Bénin : Compte rendu du Conseil des ministres du 16 oct

Le Conseil des Ministres s’est réuni mercredi, le 16 octobre 2024, sous la présidence de Monsieur Patrice TALON, Président de la République, Chef de l’État, Chef du Gouvernement.

Compte rendu du Conseil des Ministres du 16 oct. 2024

Le Conseil des Ministres s’est réuni mercredi, le 16 octobre 2024, sous la présidence de Monsieur Patrice TALON, Président de la République, Chef de l’État, Chef du Gouvernement.

Les décisions ci-après ont été prises : 

I- Mesures normatives.

Sous cette rubrique, ont été adoptés les décrets portant :

approbation du Schéma directeur d’Aménagement du Littoral ;

nomination des commissaires aux comptes près de certaines entreprises publiques.

II- Communications.

II-1. Contractualisation pour les travaux de réhabilitation de la pelouse du terrain principal et de construction du terrain d’entrainement du stade de l’Amitié Général Mathieu KEREKOU.

Lesdits travaux interviennent pour tenir compte des observations formulées par la Confédération africaine de Football en vue d’assurer l’homologation de ce stade et lui permettre de recevoir de nouveau des matchs internationaux.

Ils prennent en compte :

la dépose de la totalité de la pelouse du terrain principal et la reprise en gazon naturel avec une demie lune ;

la réalisation d’un terrain d’entrainement en gazon synthétique ;

la réalisation de travaux de clôture du terrain annexe ;

l’entretien des deux terrains de football avec la fourniture d’une flotte complète d’équipements entrant dans ce cadre.

Le Conseil y a marqué son accord et autorisé la contractualisation subséquente avec une entreprise qualifiée.

II-2. Mesures d’accompagnement au profit des personnes concernées par la libération de l’emprise de la rue 12.589 de Fidjrossè, à Cotonou.

D’une longueur de 548 m, cette rue dispose d’une emprise originaire de 15m respectée sur un linéaire de 280 m. Le reste du tronçon a été obstrué par des constructions érigées dans le domaine public et qui ont entraîné un rétrécissement de la rue, ne permettant la circulation que sur une largeur d’environ 5 m.

Dans le cadre de la réalisation des travaux d’asphaltage de la phase 2 à Cotonou, il a été procédé à la libération de l’emprise occupée, affectant certaines propriétés privées constituées de bâtiments et de murs de clôture.

Aussi, le Conseil a-t-il approuvé la mise en œuvre de mesures d’accompagnement au profit des propriétaires sinistrés et instruit les ministres concernés d’accomplir les diligences nécessaires à cette fin.

III- Mesures individuelles.

Les nominations suivantes ont été prononcées : 

A la Cour suprême, après avis du Conseil supérieur de la Magistrature

Procureur général près la Cour Suprême : Monsieur Djidonou Saturnin AFATON

Au ministère des Sports, sur proposition du ministre 

Directeur de la Jeunesse, des Loisirs et de la Vie associative : Monsieur Olouchègoun Judicaël BIAOU

Directeurs départementaux comme ci- après :

Atacora : Monsieur Kounnatô ISSIFOU

Atlantique : Monsieur Alfred Gbètogo TOYETONME

Borgou : Monsieur Abdou-Aziz TEGNAMI ABDOULAYE

Couffo : Madame Solange GBESSIN

Mono : Monsieur Job Odilon Ahouélété MONTCHO.

Fait à Cotonou, le 16 octobre 2024, 

Le Secrétaire Général du Gouvernement,

Edouard OUIN-OURO.

Bénin : Intégralité du Conseil des ministres du 18 septembre 2024

Le Conseil des Ministres s’est réuni mercredi, le 18 septembre 2024, sous la présidence de Monsieur Patrice TALON, Président de la République, Chef de l’État, Chef du Gouvernement.

Compte rendu du Conseil des Ministres du 18 sept. 2024

Le Conseil des Ministres s’est réuni mercredi, le 18 septembre 2024, sous la présidence de Monsieur Patrice TALON, Président de la République, Chef de l’État, Chef du Gouvernement.

Les décisions ci-après ont été prises : 

I- Mesures normatives

I-1. Transmission à l’Assemblée nationale, pour examen et vote, du projet de loi de finances pour la gestion 2025.

Ce projet de budget s’établit à 3.551,005 milliards de FCFA, en hausse de 11% par rapport à 2024. Dans le but de renforcer la résilience de notre économie, il consacre la poursuite et la consolidation des leviers de sa transformation structurelle et une meilleure redistribution des fruits de la croissance économique pour plus d’équité et de justice sociale. 

Ainsi, courant 2025, les actions de diversification des secteurs productifs, de transformation et de création de valeur seront poursuivies et accentuées. En dépit du contexte d’incertitude croissante du fait des aléas climatiques, des chocs exogènes, il postule un taux de croissance de 6,8% en lien avec les performances attendues dans le secteur agricole et l’expansion du tissu industriel, le secteur portuaire et le tourisme. 

En outre, les choix budgétaires opérés permettent d’assurer les engagements du Bénin pour l’atteinte des objectifs du développement durable à travers l’accélération des chantiers de projets et réformes engagés ainsi que la prise en compte des besoins exprimés par les populations lors des tournées de reddition de compte. 

De même, la réduction des inégalités liées au genre, la préservation de la planète contre les effets du changement climatique, la promotion de l’emploi, la déconcentration et la décentralisation demeurent des priorités et des facteurs d’influence des propositions de dépenses et des mesures fiscales.

De façon spécifique, ce projet de budget prend notamment en compte :

la préparation des élections générales de 2026 ; 

l’achèvement, la mise en service et le fonctionnement de plusieurs infrastructures socio-économiques (cité ministérielle, cités administratives départementales, services marchands, réceptifs hôteliers et touristiques, structures sanitaires de référence dont le Centre hospitalier international de Calavi, l’hôpital de zone de Savè-Ouèssè, l’hôpital de zone de Tchaourou) ;

la montée en puissance des projets de filets sociaux avec le projet GBESSOKE, le microcrédit Alafia, le projet d’alimentation scolaire dont la couverture passera à 100% en zone rurale, l’expérimentation du projet de supplément de nutrition de 1000 jours ; 

la mise en service de plusieurs systèmes d’alimentation en eau potable multi-villages et leur raccordement aux ménages, l’extension du réseau de distribution de l’énergie électrique et l’acquisition des compteurs à moindre coût. 

Globalement, il est à observer que les dépenses à sensibilité sociale cumulent à elles seules à 1101,71 milliards de FCFA en 2025, correspondant à 41,5% du budget général.

A toutes ces projections, s’ajoutera la densification du réseau routier par l’achèvement et la livraison de plusieurs infrastructures tant en milieu urbain qu’en zone rurale.

Enfin, il convient de préciser qu’aucun nouvel impôt n’a été créé dans le projet de loi de finances pour la gestion 2025. Cet effort traduit l’engagement du gouvernement d’assurer une bonne stabilité et une prévisibilité des normes fiscales pour les opérateurs et investisseurs privés. Dans le même ordre, aucune augmentation des taux des impositions existantes n’a été proposée au rang des nouvelles mesures fiscales et douanières dans le projet de loi.

I-2. Projet de décret portant exonération des droits et taxes de douane sur les intrants composant les kits de dialyse.

La prise en charge de la dialyse nécessite des ressources importantes impliquant l’intervention de l’Etat aussi bien que la participation des patients.

En vue d’étendre l’offre de soins aux dialysés et la rapprocher des populations à l’intérieur du pays, de nouvelles unités de dialyse ont été mises en place à Porto-Novo et à Abomey tandis que celles de Cotonou et de Parakou ont été renforcées par l’acquisition de 57 nouveaux générateurs de dialyse et d’équipements divers.

