3è mandat : Patrice Talon jure qu’il n’en veut pas, Nadine Okoumassoun dubitative

Le chef de l’Etat était face à la presse nationale et internationale ce jeudi 08 février. A l’occasion, Patrice Talon est revenu sur la polémique du 3è mandat.

Le chef de l’Etat était face à la presse nationale et internationale ce jeudi 08 février 2024. A l’occasion, Patrice Talon est revenu sur la polémique du 3è mandat.

La position de l’actuel locataire de la marina sur le sujet n’a pas varié. Face aux hommes des médias. Patrice Talon a, à nouveau, rassuré qu’il ne va pas tenté de briguer un troisième mandat, anticonstitutionnel en 2026.

Le chef de l’Etat a laissé entendre que la « question du 3è mandat est derrière nous ». Il a ajouté qu’il n’est mêlé ni de près, ni de loin à la proposition de loi portant révision de la constitution.

« Je ne veux pas qu’on touche à une seule virgule de la constitution…je l’ai dit aux députés de la mouvance…je ne demande aucune révision », a-t-il déclaré.

Nadine Okoumassoun en mode Saint Thomas

Seulement voilà, les propos du chef de l’Etat ne rassurent pas certains acteurs politiques, notamment de l’opposition. C’est le cas de Nadine Okoumassoun.

Réagissant à la déclaration de Patrice Talon sur le 3è mandat, elle s’est montrée pessimiste, mettant en avant les engagements non tenus par le chantre de la Rupture.
« Nous voulons vous croire, Monsieur le Président Patrice Talon quant à votre volonté de ne pas réviser la constitution pour briguer un troisième mandat. Seulement que vous nous avez longtemps appâtés avec des promesses dont les fruits n’ont jamais tenu la promesse des fleurs. Combien de fois n’avez vous bluffé ce peuple avec votre stratégie qui consiste à esquiver les véritables problème en polarisant l’attention sur des vétilles ? Monsieur le président Patrice Talon, vous nous avez dit ici qu’en République du Bénin, les chefs d’État sont super puissants et qu’il faille réformer tout le système, bâtir une véritable séparation des pouvoirs. Une fois au pouvoir , vous vous êtes donné plus de pouvoir que jamais un président n’en a eu . Vous avez installé une assemblée monocolore, mécaniquement à votre solde. Une assemblée nationale incapable de penser par elle-même. Vous nous avez dit qu’il est nécessaire d’instaurer en République du Bénin, le mandat unique et que, si par extraordinaire, cela ne passait pas, vous feriez du mandat unique, une exigence morale. Votre exigence morale a fait de vous, un homme référé dans les contre-vérités… Comme pour dire aux Béninois, ne vous fiez pas à mes dires mais plutôt à mes faits. Récemment encore, vous avez fait au peuple béninois la promesse de faire libérer les jeunes étudiants incarcérés pour faits politiques parce que vous estimez qu’ils seraient manipulés. Où en sommes nous après plusieurs mois de promesses ? Vous voilà encore face aux caméras pour déblatérer sur une supposée volonté de ne pas vous éterniser au pouvoir sachant bien qu’il y a quelques jours, ce projet de révision constitutionnelle qui fait couler beaucoup d’encre dans l’opinion est porté par vos soutiens, les députés de la mouvance », a écrit la militante du parti Les Démocrates.

Pour Nadine Okoumassoun, la priorité est aujourd’hui à la tenue d’une assise nationale pour panser les plaies.

Une proposition rejetée depuis longtemps par l’actuel locataire de la marina.

M.A

Côte d’Ivoire : décès de Francis Wodié, le vibrant hommage de Joël Aïvo

Raymond Francis Wodié n’est plus ! L’éminent professeur et ancien président du Conseil constitutionnel de Côte d’Ivoire (25 juillet 2011 au 03 février 2015) est décédé ce lundi 03 juillet 2023 à l’âge de 87 ans. « Quelle perte ! » ; s’écria Joël Aïvo, après l’annonce du décès de l’ancien président du Parti ivoirien des travailleurs (PIT).

Raymond Francis Wodié n’est plus ! L’éminent professeur et ancien président du Conseil constitutionnel de Côte d’Ivoire (25 juillet 2011 au 03 février 2015) est décédé ce lundi 03 juillet 2023 à l’âge de 87 ans. « Quelle perte ! » ; s’écria Joël Aïvo, après l’annonce du décès de l’ancien président du Parti ivoirien des travailleurs (PIT). Lire le vibrant hommage du Constitutionnaliste au défunt.

