Bénin : Ouorou brise le silence sur ses rapports avec Talon et Yayi, puis clarifie son combat politique

Pour qui roule Ouorou? Talon ou Yayi? C’est la question qui est sur toutes les lèvres au royaume des kpakpatos; conséquence de sa présence sur tous les fronts et de ses nombreuses œuvres sociales au profit des populations. Mais parce que dans son dictionnaire, il n’y a pas de sujet tabou, le président du mouvement Libéral Bénin a, comme à son habitude, abordé le sujet dans un franc parlé.

Pour qui roule Ouorou? Talon ou Yayi? C’est la question qui est sur toutes les lèvres au royaume des kpakpatos; conséquence de sa présence sur tous les fronts et de ses nombreuses œuvres sociales au profit des populations. Mais parce que dans son dictionnaire, il n’y a pas de sujet tabou, le président du mouvement Libéral Bénin a, comme à son habitude, abordé le sujet dans un franc parlé.

En marge d’une rencontre avec les 77 délégués communaux du mouvement Libéral à Parakou, le mois dernier, Richard Boni Ouorou en a profité pour mettre les points sur les i au sujet de ses supposés rapports avec le président Patrice Talon et l’ancien président Boni Yayi.

Il soutient qu’il n’a aucun rapport direct avec les deux hommes.

« parmi toutes ces personnes, je n’ai aucun ami. Le président Boni Yayi, je ne le connais pas. Je ne l’ai jamais vu. Je le dis et je vais le redire, parce que ce n’est pas un mensonge, je ne l’ai jamais vu et lui-même ne peut pas dire qu’il m’a déjà vu une seule fois », a t-il clarifié, tout en reconnaissant qu’il a eu à échanger plusieurs fois avec le président du parti Les Démocrates « au téléphone pendant des mois ».

Il marque ensuite un arrêt et fait observer qu’on n’a pas besoin d’être du parti Les Démocrates pour dire qu’on est forcément de l’opposition, rappelant qu’il y a plusieurs partis politiques au Bénin qui se revendiquent de l’opposition.

S’agissant de l’actuel locataire de la marina, Richard Boni Ouorou a confié que c’est en 2026 qu’il a vu pour la première fois, sans toutefois échanger avec lui. 

« J’ai vu Patrice Talon une fois dans ma vie en 2016, alors que j’étais chargé de communication du Général Robert Gbian Gbian. Il m’avait envoyé le représenter pour signer le protocole de la rupture et je suis allé. Et c’est ce jour-là que Patrice Talon est venu et il a envoyé le ministre Sacca Lafia. Moi, j’étais assis à côté du ministre Lafia. Quand il est venu, il ne nous a même pas salué », a-t-il confié.

Richard Boni Ouorou marque un second arrêt et lance : « moi matin; midi et soir, je critique le régime actuel.  Je le dis à qui veut l’entendre, que je suis opposé à la pratique politique actuelle. Mais ce que je refuse de dire, et que les gens veulent entendre de ma bouche, c’est de dire que je suis opposé à Patrice Talon et je dis non. Si vous voulez, vous pouvez sortir d’ici et dire que c’est Patrice Talon qui l’a donné l’argent, c’est votre problème. De vous à moi, je n’ ai rien à branler.

Richard Boni précise son combat politique

Après cette mise au point, le président du mouvement Libéral indique que son entrée en politique n’est pas dirigée contre quel’qu’un. « Je ne veux pas combattre une personne. Pourquoi je vais combattre une personne? Nous avons combattu Mathieu Kérékou. Il est parti. Nous avons dit que nous sommes en démocratie. Voilà où nous en sommes aujourd’hui. Nous avons combattu Nicéphore Soglo, il a fait un mandat, il est parti. Voilà où nous en sommes. Qu’est ce qu’on n’a pas dit de Yayi dans ce pays. Yayi Boni est parti, nous sommes dans quoi aujourd’hui », a-t-il fait constater.

Face à ce constat d’échec, le président du mouvement Libéral Bénin soutient qu’Il « faut faire un combat politique qui permet de réformer un système rétrograde au lieu de faire un combat de personne et maintenir un système défaillant qui reproduit les mêmes inégalités avec différentes personnes ».

Chacun est désormais situé sur les raisons de son engagement politique.

Manassé AGBOSSAGA

Nouvel an : Voeux et discours guerrier de Richard Boni Ouorou

Qui dit nouvel an, dit présentation de vœux. Richard Boni Ouorou n’est pas resté en marge de cette tradition.
A travers un message publié sur son canal officiel, le Politologue socio économiste a souhaité une heureuse année 2023 à sa communauté et à tout le peuple béninois.