Par ailleurs, la Société béninoise d’Approvisionnement en Produits pharmaceutiques a développé un modèle d’acquisition des intrants qui permet de renforcer la disponibilité des kits et d’en réduire le coût.

Tenant compte des contraintes auxquelles font face les patients, le Conseil a décidé d’exonérer tous les intrants entrant dans la composition des kits, de droits et taxes de douanes, afin de réduire davantage le coût du kit et de faciliter le bénéfice du traitement aux patients.

Les ministres concernés prendront les dispositions appropriées pour l’application effective de cette décision.

Au titre d’autres mesures normatives, il a été adopté le décret fixant les modalités de désignation des membres des corps des métiers et secteurs au sein des conseils départementaux et du Conseil national du Conseil économique et social.

II- Communications.

II-1. Contractualisation dans le cadre de l’installation et l’appui au fonctionnement de six complexes de transformation dans les filières manioc, maïs et riz, de type coentreprise pour le compte du Projet d’Appui au Développement agricole et à l’Accès au Marché.

Ledit projet vise à améliorer durablement la sécurité alimentaire et nutritionnelle ainsi que les revenus des petits producteurs, en particulier les femmes et des jeunes. Dans sa mise en œuvre, il prône un changement de paradigme axé sur la création durable de valeur ajoutée par la promotion des partenariats économiques inclusifs reliant les petits producteurs et leurs organisations au secteur privé et au marché. 

Ses interventions répondent aux besoins d’investissement de taille requis dans les filières agricoles conventionnelles (riz, maïs et manioc) porteuses de croissance.

Il promeut les partenariats productifs au sein des acteurs de chaînes de valeur ayant des relations d’affaires et des intérêts communs et qui sont susceptibles d’élaborer ensemble un plan d’affaires pour améliorer la transformation et la commercialisation des produits, l’objectif étant d’accroître les revenus.

C’est dans ce cadre qu’il accompagne ses bénéficiaires dans la mise en place et le renforcement des capacités de six unités agro-industrielles formalisées en coentreprises et dédiées à ces filières dans les communes de Toffo, Dassa-Zoumè, Kétou, Aplahoué, Bantè et Bopa.

Le Conseil s’est prononcé en faveur de la réalisation diligente de ces unités. 

II-2. Autorisation de signature d’accords-cadres avec des experts et des universités pour le contrôle et l’évaluation des enseignants et chercheurs du Supérieur.

Dans le cadre de sa mission de promotion de la qualité de l’enseignement et des travaux de recherche, la Délégation au Contrôle et à l’Ethique dans l’Enseignement supérieur est autorisée à solliciter les services d’experts individuels et d’universités de grande réputation. 

A cet effet, elle a lancé trois campagnes successives d’appel international à manifestation d’intérêt au terme desquelles elle a retenu, d’une part, 38 experts de notoriété internationale dans leurs spécialités et, d’autre part, deux universités canadiennes d’envergure avérée, susceptibles de mettre à sa disposition, chacune, des dizaines d’autres experts.

En outre, elle dispose d’une base de données sur tous les enseignants-chercheurs des universités publiques du Bénin ainsi que d’un accès autorisé à celle des alumni du Conseil africain et malgache pour l’Enseignement supérieur (CAMES). Ces deux bases contiennent des centaines d’experts africains.

En vue de permettre à la Délégation d’accomplir sa mission avec efficacité, le Conseil a marqué son accord pour la signature d’accords-cadres avec les experts et universités retenus pour le contrôle et l’évaluation des enseignants et chercheurs du Supérieur.

III- Rencontres et manifestations internationales.

Il a été autorisé sous cette rubrique :

la participation du Bénin aux sessions du Conseil d’administration de l’École supérieure multinationale des Télécommunications à Dakar, au Sénégal, du 24 au 26 septembre 2024 ; puis

l’organisation au Bénin du 19ème congrès international sur la drépanocytose à Cotonou, du 10 au 12 octobre 2024.

Fait à Cotonou, le 18 septembre 2024, 

Le Secrétaire Général du Gouvernement,

Edouard OUIN-OURO.

Intégralité du compte rendu du Conseil des ministres du mercredi 26 juillet 2023 au Bénin

Le Conseil des Ministres s’est réuni mercredi, le 26 juillet 2023, sous la présidence de Monsieur Patrice TALON, Président de la République, Chef de l’État, Chef du Gouvernement.

COMPTE RENDU DU CONSEIL DES MINISTRES DU 26 JUIL. 2023

Le Conseil des Ministres s’est réuni mercredi, le 26 juillet 2023, sous la présidence de Monsieur Patrice TALON, Président de la République, Chef de l’État, Chef du Gouvernement.

Les décisions ci-après ont été prises :

I- MESURES NORMATIVES.

Modalités d’importation, de stockage, de distribution des produits pétroliers raffinés et de leurs dérivés en République du Bénin.

Le constat fait révèle que sur la soixantaine d’entreprises agréées pour importer, stocker des produits pétroliers et leurs dérivés dans notre pays, seule une dizaine d’entre elles exerce effectivement cette activité. Les difficultés qu’elles éprouvent expliquent, entre autres, la léthargie observée dans leur développement ou même leur conversion dans la distribution ou l’importation de lubrifiants.

En conséquence, les plans d’investissement prévus ne sont pas réalisés ; d’où le déséquilibre dans la couverture du territoire national. Il s’avère donc indispensable de procéder à une relecture de la règlementation en vigueur.

Aussi, le présent décret permettra-t-il de fixer un nouveau cadre juridique qui prescrit une catégorisation des activités du secteur en vue de faciliter les investissements tant en ce qui concerne l’importation et le stockage que la distribution des produits pétroliers.

Par ailleurs, pour assurer la disponibilité en quantité et en qualité des produits partout sur le territoire national, l’Etat s’engage à organiser l’approvisionnement du pays par des appels d’offres couvrant une période déterminée de l’année. Ces appels d’offres sont ouverts aux sociétés pétrolières installées au Bénin et concernent les produits essentiels mis en consommation. S’agissant des autres produits pétroliers, l’approvisionnement du pays sera assuré par les acteurs privés agréés.

En outre, la nouvelle réglementation établit une séparation des agréments par métier selon qu’il s’agisse d’importation, de stockage ou de distribution, sachant qu’un acteur privé peut obtenir un ou plusieurs agréments.

Il est à signaler que les sociétés agréées pour la distribution auront la possibilité de construire des mini-stations à hauteur de 20% de leurs infrastructures dédiées dans les zones à faible rentabilité.

Au total, le nouveau dispositif a l’avantage de :

clarifier le rôle et les activités de chaque acteur dans le secteur ;

séparer les activités d’importation et de stockage de celles de distribution ;

permettre la spécialisation par produit suivant les intérêts des sociétés ;

alléger la procédure et les formalités d’obtention des agréments ;

assurer une couverture intégrale du territoire national en infrastructures de distribution des produits pétroliers et définir un mécanisme de collecte et de destruction des lubrifiants en fin de vie.

Ont été par ailleurs adoptés sous cette rubrique, les décrets portant :

modalités d’exercice des fonctions des agents de contrôle des activités de commerce en République du Bénin ;

conditions d’agrément des personnes habilitées à déclarer les marchandises en détail ou à exercer la profession de commissionnaire en douane ;

modification des statuts de l’Agence nationale de Gestion des Marchés ;

nomination des commissaires aux comptes près l’Agence nationale de la Maintenance hospitalière ;

attributions, organisation et fonctionnement du ministère du Tourisme, de la Culture et des Arts ;

modalités d’inventaire des matières de l’Etat et des autres organismes publics soumis aux règles de la comptabilité publique ;

modification du décret n° 2018-385 du 29 août 2018 relatif aux modalités d’exercice des fonctions spécifiques des comptables des matières en République du Bénin ;

modification des statuts de l’Agence béninoise de Régulation pharmaceutique ;

attributions, organisation et fonctionnement de l’Autorité de Régulation du secteur de la Santé ;

attributions, organisation et fonctionnement du Conseil national de l’Éducation ;

création de l’Agence nationale de l’Alimentation et de la Nutrition et approbation de ses statuts ;

attributions, organisation et fonctionnement du Cabinet du vice-président de la République et des Services de la Grande chancellerie du Bénin ;

transmission à l’Assemblée nationale, pour examen et vote, du projet de loi portant création des Ordres nationaux du Bénin ;

II- COMMUNICATIONS.

