dernier a souhaité la bienvenue à la délégation du NIMD Ethiopie.

Après les civilités, les hôtes de la Céna se sont ensuite dirigés vers  les différents responsables et chefs services de la Céna. A tour de rôle, les jeunes leaders de l’Ecole de démocratie du NIMD ont été entretenus sur le fonctionnement, la composition, les attributions de la Céna ; la planification électorale, la logistique électorale, la sécurité au niveau de la Céna et sur le terrain, la gestion des résultats,  le contentieux électoral, la communication, … Ces présentations ont, entre autres, été faites par Serge Armand Houndolo ; Hervé Zinzindohoué, chef service planification ; Guy Yarou, chef service recrutement et formation des agents électoraux ; Lucrèce Toto, cheffe service communication et relations publiques, …

A l’arrivée, les hôtes de la Céna n’ont pas regretté leur déplacement. Dr Mulualem Tegenework et Tigist Klorkineh ont, au nom de leurs collègue, exprimé leur satisfaction au terme de la rencontre. « Cette session a été riche en information et nous repartons enrichi », a déclaré Dr Mulualem Tegenework.

Après les OSC, les partis politiques, les PTF, et les médias, c’est donc autour des jeunes leaders du NIMD Ethiopie de louer les mérites de la Céna, version Sacca Lafia.

Manassé AGBOSSAGA

2ème édition des journées portes ouvertes : la Céna gagne le pari de l’organisation

La Commission électorale nationale autonome (Céna) reste fidèle à ses bonnes habitudes. Après 2023, l’institution en charge des élections au Bénin a organisé du 29 au 31 octobre 2024, la deuxième édition des journées portes ouvertes.

La Commission électorale nationale autonome (Céna) reste fidèle à ses bonnes habitudes. Après 2023, l’institution en charge des élections au Bénin a organisé du 29 au 31 octobre 2024, la deuxième édition des journées portes ouvertes.

Pendant trois jours et à tour de rôle, les responsables des différentes directions de la Céna, voire de la Direction générale des élections et du Conseil électoral, ont échangé avec les auditeurs de la chaire de l’Unesco, les Organisations de la Société Civile (Osc), les médias, les partis politiques, l’Agence Nationale d’Identification des Personnes (Anip), la Direction des Partis Politiques et des Affaires Électorales (Dppae).

Ces échanges ont tourné autour de sept stands à savoir : Informations générales  sur la Céna (situation, organisation, fonctionnement, les innovations contenues dans le nouveau code électoral), la planification électorale, la logistique électorale, la sécurité au niveau de la Céna et sur le terrain, la gestion des résultats, et le contentieux électoral.

Ces thématiques ont suscité de riches débats entre les différents communicateurs et les participants.

A l’arrivée, partis politiques, partenaires techniques et financiers, écoles politiques, OSC, médias ont découvert la Céna et ses différentes prérogatives.

Ils ont également pu s’apercevoir des dispositions en cours du côté de la Céna pour la bonne organisation des élections générales de 2026.

Et là-dessus, on peut le dire sans le risque de se tromper,  Sacca Lafia et son équipe ont réussi le pari de l’organisation.

Manassé AGBOSSAGA

Lutte contre la désinformation en période électorale : La Céna et le Récef posent les bases à Cotonou

Si l’information est au cœur de la vie publique et des processus électoraux, la prolifération, l’amplification des contenus trompeurs sur les plateformes numériques avec leur sophistication par l’intelligence artificielle constitue toutefois une menace pour les élections. Le Réseau des compétences électorales francophones (Recef) et la Commission électorale nationale autonome du Bénin se  mobilisent à Cotonou pour contrer la menace.

Après Paris en août 2023, Cotonou abrite le séminaire électoral du Réseau des compétences électorales francophones (Recef) 2024. Les travaux qui se tiennent du 22 au 24 octobre à l’hôtel Bénin Royal vont permettre aux participants de réfléchir sur le rôle et les stratégies des organismes de gestion des élections dans un contexte de désinformation à l’ère des médias numériques. La cérémonie d’ouverture a été marquée par la présence du président de la Haute autorité de l’audiovisuel et de la communication (Haac) Edouard Loko, du Médiateur de la République, Pascal Essou, des représentants des partis politiques, des acteurs de la société civile, des membres de la Direction générale des élections (DGE), des membres de la Commission électorale nationale autonome (Céna).