 Francis Wodié n’est plus. Quelle perte !

La Côte-d’Ivoire a perdu un de ses fils les plus valeureux. L’État de Côte d’Ivoire quant à lui, voit partir l’un de ses serviteurs qui s’est dévoué avec loyauté partout où le devoir l’a appelé : à l’Université, au Gouvernement et au Conseil constitutionnel.

Avec le décès du Doyen Wodié, notre communauté, celle des Juristes, a perdu un de ses plus brillants ambassadeurs. Car, Francis Wodié, le Doyen, le Ministre et le Président, fut un esprit brillant, un esprit libre, d’une rigueur intellectuelle rare et avec un sens intraitable de l’honneur.

Paix à l’âme du grand homme et de l’immense juriste qu’il fut.

Mes condoléances à sa famille, au Professeur Martin Bléou et au peuple ivoirien.

Frédéric Joël AÏVO

Agrégé des facultés de Droit

Professeur titulaire de droit public

Doyen honoraire

Bénin : Sans surprise, la Cour constitutionnelle rejette le recours contre la désignation de la Professeur Dandi Gnamou

Pas de surprise à la Cour constitutionnelle ! Le recours contre la  désignation de la Professeur Dandi Gnamou, a été rejeté ce jeudi 29 juin 2023.

Pas de surprise à la Cour constitutionnelle ! Le recours contre la  désignation de la Professeur Dandi Gnamou, a été rejeté ce jeudi 29 juin 2023. Comme l’avait suggéré le rapporteur, le président de cour constitutionnelle  a indiqué que sa désignation pour siéger au sein de l’institution ne viole pas la constitution.  

Après examen des critères ayant motivé le choix du bureau de Louis Vlavonou, la haute juridiction soutient que le bulletin n°3 du casier judiciaire de la Professeur Dandi Gnamou ne porte aucune mention grave d’une condamnation, précise Bip radio.

Pour Dorothée Sossa et les siens; les critères de grande moralité et probité de leur collègue ne sont donc pas entachées.

Dans son recours, le député d’opposition du parti Les Démocrates, Michel Sodjinou avait avancé que la juriste « a été sanctionnée par la décision du 30 mai  du Conseil des ministres du Conseil africain et malgache pour l’enseignement supérieur (Cames) pour non respect du code de déontologie », ajoutant que « le Cames lui a reproché de n’avoir soutenu aucune thèse dans son école doctorale avant la date de sa candidature à la titularisation ».

M.A

Côte d’Ivoire : Ouattara lance le processus d’une modification de la constitution

Alassane Ouattara a livré son discours sur l’état de la nation  devant les deux chambres du Parlement ivoirien, ce mardi 25 avril 2023. Le président ivoirien a notamment annoncé le lancement du processus d’une nouvelle révision de la constitution.

Alassane Ouattara a livré son discours sur l’état de la nation  devant les deux chambres du Parlement ivoirien, ce mardi 25 avril 2023. Le président ivoirien a notamment annoncé le lancement du processus d’une nouvelle révision de la constitution.

« Je viens vous soumettre, conformément à l’article 177 de la Constitution, une modification constitutionnelle », a déclaré Alassane Ouattara.

Le chef de l’Etat a indiqué que ces modifications visent l’instauration de deux sessions ordinaires au Parlement, notamment une de janvier à juin et l’autre d’octobre à décembre, ainsi que les élections et des députés et des sénateurs.

« L’instauration de deux sessions ordinaires vise, dans un souci d’efficacité, à permettre davantage de célérité dans l’examen et l’adoption des projets de loi soumis au Parlement par le gouvernement en faisant coïncider la période du travail parlementaire avec celle du travail gouvernemental. Ce que la session unique ne permettait pas », a-t-il expliqué.

Alassane Ouattara soutient que cette loi constitue une grande avancée car « les élections locales auront ainsi lieu au mois de septembre pour permettre de faire les élections des sénateurs dans le dernier trimestre de l’année, c’est-à-dire dans le mois de novembre ou de décembre ».

Le 17 mars 2020, une révision de la constitution avait eu lieu, ouvrant la voie à un 3è mandat.

M.A

Qu’est ce qui retarde la nomination d’un nouveau chef de file de l’opposition ? La réponse du porte-parole du gouvernement

Au cours de sa traditionnelle rencontre avec la presse, le porte-parole du gouvernement a été interpellé sur la nomination d’un nouveau chef de file de l’opposition. Wilfried Léandre Houngbédji a notamment évoqué les raisons du retard du remplacement de Paul Hounkpè  après les législatives de janvier 2023. Et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il a tenté de remettre la faute sur les responsables de l’opposition, notamment du parti Les Démocrates.