II-1. Organisation d’un test suivi d’entretiens individuels, dans le cadre de la quatrième campagne d’inscription au fichier national d’admission et de nomination de cadres aux emplois de la chaîne des dépenses publiques.

La mise en place dudit fichier a déjà connu l’organisation réussie de trois campagnes de sélection de cadres de différents profils avec un effectif total de 193 récipiendaires répartis à raison de 79 pour le poste de Directeur de l’Administration et des Finances (DAF), 16 pour le poste de Directeur des Systèmes d’Information (DSI), 28 au titre de Spécialiste en Gestion de Projets (SGP) et 70 de la catégorie de Spécialiste des Marchés publics (SMP).

Après le déploiement dans diverses administrations, conformément au processus établi, des besoins restent à couvrir ; d’où l’organisation d’une quatrième campagne pour laquelle un appel à candidatures en ligne a été lancé sur la période du 7 au 28 février 2023.

A l’issue de la collecte des dossiers et de leur étude par les jurys constitués à cet effet, sur les 1085 candidatures enregistrées en ligne dont 857 ont été confirmées, 528 candidats remplissent les conditions requises pour accéder à l’étape de l’évaluation proprement dite.

Comme pour les campagnes précédentes, ils seront soumis à un test suivi d’entretiens individuels.

Aussi, le Conseil a-t-il autorisé l’organisation de la sélection et instruit les ministres concernés de veiller à la bonne conduite des opérations dans la transparence.

II-2. Recrutement, formation et déploiement de mille cent (1100) élèves-agents au profit de la Police municipale.

Cette première vague de recrutements se fera pour le compte des communes suivantes avec les effectifs ci-dessous :

Abomey-Calavi : deux cent cinquante (250) agents ;

Cotonou : deux cent cinquante (250) agents ;

Djougou : cent (100) agents ;

Ouidah : cent cinquante (150) agents ;

Parakou : cent (100) agents ;

Porto-Novo : cent cinquante (150) agents ; et

Sèmè-Podji : cent (100) agents.

Le Conseil a marqué son accord pour l’organisation de ce recrutement et la mise en formation des recrues.

II-3. Travaux de réhabilitation/reconstruction de 12 centres de santé dans la commune de Bantè puis prestations de surveillance et de contrôle desdits travaux.

Prévus au Programme d’Action du Gouvernement, ils concernent les centres de santé des localités de Bobè, Atokolibè, Gouka, Lougba, Pira, Koko, Banon, Djagballo, Galata, Okouta Ossè, Agoua et Akpassi.

Ils ont pour finalité d’améliorer les capacités d’accueil et la fonctionnalité des centres, la qualité des soins offerts aux populations et de créer un cadre de travail plus convenable pour le personnel.

Les ministres concernés veilleront à l’aboutissement de la procédure de sélection des prestataires et à la bonne exécution des travaux dans les délais prescrits.

II-4. Réhabilitation de 4 centres hospitaliers et universitaires, 4 centres hospitaliers départementaux, 15 hôpitaux de zone et construction de 7 hôpitaux de 65 lits.

Il s’agit en l’occurrence du Centre national hospitalier et universitaire de pneumo-phtisiologie de Cotonou, du Centre hospitalier et universitaire de Zone d’Abomey-Calavi, du Centre hospitalier et universitaire départemental de l’Ouémé, du Centre de pneumo-phtisiologie d’Akron, des hôpitaux de zone de Sakété, Pobè, Kétou, Ouidah et de ceux de Cotonou I et IV.

Sont également pris en compte, le Centre hospitalier départemental du Zou, celui du Mono, les hôpitaux de Zone de Comè, Aplahoué, Klouékanmè, Covè, Djidja, Lokossa, Savalou et Dassa.

Il s’agit aussi des Centres hospitaliers et universitaires départementaux du Borgou, de l’Atacora, de la Donga, l’hôpital d’instruction des Armées de Parakou, les hôpitaux de zone de Natitingou, Kouandé, Bassila, Djougou, Malanville, Kandi et Banikoara.

Une fois achevés, ils induiront une amélioration des capacités d’accueil, de la qualité des soins offerts aux populations, un développement des pôles de spécialités, une facilitation de la référence et la contre référence, de même qu’un cadre de travail plus convenable pour le personnel de santé ; toutes choses qui favoriseront une fonctionnalité optimale de ces établissements hospitaliers.

Dans cette perspective, les études techniques, d’impact environnemental et social, de conceptions architecturales, ainsi que la surveillance et le contrôle des travaux doivent être réalisés avec le plus grand professionnalisme.

II-5. Contractualisation pour la réalisation des études en vue la réhabilitation de six cent quatre-vingt-huit (688) centres de Santé.

Au terme d’un inventaire réalisé, 725 centres de santé répartis dans les douze départements sont retenus comme centres prioritaires pour faire l’objet de réhabilitation ou de reconstruction. Au nombre de ces centres, 37 sont déjà en chantier.

En vue d’améliorer les conditions de travail du personnel et de favoriser une bonne prise en charge des patients, le Gouvernement a prévu la réhabilitation des 688 restants répartis à raison de 67 dans l’Alibori, 68 dans l’Atacora, 42 dans l’Atlantique, 117 dans le Borgou, 60 dans les Collines, 56 dans le Couffo, 19 dans la Donga, 15 dans le Littoral, 64 dans le Mono, 68 dans l’Ouémé, 59 dans le Plateau et 53 dans le Zou.

A cet effet, le Conseil a autorisé la réalisation de ces études en prélude aux travaux physiques.

II-6. Réalisation des études de faisabilité et de dimensionnement du projet de création d’un centre funéraire, d’une morgue, d’un crematorium et d’une école de formation de thanatopraxie au Bénin.

A la suite des réformes structurelles déjà engagées dans le secteur de la santé, il est nécessaire de réorganiser la gestion des dépouilles mortelles qui, jusqu’ici, se limite à leur conservation à la morgue avant les enterrements.

Il sera ainsi question de construire un centre funéraire, un crématorium, une morgue avec pour but de moderniser la prise en charge des défunts jusqu’à leur dernière demeure.

Afin d’optimiser les gains de cette démarche, il est apparu pertinent d’intégrer une école de formation de thanatopraxie pour disposer, à moyen terme, du personnel qualifié pour délivrer les soins de conservation.

Ce faisant, il est visé l’amélioration de la conservation des corps, la modernisation des commodités de gestion des différentes activités adéquates en lien avec les enterrements, de même que le développement de ce nouveau mode de soins de conservation des corps des personnes décédées.

Les présentes études de faisabilité permettront alors de disposer d’un agenda pour la mise en œuvre de ce projet.

II-7. Réalisation des études d’impact environnemental et social, et autres prestations sur les sites des travaux de construction/réhabilitation de 15 lycées techniques professionnels, 6 lycées scientifiques, 1 lycée des jeunes filles et 2 écoles normales supérieures.

Toutes ces études et prestations seront réalisées sur les sites de construction/réhabilitation des lycées techniques professionnels à Kpondéhou, Porto-Novo, Kandi, Bopa, Ina et Pobè.

