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En Conseil des ministres du mercredi 23 mars dernier, le Gouvernement a pris des mesures de soutien aux populations face à la flambée des prix de certains produits de grande consommation. Les prix de plusieurs produits de grande consommation, dont le riz, l’huile, le blé, ont été revus à la baisse.
Le Gouvernement a également décidé, la suspension de la mise en œuvre du réajustement des tarifs d’électricité jusqu’à la fin de l’année afin de les maintenir au même niveau que l’année 2021
Reçu sur l’émission ‘‘L’Entretien’’ de la chaîne de télévision privée E-Télé, Saliou Akadiri s’est prononcé sur cette actualité. Le 5è vice-président du parti d’opposition ‘‘Les Démocrates’’ a reconnu qu’il s’agit « d’un bon début ».
Saliou Akadiri soutient que c’est une bonne chose que le « Gouvernement prenne des mesures qui vont dans le sens de la réduction des souffrances des populations ».
Toutefois, il juge insuffisant ces mesures et invite le Gouvernement à « aller plus loin ».
Pour le 5ème vice-président du parti Les Démocrates, les citoyens (nes) et les entreprises sont bombardés de taxes et impôts.
« Il faut faire un allègement fiscal », propose l’ancien ministre des Affaires étrangères.
Patrice Talon et son Gouvernement apprécieront !!!
Le président Patrice Talon avait promis un mandat hautement social’’ pour le compte de son second quinquennat. Le chef de l’Etat le démontre en situation de crise.
Le président Patrice Talon avait promis un mandat hautement social’’ pour le compte de son second quinquennat. Le chef de l’Etat le démontre en situation de crise.
Face à la cherté de la vie, le Gouvernement a pris une batterie de mesures en Conseil des ministres ce mercredi 23 mars 2022 pour soulager les peines des populations.
Les prix de plusieurs produits de grande consommation, dont le riz, l’huile, le blé, ont été revus à la baisse.
Il est également décidé la suspension de la mise en œuvre du réajustement des tarifs d’électricité jusqu’à la fin de l’année afin de les maintenir au même niveau que l’année 2021
Découvrez ci-dessous les prix et les produits concernés !!! Manassé AGBOSSAGA
Mesures de soutien aux populations face à la flambée des prix de certains produits de grande consommation.
Depuis quelques semaines, les prix de certains produits connaissent une hausse généralisée dans le monde et plus particulièrement dans les pays importateurs nets des biens et services.
Cette tendance s’explique notamment par la reprise économique dans les pays développés en lien avec leur bonne couverture vaccinale contre la pandémie de la COVID-19, la demande de plus en plus croissante de la logistique pour le transport maritime des marchandises, le renchérissement des prix des produits pétroliers et la hausse du cours du dollar. De même, depuis le déclenchement du conflit russo-ukrainien, le phénomène s’est aggravé avec des répercussions de cette crise sur l’économie mondiale.
De ce fait, notre pays connaît une flambée des prix de certains produits de grande consommation.
Au regard de la cherté des denrées sur les marchés, l’Etat avait déjà, depuis le début de l’année en cours, renoncé partiellement à la TVA sur le riz importé ainsi qu’à toutes taxes sur le riz et les jus de fruits produits au Bénin, sans oublier qu’il subventionne les produits pétroliers pour environ 5 milliards de FCFA par mois. Il est également mis en œuvre depuis décembre 2021, un deuxième plan de soutien aux entreprises formelles et celles relevant du secteur informel qui consiste à leur répartir une enveloppe de 20 milliards de FCFA en guise de soutien face aux effets socioéconomiques de la crise sanitaire sus-indiquée.
En plus de ces mesures déjà en cours, le Conseil a défini de nouvelles autres destinées à soulager les consommateurs face à la cherté des produits visés.