Si l’information est au cœur de la vie publique et des processus électoraux, la prolifération, l’amplification des contenus trompeurs sur les plateformes numériques avec leur sophistication par l’intelligence artificielle constitue toutefois une menace pour les élections. Le Réseau des compétences électorales francophones (Recef) et la Commission électorale nationale autonome du Bénin se  mobilisent à Cotonou pour contrer la menace.

Pendant trois jours, les participants vont approfondir les réflexions autour du thème  » Manipulation de l’information au cours du processus électoral à l’ère des médias numériques et réseaux sociaux : Stratégies des organismes de gestion des élections ».

Dans son discours d’ouverture, Sacca Lafia a fait remarquer que la Céna, dans sa volonté d’organiser des élections libres et équitables, est souvent confrontée à de vraies menaces liées en particulier à la diffusion de fausses rumeurs et de manipulations de l’information. Il a souligné que la rapidité et l’étendue de leur propagation, via les réseaux sociaux, se sont accrues ces dernières années, avant de déplorer « la diffusion massive de fausses informations peut constituer ainsi un facteur de déstabilisation pour nos démocraties. Elle peut priver les électeurs de leur droit de vote, les manipuler et ébranler leur confiance. Les élections elles-mêmes peuvent exacerber et provoquer une polarisation intense qui nuit à la cohésion sociale. Plus grave, elle est potentiellement en mesure de fausser les résultats des processus électoraux et de déstabiliser les pays les plus fragiles ».

Néanmoins, Sacca Lafia  a fait remarquer que la Céna n’est pas restée les bras croisés. Il a, entre autres, cité l’élaboration d’un narratif des élections, la création de mécanisme d’information efficace visant à renforcer la transparence électorale ; la mise en place d’une stratégie de communication et l’interaction constante avec les parties prenantes afin d’établir et renforcer la confiance dans le processus électoral, la mise en place d’un mécanisme de retour d’information aux parties prenantes pour répondre à leurs priorités et à leurs besoins en matières électorales; l’organisation des formations et des campagnes d’information sur les lois électorales notamment pour faire face à la désinformation.

Au-delà de ces dispositions, le président de la Céna fera remarquer que la principale difficulté de ce séminaire électoral du Recef consistera  à trouver des  » mesures efficaces sans restreindre les droits à la liberté d’expression ainsi qu’au pluralisme des médias ».

Un avis visiblement partagé par Bertrand Levant, représentant de l’Organisation internationale de la Francophonie, qui dira que  les réformes législatives et institutionnelles initiées par les pays pour faire face à la désinformation sont confrontées à « un défi démocratiquie de taille entre la nécessité de garantir un certain dégré de sécurité et l’obligation découlant du droit international et au coeur des valeurs de la Francophonie de protéger les droits humains et la liberté d’information en particulier ».

Un programme alléchant

Procédant au lancement des travaux, le président par intérim du Recef a levé un coin de voile sur le programme d’activités. Elysée Ouédraogo a indiqué que ce séminaire électoral international sera marqué par cinq (05) ateliers, évoquant : l’état de la démocratie et de la manipulation de l’information à l’ère numérique au sein de la Francophonie; l’état de situation de l’utilisation de l’intelligence artificielle dans les administrations; les expériences vécues par le Bénin, la Centrafrique et le Sénégal;  un atelier proposé par le Forum des femmes du RECEF; un atelier portant sur « l’environnement médiatique, les médias et les plateformes numériques » ; les échanges sur les bonnes pratiques des OGE en matière de prévention et de lutte contre la désinformation, avec la présentation d’études de cas de la Roumanie, du Centre européen d’appui électoral et de la Plateforme électorale des organismes de la société civile du Bénin.

Outre ces ateliers, il a ajouté que le Recef offrira également une journée de formation le jeudi, afin de  réfléchir ensemble sur les plans d’actions respectifs pour la prévention et la lutte contre la désinformation. Elysée Ouédraogo a précisé que cette journée sera animée par deux experts électoraux du Centre européen d’appui électoral.

Enfin, le président par intérim du Récef a annoncé l’organisation de l’assemblée générale annuelle du réseau qui est l’instance statutaire pour les grandes décisions et orientations de la vie du réseau.

L’objectif principal du Recef  est de favoriser la tenue d’élections libres, transparentes et crédibles, cela à travers des échanges d’expériences et de pratiques électorales positives. Le Réseau a vu le jour en août 2011, au Canada et compte à la date du 22 octobre 2024.