Sont également concernés, les sites des travaux de construction/réhabilitation des lycées techniques professionnels à Abomey-Calavi, Lokossa, Bohicon et Cotonou (Lycée Coulibaly) ; de même que ceux des lycées techniques professionnels à Tchaourou, Ouidah, Djakotomey, Djougou et Natitingou.

A ces divers emplacements s’ajoutent ceux de l’Ecole normale supérieure et du lycée de jeunes filles à Abomey, Lokossa puis ceux des lycées scientifiques de Porto-Novo, Parakou et de l’Ecole normale supérieure de la même ville.

II-8. Régularisation de la situation administrative des 2476 agents occasionnels et autres restés au service de l’administration depuis le 31 décembre 2007 mais non rémunérés et autorisation de l’examen des 572 dossiers complémentaires.

En application des décisions prises par le Conseil des Ministres en sa séance du 11 septembre 2019, une commission composée de cadres de différents ministères et de représentants des centrales syndicales a été mise sur pied pour prendre en charge le dossier.

Aux termes de ses travaux, il ressort que :

1860 agents occasionnels ont rempli les conditions requises et ont bénéficié des contrats de travail administratifs ainsi que du mandatement de leurs salaires ;

pour des raisons non encore élucidées, les dossiers de 255 agents figurant dans le répertoire, n’ont pas été transmis par les administrations dont ils relèvent, malgré les relances ;

les dossiers de 361 autres agents occasionnels ne comportent pas la preuve de leur présence dans l’administration avant le 1er janvier 2008 et ont été par conséquent rejetés par la commission.

En somme, sur les 2476 agents concernés, 1860 ont eu leur situation régularisée.

Par ailleurs, il est à signaler qu’à la suite de ces travaux, des ministères et institutions de la République ont fait parvenir au ministère du Travail et de la Fonction Publique, de nouveaux cas concernant 572 agents occasionnels non répertoriés en 2019, aux fins de l’examen de leur situation administrative et en vue de leur reversement, le cas échéant, en agents contractuels de l’Etat.

En raison de la dimension sociale de ce dossier et pour procéder à son règlement global et définitif, le Conseil a marqué son accord pour que ces cas qui s’ajoutent soient soumis à l’appréciation de la commission ad hoc.

Les ministres concernés sont instruits à cette fin.

III- RENCONTRES ET MANIFESTATIONS INTERNATIONALES.

Il a été autorisé la participation du Bénin :

à la dernière réunion préparatoire de la Conférence mondiale des Radiocommunications de l’Union Africaine des Télécommunications du 7 au 11 août 2023 à Yaoundé au Cameroun ;

au Salon de production agricole carrefour européen, au parc Expo de Rennes, en France du 12 au 14 septembre 2023 ;

au deuxième sommet des Chefs d’État et de Gouvernement sur les Objectifs de Développement Durable, édition 2023, les 18 et 19 septembre 2023 à New York, aux États-Unis d’Amérique.

Il a été également autorisé la participation d’une délégation du Bénin du 28 août au 1er septembre 2023 à Gaborone au Botswana, au 73ème comité régional de l’Organisation mondiale de la Santé pour l’Afrique ; ainsi que l’organisation à Cotonou :

du 12 au 14 septembre 2023, du « First Foods Business Forum » ; et

du 14 au 16 septembre 2023, des quatrièmes journées scientifiques du Collège national des gynécologues obstétriciens du Bénin.

IV- MESURES INDIVIDUELLES.

Les nominations ci-après ont été prononcées :

A la Présidence de la République

Membres du Comité d’installation de la nouvelle mandature du Conseil national de l’Education (CNE)

Mesdames et messieurs :

Elisabeth J. DAVID épouse ELEGBE

Ida Marie-Joséphine TCHIBOZO-LAINE

Rémy GUEDEGBE

Onésime Honorat Flavien SATOGUINA

Emmanuel DAVID GNAHOUI

Aimé DEGUE

Dossou Flavien LANMANTCHION

Pierre Chellon HOUNKANDJI

Au ministère de l’Energie, de l’Eau et des Mines

Conseiller technique juridique : Madame Samirath BIO NINGUI

Inspecteur général du ministère : Monsieur Mesmin Sègbégnon HOUNGNI

Directrice de la Planification, de l’Administration et des Finances : Madame Afia Marcelle MADINDE OKE

Directeur adjoint de la Planification, de l’Administration et des Finances : Monsieur Tossou LASSA

Directrice des Systèmes d’Information : Madame Eunice France Eurydice PEDRO

 Au Secrétariat d’Etat à l’Energie

Chef de cabinet du Secrétaire d’Etat : Monsieur Rufin Marius Franck TIGRI

Conseiller technique à la Production énergétique et au Transport électrique : Monsieur Fabrice Emilien Adéoyé MARCOS

Conseiller technique à l’Electrification rurale :Monsieur Alidé PEDRO

Directeur général de la Planification énergétique, de l’Electrification rurale et de la Règlementation : Monsieur Todéman Flimso ASSAN

Au ministère des Affaires Sociales et de la Microfinance

Directrice adjointe de Cabinet  : Madame Agnès Oladoun BADOU SAVI

Secrétaire général du ministère : Monsieur Gérard KPATINDE.

Fait à Cotonou, le 26 juillet 2023,

Le Secrétaire Général du Gouvernement,

Edouard OUIN-OURO.

Conseil des ministres au Bénin : compte rendu de la session du mercredi 12 juillet 2023

COMPTE RENDU DU CONSEIL DES MINISTRES DU 05 JUIL. 2023

Le Conseil des Ministres s’est réuni mercredi, le 05 juillet 2023, sous la présidence de Monsieur Patrice TALON, Président de la République, Chef de l’État, Chef du Gouvernement.

Les décisions ci-après ont été prises :

I- MESURES NORMATIVES

Transmission à l’Assemblée nationale, pour examen et vote, du projet de loi sur l’urbanisme en République du Bénin.

Le constat est fait que l’insuffisance des instruments juridiques relatifs au secteur, en plus de l’obsolescence des outils existants, freine les efforts de développement de villes durables et affecte la gestion des infrastructures et équipements publics.

 

En outre, l’étalement urbain des agglomérations qui engendre la prolifération des zones périurbaines faiblement équipées et viabilisées a pour corollaire des constructions en zones impropres à l’habitat. Ces occupations non contrôlées de l’espace urbain et périurbain sont préjudiciables à la sauvegarde ainsi qu’à la protection de l’environnement. Elles exposent les citadins aux risques et conséquences de catastrophes naturelles dus aux changements climatiques.

Or, le contexte politique, administratif et institutionnel a beaucoup évolué, notamment avec l’adoption du code foncier et domanial, de même que de lois spécifiques à l’aménagement du territoire, aux changements climatiques, à la protection, l’aménagement et la mise en valeur de la zone du Littoral.

La nécessité de tenir compte de cette évolution qualitative pour réorganiser ce secteur justifie la sollicitation de la Représentation nationale à l’effet de doter le Bénin d’une loi dédiée.

Celle-ci, une fois votée, devrait entre autres :

favoriser la mise en œuvre des investissements du Programme d’Action du Gouvernement, en facilitant la mobilisation de réserves foncières et la réservation de grandes emprises pour les futurs investissements publics dans le cadre de la planification du développement urbain . Il s’agit en l’occurrence de faire le lien entre les impératifs opérationnels à court terme et la vision prospective de long terme, pour la promotion de villes durables, en cohérence avec les outils d’aménagement du territoire et les règles de l’art en matière d’urbanisme ;

intégrer aux principes, règles et instruments de planification et d’aménagement urbain, les outils de protection et de valorisation des zones sensibles, notamment celles du Littoral, d’adaptation aux changements climatiques et de transition énergétique ;

prendre en compte le contexte de modernisation et de développement urbain accéléré à mettre en œuvre par les acteurs afin de pouvoir faire face au gap de logements et de services ainsi qu’à la croissance rapide des agglomérations urbaines ;

tenir compte du contexte de la décentralisation et faciliter le partenariat de l’État et des communes avec le secteur privé, en vue d’attirer les investisseurs potentiels ;

mettre en cohérence les textes qui ont existé jusque-là dans le secteur en les fondant dans un document unique qui régira désormais les diverses matières relevant de l’urbanisme.