A cet effet il est décidé, pour une période de trois mois, de :
• la poursuite de l’application d’un taux forfaitaire libératoire de TVA sur le riz importé. Ainsi, le sac de 50 kg de riz ordinaire passe de 20.500 FCFA à 18.450 FCFA à Cotonou ;
• l’exonération de la TVA sur les huiles végétales importées ou produites localement. Les prix à Cotonou passent donc de :
• 30.000 FCFA à 25.424 FCFA (soit 1.017 FCFA le litre au détail au lieu de 1.200 FCFA actuellement) pour l’huile de coton locale ;
• 27.500 FCFA à 23.305 FCFA (soit 932 FCFA le litre au détail au lieu de 1.100 FCFA actuellement) pour l’huile de palme raffinée locale ;
• 27.500 FCFA à 23.305 FCFA (soit 932 FCFA le litre au détail au lieu de 1.100 FCFA actuellement) pour l’huile de palme raffinée importée ;
• l’exonération de la TVA sur la farine de blé importée ou produite localement, dont les prix du sac de 50 kg passent respectivement de 25.000 FCFA à 20.000 FCFA et de 23.500 FCFA à 19.915 FCFA à Cotonou. Ce qui justifie le maintien du prix du pain à 125 FCFA la baguette de 160 g et 150 FCFA celle de 200 g
• la mise en œuvre d’un abattement de 50% sur le prix des frets maritimes et de 2/3 pour les frets aériens pour le calcul des droits de douanes à liquider. Cette mesure permet de réduire les droits de douanes sur l’ensemble des produits importés et de baisser leurs prix de vente aux consommateurs ;
• la constitution d’un stock de gas-oil et le maintien de son prix de cession à la pompe à 600 FCFA jusqu’au 30 juin 2022.
De façon spécifique, il est également décidé la suspension de la mise en œuvre du réajustement des tarifs d’électricité jusqu’à la fin de l’année afin de les maintenir au même niveau que l’année 2021.
Aussi, le Conseil saisit-il cette occasion pour rappeler à l’opinion que les prix de sortie d’usine du ciment n’ont pas fait l’objet d’augmentation. Ceux-ci sont maintenus à leur niveau actuel jusqu’au 30 juin 2022. En conséquence, le prix de la tonne au consommateur est plafonné ainsi qu’il suit :
• Cotonou / Atlantique-Littoral : 75.000 FCFA ;
• Porto-Novo/ Ouémé-Plateau : 74.000 FCFA ;
• Comè/ Mono-Couffo : 77.000 FCFA ;
• Parakou/ Borgou : 82.000 FCFA ;
• Djougou/Donga : 82.000 FCFA ;
• Natitingou / Atacora : 85.000 FCFA ;
• Kandi / Alibori : 85.000 FCFA ;
• Malanville/Alibori : 90.000 FCFA.
Les producteurs et les distributeurs opérant dans le domaine sont invités à s’y tenir.
Ces divers appuis sont évalués à plus de 80 milliards de FCFA pour soutenir le pouvoir d’achat des populations. En vue d’en garantir l’effectivité et d’éviter des sorties frauduleuses de produits vivriers, le Conseil a instruit les ministres concernés à l’effet de renforcer les contrôles par les structures compétentes et de faire appliquer aux contrevenants la rigueur de la loi.
Le calvaire des consommateurs (trices) se poursuit. Après le maïs, l’huile d’arachide, le riz, …le pain, un autre aliment de base traditionnel va connaître une augmentation.
Le calvaire des consommateurs (trices) se poursuit. Après le maïs, l’huile d’arachide, le riz, …le pain, un autre aliment de base traditionnel va connaître une augmentation.
Changement du prix du pain dans quatre départements du sud Bénin. Désormais les consommateurs des départements de l’Atlantique, du Littoral, de l’Ouémé et du Plateau devront débourser 150 fcfa pour s’offrir une baguette de pain, contre 125 fcfa précédemment dans les lieux de vente.
La décision vient d’être prise par l’association des promoteurs et exploitants de boulangerie des départements de l’Atlantique et du Littoral et celle des départements de l’Ouémé et du Plateau, au terme d’une assemblée générale conjointe ce mardi 15 mars 2022.
Selon le communiqué ayant sanctionné l’assemblée générale, les deux associations « ont décidé de vendre le pain désormais à 135 Fcfa en gros et à 150 Fcfa en détail conformément à l’arrêté 052/MIC/DC/SGM/DGCI/DPCI du 16 septembre 2008 ».
Les deux bureaux exécutifs invitent tous « les promoteurs et exploitants des boulangeries des quatre départements au respect strict de cette décision pour le bien-être de la corporation en attendant un nouvel arrêté fixant le prix du pain au Bénin », ajoute le communiqué.
La cherté de la vie était au cœur de l’émission ‘’90 minutes pour convaincre’’ de Radio Bénin, ce dimanche 27 février 2022. Occasion pour Abraham Zinzindohoué, l’un des invités de fustiger les multiples critiques adressées au Gouvernement de la Rupture.
Sur ‘‘90 minutes pour convaincre’’, Abraham Zinzindohoué s’est convaincu de la meilleure situation du Bénin au sujet de la cherté de la vie. Pour l’ancien ministre de la justice, les plaintes des centrales syndicales, des travailleurs ou encore de l’opposition sont infondées et exagérées.