Manassé AGBOSSAGA

Des recommandations formulées à la Céna pour une meilleure gestion du recrutement, de la formation et de l’accréditation des observateurs électoraux  

La salle fleuve jaune du ministère des Affaires étrangères a servi de cadre, jeudi 17 octobre dernier, à un Atelier d’échanges sur la gestion du recrutement, de la formation et de l’accréditation des observateurs électoraux. Les travaux ont permis  de formuler de pertinentes recommandations pour l’amélioration des futures consultations électorales. C’était en présence  des responsables de la Commission électorale nationale autonome, des représentants des partis politiques, des journalistes, des partenaires techniques et financiers, des organisations de la société civile.

La salle fleuve jaune du ministère des Affaires étrangères a servi de cadre, jeudi 17 octobre dernier, à un Atelier d’échanges sur la gestion du recrutement, de la formation et de l’accréditation des observateurs électoraux. Les travaux ont permis  de formuler de pertinentes recommandations pour l’amélioration des futures consultations électorales. C’était en présence  des responsables de la Commission électorale nationale autonome, des représentants des partis politiques, des journalistes, des partenaires techniques et financiers, des organisations de la société civile.

Deux temps forts ont marqué l’atelier d’échanges sur la gestion du recrutement, de la formation et de l’accréditation des observateurs électoraux, tenu dans les locaux du ministère des Affaires étrangères. Le premier, l’allocution du président de la Commission électorale nationale autonome (Céna), suivi des travaux.

Dans son mot d’ouverture, Sacca Lafia a fait savoir que cet « atelier de réflexion est l’occasion pour la CENA et pour tous les autres acteurs, parties prenantes aux processus électoraux, de tenir compte des divers acquis et expériences afin de mieux préparer les élections générales de 2026 » Le président de la Céna a soutenu qu’il est nécessaire « de revisiter les dispositifs des processus électoraux déjà en place et de définir ensemble de nouvelles stratégies garantissant la mise à disposition des agents électoraux, des observateurs et des professionnels des médias bien outillés pour affronter les nouveaux défis liés à leur mission » .

Sacca Lafia rassure à cet effet que les « recommandations issues du présent atelier permettront de poser les bases d’une gestion électorale plus saine, rigoureuse et transparente ».

Abondante moisson 

Après le discours d’ouverture, les participants ont enchainé avec les travaux. Trois communications ont servi à cet effet de boussole. Il s’agit de : « la gestion du recrutement des agents électoraux (Guy Yarou et Aristide Yagbo), la qualité et la formation des agents électoraux (Marino de Souza), et « la gestion de l’observation électorale (Maryse Ahanhanzo-Glèglè).

Après la présentation de ces trois communications, objet de débats, trois groupes ont été constitués. Ces différents groupes ont, à l’arrivée, formulé des  « de pertinentes recommandations pour l’amélioration des élections générales de 2026.

De façon spécifique, les participants ont, durant une journée, pu explorer les stratégies et les pratiques efficaces pour un meilleur recrutement des agents électoraux compétents, échanger sur les méthodes de formation permettant aux agents électoraux de maîtriser les règles ,les responsabilités et les défis du processus électoral et ont enfin pu aborder les critères d’accréditation, le respect des normes internationales, ainsi que les bonnes pratiques pour garantir que le rôle des observateurs soit pleinement assumé, dans le respect de leur mission d’impartialité et d’objectivité.

D’où le sentiment de joie qui se lisait sur le visage de Boucary Abou Soulé Adam, Directeur général des élections (DGE), à la fin de l’atelier.

Manassé AGBOSSAGA

Visite d’une délégation de la HAC Guinée et de la Coordonnatrice du RIAC à la Céna

La CENA a reçu la visite d’une délégation la Haute Autorité de Communication (HAC) de Guinée et de Mme Rosette HOUNGNIBO, coordonnatrice du Réseau des Instances Africaines de Régulation de la Communication (RIAC)

Ce mercredi 25 septembre 2024 à 10 h, le Président de la CENA a reçu une délégation de la Haute Autorité de Communication (HAC) de Guinée, en visite de travail au Bénin. Cette délégation était conduite par Madame Mariame ZONGO, commissaire à la HAC, chargée du service de monitoring de la République Guinéenne.