Le ministre chargé du Cadre de Vie, une fois la procédure législative achevée, organisera, en collaboration avec le ministre de la Justice, des séances de vulgarisation de la loi afin que son contenu soit accessible au commun des citoyens pour, conséquemment, induire des changements de comportements nécessaires à l’appropriation de nouvelles règles de vie en ville.

Au titre des autres mesures normatives, ont été adoptés les décrets d’application de la loi n° 2018-10 du 02 juillet 2018 portant protection, aménagement et mise en valeur de la zone littorale en République du Bénin, ainsi que de la loi n° 2020-03 du 20 mars 2020 portant promotion et développement des micro, petites et moyennes entreprises en République du Bénin.

II- RENCONTRES ET MANIFESTATIONS INTERNATIONALES.

Il a été autorisé sous cette rubrique :

la célébration au Bénin de la Journée mondiale de la Population, édition 2023, le 11 juillet 2023, dans la commune de Savè ;

l’organisation de la première édition des Journées scientifiques hospitalières du Bénin, du 6 au 8 septembre 2023 à Cotonou ; ainsi que la participation de notre pays :

à la 53ème session ordinaire du Conseil des Droits de l’Homme, du 5 au 10 juillet 2023 à Genève, en Suisse ;

à la neuvième édition des jeux de la Francophonie ‘’Volet culturel’’ du 28 juillet au 6 août 2023, à Kinshasa, en République démocratique du Congo.

III- MESURES INDIVIDUELLES.

Les nominations ci-après ont été prononcées :

Au ministère de la Justice et de la Législation et après avis du Conseil supérieur de la Magistrature

Secrétaire général du Conseil supérieur de la Magistrature : Monsieur Mardochée M. V. KILANYOSSI

A la chancellerie : Monsieur Bernadin HOUNYOVI

Au ministère de la Santé

Premier secrétaire exécutif adjoint du Conseil national de Lutte contre le VIH/Sida, la Tuberculose, le Paludisme, les Hépatites, les Infections sexuellement transmissibles et les Epidémies (CNLS-TP) : Monsieur Agbomakou Hervé GBEGNIDE.

Fait à Cotonou, le 5 juillet 2023,

Le Secrétaire Général du Gouvernement,

Edouard OUIN-OURO

Conseil des ministres au Bénin : Point complet de la session du mercredi 03 mai 2023

Le Conseil des Ministres s’est réuni mercredi, le 03 mai 2023, sous la présidence de Monsieur Patrice TALON, Président de la République, Chef de l’État, Chef du Gouvernement. Les décisions ci-après ont été prises :

COMPTE RENDU DU CONSEIL DES MINISTRES DU 03 MAI 2023

Le Conseil des Ministres s’est réuni mercredi, le 03 mai 2023, sous la présidence de Monsieur Patrice TALON, Président de la République, Chef de l’État, Chef du Gouvernement. Les décisions ci-après ont été prises :

I- MESURES NORMATIVES.

Adoption du Document de Programmation Budgétaire et Économique Pluriannuelle 2024-2026.

La transmission du Document de Programmation Budgétaire au parlement est une formalité substantielle prescrite par la loi organique sur la loi des finances. Elle vise la bonne information de la Représentation nationale et constitue un préalable au débat d’orientation budgétaire qui doit intervenir au plus tard le 30 juin de l’année en cours.

La version 2024-2026 du Document présente, au plan macroéconomique, la trajectoire d’une économie résiliente qui se remet des effets de la pandémie de la COVID-19 pour renouer avec une croissance soutenue, en dépit du contexte particulier marqué par la poursuite de la crise russo-ukrainienne. Cette résilience résulte principalement des actions mises en œuvre par le Gouvernement depuis 2016 en vue de la transformation structurelle de l’économie béninoise.

S’agissant de la gestion des finances publiques, il met en exergue les efforts d’assainissement des comptes publics et de consolidation budgétaire enregistrés au cours des trois dernières années. Il montre également les progrès notés relativement à la situation financière des établissements publics, des collectivités locales et des organismes de sécurité sociale, grâce aux actions du Gouvernement.

De façon spécifique, et pour les trois prochaines années, il est prévu que l’État renforce les mesures en cours, visant à promouvoir les secteurs à fort potentiel dont l’agriculture, le tourisme, l’économie numérique et l’économie du savoir. De même, les grands chantiers ouverts destinés à combler le déficit infrastructurel seront poursuivis, notamment dans les domaines des transports, de l’énergie et de l’assainissement. Cette stratégie sera appuyée par les mesures en vue d’une part, de l’amélioration de l’environnement des affaires afin de créer un cadre favorable à l’éclosion d’un secteur privé dynamique et compétitif, d’un secteur industriel sélectif, avec un accent particulier sur l’enseignement technique et la formation professionnelle. D’autre part, elle favorisera la promotion des chaînes de valeur régionales.

Le prochain triennal sera fortement marqué au plan budgétaire par la montée en puissance des programmes de filets sociaux dont l’objectif est de réduire significativement l’impact de la crise économique mondiale et d’être un moyen adapté et innovant pour s’attaquer durablement à la pauvreté.

Aussi, ces orientations prennent-elles en compte les Objectifs de Développement Durable (ODD) pour lesquels le Gouvernement a défini depuis quelques années les cibles prioritaires pertinentes pour le Bénin et mis en œuvre une série de projets et de réformes permettant leur réalisation.

En ce qui concerne particulièrement les finances, la politique publique restera orientée, vers l’élargissement de la base imposable, la sécurisation des recettes ainsi que l’amélioration des services rendus aux contribuables. Elle portera également sur le renforcement de la qualité des dépenses publiques.

Par ailleurs, les réformes entreprises au niveau des établissements publics, des collectivités locales et des organismes de sécurité sociale seront poursuivies afin de consolider les acquis et optimiser leurs contributions à l’économie.

Enfin, le Document de Programmation Budgétaire et Économique Pluriannuelle prévoit que l’ensemble des interventions de l’État se fera de manière à préserver la viabilité de la dette et la soutenabilité des finances de l’Etat.

En l’adoptant, le Conseil a instruit le ministre de l’Economie et des Finances, le ministre du Développement et de la Coordination de l’Action Gouvernementale ainsi que le ministre de la Justice et de la Législation à l’effet d’en assurer la présentation et la discussion devant la Représentation nationale.

Au titre de cette même rubrique, ont été adoptés les décrets portant :

modification des statuts de la Caisse des dépôts et consignations du Bénin ;

composition et fonctionnement du Comité stratégique de la Commission de surveillance de la Caisse des dépôts et consignations du Bénin ;

approbation des statuts modifiés de l’Agence béninoise pour le développement du tourisme et nomination des membres de son Conseil d’orientation stratégique ;

attributions, composition et fonctionnement de la Commission de réforme pour infirmité incurable des personnels des Forces de défense, de sécurité et assimilées.

II- COMMUNICATIONS.

II-1. Approbation du dispositif d’intervention de l’Agence de développement des petites et moyennes entreprises.

Pour rappel, la multiplicité des structures publiques intervenant en faveur des micros, petites et moyennes entreprises ainsi que le manque de synergie entre elles ont conduit à la réforme du dispositif global d’intervention de l’État à des fins de rationalisation et de mise en cohérence, pour plus d’efficacité.

