Côte d’Ivoire : arrestation d’un membre influent du parti de Guillaume Soro

Générations et peuples solidaires (GPS) annonce l’arrestation de l’un de ses soldats. Dans un communiqué en date du lundi 12 août 2024, le parti de Guillaume Soro informe que…

Générations et peuples solidaires (GPS) annonce l’arrestation de l’un de ses soldats. Dans un communiqué en date du lundi 12 août 2024, le parti de Guillaume Soro informe que Traoré Mamadou n’est plus libre de ses mouvements.

Membre de la Commission d’Orientation et de Coordination (COC) et formateur au sein de la Commission Formation et Livres de Générations et Peuples Solidaires (GPS), ce dernier a d’abord été « convoqué dans les locaux de la Police criminelle le jeudi 8 août 2024″ où il  » a été placé en garde à vue », indique le communiqué signé de la Cellule de communication. Traoré Mamadou a ensuite été « transféré le vendredi 9 août 2024 au Pôle Pénitentiaire d’Abidjan ».

Il est « accusé d’avoir exprimé des opinions critiques sur le fonctionnement de certaines institutions de la République à la suite du défilé du 7 août 2024 ».

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arrestation et détention de Traoré Mamadou, membre de la Commission d’Orientation et de Coordination (COC) et formateur au sein de la Commission Formation et Livres de Générations et Peuples Solidaires (GPS).

Pour le parti de l’ancien président de l’Assemblée nationale Ivoirienne, cette arrestation « est une violation grave de la liberté d’expression et d’opinion, pourtant garanties par la Constitution », dénonçant au passage un « acharnement » dont « Traoré Mamadou est victime », avec cette seconde arrestation.

GPS en profite pour condamneŕ la « pression ciblée et brutale dont ses cadres et ses militants sont victimes depuis la naissance du Mouvement’.

Et tout en réaffirmant sa « détermination à mener la bataille judiciaire de sa libération et la lutte pour la cessation du harcèlement contre le Mouvement, ses dirigeants et ses militants », le parti demande la libération immédiate de Traoré Mamadou.

Affaire à suivre …

Manassé AGBOSSGA

Côte d’Ivoire : Soro, Gbagbo, Thiam, Ehivet et plusieurs partis de l’opposition font une demande à Ouattara

En Côte d’Ivoire, des partis de l’opposition et organisations de la société civile regroupés sous le vocable « Groupement de partis politiques et d’organisations de la société civile » ont animé un point de presse ce vendredi 09 août 2024. Principal sujet abordé : la présidentielle de 2025.

En Côte d’Ivoire, des partis de l’opposition et organisations de la société civile regroupés sous le vocable « Groupement de partis politiques et d’organisations de la société civile » ont animé un point de presse ce vendredi 09 août 2024. Principal sujet abordé : la présidentielle de 2025.

A l’occasion, le GPS de Guillaume Soro, le PDC-RDA de Tidjane Thiam, le PPA-CI de Laurent Gbagbo, le MGC de Simone Ehivet et autres ont fait une demande au président Alassane Ouattara. Ils demandent « au gouvernement d’engager un vrai dialogue, c’est-à-dire un dialogue inclusif avec les partis politiques, les organisations de la société civile et l’ensemble des forces vives de la nation ».

« Ce dialogue devra permettre entre autres sujets importants à examiner, d’aboutir à des reformes électorales nécessaires et consensuelles dans leurs aspects juridiques et constitutionnels, organisationnels, sécuritaires et de financement à même de conduire à une élection inclusive, crédible et transparente en 2025, répondant aux standards internationaux et gage d’un nouveau départ de la Côte d’Ivoire dans la justice, l’équité et les droits civiques de tous les citoyens », précise le Groupement de partis politiques et d’organisations de la société civile.

ADO appréciera !!!

M.A

GROUPEMENT DE PARTIS POLITIQUESET D’ORGANISATIONS DE LA SOCIÉTÉ CIVILE

POINT DE PRESSE COMMUN

ABIDJAN, LE VENDREDI 9 AOÛT 2024

Mesdames et Messieurs les journalistes.

Distingués invités,

Mesdames et Messieurs.

Chers concitoyens,

Je voudrais vous saluer tous et vous remercier d’avoir répondu massivement à notre appel de ce jour.

Je prends la parole au nom d’un ensemble d’organisations politiques et de la société civile. Ce sont :

– onze (11) partis et mouvements politiques, à savoir le MGC, le PDCI, le PPA-CI, le COJEP, le GPS, l’URD, l’AIRD, le RPP, le PIP, Objectif République, le Renouveau Démocratique ;

– deux (2) groupements d’organisations de la société civile, à savoir la FIDHOP et la PEC-CI.

Le présent point de presse commun vise deux objectifs essentiels.

− D’une part, il s’agit d’afficher ensemble notre volonté commune de construire un groupement uni, solide pour obtenir des réformes en profondeur du système électoral. Cette unité des partis politiques et des organisations de la société civile, tant souhaitée par la majorité des populations ivoiriennes, est une nécessité impérieuse pour sortir définitivement des crises électorales aux conséquences tragiques.

− D’autre part, nous sommes ensemble devant vous ce jour pour affirmer notre désaccord relativement au processus électoral tel qu’engagé actuellement, de façon générale et en particulier pour dénoncer l’opération de révision de la liste électorale telle qu’elle est annoncée par la CEI.

Mesdames et Messieurs.

Comme vous le savez tous, une élection présidentielle aura lieu dans notre pays l’année prochaine. Nous sommes tous mobilisés pour assurer que cette élection se tient dans la paix, sans violence d’aucune sorte ; qu’elle soit tout simplement une élection apaisée, après toutes les crises électorales que notre pays a connues.