Pour la Commissaire, Mme Mariame Zongo, cette rencontre renforce les liens entre les deux institutions. Elle a permis également un échange d’expériences en matière de gestion médiatique en période électorale. La question de la régulation des médias a également été abordée.

Au cours de cette visite à la CENA, les discussions ont porté sur le rôle important des organes de régulation dans l’accompagnement des processus électoraux. La CENA du Bénin a partagé son expérience en matière d’organisation et de supervision des élections.

Mme Mireille MARIANO, la Directrice de la communication et de la formation de la CENA a présenté l’organe de gestion du Bénin, sa composition, son fonctionnement, les actions de communication précises que fait la CENA et les interactions entre la HAAC du Bénin et elle.

L’accréditation des médias et des observateurs internationaux en période électorale, le monitoring des médias traditionnels et sociaux sont les sujets que la Directrice de la communication a abordé avec les hôtes.

À l’issue de la visite, Madame Zongo a salué la qualité de l’accueil réservé à sa délégation et a réitéré l’engagement de la HAC guinéenne à poursuivre cette dynamique de collaboration avec les institutions béninoises.

DIRCOM/CENA / Ministère de l’Information et de la Communication Guinée

Existence fonctionnelle des formations politiques au Bénin : la Céna remet son rapport aux partis

La Commission électorale nationale autonome en mode restitution.  Un an après son périple national pour contrôler l’existence fonctionnelle des partis au Bénin, la Céna a fait le point de sa mission d’inspection aux concernés. Ceci avec le soutien de l’Institut pour la gouvernance et la démocratie (IGD). 

(Ce qu’il faut retenir du rapport de suivi et de contrôle)

(Les partis remercient la Céna pour son approche participative)

 
Avec l’appui de l’Institut pour la gouvernance démocratique (IGD), la Commission électorale nationale autonome (Céna) a fait le point de sa mission de suivi et de contrôle de l’existence fonctionnelle des partis politiques, effectuée du 15 au 24 septembre 2023. Au cours d’une cérémonie qui s’est déroulée ce vendredi 20 septembre 2024 à l’hôtel Azalaï, l’institution en charge des élections au Bénin a présenté, aux présidents ou représentants de partis, les aspects positifs, les aspects négatifs, mais aussi et surtout les recommandations en vue d’une meilleure construction des formations politiques en République du Bénin.

La Commission électorale nationale autonome en mode restitution.  Un an après son périple national pour contrôler l’existence fonctionnelle des partis au Bénin, la Céna a fait le point de sa mission d’inspection aux concernés. Ceci avec le soutien de l’Institut pour la gouvernance démocratique (IGD). 

Le Directeur général des élections, Boucary Abou Soulé Adam a, en présence de Expérience Tèbè, président du Mouvement populaire de libération (MPL), de Soumanou Toléba, président de la Force cauris pour le développement du Bénin (FCDB), de Orden Alladatin, représentant l’Union progressiste le Renouveau (UPR), de Eugène Dossoumon, représentant le Bloc Républicain (BR), de Patrick Djivo, représentant Les Démocrates,  ou encore des représentants de Grande solidarité républicaine (GSR), de Renaissance nationale (RN), fait observer que le rapport de suivi et de contrôle de l’existence fonctionnelle des partis politiques au Bénin s’appuie sur l’existence des sièges nationaux, l’existence légale relative aux arrêtés préfectoraux de constitution des des sièges départementaux et enfin sur le fonctionnement des partis politiques.

Les points clés du rapport 

Sur l’existence des sièges nationaux, le Directeur général des élections a fait observer que huit partis politiques disposent d’un siège au plan national, tandis que cinq autres n’en disposent pas.

Quant à l’existence légale relative aux arrêtés préfectoraux de constitution des des sièges départementaux, Boucary Abou Soulé Adam a confié que seulement trois partis répondent à ce critère.

Si sur ces deux aspects, des partis ont pu tirer leurs épingles du jeu, ce n’est pas le cas sur le critère relatif au fonctionnement des partis politiques. Selon la présentation du directeur général des élections, aucun  parti politique n’est fonctionnel au sens de la charte des politiques. Il a, par exemple, pointé du doigt le déficit du personnel, les insuffisances au niveau du mobilier.

Et si des avancées sont notées, Boucary Abou Soulé Adam a toutefois souligné que la mission d’inspection a révélé que des efforts restent à fournir pour une meilleure construction des partis politiques en République du Bénin.