Abraham Zinzindohoué rappelle qu’il s’agit d’une crise mondiale. Comparant la crise à d’autres pays, il trouve que la situation du Bénin est encore meilleure.
Et là, le sociétaire de l’Union progressiste est là jusqu’à demandé à ses compatriotes de se renseigner si le prix de l’attièké avant de crier à la cherté de la vie au Bénin.
«Les prix ont tendance à augmenter c’est l’inflation. C’est une loi économique », fait remarquer le juriste dans la peau de l’économiste avant d’ajouter « Quel pays vous prenez dans la sous région où vous n’observez pas ça ? Allez demander le prix d’attièké en Côte d’ivoire ? Allez ailleurs le prix de l’essence, allez à Abidjan dans les pays à côté, pays frères, pays voisins mais c’est insupportable pour tout le monde.
Et au grand connaisseur du prix du ‘‘garba ivoirien’’, de lancer « Nous devons encore nous sentir heureux au Bénin ».
Combien sont morts de faim ?
A peine Kpakpato Medias avait fini de rigoler sur cet argumentaire, que l’invité de radio Bénin sort un autre.
En effet, sur la cherté de la vie, Abraham Zinzindohoué ne s’est pas contenté d’inviter les béninois à se renseigner sur le prix de l’attièkè en Côte d’Ivoire. malgré l’augmentation du prix de maïs et surtout du gari, plat favori autrefois des étudiants, et désormais réservé aux riches, il a trouvé des idées pour dénoncer la mauvaise foi de certains.
A la question de la journaliste, « Les gens ont du mal à se nourrir, est ce que ce n’est pas une urgence », Abraham Zinzindohoué répond avec humour « oh c’est vous qui le dites. Il y a des exemples. Si moi je vous les donne, vous verrez que c’est du tchat seulement.
Allez sur les plages. Vous allez voir le nombre de véhicules qui sont alignés en pleine semaine. On dit, je n’ai pas mangé, je n’ai pas mangé, et ils sont débout.
Je dis quand j’observe. Et qu’on dit j’ai faim, j’ai faim. Combien sont morts de faim ? Vous dites des choses qui ne se vérifient pas.
Tout le monde dit, j’ai faim. J’ai faim. Allez les voir, quand il y a une manifestation, quand il y a un mariage, quand il y a décès, baptême. Allez voir ceux qui ont faim.
Tous les jours, on chante ça. ça devient de… »
L’auditeur qui le recadre
Interpelé pas un auditeur sur sa réponse, Abraham Zinzindohoué tente de se défendre.
« Le Bénin ne s’arrête pas à Cotonou, mais les cotonois sont aussi des béninois. Moi, j’observe quotidiennement ce que je vis dans mon milieu …c’est pour vous dire que les cinq doigts de la main ne sont pas égaux. Le béninois essaie de ne pas reconnaître ça, et essaie de vouloir égaliser tout par le bas. Nous devons chercher à nous élever. Ceux qui sont en bas doivent chercher à monter. C’est de ça qu’il s’agit, mais ramenez tout le monde au dernier béninois…Si le dernier béninois, il veut être dernier, c’est la faute à qui ? C’est la faute à lui. C’est la faute à ses parents…
Dans la vie, il faut se battre pour être soi-même. Il ne faut pas dormir, il ne faut pas tendre la main…
Nous devons appeler notre jeunesse au travail. Il n’y a pas de miracle pour le développement..Celui qui travaille, il ne peut jamais mourir de faim », a-t-il enchaîné .
En tout cas Dieu voit et est témoin, votre kpakpato travaille sept jours sur sept et pourtant….
La Confédération syndicale des travailleurs du Bénin (CSTB) proteste à son tour contre la cherté de la vie au Bénin. Une semaine après la manifestation de certaines centrales et confédérations syndicales et les assurances du porte- parole du Gouvernement, des travailleurs provenant de toutes les couches socioprofessionnelles et de tous les départements ont, sous la houlette, de la CSTB exprimé « leur ras-le-bol face à la faim, la privation des libertés et la guerre imposée aux populations », ce vendredi 25 février 2022 à la Bourse du travail.
La Confédération syndicale des travailleurs du Bénin (CSTB) proteste à son tour contre la cherté de la vie au Bénin. Une semaine après la manifestation de certaines centrales et confédérations syndicales et les assurances du porte- parole du Gouvernement, des travailleurs provenant de toutes les couches socioprofessionnelles et de tous les départements ont, sous la houlette, de la CSTB exprimé « leur ras-le-bol face à la faim, la privation des libertés et la guerre imposée aux populations », ce vendredi 25 février 2022 à la Bourse du travail.
