Bénin : Le parti Les Démocrates annonce un évènement majeur pour garantir l’alternance en 2026

Les responsables du parti d’opposition Les Démocrates étaient face aux hommes des médias, dans l’après-midi de ce lundi 17 juillet 2023 à leur siège à Cotonou. Principale information à retenir, la tenue de son Conseil national le 22 juillet à Porto-Novo pour asseoir les bases de l’alternance en 2026.

Les responsables du parti d’opposition Les Démocrates étaient face aux hommes des médias, dans l’après-midi de ce lundi 17 juillet 2023 à leur siège à Cotonou. Principale information à retenir, la tenue de son Conseil national le 22 juillet à Porto-Novo pour asseoir les bases de l’alternance en 2026.

Le parti Les Démocrates bat le rappel de sa troupe le 22 juillet prochain. Et ce sera à l’occasion de son Conseil national qui se tiendra dans la capitale politique, Porto-Novo. L’information a été annoncée à la faveur d’une déclaration de presse lue par Noukpo Stanislas Ahouandjinou, membre du comité d’organisation.

A travers ce Conseil national, le parti Les Démocrates veut « organiser ses militants en vue de les mettre au cœur de l’action pour relever le grand défi de 2026 et permettre la réalisation de l’alternance ».

Plusieurs délégués venant de toutes les communes du Bénin sont, à cet effet, attendus pour réfléchir et prendre des résolutions.

Le Conseil national du parti Les Démocrates précède le congrès qui se tient tous les 03 ans et répond aux dispositions des statuts du parti, notamment l’article 4.

Manassé AGBOSSAGA

Bénin : Le parti Les Démocrates envahit Porto-Novo le 22 juillet prochain

Eric Houndété, Nourénou Atchadé, Gafari Adéchokan, Guy Dossou Mitokpè,  et les autres vont prendre d’assaut la capitale politique du Bénin samedi prochain. Pour cause, le parti Les Démocrates tient son…

Eric Houndété, Nourénou Atchadé, Gafari Adéchokan, Guy Dossou Mitokpè,  et les autres vont prendre d’assaut la capitale politique du Bénin fin juillet . Pour cause, le parti Les Démocrates tient son conseil national à Porto-Novo, le samedi 22 juillet prochain. Une rencontre qui permettra sans doute aux poulains de Boni Yayi de redéfinir de nouvelles stratégies pour venir à bout du régime dit de la Rupture.

M.A

Lors du Conseil national du parti Restaurer l’Espoir: Les propos chocs de Candide Azannaï

Qu’on l’aime ou qu’on ne l’aime pas, Candide Azannaï, c’est avant tout une force de frappe dans les interventions. Et dans son adresse au Conseil national du parti Restaurer l’Espoir le samedi 7 octobre dernier, le président du parti Restaurer l’Espoir l’a démontré. Se référant à des célèbres auteurs  (Hégel, John Rawls, Léonce Paquet), Candide Azannaï a, par des jeux de mots, réussi à aborder tous les volets de l’actualité nationale.

Qu’on l’aime ou qu’on ne l’aime pas, Candide Azannaï, c’est avant tout une force de frappe dans les interventions. Et dans son adresse au Conseil national du parti Restaurer l’Espoir le samedi 7 octobre dernier, le président du parti Restaurer l’Espoir l’a démontré. Se référant à des célèbres auteurs  (Hégel, John Rawls, Léonce Paquet), Candide Azannaï a, par des jeux de mots, réussi à aborder tous les volets de l’actualité nationale. Raison du divorce avec le régime du Nouveau départ, déguerpissement, privatisation, privatisation et licenciement, conflits d’intérêt au sommet de l’Etat, ruée des acteurs politiques vers la marmite du Nouveau départ, Candide Azannaï a eu la transition facile pour brosser ces sujets. Morceaux choisis par Kpakpatomédias:

 

« Le dérèglement a atteint l’âme spirituelle de la Nation, les bases de notre tradition morale, menace les fondements institutionnels de la République, les secteurs vitaux de l’économie, déstabilise la sécurité financière du pays, violente la gestion des solidarités, et jette de lourdes hypothèques sur l’essence même de notre expérience démocratique »…

« Le diagnostic posé à l’issue de ce congrès concluait à un dérèglement du Bénin visiblement préjudiciable aux populations actuelles »…

« Mieux secourir les populations  plaintives sous les dégâts qu’exercent sur elles,  le Bénin déréglé par les incohérences perverses du Bénin dit Révélé »…

« Ces assises sont dédiées à la définition d’une thérapie politique en vue de permettre à notre parti d’assumer sans complaisance sa vocation de positionnement au sein des larges masses laborieuses de nos villes et de nos campagnes et sa vocation d’instrument au service de nos populations »…