L’Agence de Développement des Petites et Moyennes Entreprises ainsi créé représente un véritable guichet unique au service de ces catégories d’entreprises et a pour vocation de fédérer l’ensemble des interventions publiques à leur profit, avec une offre intégrée d’accompagnement, d’orientation et de financement.

Le dispositif mis en place détermine le cadre général des interventions de l’Agence, définit ses principes directeurs, arrête les modalités et la nature des appuis et fixe les priorités en matière de soutien aux entreprises qu’elle adresse. Le même dispositif sert également de référence pour l’élaboration de tous les documents programmatiques de l’Agence, dont son plan stratégique lui permettant d’agir principalement en tant que catalyseur en incitant les acteurs financiers à intervenir sur les segments de marché ou dans les entreprises où ils ne sont pas du tout, ou pas assez présents. Ce faisant, de par ses interventions, l’Agence contribuera significativement à la promotion des micros, petites et moyennes entreprises et partant, au développement de l’économie béninoise.

II-2. Organisation des assises nationales sur la croissance démographique et le développement au Bénin.

Au lendemain de la conférence internationale sur la population et le développement tenue au Caire en Egypte, en 1994, la recherche de l’adéquation entre dynamique de population et développement est devenue une priorité pour de nombreux Etats.

Notre pays, prenant la mesure de l’enjeu, a affiché très tôt sa volonté d’intégrer les variables démographiques comme facteurs endogènes dans les plans et programmes de développement.

Cela a conduit, en 1996, à l’adoption d’une Déclaration de Politique de Population dite DEPOLIPO, qui vise l’amélioration des conditions de vie des béninois à travers notamment la maîtrise de la dynamique démographique. Ensuite, la Politique Nationale de Population sur la période 2013-2025 a été adoptée avec les mêmes objectifs s’agissant entre autres, du capital humain et du renforcement de la prise de conscience en matière de procréation.

Mais, en dépit des instruments de planification déployés, la croissance démographique du Bénin figure parmi les plus élevées au plan régional et même international. Elle continue d’inhiber les efforts de réduction sensible de la pauvreté pour favoriser l’émergence économique.

Ainsi, entre 1979 et 2013, la population béninoise s’est accrue de 176%, passant de 3,3 millions à plus de 10 millions d’habitants, pendant que les pays comme l’Irlande et la Nouvelle-Zélande, ayant la même proportion de population que le Bénin en 1979, ont connu un faible accroissement respectivement de 37% et 43%.

A l’évidence, ces données posent la problématique de l’efficacité de notre politique nationale de population et notamment celle de la parentalité responsable et expliquent pourquoi malgré les efforts remarquables que fournit le peuple dans son ensemble, l’amélioration notable des conditions de vie n’est pas toujours ressentie ou perçue comme il conviendrait.

Dès lors, il apparaît déterminant d’envisager un réajustement des paradigmes en la matière en vue d’asseoir de bonnes bases à même de concilier l’ambition de bien-être partagé et le désir de procréation.

C’est pour cette raison que le Gouvernement entend organiser ces assises nationales qui regrouperont outre lui-même, courant septembre 2023, dans une approche participative et inclusive, la classe politique, la Société civile, les jeunes, les femmes, les universitaires, les leaders religieux, les responsables de culte, les gardiens de nos traditions, la diaspora ainsi que les partenaires techniques et financiers.

Les débats qui se dérouleront aussi bien en français qu’en langues nationales, permettront de :

identifier les facteurs favorisant la forte fécondité au Bénin et les limites des réponses utilisées, jusque-là, pour maitriser la dynamique démographique ;

évaluer les conséquences de la croissance démographique sur la demande des biens et services sociaux et leur implication sur les dépenses publiques ;

proposer l’indice synthétique de fécondité optimale qui garantit l’équilibre d’investissements dans les secteurs productifs et sociaux et maximisent le bien-être national ; puis

proposer des mesures innovantes et vigoureuses visant l’accélération de la transition démographique et favorisant durablement le respect et le maintien à l’indice synthétique de fécondité optimale.

Le ministre du Développement et de la Coordination de l’Action gouvernementale ainsi que tous les autres ministres concernés, assureront la bonne conduite des préparatifs en vue de la réussite de ces assises.

II-3. Contractualisation pour les travaux de déplacement de réseaux dans le cadre du projet de construction de l’échangeur du carrefour VÊDOKO à Cotonou.

La libération des emprises par le déplacement des réseaux d’électricité, d’eau et de télécommunication ainsi que l’expropriation des biens privés affectés à la charge de la partie béninoise, constituent des préalables au démarrage des travaux de cette importante infrastructure.

Le calendrier actualisé a prévu le démarrage des travaux de construction pour le début de l’année 2024, et il importe de libérer l’emprise du projet.

A cet effet, la Société des infrastructures routières et de l’aménagement du territoire (SIRAT) a été autorisée à donner délégation à la Société nationale des eaux du Bénin (SONEB) pour assurer la gestion administrative, financière et comptable ainsi que la gestion technique des travaux de déplacement du réseau d’eau de la SONEB ; puis à signer une convention de mandat avec la Société béninoise d’infrastructures numériques (SBIN) pour la prise en charge du réseau de télécommunications à déplacer.

Le Conseil a donc marqué son accord pour la signature des contrats y relatifs et instruit les ministres concernés à l’effet de veiller au respect des délais et à l’exécution des travaux conformément au cahier des charges.

III- RENCONTRES ET MANIFESTATIONS INTERNATIONALES.

Il a été autorisé:

l’organisation au Bénin, du 17 au 20 mai 2023, des premières réunions institutionnelles et du Conseil général de l’Union internationale du Notariat latin ; ainsi que la participation du Bénin :

à la 90ème session générale de l’Assemblée mondiale des délégués nationaux de l’Organisation mondiale de la santé animale, à Paris en France, du 21 au 25 mai 2023 ; puis

à la 76ème Assemblée mondiale de la Santé, du 21 au 30 mai 2023 à Genève, en Suisse.

IV- MESURES INDIVIDUELLES.

Les nominations suivantes ont été prononcées :

Au ministère des Enseignements Secondaire, Technique et de la Formation professionnelle

Directeur adjoint de la Planification, de l’Administration et des Finances : Monsieur Marino Imbert GOMEZ

Au ministère des Petites et Moyennes Entreprises et de la Promotion de l’Emploi

Directeur des Systèmes d’Information : Monsieur Gbètondji Herman AFFEDJOU

Directeur de la Planification, de l’Administration et des Finances : Monsieur Nouréni MOUSSA

Directeur adjoint de la Planification, de l’Administration et des Finances : Monsieur Ouimpabo TOUMOUDAGOU.

Fait à Cotonou, le 3 mai 2023,

Le Secrétaire Général du Gouvernement,

Edouard OUIN-OURO.

Bénin : Intégralité du compte rendu du Conseil des ministres du mercredi 26 avril 2023

Le Conseil des Ministres s’est réuni mercredi, le 26 avril 2023, sous la présidence de Monsieur Patrice TALON, Président de la République, Chef de l’État, Chef du Gouvernement. Les décisions ci-après ont été prises :

COMPTE RENDU DU CONSEIL DES MINISTRES DU 26 AVRIL 2023

Le Conseil des Ministres s’est réuni mercredi, le 26 avril 2023, sous la présidence de Monsieur Patrice TALON, Président de la République, Chef de l’État, Chef du Gouvernement. Les décisions ci-après ont été prises :

I- MESURES NORMATIVES.

Adoption du projet de loi sur l’alimentation scolaire en République du Bénin.

Le Programme National d’Alimentation Scolaire Intégré, mis en place par le Gouvernement, a pour objectif de renforcer l’alimentation scolaire au Bénin en développant une approche multisectorielle. Il permet d’améliorer les performances scolaires, la diversité alimentaire et la nutrition des élèves dans les écoles à cantines et privilégie par ailleurs les achats locaux.