Or, notre système électoral actuel est l’une des sources majeures de conflits sociopolitiques qui occasionnent des crises graves en Côte d’Ivoire depuis 2010. Ce système ne peut donc pas, en l’état, garantir des élections apaisées dans notre pays. Malheureusement, si l’on n’y prend garde, la situation risque de perdurer puisque le gouvernement est resté jusque-là sourd aux nombreux appels des partis dans l’opposition et des organisations de la société civile qui réclament un dialogue politique franc et ouvert à tous. De surcroit, la Commission Électorale dite Indépendante (CEI) a engagé, de manière unilatérale le processus électoral et procède pour chacune des étapes de ce processus à une sorte de passage en force.

Après l’actualisation presqu’en catimini de la cartographie électorale et la programmation à tâtons de l’installation des commissions électorales locales, l’on a appris ces derniers jours, à travers la presse en ligne, que l’opération de révision de la liste électorale tant attendue par nos populations débuterait le 30 septembre pour prendre fin le 31 octobre 2024. Cette opération cruciale, qui doit permettre, entre autres, aux nombreux nouveaux majeurs et à tous les Ivoiriens non encore inscrits sur la liste électorale de le faire pour devenir membres du corps électoral, ne durera que 30 jours, soit un mois. Cette autre initiative confirme davantage la volonté de la CEI de passer outre la recherche de solutions concertées, prônées autant par les partis politiques dans l’opposition que par les organisations de la société civile, à l’approche de l’élection présidentielle de 2025.

Cette situation projette déjà le spectre d’une autre crise électorale aux conséquences imprévisibles en Côte d’Ivoire.

Les organisations politiques et celles de la société civile réunies en ce lieu veulent, dans une dynamique d’unité, travailler à mettre fin à ce cycle infernal pour garantir à notre pays une vie démocratique normale et apaisée. C’est véritablement le sens de ce point de presse commun.

Mesdames et Messieurs.

Il est de notoriété publique qu’en raison des crises que le pays a connues, de nombreux Ivoiriens n’ont pas d’extrait de naissance. Une procédure spéciale a même été mise en place par le gouvernement pour régler ce problème. Malheureusement, cette procédure ne fonctionne pas correctement, car la lenteur et les lourdeurs administratives ainsi que les coûts qui en découlent découragent les requérants. Il en est de même pour l’obtention de la Carte Nationale d’Identité (CNI). Ne nous voilons pas la face, tous les Ivoiriens savent qu’il est impossible d’obtenir dans des délais raisonnables un certificat de nationalité pour se faire établir une CNI. À cela, s’ajoutent les coûts que génèrent ces documents administratifs, qui, pour la majorité des Ivoiriens restent élevés compte tenu de la cherté de la vie tant décriée par tous.

Par ailleurs, en consultant les chiffres du gouvernement tels qu’ils sont donnés dans les statistiques du Recensement Général de la Population et de l’Habitat de 2021 (RGPH 21), la population de nationalité ivoirienne, âgée de 18 ans et plus, était de 12 593 428 en 2021. Avec un taux de croissance moyen annuel de près de 3%, le nombre d’Ivoiriens en 2024 de plus de 18 ans et donc en âge de voter et qui devrait figurer sur la liste électorale est estimé à plus de 13 millions de citoyens. Quand on sait que trois années se sont écoulées de 2021 à 2024 et que par conséquent la population électorale actuellement de 8 012 424 d’inscrits a forcément augmenté, le minimum de nouveaux électeurs que l’on est en droit d’attendre de l’opération de révision de la liste électorale est de 5 millions de personnes.

Mesdames et Messieurs.

Nous estimons que l’inscription de nouveaux majeurs et de nouveaux électeurs sur la liste électorale ne doit pas être limitée dans le temps. C’est ce qui se fait dans de nombreux pays en Afrique, en Europe, en Asie et aux États-Unis d’Amérique.

Nous demandons que la liste électorale soit ouverte jusqu’à 03 mois de l’élection présidentielle d’octobre 2025, c’est-à-dire jusqu’à la fin du mois de juillet 2025. En tout état de cause, la révision de la liste électorale ne doit pas faire partie des raisons du faible taux de participation des populations ivoiriennes aux échéances électorales à venir. Nous avons le devoir d’éviter que beaucoup de nos concitoyens ne puissent pas s’inscrire sur la liste électorale à cause du délai artificiel que leur impose la CEI.

Rappelons qu’en 2020, une période de 21 jours avait été consacrée à l’opération de Révision de la Liste Électorale pour une population électorale potentielle d’un peu moins de 9 600 000 personnes. Cette opération avait abouti à un chiffre global de 7 495 082 personnes représentant la population électorale révisée.

En 2022, alors que le nombre d’électeurs potentiels avait augmenté et était passé à 12 600 000, la période réservée aux opérations d’inscription, de mise à jour du statut et de vérificatiqs²nh cv²on de la présence des électeurs sur la liste électorale avait été de 32 jours. Nous le savons tous, il en a résulté la population électorale actuelle de 8 012 424.

Il apparaît clairement que cette limitation de la durée constatée des deux dernières opérations de révision de la liste électorale est contre-productive puisqu’elle n’a permis d’enregistrer qu’environ 500 000 nouveaux électeurs entre 2020 et 2022.

Mesdames et Messieurs.

Au regard de ce qui précède, les organisations politiques et de la société civile, signataires de la présente déclaration adoptent la position commune articulée autour des points ci-après :

1) nous affirmons que la révision de la liste électorale telle qu’envisagée n’est ni objectivement, ni techniquement réalisable dans le délai projeté, parce qu’il s’agit d’inscrire en 30 jours, des millions d’électeurs à qui il faut donner le temps et les moyens d’obtenir les pièces nécessaires à l’accomplissement de ce devoir citoyen. CE N’EST PAS POSSIBLE !

2) nous affirmons que la programmation, les modalités d’organisation et de financements de ces opérations préélectorales doivent se dérouler dans un cadre de concertation avec l’organe chargé des élections ;

3) nous demandons au gouvernement d’engager un vrai dialogue, c’est-à-dire un dialogue inclusif avec les partis politiques, les organisations de la société civile et l’ensemble des forces vives de la nation. Ce dialogue devra permettre entre autres sujets importants à examiner, d’aboutir à des reformes électorales nécessaires et consensuelles dans leurs aspects juridiques et constitutionnels, organisationnels, sécuritaires et de financement à même de conduire à une élection inclusive, crédible et transparente en 2025, répondant aux standards internationaux et gage d’un nouveau départ de la Côte d’Ivoire dans la justice, l’équité et les droits civiques de tous les citoyens.

