Médiation de Yayi et Soglo dans la crise Bénin-Niger :   Ouorou a vu juste, il n’est pas Politologue pour rien

Une mise au point avant d’aborder le fond du sujet. Ce « kpakpatoya » n’a pas pour but de ravir la vedette aux deux anciens présidents ou encore de présenter Richard Boni Ouorou comme l’artisan principal du rapprochement entre les  autorités béninoises et nigériennes.

A la vérité, quand le premier des Béninois reste convaincu que le « Bénin est un désert de compétences » au point de se passer de Conseiller sur des secteurs clés pour éviter des crises inutiles, il est important de mettre en lumière ces nationaux qui dans leur sagesse et leur intelligence arrivent à proposer des solutions ou stratégies pour désamorcer la bombe.

Une mise au point avant d’aborder le fond du sujet. Ce « kpakpatoya » n’a pas pour but de ravir la vedette aux deux anciens présidents ou encore de présenter Richard Boni Ouorou comme l’artisan principal du rapprochement entre les  autorités béninoises et nigériennes.

A la vérité, quand le premier des Béninois reste convaincu que le « Bénin est un désert de compétences » au point de se passer de Conseiller sur des secteurs clés pour éviter des crises inutiles, il est important de mettre en lumière ces nationaux qui dans leur sagesse et leur intelligence arrivent à proposer des solutions ou stratégies pour désamorcer la bombe.

Vif du sujet

C’est le cas de Richard Boni Ouorou. Parce que votre site a de la mémoire, Kpakpato Medias peut témoigner qu’il fait partie des rares acteurs politiques, sinon le premier à plaider pour un dialogue afin de résoudre la crise Bénin-Niger.  Face aux souffrances des populations, des transporteurs et commerçants, le président du mouvement Libéral Bénin a très tôt appelé tous ceux qui pouvaient contribuer au dégel la crise à s’inviter dans le débat.

A l’annonce de la médiation de Boni Yayi et Nicéphore SOglo, Richard Boni Ouorou a  donc applaudi des deux mains l’initiative des deux anciens présidents du Bénin.

« Je tiens à vous informer que les anciens présidents de notre pays sont en route pour Niamey, au Niger, afin de tenter de résoudre la crise qui affecte nos deux nations depuis quelque temps. Cette initiative me remplit de joie et d’espoir », a-t-il immédiatement écrit dans la soirée du 24 juin dernier à l’annonce du déplacement de Boni Yayi et Nicéphore Soglo au Niger pour rencontrer les autorités nigériennes.

Au-delà de cette joie, le président du mouvement Libéral Bénin a fait preuve d’une grande clairvoyance. Tel un spécialiste de gestion des conflits,  Richard Boni Ouorou a fait une suggestion pour ne pas capoter la mission de médiation.

“J’ai bon espoir que leur mission ne vise pas à prendre des engagements définitifs, mais plutôt à préparer le terrain pour une rencontre bipartite entre notre président et son homologue nigérien, M. Tiani. Une telle rencontre, où les deux chefs d’État pourraient discuter directement des solutions à apporter, serait en effet la clé pour dénouer cette crise complexe”,avait-il recommandé indiquant qu’il “est naturel de se demander jusqu’où leurs actions peuvent aller sans un mandat explicite de notre chef de l’État, Patrice Talon”.

Yayi et Soglo ont fait exactement comme ça

Plus d’un mois après son message, tout porte à croire que les faits donnent raison à Richard Boni Ouorou. A Niamey, Boni Yayi et NIcéphore Soglo se sont comportés comme de véritables médiateurs. Pas de déclaration à la presse nigérienne. Ils ont également gardé le silence sur le contenu de leurs échanges avec les autorités nigériennes à leur retour.

Et comme l’avait recommandé le président du Mouvement Libéral Bénin, les deux anciens présidents ont ensuite été reçus au palais de la marina pour échanger avec le président Talon.

L’arrivée mercredi dernier à Cotonou d’une délégation de haut niveau conduite par le Général de Brigade Mohamed Toumba, Ministre d’État pour “discuter de plusieurs sujets d’intérêt commun” entre le Bénin et le Niger est sans doute signe  d’espoir d’un dénouement de la crise.

En attendant ce jour heureux avec l’ouverture des frontières, côté Niger, on peut  sans risque de se tromper, dire que les faits ont donné raison à Richard Boni Ouorou. Comme quoi, il n’a pas volé son titre de Politologue.

Manassé AGBOSSAGA

Le corps sans vie d’un bouvier découvert à Aplahoué, un autre bouvier fusillé à Djakotomey

Deux drames enregistrés dans deux communes du département du Couffo. Un bouvier a été retrouvé mort dans une brousse à Aplahoué. Son corps sans vie a été découvert par la police républicaine,  le jeudi 02 février 2023, dans le Village Kpodji, hameau Kpoklédji, arrondissement central d’Aplahoué.