Au cours de sa traditionnelle rencontre avec la presse, le porte-parole du gouvernement a été interpellé sur la nomination d’un nouveau chef de file de l’opposition. Wilfried Léandre Houngbédji a notamment évoqué les raisons du retard du remplacement de Paul Hounkpè  après les législatives de janvier 2023. Et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il a tenté de remettre la faute sur les responsables de l’opposition, notamment du parti Les Démocrates.

Wilfried Léandre Houngbédji avance que ces derniers n’ont pas rempli les formalités nécessaires pour la nomination d’un nouveau chef de file de l’opposition.

« Vous connaissez les responsables de l’opposition. Demandez- leur qui est le chef de file de l’opposition ? Parce que, s’il y a des formalités substantielles à faire pour que le décret soit pris, ce n’est pas moi qui les fais. Je  vous suggère de poser la question aux responsables des démocrates et aux responsables des FCBE », rétorque-t-il, avant de poursuivre « si vous lisez les textes et peut-être quand vous finissez, les textes appellent que les acteurs de l’opposition se retrouvent et disent bon, c’est tel. Vous pouvez être chef de parti de l’opposition et ne pas être celui que l’opposition désigne comme chef de file ».

Le porte-parole du Gouvernement assure que le chef de l’Etat procédera à la nomination du chef de file de l’opposition, quand les concernés auront fait leur travail.

« Donc, une fois que ce sera fait et que le président de la république aura un nom, le décret va être pris », a-t-il martelé.

Et à la question de savoir si ce sont les acteurs de l’opposition qui ont désigné Paul Hounkpè, Wilfried Léandre Houngbédji balance, « Mais vous pensez que c’est le gouvernement qui l’a désigné ? C’est une nomination parce qu’il y a un processus qui a abouti à ce qu’il ait été proposé. Si demain, une nouvelle personnalité est proposée pour être chef de file de l’opposition conformément aux dispositions de la loi, vous constaterez qu’un décret sera pris pour désigner cette personne ».

Eric Houndété et consorts apprécieront…

M.A

« vu ce que Talon est en train de réaliser, tout parti politique souhaiterait qu’il continue sa mission », Me Migan

 De passage sur Esae Tv, dimanche l’ancien bâtonnier s’est dit favorable à une révision de la constitution pour sauter le verrou de l’article 44.  

Une nouvelle voix s’élève pour appeler Patrice Talon à briguer un 3è mandat. Après Bertin Koovi, Loth Houénou, …c’est autour de Me Jacques Migan d’inviter l’actuel locataire de la marina à se maintenir au pouvoir après 2026.

 De passage sur Esae Tv, dimanche l’ancien bâtonnier s’est dit favorable à une révision de la constitution pour sauter le verrou de l’article 44.

Me Jacques Migan met en avant les réalisations historiques de Patrice Talon depuis son arrivée au palais de la marina en 2016.

Il se dit partisan à un 3è mandat du chantre de la Rupture et souligne que tout parti politique responsable doit œuvrer dans ce sens à l’Assemblée nationale.

«(…) nous sommes en train de vivre quelque chose, qu’on a jamais vu depuis 1960…vu ce que Patrice Talon est en train de réaliser aujourd’hui, tout parti politique souhaiterait qu’il continue sa mission. Et moi, personnellement, je le souhaite. Et ça ne me surprendrait pas si cela arrivait, quand on sait ce qui a été fait », a-t-il déclaré d’après des propos rapportés par le journal L’Evènement Précis.

Il jure que le peuple partage son point de vue et écarte toute idée de dauphin.

« (…) le peuple voudrait que Patrice Talon continue. Les populations ne se préoccupent que de comment faire pour maintenir Patrice Talon au pouvoir afin qu’il puisse continuer l’’œuvre qu’il a commencée », a-t-il lancé.

C’est désormais collé-serré entre Patrice Talon et l’ancien avocat et soutien de Sébastien Ajavon à la présidentielle de 2016.

Manassé AGBOSSAGA

Patrice Talon : quittera-t-il le pouvoir en 2026 ? La réponse tranchée du député Orden Alladatin

Partira ou ne partira-t-il pas ? Intervenant sur RFI ce mercredi 28 décembre 2022 dans le cadre de la campagne électorale pour les législatives du 08 janvier 2023, le député Orden Alladatin a été interpellé sur le départ ou non de Patrice Talon au terme de son second et dernier mandat constitutionnel en 2026. Sur la question, le président de la Commission des lois de l’Assemblée nationale s’est référé aux textes de la République, soulignant que nul ne   peux exercer plus de deux mandats présidentiels dans sa vie.

