L’atelier national du Projet de renforcement de la résilience des moyens de subsistance ruraux et du système de gouvernance nationale et internationale face aux risques climatiques et à la variabilité du climat au Bénin (PMSD) s’est ouvert ce mardi 13 février à l’Infosec. Organisé par le Centre de partenariat et d’expertise pour le développement avec le soutien financier du Fonds pour l’environnement mondial, ledit atelier vise à renforcer et adopter les acquis du Programme intégré d’adaptation pour la lutte contre les effets néfastes des changements climatiques sur la production agricole et la sécurité alimentaire du Bénin (PANA 1).
Manassé AGBOSSAGA
Pendant trois jours, le Projet de renforcement de la résilience des moyens de subsistance ruraux et du système de gouvernance nationale et internationale face aux risques climatiques et à la variabilité du climat au Bénin (PMSD) a fait l’objet d’un atelier. Organisé par le Centre de partenariat et d’expertise pour le développement (Ceped) avec le soutien financier du Fonds pour l’environnement mondial (Fem), cet atelier vient contribuer à déployer à grande échelle, renforcer et adopter les acquis du PANA 1, qui s’est soldé par des résultats probants tant en matière de renforcement de la capacité d’intégration de l’adaptation dans la planification que d’amélioration des techniques agricoles face aux changements climatiques.
« Le gouvernement du Bénin avait fait recours au Fem pour l’aider dans le cadre de la lutte contre la pauvreté et surtout pour atténuer les effets néfastes des changements climatiques qui frappent nos populations. Le Fem a fait un premier financement dans le cadre du PANA 1 dont le Bénin a bénéficié, et surtout dans son volet agricole.
Il y a eu un certain nombre d’expérience parce qu’il faut renforcer la résilience des moyens de productions, de subsistance agricoles pour atténuer l’effet des désastres que créent les changements climatiques. C’est à la suite de cette expérience de PANA 1, que nous avons encore sollicitée du Fem un soutien. Il faut maintenant aller vers des infrastructures durables, vers des réalisations durables. C’est dans ce cadre que le Fem a financé le projet », précise Assan Séibou, directeur du Ceped.
Au-delà du renforcement des acquis du PANA 1, le PMSD a pour objectif de soutenir une agriculture et des moyens de subsistance résilients et d’intégrer les considérations relatives aux risques climatiques dans les processus de planification nationaux et internationaux afin que les communautés locales soient moins vulnérables aux changements climatiques ruraux et des systèmes de gouvernance.
« Le projet vise à expérimenter au niveau de nos villages des installations qui permettent de soutenir surtout sur le plan agricole, qui est le volet dans lequel nous nous inscrivons le plus, les moyens de subsistance , c’est-à-dire mettre des infrastructures qui permettent une production durable, de protéger les populations », explique Assan Séibou.
Les communes de Bohicon, Avrankou, Bopa, Ouaké et Savalou, retenues pour ce projet sur la base des études des effets climatiques, sur les perturbations dans les activités qui ont trait à la fluidité peuvent donc témoigner leur gratitude au Ceped et au Fem.