Pas gendarme

« Chose promise, chose due », dira Sacca Lafia, puisque qu’au « cours de la rencontre préparatoire que la CENA a eue avec les partis, il leur avait été promis qu’à l’issue de ladite mission, chaque parti politique recevra un rapport.

Il a ajouté que par « cet acte de remise dudit rapport » à chaque parti selon les observations notées,  la Céna fait preuve de « transparence » et « renforce ses liens avec les partis politiques, animateurs par excellence de la vie politique béninoise ». 

Dans ce sens, Sacca Lafia souligne  que « ce rapport représente un outil important qui permettra aux partis de se  » mettre en conformité avec le cadre juridique électoral, surtout en ces jours qui précèdent les premières élections générales ».

 Conformément à l’article 31 la loi n°2019-41 du 15 novembre 2019 modifiant et complétant la loi n°2018-23 du 17 septembre 2018 portant charte des partis politiques en République du Bénin, il a rappelé que la CENA a le devoir de vérifier que tous les partis politiques sont en conformité avec les dispositions de la loi, sans toutefois jouer le rôle de gendarme.

 D’où ces mots de gratitude et félicitations des partis politiques qui ont salué l’approche pédagogique et participative de la Céna lors de cette mission de contrôle qui a eu lieu du 15 au 24 septembre 2023 sur toute l’étendue du territoire national, en collaboration avec la Direction des Partis Politiques et des Affaires Électorales (DPPAE) du Ministère de l’intérieur et de la sécurité public (MISP).

Manassé AGBOSSAGA

Pour une meilleure gestion des ressources de l’État : La CENA renforce les capacités des financiers des partis politiques

Toujours dans sa quête de bien jouer son rôle notamment l’application des dispositions relatives au financement des partis politiques, l’origine de leur patrimoine, les règles de leur comptabilité et les procédures de contrôle de leurs finances, la Commission Nationale Électorale Nationale (CENA) organise un atelier de formation au profit des partis politiques. Cet atelier se tient depuis ce matin du mardi 16 avril 2024 à Bohicon et ce, jusqu’au 18 avril 2024.

Toujours dans sa quête de bien jouer son rôle notamment l’application des dispositions relatives au financement des partis politiques, l’origine de leur patrimoine, les règles de leur comptabilité et les procédures de contrôle de leurs finances, la Commission Nationale Électorale Nationale (CENA) organise un atelier de formation au profit des partis politiques. Cet atelier se tient depuis ce matin du mardi 16 avril 2024 à Bohicon et ce, jusqu’au 18 avril 2024.

 

L’objectif de ces trois jours de travaux est d’améliorer au sein des partis politiques le système de gouvernance basé sur la professionnalisation, la transparence et la réduction de comptes. Il s’agit ainsi de rappeler aux responsables des partis politiques leurs obligations vis-à-vis des textes en vigueur ; de donner aux partis politiques les notions sur la bonne tenue de leur comptabilité ; de discuter avec les partis politiques sur la nécessité de justifier les fonds, conformément à la législation en vigueur et d’indiquer aux partis politiques le processus d’élaboration du compte de gestion.

Pour mieux assurer cette formation de partage de connaissances, plusieurs cadres à divers niveau ont été associés notamment ceux de la Cour des Comptes, du Ministère de l’Economie et des Finances, du Ministère de l’Intérieur et de la Sécurité Publique.

S.E

CENA : Ibrahim Izou-Deen remplace Nicolas Assogba

Le remplaçant du magistrat Nicolas Assogba à la Commission électorale nationale autonome (Céna) est connu. Il s’agit de : Ibrahim Izou-Deen.

Le remplaçant du magistrat Nicolas Assogba à la Commission électorale nationale autonome (Céna) est connu. Il s’agit de : Ibrahim Izou-Deen.

Par décret N°2023-580 du 06 novembre 2023, le président Patrice Talon a nommé Ibrahim Izou-Deen en qualité de membre du Conseil Electoral de la Céna,  en remplacement de Nicolas Assogba, qui siège désormais à la Cour constitutionnelle.

Ibrahim Izou-Deen va prêter serment devant le chef de l’Etat dans les prochains jours avant de poursuivre le mandat en cours pour le reste de sa durée, indique l’article 2 dudit décret.

decret-2023-580-nomination-conseil-électoral

M.A