Deux drames enregistrés dans deux communes du département du Couffo. Un bouvier a été retrouvé mort dans une brousse à Aplahoué. Son corps sans vie a été découvert par la police républicaine,  le jeudi 02 février 2023, dans le Village Kpodji, hameau Kpoklédji, arrondissement central d’Aplahoué.

Selon une source proche de CANAL PULAAKU, le frère du bouvier mort  a déclaré à la police que son frère a été fusillé par un individu non identifié.

Presque dans le même sillage, un autre bouvier a été victime d’une fusillade. Il a été fusillé par  un individu non encore identifié le lundi 30 janvier vers 13h45 dans le village Sogbavihoué dans la commune de Djakotomey.

La victime suit des soins dans un hôpital de la commune. La police républicaine a ouvert une enquête pour mettre la main sur son bourreau.

En attendant, il urge que les autorités prennent des mesures nécessaires pour garantir la quiétude des populations.

M.A

« A l’Union progressiste, il n’y a pas de conflit de génération »

Bruno Amoussou, Mathurin Nago, Antoine Kolawolé Idji, …et autres ne sont plus membres du bureau politique du parti Union progressiste (UP). Depuis le samedi 16 juillet 2022, volontairement ou involontairement, ils ont laissé la place à Joseph Djogbénou, Mariam Chabi Talata, Gérard Gbénonchi et autres.

Bruno Amoussou, Mathurin Nago, Antoine Kolawolé Idji, …et autres ne sont plus membres du bureau politique du parti Union progressiste (UP). Depuis le samedi 16 juillet 2022, volontairement ou involontairement, ils ont laissé la place à Joseph Djogbénou, Mariam Chabi Talata, Gérard Gbénonchi et autres.

Invité à se prononcer sur les départs de ces ‘‘vieux routiers de la politique béninoise’’, Augustin Ahouanvoèbla a laissé entendre que l’Union progressiste est « depuis quelques mois, rentré dans une certaine transformation intérieure » doublé « du renouvellement de son offre politique ».

« Désormais, nous avons une offre politique que nous voulons présenter au peuple béninois », a déclaré Augustin Ahouanvoèbla sur le plateau de la télévision E-Télé, ce dimanche 31 juillet.

Le député de la 20è circonscription électorale a expliqué que la présentation de cette « offre » va se faire avec de nouveaux hommes, sans entraîner un conflit de génération.

« A l’Union progressiste, il n’y a pas de conflit de génération », assure t-il, avant de clarifier « Nous sommes dans ce que nous pouvons appeler, une solidarité générationnelle ».

L’invité de l’émission ‘‘L’Entretien’’ a souligné que c’est dans cette « solidarité générationnelle » que l’Union progressiste entend présenter son « offre politique ».

2023 dira si les Béninois approuvent cette vision.

Manassé AGBOSSAGA

Guerre en Ukraine : Le Gouvernement du Bénin réagit

Par la voix, de son porte-parole, le Gouvernement du Bénin réagit à l’invasion de l’Ukraine par les troupes russes. En marge du point du compte rendu du Conseil des ministres du mercredi 02 mars 2022, Wilfried Léandre Houngbédji a officiellement dit la position du Bénin.

Par la voix, de son porte-parole, le Gouvernement du Bénin réagit à linvasion de lUkraine par les troupes russes. En marge du point du compte rendu du Conseil des ministres du mercredi 02 mars 2022, Wilfried Léandre Houngbédji a officiellement dit la position du Bénin.

Loin de prendre position, le Gouvernement du Bénin préfère inviter les deux parties à déposer les armes et à faire recours au dialogue.

« Le gouvernement béninois en appelle à un retour rapide à l’ordre normal des choses afin que la paix ne soit pas davantage menacée dans le monde », a indiqué le secrétaire général adjoint et porte-parole du Gouvernement.

Sur cette crise, il a profité pour évoquer la situation des ressortissants.

Wilfried Léandre Houngbédji a d’abord rassuré que le sort des béninois présents dans l’un des deux pays préoccupe  le Gouvernement.

« Concernant nos compatriotes  qui vivent dans cette région que ce soit la Russie que ce soit l’Ukraine,  le Gouvernement est attentif à la situation qui y prévaut et particulièrement donc  au sort des béninois », a-t-il d’abord fait remarquer, avant d’ajouter , «  C’est pour cela  que le ministère des affaires étrangères et de la coopération a instruit l’Ambassadeur du Bénin qui couvre la région,  à l’effet de prêter une attention, particulière à la situation de nos compatriotes qui pourraient avoir besoin d’être assistés,  d’être secourus pour se déplacer ».

Et de rassurer à nouveau «  Le Gouvernement fera tout son possible pour les préserver ».

Manassé AGBOSSAGA