Cette approche a l’avantage d’une part, de favoriser au plan social, l’accès des enfants à l’éducation et d’avoir des effets induits sur la qualité des apports nutritionnels dont ils bénéficient et d’autre part, de promouvoir le développement agricole.

En effet, le budget consacré aux cantines scolaires est passé de 1.5 milliard en 2016 à 48,7 milliards en 2022. Le nombre d’enfants pris en charge a évolué de 380.622 en 2017 à 1.135.350 en 2022, soit un taux de couverture de 75% en 2022 contre 30% en 2016.

C’est donc pour pérenniser les acquis de ce programme pertinent en matière d’alimentation scolaire que le Gouvernement et son partenaire, le Programme Alimentaire Mondial, ont convenu de mettre en place un cadre juridique, institutionnel et règlementaire approprié.

Ainsi, le présent projet de loi apparaît comme une des orientations de l’éducation nationale, qui structure le cadre de gouvernance et de gestion du programme. Il définit entre autres, les rôles et responsabilités des acteurs, le dispositif de sécurisation des vivres, le mode de financement, les conditions de redevabilité et les normes des infrastructures à réaliser.

Il est à signaler que ce texte vise tous les établissements scolaires de façon inclusive, qu’ils soient du secteur public ou privé, communautaires, laïcs ou confessionnels.

Par ailleurs, les denrées alimentaires proviennent prioritairement, à hauteur de 75% au moins de la production locale et sont certifiées par les services compétents.

Aussi, convient-il de préciser que le panier alimentaire est élaboré en tenant compte des aliments de base, des besoins nutritionnels et des habitudes locales. Il respecte un équilibre et une diversité nutritionnelle ; la taille des portions servies étant adaptée au type de repas et à la tranche d’âge.

Le ministre de la Justice et de la Législation, le ministre des Enseignements Maternel et Primaire veilleront à l’aboutissement de la procédure législative et à la mise en œuvre diligente de la loi et de ses textes d’application.

Sous cette rubrique, ont par ailleurs été adoptés les décrets portant :

révision du décret fixant la procédure de minutie, l’exercice du droit de transaction et le mode de répartition du produit des amendes et confiscations ;

nomination des membres de la Commission de surveillance de la Caisse des Dépôts et Consignations du Bénin, ainsi que de son commissaire aux comptes suppléant ;

renouvellement de l’agrément de la société PEFACO INDUSTRIES Ltd pour l’exploitation de salles de jeux ;

approbation des statuts révisés de l’Agence nationale d’identification des personnes et nomination des membres de son Conseil d’administration ;

attributions, composition et fonctionnement du Conseil de santé des Forces de défense et de sécurité ;

approbation des statuts modifiés de La Galerie nationale désormais dénommée « Agence de développement des arts et de la culture » et nomination des membres de son Conseil artistique ;

approbation des statuts de l’Agence Nationale de développement des Patrimoines Touristiques, désormais dénommée « Agence Nationale des Patrimoines Touristiques ».

II- COMMUNICATIONS.

II-1. Contractualisation pour la maîtrise d’œuvre complète pour l’exécution des travaux d’aménagement de la base logistique de la Société de Gestion des Déchets et de la Salubrité (SGDS SA).

Les travaux qui seront réalisés visent à répondre efficacement aux besoins de la société, en l’occurrence de sa base logistique, aux fins d’optimiser le niveau de service en toutes saisons, en raison notamment de la dégradation avancée des voies d’accès liée aux flux des véhicules.

A cet effet, un cabinet qualifié sera chargé de réaliser les études de faisabilité, géotechniques et topographiques, d’impact environnemental et social ainsi que l’élaboration des plans architecturaux. Il s’agira également de la constitution du dossier de consultation pour le suivi des travaux de construction d’infrastructures de type moderne à ériger.

Le Conseil a marqué son approbation pour la signature de contrats avec les prestataires identifiés et instruit les ministres concernés de veiller à leur bonne exécution.

II-2. Contractualisation avec divers hôpitaux et fondation dans le cadre des évacuations sanitaires des patients béninois.

L’arrivée à terme des contrats initialement conclus avec des partenaires spécialisés dans le traitement de certaines pathologies justifie cette démarche afin de garantir aux patients béninois en situation d’évacuation sanitaire, la continuité des soins dans des conditions idéales, en attendant l’aboutissement de tous les chantiers en cours.

Le ministre de la Santé prendra, en lien avec le ministre de l’Economie et des Finances, les dispositions en vue de la signature et de la bonne exécution des nouveaux contrats.

II-3. Mise en place et suivi d’un système intégré d’information, de gestion de l’archivage et de la communication en imagerie médicale dans des formations sanitaires du Bénin.

Le développement des pôles de compétences dans les formations sanitaires de notre pays a amené certaines d’entre elles à acquérir de nouveaux équipements d’imagerie médicale modernes. Dès lors, il devient impérieux de mettre en place un système intégré d’information, de gestion de l’archivage et de la communication en imagerie médicale capable d’inter-opérer avec le système d’information sanitaire, en vue d’assurer une meilleure gestion de l’information médicale et des images au profit du patient.

Un tel outil permet de stocker des images de toutes les modalités radiologiques et non radiologiques, de traiter, comparer, interpréter et diffuser celles-ci dans l’ensemble des services d’un hôpital.

Ces équipements facilitent par ailleurs la disponibilité de l’information entre les professionnels de la santé pour une prise en charge centrée sur le patient.

De façon spécifique, les avantages sont entre autres :

l’amélioration de l’accessibilité aux images médicales pour les radiologues et les cliniciens de l’établissement avec une mise à disposition immédiate et dans tous les services quelle que soit la modalité à l’origine des images ;

la suppression de supports traditionnels (films, papiers.) coûteux, volumineux et polluants ;

la réduction du risque de perte des dossiers d’imagerie ;

la sollicitation de contre-expertise en dehors du territoire national ;

la sécurisation des données médicales.

De plus, le dispositif permet l’échange d’informations administratives avec le Système d’Information de Radiologie et le Système d’Information hospitalier pour l’identification et la prise en charge efficiente du patient.

Avec la construction, l’équipement et la mise en fonction prochaine d’un hôpital de référence destiné à réduire les évacuations sanitaires, ainsi que les réformes intervenues dans le secteur de la santé, l’accent est mis sur la digitalisation pour améliorer le système d’information sanitaire, promouvoir la recherche et l’innovation en la matière.

Pour ces raisons, le Conseil a approuvé la contractualisation avec les prestataires retenus aux fins d’implémenter ces solutions technologiques, dans un premier temps, au Centre national hospitalier universitaire Hubert Koutoukou MAGA de Cotonou, au Centre hospitalier universitaire et départemental du Borgou et au Centre hospitalier universitaire et départemental de l’Ouémé.

II-4. Mise en place d’un pôle d’excellence en oncologie médicale au Centre national hospitalier universitaire Hubert Koutoukou MAGA et au Centre hospitalier universitaire de la Mère et de l’Enfant Lagune.

Le développement d’un pôle de compétence en oncologie médicale va permettre de réaliser, sur place à Cotonou, la chimiothérapie au profit des patients souffrant de maladies cancéreuses.

Le partenaire européen identifié aura pour mission d’accompagner le ministère de la Santé en vue de définir une stratégie cohérente d’équipement et de développement des compétences correspondant aux besoins identifiés.

Son appui portera aussi sur le choix du matériel et son installation, son utilisation et sa maintenance de même que sur le renforcement des compétences des ressources humaines.

Les ministres en charge du dossier accompliront les diligences nécessaires à la formalisation de ce partenariat et veilleront à sa mise en œuvre efficiente.

III- RENCONTRES ET MANIFESTATIONS INTERNATIONALES.