Face à la persistance de la cherté de la vie, Kassa Mampo a, au nom des manifestants, invité le Gouvernement à prendre des mesures urgentes et concrètes.
Les manifestants exigent « la concrétisation de la revalorisation des salaires des travailleurs promise par le chef de l’Etat, l’indexation des salaires et rémunération au coût de vie, le paiement des diverses dettes sociales aux travailleurs et à ceux qui sont à la retraite, la suppression des taxes et impôts injustes sur les prix des produits de première nécessité et la diminution d’autres impôts et taxes, …
Les protestataires qui ont profité pour poser d’autres problèmes dont le cas des aspirants, préviennent que ce meeting n’est que le lancement d’une longue série de manifestations pour dire non à « la faim, la privation des libertés et la guerre imposée aux populations ».
On attendait la réaction du Gouvernement après le sit-in des Centrales et confédérations syndicales pour dénoncer la cherté de la vie, , elle est désormais là. En marge du Conseil des ministres du mercredi 23 février 2022, le Porte-parole du Gouvernement est revenu sur le mouvement de protestation des travailleurs, le vendredi dernier à la bourse du travail.
On attendait la réaction du Gouvernement après le sit-in des Centrales et confédérations syndicales pour dénoncer la cherté de la vie, , elle est désormais là. En marge du Conseil des ministres du mercredi 23 février 2022, le Porte-parole du Gouvernement est revenu sur le mouvement de protestation des travailleurs, le vendredi dernier à la bourse du travail.
Sur la question, Wilfried Léandre Houngbédji a semblé prendre le contre-pieds des syndicalistes.
Il martèle que le Gouvernement n’est pas resté inactif face à l’inflation des prix des produits de première nécessité. Wilfried Houngbédji souligne que les premières mesures prises par le Gouvernement ont permis de ne pas accroître le calvaire des populations.
« Le Gouvernement a été actif, au front pour interdire les sorties incontrôlées de nos vivriers et plus récemment pour aller jusqu’à imposer des prélèvements sur les cordons routiers.
Le gouvernement est très attentif à la question. Je pus vous dire et vous pouvez le vérifier si es derniers jours le prix du maïs n’a pas recommencé à baisser, parce qu’ on a fait en sorte que grâce à ces contrôles, le maïs reste davantage au pays.
Oui, les centrales syndicales sont dans leur rôle. Oui le Gouvernement aussi est dans son rôle, celui d’œuvrer à ce que les populations béninoises puissent s’approvisionner sur nos marchés en produits disponibles à des prix accessibles », a avancé le Porte-parole du Gouvernement.
Au sujet de la revalorisation des salaires, il a rassuré que tout se fait de façon méthodique. Il a confié que le Gouvernement attend les conclusions du comité chargé d’étudier la question.
« Le même gouvernement qui a annoncé sa décision volontairement d’adresser la revalorisation des salaires, met en place un comité pour prendre en charge de la question.
Et que du point fait par ce comité, il y a deux semaines, on peut affirmer que les travaux avancent normalement.
Quand ce comité va finir son travail, présenter son rapport au Gouvernement, lequel l’ appréciera, retiendra sans doute une formule et après discussion il sera retenu à partir de quad cela rentre en application » a fait savoir le Porte-parole du Gouvernement.
Supprimer l’ONASA est une réforme maladroite mais qui se comprend aisément et traduisant notre myopie en géopolitique alimentaire régionale.
De la faim à la vie chère : essai sur les incohérences des politiques publiques au Bénin
Le Benin ne dispose d’aucun instrument de régulation des marchés des produits vivriers stratégiques.
Supprimer l’ONASA est une réforme maladroite mais qui se comprend aisément et traduisant notre myopie en géopolitique alimentaire régionale.
Le néolibéralisme se fiche pas mal de la sécurité alimentaire et du pouvoir d’achat des travailleurs.
Tout ce qui est dit concernant les exportations transfrontalières c’est du pur mensonge technocratique.
Beaucoup n’ont jamais travaillé sur les flux saisonniers entre le Bénin et les pays voisins et s’offrent le malin plaisir de traiter un sujet dont ils n’ont aucune idée.