Se positionner, c’est se clarifier.  C’est  se rendre lisible. Il n’y a pas de crédibilité en politique sans lisibilité »…

 

« L’Etat ne peut être réduit à une association d’individus ayant à cœur le règlement de leurs intérêts particuliers »…

« Il est honteux que l’homme politique soit un Euripide, pour qui c’est la bouche qui promets et non le cœur. C’est honteux »…

« Les pauvres de notre pays sont des résistants sociaux qui subissent presque sans secours les effets dévastateurs des complicités entre la mauvaise gouvernance et les sur-corrompus »…

« Il me parait un acte criminel d’épargner la pauvreté et de meurtrir le pauvre »…

« Il n’est pas humain de renforcer la pauvreté de la fortifier par des suppressions massives et revanchardes d’emplois  et de déclencher dans le même temps des  sévices injustifiés contre les pauvres, les marginalisés, les vulnérables. Ce n’est pas bon »…

« Les pauvres n’ont commis aucun crime en élisant l’actuel président »…

« Le Bénin n’est pas une terre de guerre. Le Bénin n’est pas une terre de brutalité. Le Bénin n’est pas une terre de génocide »…

« Grave est cette ruée de toutes les espèces politiques hétéroclites  vers une gouvernance imprévoyante, malicieusement accapareuse des sources vitales de notre pays, des ressources du pays, filoute, gloutonne des marchés publics. Comment expliquer une ruée hétéroclite politique vers la mal gouvernance des sources vitales de l’économie ? »…

« Il est nécessaire que nous nous démarquions de la tragi-comédie politique qui se déroule honteusement actuellement. C’est une tragi-comédie politique »…

 

« Si le congrès  a décidé de suspendre toue relation avec la gouvernance sur-pillage et perverse qui exhibe comme leurre la rupture et comme épouvantail la rage, la haine et la vengeance, il est une conséquence des plus logiquement lucide, que notre parti prenne comme vous venez de décider l’engagement d’une opposition pure et nette. Une opposition pure et nette si nous mesurons à sa juste valeur le sacrifice qui a été les nôtres dans l’alternance intervenue le 6 avril 2016. Une opposition pure et nette, si nous avons le souci minima de limiter pour nos populations et notre pays les effets néfastes d’une dérive pathologique actuelle au sommet de l’Etat. Une telle opposition virile est la voie royale pour l’intérêt général pour notre parti l’opposition. C’est ce que le peuple attend de nous.  Et nous devons écouter ce peuple meurtri qui nous appelle au secours »…

« L’Adn de notre parti est celui d’un genre brave. Nous devons nous référer à cet Adn »…

« Des rapports qui nous sont présentés par Dr Hounsa sur la rupture et l’Etat de notre pays et par l’inspecteur Sabadagbo sur l’évaluation de nos relations politiques avec le nouveau départ, le Conseil national a purgé la position de notre parti de toute ambigüité, de toute manipulation polysémique. il est clair qu’en sortant de cette salle, il n’y aura pas de déchets dans notre positionnement. Notre positionnement est sans déchet.  C’est une position claire et nette. Il n’y a  pas d’angle d’interprétation. L’ange de polémique est à 0 degré »…

« Nous avons les capacités de cette opposition. Nous avons les capacités intellectuelles. Nous avons les réseaux. Nous avons les ressources. Nous avons l’expérience. Nous avons l’ancienneté »…

« Nous devons adopter un protocole organisationnel interne idoine »…

Manassé AGBOSSAGA

A l’issue de son conseil, national tenu le 7 octobre à Abomey: Lune de fiel consommée, Restaurer l’Espoir opposant à Talon (Le député Patrice Nobimè exclu du parti)

La lune de fiel entre le parti Restaurer l’Espoir et le régime du Nouveau départ est consommée. Après la démission du président du parti, Candide Azannaï du gouvernement, le 27 mars 2017, puis la suspension des relations avec le régime de la Rupture, prise le 3 juin à l’issue du congrès ordinaire, le  parti Restaurer l’Espoir se …

Après la démission du président du parti, Candide Azannaï du gouvernement, puis la suspension des relations du parti avec le régime de la Rupture, Restaurer l’Espoir s’engage dans l’opposition. La décision a été prise à l’issue du Conseil national du parti qui a eu lieu à Bis hôtel d’Abomey ce samedi 7 octobre 2017, sous le thème « Mieux s’organiser pour mieux défendre les populations ».