Mesdames et Messieurs.

Nous voulons prendre à témoin la communauté nationale et internationale et interpeller le gouvernement sur la nécessité pour la Côte d’Ivoire de trouver des solutions consensuelles à l’ensemble des problèmes liés au système électoral en vue d’assurer l’organisation d’élections inclusives, crédibles et apaisées et de garantir ainsi la démocratie et la paix dans notre pays qui n’a que trop souffert des crises dites post-électorales.

La survie de notre nation en dépend.

Que Dieu Bénisse la Côte d’Ivoire !

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Vive les mariés ! Laurent Gbagbo et Nady Bamba se sont dit oui devant le Maire et à l’Eglise

Trois ans après l’officialisation de son divorce avec Simone Ehivet, Laurent Gbagbo vient d’officialiser son union, avec celle qui était jusque là sa deuxième femme. L’ancien président ivoirien, 70 ans et Nadine Bamba, 50 ans se sont dit oui devant le Maire et à l’Eglise.

Trois ans après l’officialisation de son divorce avec Simone Ehivet, Laurent Gbagbo vient d’officialiser son union, avec celle qui était jusque là sa deuxième femme. L’ancien président ivoirien, 79 ans et Nady Bamba, 50 ans se sont dit oui devant le Maire et à l’Eglise.

Selon une note de la Cellule de communication du PPA-CI, ils « se sont unis hier jeudi 8 Août 2024 devant le maire de Cocody , Jean marc Yacé et à l’église catholique , en toute discrétion » .

Jeanette Koudou  et Laurent Ottro Zirignon étaient respectivement , les témoins de Laurent Gbagbo devant le maire et à l’église.

Après le discret mariage, célébré en présence de quelques membres de la famille et de quelques membres de la haute direction du PPA-CI, Laurent Gbagbo et Nady Bamba ont » ensuite partagé un repas avec leurs invités dans une belle ambiance , en toute sobriété », précise la note.

Reste désormais à savoir si le couple va s’envoler pour la lune de miel ou si la nuit du jeudi 08 août 2024 a été mouvementée.

Loin de cette double interrogation kpakpatotique, félicitations aux mariés !

Manassé AGBOSSAGA

Confédération des Etats du Sahel : le parti de Soro se prononce et fait un rappel à la Cédeao (Déclaration)

Dans une déclaration en date du 09 juillet, Générations, peuple et solidaire (GPS) se prononce sur plusieurs sujets dont la création de la confédération des Etats du Sahel. Sur cette actualité, le parti de Guillaume Soro semble approuver l’initiative du Mali, du Burkina-Faso et du Niger, au point d’attirer l’attention sur un point.

Dans une déclaration en date du 09 juillet, Générations, peuple et solidaire (GPS) se prononce sur plusieurs sujets dont la création de la confédération des Etats du Sahel. Sur cette actualité, le parti de Guillaume Soro semble approuver l’initiative du Mali, du Burkina-Faso et du Niger, au point d’attirer l’attention sur un point. Lire les déclarations pour les détails.

 

DÉCLARATION N°003

DE GÉNÉRATIONS ET PEUPLES SOLIDAIRES (GPS)

RELATIVE À LA VIE DE LA NATION

À l’occasion de sa réunion du samedi 06 juillet 2024, le cadre restreint de Générations et Peuples Solidaires (GPS) s’est intéressé à plusieurs sujets marquants de l’actualité socio-politique internationale et nationale.

✓ De la paix dans le monde

Trois faits notables susceptibles d’impacter significativement la paix dans le monde ont retenu l’attention de la réunion.

Le premier est relatif à l’initiative courageuse et déterminée du tout nouveau Président de l’Union européenne, le premier ministre hongrois M. Victor ORBAN, de travailler au retour de la paix en Europe. Pour ce faire, il a rendu visite au Président ZELENSKY en Ukraine le 2 juillet 2024. Ensuite au Président POUTINE en Russie le 5 juillet 2024. Et enfin au Président Chinois Xi Jinping le 8 juillet 2024. Il inscrit sa démarche dans une approche diplomatique dynamique pour réaliser la paix, en dépit des cris d’orfraie de certains membres de l’Union Européenne.

GPS ne peut que soutenir l’initiative qui consiste à bâtir une paix durable dans le monde.

Les deux autres faits sont relatifs à la tenue des élections législatives d’une part au Royaume-Uni le 4 juillet 2024 dernier et d’autre part en France le 7 juillet 2024. Notons que ces deux pays sont des membres permanents du Conseil de sécurité des Nations Unies avec droit de veto. Il en résulte que tout changement de régime aurait pu avoir une incidence sur la paix dans le monde.

Au Royaume-Uni, la victoire écrasante du parti travailliste, et la nomination de son leader Sir Keir Starmer au poste de Premier ministre ne devrait pas conduire à un changement de la politique étrangère de ce pays. Le gouvernement Britannique devrait continuer à apporter son soutien à l’Ukraine contre la Russie. Il est à remarquer que, même si ce pays n’est plus membre de l’Union Européenne, il demeure dans l’Otan.

En France, il faut noter la victoire, sans majorité absolue, du Nouveau Front Populaire(NFP) au second tour des législatives. Toutefois, le refus apparent du président Macron de reconnaître le droit au Nouveau Front Populaire de proposer un premier ministre et de former un gouvernement, augure de lendemains de crises politiques et possiblement institutionnelles. Au total, c’est donc une France fragile, peut-être divisée qui impactera fort peu sur la dynamique de la construction de la paix en Europe et dans le monde.