Partira ou ne partira-t-il pas ? Intervenant sur RFI ce mercredi 28 décembre 2022 dans le cadre de la campagne électorale pour les législatives du 08 janvier 2023, le député Orden Alladatin a été interpellé sur le départ ou non de Patrice Talon au terme de son second et dernier mandat constitutionnel en 2026. Sur la question, le président de la Commission des lois de l’Assemblée nationale s’est référé aux textes de la République, soulignant que nul ne   peux exercer plus de deux mandats présidentiels dans sa vie.

« La constitution du Bénin dit que nul  dans sa vie ne peut faire plus de deux mandats.  Patrice Talon a fait un premier mandat de 2016 à 2021. Il est au cours de son second mandat et non le deuxième », a répondu le député de l’Union progressiste le Renouveau.

Un son de cloche qui tranche avec d’autres partisans du régime de la Rupture, qui ouvertement appellent l’actuel locataire de la marina à briguer un troisième mandat.

Manassé AGBOSSAGA

Muhammadu Buhari : « L’icône africaine de la démocratie et de la lutte contre la corruption », selon Boni Yayi

A la tête du Nigéria depuis 2015,  Muhammadu Buhari est une référence en matière de lutte contre la corruption et de respect de la constitution. Ce n’est pas l’avis de Kpakpato Medias, mais plutôt celui de Boni Yayi. A l’occasion des 80 ans du président nigérian, l’ancien président du Bénin a loué les mérites de Muhammadu Buhari dans les domaines de la lutte contre la corruption et la démocratie.

A la tête du Nigéria depuis 2015,  Muhammadu Buhari est une référence en matière de lutte contre la corruption et de respect de la constitution. Ce n’est pas l’avis de Kpakpato Medias, mais plutôt celui de Boni Yayi. A l’occasion des 80 ans du président nigérian, l’ancien président du Bénin a loué les mérites de Muhammadu Buhari dans les domaines de la lutte contre la corruption et la démocratie. Lire son émouvant témoignage où il le présente comme l’icône africaine de la démocratie et de la lutte contre la corruption africaine.

 

MUHAMMADU BUHARI: L’ICÔNE AFRICAINE DE LA DÉMOCRATIE ET DE LA LUTTE CONTRE LA CORRUPTION A 80 ANS.

L’icône incontestée de la démocratie et de la lutte contre la corruption de l’Afrique célèbre ce jour son 80e anniversaire.

Le leadership du Président Muhammadu Buhari a pris de l’importance. Pourtant, il y a près de quatre décennies, en tant que chef militaire du Nigeria – la nation la plus peuplée d’Afrique – il s’est transformé, au fil des années, en un ardent défenseur de la démocratie et de l’ordre constitutionnel.

Cependant, même en tant que dirigeant militaire, l’une des réalisations les plus mémorables au cours de son premier mandat est son leadership en matière de lutte contre la corruption.

La réincarnation de Baba Muhammadu Buhari en tant que dirigeant civil en 2015 a concrétisé l’aspiration de millions de ses compatriotes au retour de son leadership de type unique, qui repose sur le formidable magnétisme de son exemple personnel d’honnêteté, d’intégrité, de transparence et de responsabilité.

Depuis son retour au pouvoir politique, le président Buhari a été le fer de lance d’une culture d’anti-greffe, qui cherche à institutionnaliser les réformes participatives en encourageant les citoyens à se les approprier. Il n’est pas étonnant que la politique de tolérance zéro de l’administration Buhari contre la corruption ait déjà donné lieu à de multiples condamnations justifiées ; et la confiscation d’importants biens, meubles comme immobiliers illégalement acquis au Nigéria et à l’étranger avec l’argent du contribuable.

Le succès remarquable du président Buhari dans la lutte contre la corruption dans son pays a évidemment convaincu ses collègues dirigeants africains à lui décerner en juillet 2017 la responsabilité de champion de la lutte contre la corruption de l’Union Africaine en 2018 lors du 30e sommet à Addis-Abeba, en Éthiopie.