Manassé AGBOSSAGA

La lune de fiel entre le parti Restaurer l’Espoir et le régime du Nouveau départ est consommée. Après la démission du président du parti, Candide Azannaï du gouvernement, le 27 mars 2017, puis la suspension des relations avec le régime de la Rupture, prise le 3 juin à l’issue du congrès ordinaire, le  parti Restaurer l’Espoir se déclare opposant  au régime de la rupture, dont il a énormément contribué à l’avènement.  A l’issue de son Conseil national tenu le samedi dernier dans la citée d’Abomey, le parti Restaurer l’Espoir s’est officiellement engagé dans l’opposition. Ceci  après une évaluation de la qualité des relations  entre le Nouveau départ et Restaurer l’Espoir, d’une part, et l’évaluation de  l’impact de la rupture sur l’Etat de la Nation, d’autre part.

Il est ensuite revenu à Guy Mitokpè, reconduit dans ses fonctions de secrétaire général du parti de prononcer la sentence « Le conseil national  félicite la décision de suspension de toutes relations du parti avec le régime de la Rupture prise au cours du 3è congrès ordinaire. Après examen des rapports des deux commissions d’experts du parti instruit par le congrès, sur l’impact des actions du régime dit de la Rupture sur les populations, dans un premier temps, et dans un second temps sur la qualité des relations entre notre parti et le régime actuel jusqu’au 27 mars 2017, le Conseil national décide que le parti se positionne du côté des populations qui subissent les errements du régime et recommande au parti d’animer une opposition pure, nette et constructive à ce régime ».

« Si le congrès  a décidé de suspendre toue relation avec la gouvernance sur-pillage et perverse qui exhibe comme leurre la rupture et comme épouvantail la rage, la haine et la vengeance, il est une conséquence des plus logiquement lucide, que notre parti prenne comme vous venez de décider l’engagement d’une opposition pure et nette. Une opposition pure et nette si nous mesurons à sa juste valeur le sacrifice qui a été les nôtres dans l’alternance intervenue le 6 avril 2016. Une opposition pure et nette, si nous avons le souci minima de limiter pour nos populations et notre pays les effets néfastes d’une dérive pathologique actuelle au sommet de l’Etat. Une telle opposition virile est la voie royale pour l’intérêt général pour notre parti l’opposition. C’est ce que le peuple attend de nous.  Et nous devons écouter ce peuple meurtri qui nous appelle au secours », renchérit pour sa part Candide Azannaï avant d’ajouter « le Conseil national a purgé la position de notre parti de toute ambigüité, de toute manipulation polysémique. Il est clair qu’en sortant de cette salle, il n’y aura pas de déchets dans notre positionnement. Notre positionnement est sans déchet.  C’est une position claire et nette. Il n’y a  pas d’angle d’interprétation. L’ange de polémique est à 0 degré ».

Moyens pour animer l’opposition

Ce nouveau positionnement politique du parti ne fait pas peur à  Candide Azannaï. Dans son discours programme.  Il a rassuré les uns et les autres sur la capacité du parti et de ses membres à contrer  le régime du Nouveau départ dans son « dérèglement brutal qui a atteint l’âme spirituelle de la nation, les bases de notre tradition morale, et qui  menace les fondements institutionnels de la République, les secteurs vitaux de l’économie, déstabilise la sécurité financière du pays, violente la gestion des solidarités, et jette de lourdes hypothèques sur l’essence même de notre expérience démocratique ».

« Nous avons les capacités de cette opposition. Nous avons les capacités intellectuelles. Nous avons les réseaux. Nous avons les ressources. Nous avons l’expérience. Nous avons l’ancienneté », rassure l’ancien ministre de la défense.

Exclusion de l’honorable Nobimè

L’autre décision forte issue du Conseil national reste l’exclusion de l’honorable Nobimè de l’écurie du parti Restaurer l’Espoir. Ici encore, c’est le secrétaire général du parti qui a prononcé la sentence.

« Le Conseil national  après analyse des dernières prises de position au sein de l’hémicycle de l’honorable député Patrice Nobimè  et de ses prises de parole contraire à la ligne idéologique et politique du parti sur les questions d’intérêts national,  après de multiples interpellations et de moments d’échanges sans succès, le Conseil national  décide de son exclusion de toutes les instances du parti », prononce l’honorable Mitokpè.

Pour l’avenir, le parti Restaurer l’Espoir compte s’appuyer sur les 17 membres du  bureau exécutif national, les membres  cabinet, les membres structures décentralisées du parti désignés à l’issue du Conseil national.

A ces derniers, le président Azannaï lance «    Nous devons adopter un protocole organisationnel interne idoine ».

Pourvu  que le message soit reçu !