✓ Des sommets l’Alliance des Etats du Sahel (AES) et de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO)

Le samedi 6 juillet 2024 à Niamey, les chefs d’Etat l’AES ont décidé de franchir une étape supplémentaire vers une intégration plus poussée en donnant naissance à la Confédération des Etats du Sahel. Ce nouvel ensemble géopolitique ouest-africain a pour but, selon ses initiateurs, de permettre à ses membres de mutualiser leurs moyens dans des secteurs stratégiques tels que l’agriculture, l’eau, l’énergie, les transports, la défense ainsi que la finance par la création d’une banque d’investissement de l’AES. Le Mali occupe la présidence de ladite organisation pour un an.

De leur côté, les chefs d’Etat et de gouvernement de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) réunis en sommet ordinaire à Abuja au Nigeria, le dimanche 7 juillet 2024, ont regretté cette décision qui fait planer, selon eux, “un risque de désintégration de la région ». Ils estiment qu’en se retirant de la CEDEAO, le Mali, le Niger et le Burkina Faso risquent l’isolement diplomatique et politique, la perte de millions d’euros en investissements et pourraient voir leurs ressortissants contraints d’obtenir des visas pour voyager dans la région.

GPS voudrait rappeler que la Côte d’Ivoire, terre d’accueil, abrite de longue date des communautés importantes de ressortissants de ces pays frères. GPS voudrait attirer l’attention des Chefs d’Etats de la CEDEAO, qu’instaurer un visa entre pays ouest-africains est contraire à l’esprit d’union, de fraternité et de solidarité prôné par les pères fondateurs l’organisation sous régional et de l’Union africaine.

GPS fait remarquer que se retirer de la CEDEAO pour intégrer un autre espace géopolitique plus conforme à ses aspirations est un choix souverain. Ce choix a déjà été opéré par la Mauritanie en 2000, qui a quitté la CEDEAO pour intégrer l’Union du Maghreb Arabe (UMA). Malgré ce départ, la coopération entre les deux parties continue notamment par le biais d’un Accord d’association d’une part et par la signature d’accords bilatéraux d’autre part.

Brandir la menace d’imposer des entraves à la libre circulation des personnes est contreproductif et constitue des procédés inamicaux qui ont justement poussé ces pays à acter leur retrait de la CEDEAO. Le recours systématique aux menaces d’emploi de la force, aux sanctions politiques, diplomatiques, économiques, financiers, et les tentatives d’étranglement par des blocus terrestres et aériens ont pourtant fait la preuve de leur échec.

C’est pourquoi, GPS appelle les dirigeants de la CEDEAO à savoir raison garder face à cette nouvelle donne géopolitique avec laquelle il faudra désormais compter, tout en privilégiant la voie de la discussion et du dialogue pour mettre en place les mécanismes d’un cadre de collaboration et de coopération avec la Confédération des Etats du Sahel.

✓ De la situation sanitaire en Côte d’Ivoire

GPS relève plusieurs situations sanitaires préoccupantes dans notre pays.

– La résurgence de la maladie de COVID-19.

Il est fait cas d’une résurgence notable de la maladie à Covid-19 depuis le retour des pèlerins ivoiriens du Hadj 2024. Le Ministèrere de la Santé, de l’Hygiène Publique et de la Couverture Maladie Universelle a fait état de 25 cas de personnes contaminées parmi les 619 pèlerins déjà revenus au pays. Une analyse des services de virologie a permis d’identifier les variants responsables de cette nouvelle vague. Il s’agit des variants KP2 et KP3 issus d’Omicron, qui sévissent en Europe, aux Etats-Unis et en Asie depuis le mois de mars, sans entraîner de décès significatifs en raison de leur faible nocivité, malgré leur grande contagiosité. L’on peut donc s’attendre à une nouvelle circulation du virus au sein de la population, en raison des formalités d’accueil aux aéroports, des déplacements des pèlerins vers leurs villes et villages d’origine et des festivités liées à leur retour.

GPS prend note de la déclaration du Gouvernement indiquant la faible dangerosité de ces nouveaux variants et donc le risque minime de létalité qu’ils représentent. Mais étant donné l’âge généralement avancé de ces pèlerins, du manque d’informations des populations rurales et du risque de propagation rapide de cette nouvelle forme de Coronavirus au sein de la population, GPS demande au gouvernement d’engager une véritable politique de communication sur cette pandémie et sur les meilleures pratiques en matière d’hygiène pour s’en prémunir.

– La persistance de l’épidémie de la Dengue

Après sa 6ème phase d’épidémie en 2023, la dengue continue de sévir sur l’étendue du territoire ivoirien, particulièrement dans les localités du district autonome d’Abidjan. Apparentée au paludisme, la dengue ne bénéficie pas de traitement spécifique et demande plus de surveillance entomologique par la lutte anti-vectorielle. Bien qu’une campagne dans ce sens ait été lancée avec des outils modernes tels les drones pour endiguer le mal depuis le mois de mai, cette épidémie continue son chemin à la faveur de la saison des pluies, de formations de gîte d’eau souillée, et des nombreuses inondations.

GPS invite le gouvernement à faire de la santé préventive une de ses priorités majeures au même titre que la construction des infrastructures routières, car la santé favorise à la fois la croissance économique et le développement humain.

Face à la récurrence des maladies épidémiques, il y a lieu de s’interroger sur les fanfaronnades du gouvernement tendant à faire croire que la Côte d’Ivoire est un petit paradis sur terre. En effet, ces pandémies viennent brutalement démontrer que la situation économique et sociale de l’ivoirien s’est gravement détériorée. Au demeurant, GPS estime qu’il faut en rechercher les causes dans l’absence d’efficacité de la politique globale d’assainissement dans notre pays. GPS appelle ainsi à la mise en œuvre de politiques hardies en matière d’assainissement, d’hygiène publique et d’environnement pour parvenir à créer des conditions de vie modernes et saines pour nos populations.