Le Bénin a toujours nourri les pays limitrophes tout comme ces pays ont toujours nourri le Bénin. Il suffit de pratiquer les villages et les marchés limitrophes pour comprendre ce phénomène ancestral puisqu’il s’agit avant tout d’aires culturelles avant qu’on ne soit république.
A quoi sert la théorie des avantages comparatifs et des avantages substitutifs si nous sommes incapables de raisonner la saisonnalité de nos productions nourricières, de leur stockage pour constituer des réserves stratégiques et de leur commercialisation?
Ne cherchons pas à justifier nos échecs en les imputant aux autres.
Il faut réhabiliter l’ONASA, changer lui de nom si vous voulez. L’essentiel c’est de disposer d’un outil régulateur du marché et de lutte contre les commerçants véreux.
Nous sommes fatigués de ces réformes publiques qui ont tout d’un effacement capricieux de l’histoire et des efforts passés. On ne construit pas le développement avec des parpaing de haine et de vengeance. C’est contreproductif.
La faim, la malnutrition et l’érosion des pouvoirs d’achat révèlent aussi un pays et c’est le cas du Bénin révélé.
Les Centrales et Confédérations syndicales du Bénin étaient en sit-in, le vendredi dernier à la bourse du travail pour dénoncer la hausse des prix des produits de première nécessité. A l’occasion, le secrétaire général de la Confédération des syndicats autonomes du Bénin (Csa-Bénin) a laissé entendre que cette inflation est historique.
Les Centrales et Confédérations syndicales du Bénin étaient en sit-in, le vendredi dernier à la bourse du travail pour dénoncer la hausse des prix des produits de première nécessité. A l’occasion, le secrétaire général de la Confédération des syndicats autonomes du Bénin (Csa-Bénin) a laissé entendre que cette inflation est historique.
« La vie n’a jamais été aussi chère au Bénin. Les pauvres n’ont jamais été aussi nombreux dans notre pays », constate avec beaucoup de colère Anselme Amoussou.
Pour preuve, le syndicaliste fait remarquer que l’inflation augmente sur les produits de première nécessité, d’année en année.
« Aujourd’hui, la mesure de petit poisson au marché est passée en 2 ans à 15 mille Fcfa. Aujourd’hui, l’huile importée est passée de 500 f le litre à 1200 f. Aujourd’hui, le gari continue de nous narguer, à 300 Fcfa après avoir atteint 500 f en 2021 », déplore t-il.
Face à la cherté de la vie, Anselme Amoussou fait savoir que les citoyens ont mal « dans leur pouvoir d’achat, mal dans leur statut de parent ».
Il invite le Gouvernement à prendre des mesures significatives pour corriger le tir.
Le président du parti du Mouvement populaire pour libération du peuple (MPL) se prononce sur la cherté de la vie au Bénin. Dans un entretien accordé à Golfe Tv, il a notamment analysé les mesures prises par le Gouvernement face à l’augmentation des prix des produits de première nécessité dans les marchés et autres lieux de ventes.
S’il reconnaît que le Gouvernement n’est pas resté insensible face à cette actualité, il juge toutefois insuffisant les mesures prises par Patrice Talon et ses ministres.
Pour lui, il s’agit de « faibles initiatives » face aux difficultés réelles des populations.
« Les faibles initiatives qu’ils prennent ne sont pas à la hauteur des problèmes actuels du pays », dénonce Expérience Tébé.
Le président du MPL plaide par contre pour une augmentation réelle du pouvoir d’achat. Il recommande que cette mesure ne soit pas accompagnée d’une augmentation des taxes, comme c’est actuellement le cas, selon lui.
.« Les travailleurs ne peuvent pas vivre des salaires qu’ils perçoivent et nous avons toujours demandé qu’on revalorise les salaires. Au point où nous en sommes, Il ne faut d’ailleurs pas une augmentation de salaires, il faut les multiplier pour élever le pouvoir d’achat afin que le niveau de vie soit en adéquation avec les rémunérations », propose t-il, avant d’ajouter « Le mécanisme pour revaloriser les salaires existe, ils n’ont qu’à y aller et qu’ils évitent de faire semblant d’augmenter les salaires et ailleurs aller augmenter les taxes… »
A ceux qui mettraient en avant, les ressources limitées du Bénin pour juger irréaliste sa proposition, le président du MPL lance « L’État n’a jamais manqué de moyens. Tout est une question d’organisation et de priorité ».
Et pour éviter que les travailleurs et populations ne subissent les effets de l’inflation, à l’avenir, Expérience Tébé invite le Gouvernement à « travailler à l’instauration de conditions favorables pour un environnement favorable à l’auto emploi ».