Pendant ce temps, l’héritage peut-être le plus durable de la présidence de Baba Muhammadu Buhari est son ferme engagement envers l’ordre constitutionnel et sa position résolue contre le programme d’allongement de mandats à la tête de nos pays, d’une part ; et les nombreux coups d’État militaires récents en Afrique de l’Ouest, au Soudan, etc., d’autre part. Il est farouchement contre la mauvaise gouvernance due à l’absence de la démocratie, à la violation des droits de l’homme, des libertés fondamentales dans notre continent.

Pour contrer cette tendance inquiétante, le président Buhari a toujours mis à profit sa stature et sa crédibilité grandeur nature, à chaque occasion où des acteurs et des agents politiques indélicats ont cherché à réprimer ou réduire au silence la volonté populaire des masses africaines en lutte.

Sur une note très personnelle, en juin 2019, il a fallu l’intervention franche et paternelle du Président Buhari dans la crise politique en République du Bénin pour obtenir la levée de mon assignation injustifiée en résidence surveillée pendant 52 jours pour avoir réclamé la restauration de la démocratie dans notre pays.

C’est l’occasion de remercier la forte mobilisation de la jeunesse africaine et de la communauté internationale qui se sont indignées pour ce traitement inhumain infligé à un Ancien chef d’Etat qui a dirigé son pays pendant 10ans sur fond d’une gouvernance électorale inclusive, transparente et équitable. Au nom Puissant et précieux de Jésus-Christ, j’ai pardonné. Merci au Président Buhari, Grand Homme d’Etat par qui, mon Père Céleste m’a délivré de cette horreur après 8 mois de séjour dans les hôpitaux du Nigeria.

La célébrité de Buhari est aussi passée par son combat contre le djihadisme ( Boko Haram etc.) dans notre continent.

Pendant que Baba Muhammadu Buhari célèbre son 80e anniversaire, je félicite le Président, sa famille ainsi que le peuple nigérian. Je prie mon Seigneur Sauveur Jésus-Christ de Nazareth de continuer d’accorder ses bénédictions sur ce grand homme d’Etat qui se prépare à quitter ses fonctions au terme de ses deux mandats auréolés par de loyaux services à la tête de l’un des plus grands pays du continent. Je prie également pour que Dieu Tout-Puissant accorde au président Buhari une longue vie et le comble de sa bonté inépuisable pour qu’il mette son expérience au service de sa nation démocratique au cœur de notre espace communautaire, régional comme Continental.

Joyeux anniversaire Baba Muhammadu Buhari!

Que Dieu vous Bénisse et bénisse notre sous-région.

Dr. Thomas Boni Yayi,

Ancien Président de la République du Bénin

Ancien Président de l’Union africaine

Ancien Président de l’UMOA

Médiateur de la CEDEAO pour la République de Guinée.

 

Loth Houénou demande de sauter le verrou de la limitation des mandats pour permettre à Patrice Talon de se présenter en 2026 et 2031

Loth Houénou lance un appel aux Béninois, à la classe politique, notamment aux députés. Dans un audio, l’ancien détenu de la prison civile de Cotonou a invité tout le peuple béninois à se mobiliser pour offrir un nouveau mandat au Patrice Talon, qui brigue après sa réélection en 2021, son deuxième et dernier mandat constitutionnel.

Loth Houénou lance un appel aux Béninois, à la classe politique, notamment aux députés. Dans un audio, l’ancien détenu de la prison civile de Cotonou a invité tout le peuple béninois à se mobiliser pour offrir un nouveau mandat au Patrice Talon, qui brigue après sa réélection en 2021, son deuxième et dernier mandat constitutionnel.

Loth Houénou veut voir Patrice Talon candidat à la présidentielle de 2026 et de 2031. Comme Bertin Koovi, il a plaidé pour la présence du chef de l’Etat dans le fauteuil de la marina au terme de son deuxième et dernier mandat constitutionnel.

Dans un audio, il a ouvertment demandé de souter le verrou de la limitation à deux mandats présidentiels. Pour l’ancien détenu de la prison civile de Cotonou, les actions du président Talon depuis son arrivée au pouvoir jusitifient son appel. Il soutient que le Bénin n’a jamais connu un président comme Patrice Talon, avançant que la zone industrielle ressemble à Paris.

« Patrice Talon répond aux aspirations de la bonne gouvernance. C’est la première dans l’histoire politique du Bénin », martèle l’ex opposant.

Loth Houénou dit voir en Patrice Talon le roi Guézo, ancien roi d’Abomey. Pour lui, Patrice Talon est un « Roi » à conserver pour le bonheur du pays.

Nouvel ‘atalokou » pour pousser  »Agbonnon » à renoncer à sa parole, dira t-on.

Manassé AGBOSSAGA