– La non-opérationnalité de la Couverture Maladie Universelle (CMU)

Une opération de lancement des bureaux mobiles d’enrôlement et de retrait des cartes de la Couverture Maladie Universelle (CMU) a été initiée récemment. Cette opération vise, selon ses promoteurs, à rapprocher le processus d’enrôlement des populations en vue d’accroître le nombre de personnes enrôlées et de consolider la mise en œuvre de la CMU. Bien que la démarche puisse être encouragée, il est important de souligner les dysfonctionnements majeurs de cette structure qui, au lieu de rapprocher les services de santé des populations, les éloignent chaque jour davantage en raison de son inopérabilité dans la majorité des centres de santé. Cette plateforme, censée prendre en charge 70 % des dépenses de santé des populations, fait face à de nombreux écueils. Depuis sa mise en œuvre en 2019, les souscripteurs rencontrent d’importantes difficultés pour se faire soigner convenablement, notamment en raison de l’insuffisance des infrastructures, du manque de médicaments, et de la lenteur administrative. Par ailleurs, les retards fréquents dans la distribution des cartes CMU et le manque de personnel formé pour gérer cette couverture ajoutent aux frustrations des bénéficiaires potentiels.

GPS se demande à raison si le souci primordial du gouvernement n’était pas de renflouer ses caisses par l’enrôlement d’un grand nombre de souscripteurs, au détriment du bon fonctionnement de cette structure qui constitue un pan important du système de santé de tout pays aspirant à un développement humain qualitatif et quantitatif. La CMU constitue ainsi l’un des gros échecs de la politique gouvernementale, et les populations ne s’y résolvent que sous la contrainte, témoignant d’un mécontentement général vis-à-vis de cette initiative mal gérée.

– L’intoxication au cyanure à Zouan-Hounien

Au cours du mois de juin 2024, des informations concordantes ont fait état de 185 personnes intoxiquées après avoir bu de l’eau et mangé du poisson pêché dans le fleuve Cavally. Plusieurs centaines de poissons morts flottants sur ce fleuve ont également été ramassés. Des premières investigations, il ressort que ces intoxications seraient dues à un accident industriel impliquant la mine d’or d’Ity exploitée par le groupe minier canadien Endeavour Mining. Des rejets de cyanure, un poison virulent utilisé pour traiter l’or et le débarrasser de ses déchets, auraient ainsi été déversés accidentellement dans le fleuve. Le cyanure est extrêmement toxique pour la vie humaine et animale, provoquant des troubles respiratoires, cardiovasculaires et neurologiques, et pouvant être fatal en cas d’exposition élevée.

En raison de cet empoisonnement du cours d’eau, la pêche a été suspendue pour une période indéterminée et l’eau courante a été coupée. Les habitants, interdits de boire l’eau des puits en raison de soupçons de contamination de la nappe phréatique, doivent se contenter de citernes d’eau que la société Endeavour Mining se résout à leur envoyer pour leur consommation.

GPS s’étonne du silence du gouvernement sur ce scandale environnemental qui rappelle les heures sombres du Probo Koala. Cette situation constitue un problème majeur de santé publique et environnemental, mettant en danger des vies humaines et animales, et nécessite un traitement minutieux par une sensibilisation des populations. Une enquête devrait être diligentée par les autorités compétentes afin d’établir les responsabilités, de même qu’un audit externe des principes de l’Hygiène-Santé-Environnement (HSE) et de la politique environnementale de la mine d’Ity. C’est le lieu d’interpeller sur le laxisme qui règne face au non-respect des cahiers de charge par bon nombre de grandes entreprises industrielles une fois installées dans notre pays.

✓ De la situation politique en Côte d’Ivoire

Le cadre restreint a été informé qu’un drone d’espionnage a été aperçu au domicile du Vice-Président KONÉ Souleymane Kamaraté dit Soul to Soul. GPS dénonce cet acte attentatoire à la vie privée d’un citoyen qui semble plutôt correspondre à une opération d’intimidation. GPS attire l’attention de l’opinion nationale et internationale sur l’acharnement dont le Mouvement et ses cadres continuent de faire l’objet.

Fait à Abidjan, le 09 juillet 2024.

Le Cadre restreint de Générations et Peuples Solidaires (GPS).

Côte d’Ivoire-CEI et processus électoral : la demande pressante de 14 partis de l’opposition et OSC

En Côte d’Ivoire, quatorze (14) organisations dont 9 partis politiques, 1 plateforme de partis politiques, 4 associations de la société civile, se sont réunis le vendredi 17 mai 2024, de 16 heures à 20 heures, au siège du MGC, pour analyser la situation et adopter une position commune.

En Côte d’Ivoire, quatorze (14) organisations dont 9 partis politiques, 1 plateforme de partis politiques, 4 associations de la société civile, se sont réunis le vendredi 17 mai 2024, de 16 heures à 20 heures, au siège du MGC, pour analyser la situation et adopter une position commune. Et tout en appelant à l’union de l’opposition, le MDC de Simone Gbagbo, le Cojep de Charles Blé Goudé ou encore le GPS de Guillaume Soro ont plaidé pour une Commission électorale indépendante (CEI) « véritablement indépendante, sans les représentants des partis politiques, ni ceux du pouvoir ». Déclaration !!!

DÉCLARATION DE PARTIS POLITIQUES DANS L’OPPOSITION ET D’ORGANISATIONS DE LA SOCIÉTÉ CIVILE, RELATIVE AU PROCESSUS ÉLECTORAL EN CÔTE D’IVOIRE

Depuis le 13 mai 2024, les préfets et sous-préfets organisent des rencontres avec les représentants des partis politiques et de la société civile de leurs localités respectives pour actualiser la cartographie électorale.

Il est à noter que cette opération a débuté sans qu’aucune autorité de la Commission Electorale Indépendante (CEI) et ou du Ministère de l’Intérieur n’ait songé à en informer officiellement, ni les partis politiques, ni les organisations de la société civile, encore moins les populations.

Manifestement, en dehors de toute approche consensuelle, la CEI est en train, sans que l’on y prenne garde, d’engager de façon unilatérale notre pays, la Côte d’Ivoire, dans le processus électoral de 2025 pour la présidentielle et les législatives à venir.