Qui dit nouvel an, dit présentation de vœux. Richard Boni Ouorou n’est pas resté en marge de cette tradition.

A travers un message publié sur son canal officiel, le Politologue socio économiste a souhaité une heureuse année 2023 à sa communauté et à tout le peuple béninois.

« En 2023 je voudrais vous souhaiter beaucoup de santé mais surtout beaucoup d’énergie », écrit le président de la fondation terrien,ne,s, avant d’insister sur les enjeux pour chacun et le peuple béninois, « en 2023, le combat reste entier, celui de s’en sortir par le travail acharné, d’acquérir sa liberté et de ne plus se laisser abuser son droit ».

Il a, dans ce sens, annoncé que  » le combat prendra une autre forme pour se concrétiser », souhaitant  » l’énergie, la détermination et la conviction ».

Et de promettre dans une formule guerrière « qu’en 2023 le combat prendra une autre forme pour se concrétiser, parce qu’en 2024 qu’ils le veuillent ou non, ils nous prendront plus au sérieux ».

M.A

Lire le message de Richard Boni Ouorou 

Salut terrien,ne,s

En cette fin d’année, je voudrais que chacun se rappelle des combats que nous avons gagné en 2022. Car, tout au moins nous avons réussi à rester en vie ce qui n’est pas le cas de plusieurs autres disparu.e.s que nous déplorons.

En 2023, le combat reste entier, celui de s’en sortir par le travail acharné, d’acquérir sa liberté et de ne plus se laisser abuser son droit.

En 2023 je voudrais vous souhaiter beaucoup de santé mais surtout beaucoup d’énergie parce qu’avec moi et ensemble, en 2023 le combat prendra une autre forme pour se concrétiser, parce qu’en 2024 qu’ils le veuillent ou non ils nous prendront plus au sérieux.

En 2023 je vous souhaite donc de l’énergie, de la détermination et de la conviction.

Par la grâce de Dieu, nous aurons la santé et de quoi subvenir à nos besoins par la force de notre travail.

Excellente année 2023 à vous et autour de vous.

Allah le très miséricordieux soit à nos côtés.

Prenez soin de vous.

Boni Richard Ouorou

« Ce n’est pas un gouvernement de dîner de gala », Apollinaire Kyelem de Tambela, premier ministre du Burkina-Faso à propos de la nouvelle équipe gouvernementale

Au Burkina-Faso, le nouveau gouvernement dévoilé, mardi 25 octobre,  a effectué sa rentrée à l’occasion du Conseil des ministres ce mercredi 26 octobre 2022. A l’occasion, les 23 ministres ont fait connaissance avec le  président de la Transition, le Capitaine Ibrahim Traoré. Mieux, le nouveau gouvernement a échangé sur les priorités.

Au Burkina-Faso, le nouveau gouvernement dévoilé, mardi 25 octobre,  a effectué sa rentrée à l’occasion du Conseil des ministres ce mercredi 26 octobre 2022. A l’occasion, les 23 ministres ont fait connaissance avec le  président de la Transition, le Capitaine Ibrahim Traoré. Mieux, le nouveau gouvernement a échangé sur les priorités.

Et après la rentrée gouvernementale, le premier ministre a confié, à la presse locale, que la nouvelle équipe a conscience des enjeux de l’heure. Apollinaire Kyelem de Tambel a, dans ce sens,  mis l’accent sur les trois principaux objectifs du gouvernement « de combat »

Le premier ministre a soutenu que la priorité des priorités reste la « sécurisation » du pays.

« Le premier objectif, le principal et le prioritaire, c’est la sécurisation du territoire », a déclaré Apollinaire Kyelem de Tambel.

Le deuxième objectif toujours expliqué par le Premier ministre est « de faire en sorte à améliorer la qualité de vie des Burkinabè en termes de pouvoir d’achat, de salubrité, d’hygiène, de faire en sorte que le Burkinabè puisse vivre de façon agréable dans son environnement ».

Enfin le dernier objectif évoqué par le Premier ministre, est l’amélioration du système de gouvernance.

Face à tout cela, il a laissé entendre que les nouveaux ministres se veulent être des combattants qui n’entendent pas se servir comme s’ils étaient à table.

« C’est un gouvernement de combat qui a été formé, ce n’est pas un gouvernement de dîner de gala », a assuré Apollinaire Kyelem de Tambela.

Manassé AGBOSSAGA