Le directeur adjoint à la santé de la faculté des sciences médicales d’Alborz a déclaré vendredi le 19 juin au site Tabnak : « nous sommes entrés dans le deuxième pic de l’épidémie. Le nombre d’hospitalisations et de décès est à la hausse. La deuxième vague est beaucoup plus difficile à contrôler. »
Massoud Mardani, membre du Centre national de lutte contre le Coronavirus (CNLC) a été repris le 20 juin par l’agence Fars agence Fars,expliquant que « La deuxième vague a commencé et il faut réfléchir à la troisième. Si la situation se poursuit de cette manière, nous en aurons pour jusqu’à la fin de l’année » (iranienne qui se termine le 19 mars).
A Bouchehr, l’agence Fars des pasdarans a rapporté le 19 juin : « La semaine dernière, 227 personnes en moyenne par jour ont contracté le virus dans la province, ce qui signifie que Bouchehr est passé du rouge au noir. » Le vice-président de la faculté des sciences médicales de Bouchehr, également cité par Fars le 19 juin précisant : « Ces derniers jours, environ 70 à 80 % des cas ont été testés positifs. »
Les vrais chiffres sont cachés
Le député d’Ahwaz au Majlis, dans la province de Khouzistan, a indiqué à l’agence de la radiotélévision le 20 juin que « le fait que les chiffres ne soient pas annoncés inquiète les gens et le fait que quelqu’un meurt près de nous chaque jour apporte un sentiment de peur et d’anxiété. »
Selon la télévision régionale du Khouzistan, le 18 juin, un membre de la faculté des sciences médicales de Jondichahpour a déclaré : « En avril, le nombre de cas positifs était en moyenne de 30 par jour pendant près d’un mois, mais il est maintenant supérieur à 600-700. Des chiffres officieux suggèrent d’autres choses, c’est-à-dire qu’il a été multiplié par vingt. »
30% de la population ont attrapé le coronavirus
L’agence Mehr a également cité le 20 juin le président de la faculté des sciences médicales de Semnan, précisant que « depuis le début de l’épidémie jusqu’à présent, 30% de la population de cette région ont attrapé le coronavirus. »
Samedi le 20 juin, lors de la réunion du centre national de lutte contre le coronavirus (CNLC), le président iranien, Hassan Rohani a déclaré : « le virus ne disparaîtra pas et ne pourra pas être éradiqué en peu de temps, et nous ne pouvons rien faire pour que notre peuple trouve une immunité complète. » Malgré cela, il a ajouté à la télévision d’État aujourd’hui : « Les restrictions dans toutes les activités économiques, éducatives, culturelles et spirituelles peuvent être levées. ».
Apparemment, le président a l’intention de faire paraître la situation normale, alors qu’il semble que nous soyons à l’aube d’une deuxième vague du virus maintenant ! », a rapporté le site d’information Khabar-Fori aujourd’hui.
Ces 15 derniers jours les cas positifs dans la province Markazi ont quintuplé.
Le gouverneur de la province de Markazi a été repris par l’agence Mehr hier indiquant que « ces 15 derniers jours, le nombre de cas positifs et d’hospitalisations dans cette province a quintuplé par rapport aux 15 jours précédents. »
Le président de la faculté des sciences médicales de Tabriz, en Azerbaïdjan oriental, a déclaré hier à l’agence Fars que « en moyenne chaque jour, on identifie 350 nouveaux cas positifs dans la province et en ce moment 33% des tests faits dans la province sont positifs. »
Le vice-président de la faculté des sciences médicales de Chiraz, dans la province de Fars, a été cité samedi le 20 juin par les agences Irna et Isna, disant que « nous avons identifié plus de 9500 cas positifs dans la province.Le nombre de cas positifs augmente de jour en jour. Depuis la semaine dernière, nous assistons à une augmentation sans précédent de nouveaux cas. »
Par Hamid Enayat