En raison de l’urgence et de la gravité du sujet, nous, les représentants de quatorze (14) organisations (9 partis politiques, 1 plateforme de partis politiques, 4 associations de la société civile), nous sommes réunis le vendredi 17 mai 2024, de 16 heures à 20 heures, au siège du MGC, pour analyser la situation et adopter une position commune.

Nous affirmons que le moment est venu d’engager un dialogue ouvert et inclusif qui permettra d’organiser des élections transparentes et apaisées. En effet, les exigences du calendrier électoral imposent que des discussions commencent dès maintenant de sorte que tous les points de désaccord soient résolus en amont et à temps.

Les problèmes essentiels sont notamment :

1- La composition de la CEI qui doit devenir véritablement indépendante dans sa composition, comme dans son fonctionnement ;

2- Le contrôle des actes et documents électoraux, particulièrement le renouvellement de la liste électorale et son audit ;

3- Le découpage électoral actuel qui est très injuste, et dont la réforme est requise depuis plusieurs années ;

4- Le réexamen de certaines dispositions de la Constitution et du Code électoral.

Si les questions à débattre sont nombreuses, elles sont malheureusement les mêmes qui ont été déjà soulevées à plusieurs reprises et qui n’ont jamais eu de réponses satisfaisantes de la part du gouvernement. Cette situation crée plutôt des inquiétudes et du stress, là où les populations ont besoin d’une atmosphère apaisée.

À ce niveau, nous attendons fortement d’une structure comme la CEI qu’elle prenne trois initiatives majeures, à savoir :

– Créer la confiance entre les différents acteurs : la CEI elle-même, les partis politiques et les organisations de la société civile, le gouvernement ;

– Informer et instruire les acteurs sur tous les actes qu’imposent les opérations électorales essentielles à garantir la justice et la démocratie dans notre pays ;

– Organiser la participation aisée et transparente de tous les acteurs de même que de toute la nation au processus de renouvellement des autorités politiques de notre pays, dans les temps fixés par la Constitution ivoirienne.

Il est évident que pour chacun des points de réforme attendu, notamment leur contenu, le mode opératoire de leur mise en œuvre, il faut des décisions consensuelles. Celles-ci vont garantir à tous la fiabilité, la crédibilité et la transparence du processus électoral.

Par ailleurs, il n’échappe à personne que la société ivoirienne vit des temps de vaches maigres, extrêmement stressants et difficiles en raison d’une augmentation continue du coût de l’électricité et des prix des denrées alimentaires de première nécessité sur tous les marchés. À ces deux facteurs de la baisse vertigineuse du pouvoir d’achat des Ivoiriens, s’ajoute le phénomène du changement climatique qui cause une vague de forte chaleur et qui impacte ainsi négativement les productions agricoles.

Face à cet état d’aggravation de la crise du coût de la vie, nous exprimons notre solidarité aux populations en souffrance et affirmons qu’il est inconvenant et mal venu, voire inconcevable d’amplifier cet état de fait par de nouveaux tourments que provoqueraient d’éventuels affrontements électoraux.

Pour nous, ces affrontements, qui rythment la vie politique, sociale, économique et culturelle de notre pays depuis plus de vingt ans, sont tout à fait évitables, pourvu que chacun y mette du sien.

Eu égard à tout ce qui précède, et dans l’intérêt bien compris de tous, nous lançons successivement un appel au gouvernement, aux partis politiques et aux organisations de la société civile.

1- Au gouvernement qui, lui, a la compétence pour faire adopter et modifier les textes régissant les élections, nous disons : convoquez le dialogue ouvert et inclusif que les partis politiques et les organisations de la société civile réclament depuis si longtemps. Cela ne fera que du bien à l’âme de la nation.

La CEI, l’arbitre des élections doit faire une mue profonde pour recouvrer son indépendance ; pour jouer son rôle et pour assumer pleinement son statut de chef d’orchestre des opérations électorales.

En clair nous demandons une CEI véritablement indépendante, sans les représentants des partis politiques, ni ceux du pouvoir.

2- Aux partis politiques dans l’opposition et aux organisations de la société civile, nous disons : organisons notre entente, notre unité de pensées et d’actions dans un cadre commun formel, convenu car c’est, déterminés, résolus et mobilisés que nous allons faire bouger toutes les lignes en faveur de la droiture, de la justice et de la paix.

Peut être une image de talon de billet et texte qui dit ’Pour Pourl'ACI l'ACI cmBи4 GBRLOT Pulcheiré E. Pour l'AIRD Eric KAME Dxealo Pour AGIP Pour le COJEP Zogbo BTιaξο foaul's Pour le FDDS Pour la FIDHOP Dr BOGA SAKO GERVAIS Pour le KANDO GPS goonghoo Pour le MFA ANIAKY KobeNA Klnacku Anaku Pour OBJECTIF RÉPUBLIQUE A GOUBLI PAUL- HERVE Pour le MGC Simeve lo Sapo Stuars PourlaPEC-CI Pour PEC-CИ Pour le PIP Pour PoureRPP le RPP Κυ 74t TEMOKO ENO AO4ΜΕA D Wavere Pour I'URD Cavene 5’

Côte d’Ivoire : Soro critique le RHDP un mois après son appel téléphonique à Ouattara

Guillaume Soro critique le Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP) un mois après son appel téléphonique à Alassane Ouattara. A travers un message publié sur sa page Facebook, l’ancien président de l’Assemblée nationale fait le triste constat que les principaux responsables de ce parti présidentiel ne sont pas à la « décrispation » et à la « paix ».

Guillaume Soro critique le Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP) un mois après son appel téléphonique à Alassane Ouattara. A travers un message publié sur sa page Facebook, ce mardi 23 avril 2024, l’ancien président de l’Assemblée nationale fait le triste constat que les principaux responsables de ce parti présidentiel ne sont pas à la « décrispation » et à la « paix ». Toutefois, …

« Chers tous,

Presqu’un mois après mes échanges téléphoniques avec le président Ouattara, qu’ai-je constaté du RHDP?

Des préalables.

Toujours!

-Il faut que Soro déclare son retour au RHDP d’abord..,

-Il faut qu’il fasse la preuve de sa sincérité.

