Département du Borgou : La consommation de la chicha dans les lieux publics interdite

L’interdiction  de la consommation de la chicha dans les lieux publics gagne du terrain au Bénin. Après le département du Zou, la consommation de la chicha  est désormais interdite dans le Borgou.

Djibril Mama Cissé

D’après un article publié sur le site de l’Agence Bénin    Presse, la décision a été prise ce mercredi 27 janvier par les membres du conseil départemental de concertation et de coordination (CDCC) du Borgou  à la faveur de leur toute première session de l’année 2021, présidée par le préfet Djibril Mama Cissé.

Les membres du CDCC Borgou constatent avec regret que la consommation de la chicha prend de l’ampleur .

Le préfet Djibril Mama Cissé a exhorté les maires des communes du département du Borgou à « faire preuve d’un sens élevé de responsabilité, de discernement et à renforcer la cohésion au sein de leurs conseils en vue de l’amélioration des conditions de vie des populations »

.Manassé AGBOSSAGA

Interdiction de l’usage de la chicha dans le Zou : Le préfet Kouton justifie sa décision

Firmin kouton a interdit depuis ce lundi 04 janvier l’usage de la chicha dans les restaurants, bars, et lieux publics, situés  dans le département du Zou. Interrogé par Frissons Radio, le  préfet du département du Zou a justifié sa décision.

Il a mis en avant les nombreuses plaintes des populations. Le préfet s’est notamment voulu être le défenseur des non utilisateurs de la chicha.

Interdiction de l’usage de la chicha dans le Zou : Le préfet Kouton justifie sa décision

« Cette décision a été prise à la suite des plaintes incessantes que nous recevons de nos populations,  notamment ceux qui vont dans les bars,  restaurants et autres lieux publics qui sont souvent dérangés par des personnes qui consomment de la chicha et qui les empêchent de rester,  de se reposer.  Ce n’est pas normal.  Ça  n’éduque pas non plus les enfants.   C’est pourquoi,  nous avons dû prendre cette mesure pour protéger ceux qui ne digèrent pas la chicha », a expliqué l’autorité préfectorale.

Aussi a-t-il invité les promoteurs de bars, boîte de nuit et autres à sensibiliser leurs clients pour ne pas violer cette décision, sous peine de fermeture.

  Manassé AGBOSSAGA

Après les dépenses onéreuses lors des cérémonies funéraires : Le député Sado s’attaque à consommation de la chicha, sa question orale au gouvernement

Après son combat contre les dépenses onéreuses pour les cérémonies funéraires, Nazaire Sado s’attaque à la forte consommation de la chicha par la jeunesse dans les bars, buvettes, discothèques et autres. A travers, une question orale au gouvernement, il a fait part de ses inquiétudes, interpellant au passage les ministères de l’Intérieur, de la Santé et du commerce sur les dispositions prises pour éradiquer ce fléau.

Après son combat contre les dépenses onéreuses pour les cérémonies funéraires, Nazaire Sado s’attaque  à la forte consommation de la chicha par la jeunesse dans les bars, buvettes, discothèques et autres. A travers, une question orale au gouvernement, il a fait part  de ses inquiétudes, interpellant au passage les ministères de l’Intérieur, de la Santé et du commerce sur les dispositions prises pour éradiquer ce fléau. Voici sa question orale au gouvernement  

Question orale au gouvernement
L’usage de la chicha dans notre pays le Bénin s’est hissé progressivement au rang de fléau, un fléau qui tue en silence la jeunesse de la patrie et qui doit retenir l’attention des autorités au plus haut niveau et être traité comme un problème de santé publique car autant voire plus que la cigarette, la chicha est à l’origine de nombreuses maladies cardio-vasculaires, respiratoires, digestives et cancéreuses.
D’après plusieurs études croisées, la chicha est d’une grande toxicité et un fumeur de chicha inhale 125 fois plus de fumée (74L contre 0,6 L pour une cigarette) que lorsqu’il fume une cigarette, mais aussi 25 fois plus de goudron, 10 fois plus de monoxyde de carbone et 2,5 fois plus de nicotine.
Face à ce sombre tableau, je m’interroge en tant que représentant du peuple sur les mesures que le Gouvernement a prises pour arrêter la saignée. La présente réaction constitue un cri de cœur au Président de la République et à son Gouvernement en l’occurrence à ses ministres de l’intérieur et de la sécurité publique, de la santé et du commerce afin qu’une attention particulière et urgente soit portée sur la question.
Eu égard à tout ce qui précède et en vertu des prérogatives qui sont les miennes, je m’autorise à poser les questions suivantes au Gouvernement :
1- Quelles sont les mesures prises par le Gouvernement pour éradiquer le fléau que constitue la consommation de la chicha”?
2- Est-ce qu’une autorisation préalable est requise pour la consommation de la chicha dans les bars ou discothèques ?
3- Existe-t- il des statistiques au Ministère de la santé par rapport aux affections liées à la consommation de la chicha”?
Honorable Nazaire SADO