Le Conseil a autorisé la participation du Bénin, du 3 au 23 juillet 2023, à la 45ème session en ligne des Comités Consultatifs Interafricains, et au 22ème Concours d’agrégation des sciences juridiques, politiques, économiques et de gestion du Conseil Africain et Malgache pour l’Enseignement Supérieur, du 5 au 17 novembre 2023, à Niamey, au Niger.

IV- MESURES INDIVIDUELLES.

Les nominations suivantes ont été prononcées

A la Présidence de la République

Ministre Conseiller aux Investissements : Monsieur Olushegun ADJADI BAKARI

Directeur général de l’Agence nationale des Patrimoines touristiques : Monsieur Souayibou VARISSOU

Au ministère de la Santé

Deuxième Secrétaire Exécutif adjoint du Conseil national de lutte contre le VIH/SIDA, la tuberculose, le paludisme, les hépatites, les infections sexuellement transmissibles et les épidémies : Monsieur Aditi Marius Paterne HOUDE

Directeur général du Centre hospitalier universitaire de la mère et de l’enfant Lagune : Monsieur Sourou Raymond KINTOMONHO

Directeur général du Centre hospitalier universitaire de Zone d’Abomey-Calavi/Sô-Ava : Monsieur Nicolas Ayélèrun AYEDAYO

Au ministère des Enseignements Secondaire, Technique et de la Formation professionnelle

Directeur départemental de l’Ouémé, suite à l’appel à candidatures et après avis favorable du Conseil national de l’Education : Monsieur Mahugnon Sévérin MEHOUENOU.

Fait à Cotonou, le 26 avril 2023,

 

Le Secrétaire Général du Gouvernement,

 

Edouard OUIN-OURO.

Conseil des ministres au Bénin : point complet de la session du mercredi 19 avril 2023

Le Conseil des Ministres s’est réuni mercredi, le 19 avril 2023, sous la présidence de Monsieur Patrice TALON, Président de la République, Chef de l’État, Chef du Gouvernement.

COMPTE RENDU DU CONSEIL DES MINISTRES DU 19 AVRIL 2023

Le Conseil des Ministres s’est réuni mercredi, le 19 avril 2023, sous la présidence de Monsieur Patrice TALON, Président de la République, Chef de l’État, Chef du Gouvernement.

Les décisions ci-après ont été prises :

I- MESURES NORMATIVES.

Sous cette rubrique, il a été adopté le décret portant échelonnement indiciaire dans les grades des corps des personnels des Eaux, Forêts et Chasse.

II- COMMUNICATIONS.

Dédommagement des personnes affectées par la mise en œuvre du Projet d’Accès Durable et Sécurisé du Bénin à l’Energie Électrique.

Dans le cadre de la mise en œuvre de ce projet, la composante « Accès Durable et Sécurisé à l’Energie Electrique » prévoit d’atteindre un taux national d’électrification de 75% d’ici à 2025, à raison de 50% en milieu rural et 90% en milieu urbain.

Les infrastructures à réaliser consistent notamment en la construction de lignes ou de postes de transport dans certains départements et affecteront plusieurs propriétés privées.

C’est pour cette raison que le Conseil a marqué son accord pour le dédommagement des personnes recensées et instruit les ministres concernés de veiller à la bonne conduite des opérations y relatives.

III- RENCONTRES ET MANIFESTATIONS INTERNATIONALES.

Il a été autorisé la participation du Bénin, du 8 au 13 mai 2023 à Windhoek en Namibie, à la 10ème conférence sur l’enseignement et l’apprentissage et à la 12ème table ronde de la Fédération africaine des agences de régulation de l’enseignement.

 

Fait à Cotonou, le 19 avril 2023,

Le Secrétaire Général du Gouvernement,

Edouard OUIN-OURO.

Bénin: Compte rendu du Conseil des ministres du 27 avril 2022

Le Conseil des Ministres s’est réuni mercredi, le 27 avril 2022, sous la présidence de Monsieur Patrice TALON, Président de la République, Chef de l’État, Chef du Gouvernement.

Le Conseil des Ministres s’est réuni mercredi, le 27 avril 2022, sous la présidence de Monsieur Patrice TALON, Président de la République, Chef de l’État, Chef du Gouvernement.

Les décisions ci-après ont été prises :

I- MESURES NORMATIVES. 

Sous cette rubrique, les décrets portantnomination des membres du Conseil d’administration de la Poste du Bénin SA et de membre au sein du Conseil d’administration de l’Institut national des recherches agricoles du Bénin (INRAB) ont été adoptés.

II- COMMUNICATIONS. 

II-1Agrément au code des investissements de quatre sociétés pour leurs projets. 

Lesdites sociétés ont sollicité le bénéfice de régime privilégié du Code des investissements pour divers projets destinés à renforcer le tissu industriel de notre pays avec des retombées dont la création de nombreux emplois.

Il s’agit de :

  • Fludor Bénin S.A. admis au régime des investissements spécifiques, pour le projet d’installation d’une nouvelle ligne de production d’huiles végétales Fludor à Cana, dans la commune de Zogbodomey ;
  • Wadi Cashew SARL, au régime B pour l’installation et l’exploitation d’une unité de transformation de noix de cajou à Zounkpa, dans la commune de Bohicon ;
  • Biolynx et TIC Bénin SARL, au régime A pour l’implantation d’une usine de production et de remplissage d’oxygène à usage médical à Sèmè-Ogoun, dans la commune de Sèmè-Podji ;
  • Compagnie béninoise de production polyprolylène S.A., au régime B pour la mise en place d’une unité industrielle de recyclage des déchets ménagers en granulés à Ahozon, dans la commune de Ouidah.

II-2Mission de conduite d’opérations dans le cadre du programme de construction et de réhabilitation de 30 lycées techniques agricoles et de 7 écoles de métier.

Pour rappel, le Gouvernement a fait l’option de ces lycées modernes dans le but de former des exploitants agricoles de type nouveau. Quant aux écoles de métier, elles ont vocation à doter notre économie d’ouvriers et de techniciens qualifiés et compétents dans divers domaines tels que ceux de l’énergie, du numérique, des bâtiments et travaux publics, de l’automobile et des équipements industriels, de l’eau et de l’assainissement, des industries du bois et de l’aluminium, du tourisme, de l’hôtellerie et de la restauration.

La présente mission, confiée à un groupe spécialisé disposant de références solides, consiste à réaliser diverses prestations relatives notamment à :

  • l’élaboration des documents nécessaires au lancement des consultations et la désignation des intervenants ;
  • l’appui à l’attribution des marchés et l’établissement des projets de contrats ;
  • la coordination et le suivi des études des projets jusqu’aux dossiers de consultation des entreprises ;
  • la supervision de l’ordonnancement, du suivi, du contrôle et de la surveillance de l’exécution des travaux, de la qualité des matériaux, et de la conformité des prestations réalisées par les entreprises ;
  • le suivi des plannings des travaux, la vérification et le visa des décomptes ainsi que la participation aux réceptions provisoire et définitive des ouvrages ; puis
  • la gestion des interfaces entre maître d’ouvrage, maîtrise d’œuvre, intervenants et entreprises.

Les ministres concernés veilleront au suivi rigoureux de l’exécution de la mission.

III- RENCONTRES ET MANIFESTATIONS INTERNATIONALES. 

Le Conseil a autorisé :

  • l’organisation à Cotonou, du 23 au 27 mai 2022, d’un cours régional sur la sécurité des matières radioactives en cours d’utilisation et d’entreposage ;
  • la participation de notre pays à la 15ème Conférence des parties (COP 15) à la convention des Nations Unies sur la lutte contre la désertification, à Abidjan en Côte d’Ivoire, du 9 au 20 mai 2022.

Fait à Cotonou, le 27 avril 2022,

Le Secrétaire Général du Gouvernement,

Edouard OUIN-OURO.