-Il faut le châtier.

-Il serait malavisé de lui faire confiance, etc…

Et ce discours je l’entends, je le comprends.

Mais tout ceci prouve qu’ils ne sont pas à la décrispation, à la paix.

Et pourtant ces propos n’entachent guère, ma détermination, ma patience car je suis un croyant.

Les saintes écritures nous enseignent que: «Chaque chose a son temps et chaque temps, sa chose!».

Et c’est vrai.

Alors quand viendra l’HEURE de la décrispation vraie, je serai au rendez-vous.

Toujours.

Pour l’heure tâchons d’être en vie ».

Guillaume Kigbafori Soro.

Côte d’Ivoire : Ce que pense Fabrice Sawegnon de la candidature de Alassane Ouattara en 2025

L’opérateur économique Ivoirien Fabrice Sawegnon veut voir le président Alassane Ouattara dans la course pour l’élection présidentielle de 2025. Invité de l’émission  »Eco d’ici Eco d’ailleurs » de Rfi et Jeune Afrique, ce dimanche 25 février 2024, le magna de la communication en Afrique de l’ouest l’a fait savoir et n’a pas manqué de se justifier. 

L’opérateur économique Ivoirien Fabrice Sawegnon veut voir le président Alassane Ouattara dans la course pour l’élection présidentielle de 2025. Invité de l’émission  »Eco d’ici Eco d’ailleurs » de Rfi et Jeune Afrique, ce dimanche 25 février 2024, le magna de la communication en Afrique de l’ouest l’a fait savoir et n’a pas manqué de justifier sa position. 

Un quatrième mandat pour Alassane Ouattara en Côte d’Ivoire ?  Dans le rang des opérateurs économiques, il y en a pour qui la réponse est sans équivoque. C’est le cas de  Fabrice Sawegnon.

Président et Fondateur du Groupe Vodoo en Côte d’ivoire, celui dont l’entreprise est considérée comme le leader principal du marché de la communication en Afrique de l’Ouest, donne le feu vert au chef de l’Etat Ivoirien.

A la question de savoir si Alassane Ouattara doit être candidat à sa réélection, Fabrice Sawegnon a, dans un premier temps, lancé : « Écoutez, le choix lui appartient. C’est le président de la République qui va décider de ce qu’il va faire », avant de donner son Ok, « Mais, si moi j’avais un conseil ou un souhait, c’est que le président soit candidat.»

Acteur politique, membre du RHDP, l’homme  qui a échoué à deux reprises à l’élection à la mairie de la Commune du plateau va ensuite justifier sa position. Il met en avant la restauration de la paix, la stabilité, et autres .

« Vous savez, le président Ouattara a profondément transformé la Côte d’Ivoire. On avait perdu la stabilité, la paix. Le président Ouattara a ramené la paix et la stabilité qui sont préalables à tout développement. Le président Ouattara a fait passer l’électricité du taux de couverture d’à peu près 33 à 34% en 2011, aujourd’hui à plus de 85% et si on compte la population couverte on est à 95%. Pareil pour l’eau. On peut citer beaucoup de choses. Le nombre de pont, d’école, de stade de niveau mondial, a dit même le président de la FIFA qui espère que la Côte d’Ivoire va organiser la coupe du monde dans les 15 prochaines années.», explique-t-il.

Selon Fabrice Sawegnon, le président Alassane Ouattara a profondément changé le pays. « Qui en Afrique ne voudrait pas qu’un président de ce type là continue ? », s’est-il interrogé. Il ajoute pour finir: « on a envie de garder cette dynamique là, cette stabilité et ce développement. Oui, mon souhait profond,  ce serait que le président Ouattara soit là».

Christophe Kpossinou

Thiam chez Gbagbo : ce que les deux hommes se sont dit

Tidjane Thiam s’est rendu, ce samedi 24 février 2024, à Mama, village du Président Laurent Gbagbo, où il a été reçu en tête à tête par l’ancien président de Côte d’ivoire. 

Tidjane Thiam s’est rendu, ce samedi 24 février 2024, à Mama, village du Président Laurent Gbagbo, où il a été reçu en tête à tête par l’ancien président de Côte d’ivoire. 

En Côte d’ivoire, Alassane Ouatatra tente de redorer son image avec la grâce présidentielle accordée à des personnalités politiques et militaires proches de l’opposition. Pendant ce temps,  le camp d’en face affiche son union.

Pour preuve, quelques jours après la grâce présidentielle accordée à 51 personnalités dont des membres influents de l’opposition, Tidjane Thiam s’est rendu au domicile de Laurent Gbagbo.  A Mama, les présidents du PDCI-RDA et du PPA-CI ont échangé de 12 h à 16h30.

Après l’audience, Tidjane Thiam a levé un coin de voile sur le contenu de leurs échanges

«  »J’ai eu l’honneur d’être reçu par le président GBAGBO, et notre longue conversation a abordé divers sujets. Tout d’abord, nous avons discuté des obsèques du président HENRI KONAN BÉDIÉ. En tant que président du PDCI-RDA, ancien président de la République, il était de mon devoir, maintenant que les structures sont en place, d’organiser ces obsèques et de discuter de son rôle. J’ai l’honneur de vous informer que le président GBAGBO m’a confirmé sa présence physique aux obsèques de son aîné, feu le président BÉDIÉ.

Ensuite, nous avons échangé sur la situation politique du pays, abordant notamment la récente libération des prisonniers politiques, source de réjouissance tant pour le PPA-CI que pour le PDCI-RDA.

Enfin, nous avons abordé les élections de 2025 et nos relations amicales avec le PPA-CI, en particulier sur des sujets tels que la révision de la liste électorale, l’audit des listes électorales et l’inscription des nouveaux électeurs.

Je suis ravi de retrouver le président GBAGBO en bonne forme, toujours fin connaisseur de la politique, et honoré de bénéficier de ses conseils. Notre relation de plus de 30 ans se renforce, et je suis impatient de retourner à Mama prochainement pour continuer à profiter de ses conseils. », a t-il confié d’après des propos rapportés par le service presse du PDCI-RDA.

