Nouvelle plainte de Mohamed Bazoum contre la junte militaire. Après la Cour de justice de la Cédéao mi-septembre, le président détenu au palais présidentiel depuis le 26 juillet, vient de saisir l’ONU et les juridictions nationales.
Les avocats du président reconnu par la Cédeao, ont notamment saisi le Conseil des droits de l’homme (CDH) de l’ONU pour « détention arbitraire ».
Ils ont également annoncé « le dépôt d’une plainte avec constitution de partie civile» pour « attentat et complot contre l’autorité de l’Etat » ainsi que pour « arrestations et séquestrations arbitraires » auprès du tribunal de grande instance hors classe de Niamey, rapporte la presse locale.
Mohamed Bazoum, sa femme et son fils, sont toujours gardés par les autorités militaires (CNSP) au sein de la résidence présidentielle de Niamey, depuis le coup d’état du 26 juillet dernier.
Pendant ce temps, la Cédeao tarde à passer à l’action, elle qui jurait être prête à intervenir militairement pour rétablir l’ordre constitutionnel.
M.A