Détenu au palais présidentiel depuis le 26 juillet : Mohamed Bazoum saisit l’ONU et les juridictions nationales

Nouvelle plainte de Mohamed Bazoum contre la junte militaire. Après la Cour de justice de la Cédéao mi-septembre, le président détenu au palais présidentiel depuis le 26 juillet, vient de saisir  l’ONU et les juridictions nationales.

Nouvelle plainte de Mohamed Bazoum contre la junte militaire. Après la Cour de justice de la Cédéao mi-septembre, le président détenu au palais présidentiel depuis le 26 juillet, vient de saisir  l’ONU et les juridictions nationales.

Les avocats du président reconnu par la Cédeao, ont notamment saisi le Conseil des droits de l’homme (CDH) de l’ONU pour « détention arbitraire ».

Ils ont également annoncé « le dépôt d’une plainte avec constitution de partie civile»  pour « attentat et complot contre l’autorité de l’Etat » ainsi que pour « arrestations et séquestrations arbitraires »  auprès du tribunal de grande instance hors classe de Niamey, rapporte la presse locale.

Mohamed Bazoum, sa femme et son fils, sont toujours gardés par les autorités militaires (CNSP) au sein de la résidence présidentielle de Niamey,  depuis le coup d’état du 26 juillet dernier.

Pendant ce temps, la Cédeao tarde à passer à l’action, elle qui jurait être prête à intervenir militairement pour rétablir l’ordre constitutionnel.

M.A

Guerre en Ukraine: La Russie suspendue du Conseil des droits de l’Homme de l’ONU

L’Assemblée générale de l’ONU a suspendu ce jeudi 07 avril 2022, la Russie de son siège au Conseil des droits de l’Homme des Nations unies.

Nouvel épisode du feuilleton ‘‘invasion de l’Ukraine par les troupes russes’’ !

L’Assemblée générale de l’ONU a suspendu ce jeudi 07 avril 2022, la Russie de son siège au Conseil des droits de l’Homme des Nations unies.

Sur les 193 pays membres de l’Assemblée générale, 93 pays ont voté pour l’exclusion temporaire de la Russie au Conseil des droits de l’Homme de l’ONU. 24 pays ont voté contre cette suspension tandis que 58 pays se sont abstenus.

Toutes les abstentions, n’étaient pas prises en compte dans la majorité des deux-tiers requise parmi les seuls votes pour et contre.

Sans surprise, la Chine a voté contre la suspension de la Russie, dénonçant au passage une « démarche hâtive »,  la mise « de l’huile sur le feu » et un « précédent dangereux ».

Autres pays à s’inscrire dans le même registre,  l’Iran, le Kazakhstan, le Bélarus, ou encore   la Syrie.

Mais pour Washington, qui a voté en faveur de la résolution, la suspension de la Russie du Conseil des droits de l’Homme qui siège à Genève accentue « l’isolement » de Moscou sur la scène internationale depuis l’invasion de l’Ukraine le 24 février.

Après la Lybie en 2021, la Russie devient la deuxième nation à être suspendue du Conseil des droits de l’Homme des Nations.

Manassé AGBOSSAGA