Après son élection en décembre 2023 à la tête du parti, suite au décès de Henri Konan Bédié, l’ancien Banquier est déjà au front.

M.A

Côte d’Ivoire : Alassane Ouattara accorde la grâce présidentielle à 51 personnes civiles et militaires, des proches de Soro et Gbagbo bénéficiaires

En Côte d’Ivoire, Alassane Ouattara joue à la carte de l’apaisement. Le président Ivoirien a accordé la grâce présidentielle à 51 personnes civiles et militaires, condamnées pour des infractions commises lors des crises post-électorales ou pour atteinte à la sûreté de l’État. C’est ce qu’il faut retenir du dernier communiqué du Conseil national de sécurité, ce 22 février 2024.

En Côte d’Ivoire, Alassane Ouattara joue à la carte de l’apaisement. Le président Ivoirien a accordé la grâce présidentielle à 51 personnes civiles et militaires, condamnées pour des infractions commises lors des crises post-électorales ou pour atteinte à la sûreté de l’État. C’est ce qu’il faut retenir du dernier communiqué du Conseil national de sécurité, ce 22 février 2024.

La liste comporte des Officiers de l’armée et personnalités proches de l’ancien président Laurent Gbagbo et de l’ancien président de l’Assemblée nationale, Guillaume Soro. A titre d’exemple, Dogbo Blé Brunot, Gnatoa Katet Paulin,  Kassé Kouamé Jean Baptiste et Koné Kamaraté Souleymane dit « Soul to Soul ».

Le secrétaire exécutif du Conseil National de Sécurité (CNS), Fidèle Sarassoro, a en direct de la télévision nationale (RTI 1), cité les bénéficiaires de cette grâce présidentielle.

En outre, le Garde des Sceaux, ministre de la Justice et des Droits de I’Homme est instruit de prendre les dispositions appropriées auprès du Parquet concernant les mises en liberté provisoire de six (6) personnes en détention préventive, dans le cadre des procédures liées aux infractions ci-dessus mentionnées.

Le Chef de l’État a réitéré sa compassion et son soutien aux  victimes ainsi qu’à leurs familles.

Il est envisagé  l’érection, dans les plus brefs délais, d’un Mémorial en hommage aux victimes des graves crises enregistrées au cours de ces dernières années.

Ce monument commémoratif, en plus de servir de lieu de mémoire, vise à inciter chaque Ivoirienne et chaque Ivoirien à œuvrer, sans cesse, pour la paix afin que de tels crimes ne se reproduisent plus jamais en Côte d’Ivoire, indique le communiqué final dudit Conseil.

M.A

Côte d’Ivoire : le nouveau gouvernement connu, liste

Nommé premier ministre lundi, Robert Nambé Beugré n’a pas tardé à former le nouveau gouvernement. Ce mardi 17 octobre 2023, le chef du gouvernement qui cumule les fonctions de ministre des Sports et du cadre de vie a dévoilé la composition du nouveau gouvernement qui compte d’anciennes personnalités ainsi que de nouvelles

Nommé premier ministre lundi, Robert Nambé Beugré n’a pas tardé à former le nouveau gouvernement. Ce mardi 17 octobre 2023, le chef du gouvernement qui cumule les fonctions de ministre des Sports et du cadre de vie a dévoilé la composition du nouveau gouvernement qui compte d’anciennes personnalités ainsi que de nouvelles. Liste.

Chef du gouvernement, ministre des Sports et du cadre de vie, Monsieur Robert Mambé Beugré,

· Ministre d’État, Ministre de la Défense : Monsieur Téné Birahima Ouattara.

· Ministre d’État, Ministre de l’Agriculture, du Développement Rural et des Productions Vivrières : Monsieur Kobenan Kouassi Adjoumani.

· Ministre d’État, Ministre de la Fonction Publique et de la Modernisation de l’Administration : Madame Anne Désirée Ouloto.

· Ministre de l’Économie, du Plan et du Développement : Madame Nialé Kaba.

· Garde des Sceaux, Ministre de la Justice et des Droits de l’Homme : Monsieur Jean-Sansan Kambilé.

Ministre de l’Intérieur et de la Sécurité : Général Vagondo Diomandé.

· Ministre des Mines, du Pétrole et de l’Énergie : Monsieur Mamadou Sangafoha Coulibaly.

· Ministre des Finances et du Budget : Monsieur Adama Koulibaly.

· Ministre des Affaires Étrangères, de l’Intégration Africaine et des Ivoiriens de l’Extérieur : Monsieur Kakou Wadja Léon Adam.

· Ministre de la Construction, du Logement et de l’Urbanisme : Monsieur Bruno Nabanié Koné.

· Ministre du Patrimoine, du Portefeuille de l’État et des Entreprises Publiques : Monsieur Moussa Sanogo.

· Ministre de l’Équipement et de l’Entretien Routier : Monsieur Amédé Koffi Kouakou.

· Ministre de la Santé, de l’Hygiène Publique et de la Couverture Maladie Universelle : Monsieur Pierre Dimba.

· Ministre de l’Hydraulique, de l’Assainissement et de la Salubrité : Monsieur Bouaké Fofana.

· Ministre des Ressources Animales et Halieutiques : Monsieur Sidi Tiemoko Touré.

· Ministre de l’Éducation Nationale et de l’Alphabétisation : Madame Mariatou Koné.

· Ministre de la Communication, Porte-Parole du Gouvernement : Monsieur Amadou Coulibaly.

Ministre de l’Environnement, du Développement Durable et de la Transition Écologique : Monsieur Jacques Assahoré Konan.

· Ministre de la Transition Numérique et de la Digitalisation : Monsieur Ibrahim Khalil Konaté.

· Ministre du Tourisme et des Loisirs : Monsieur Siandou Fofana.

· Ministre du Commerce et de l’Industrie : Monsieur Souleymane Diarassouba.

· Ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique : Monsieur Adama Diawara.

· Ministre des Eaux et Forêts : Monsieur Laurent Tchagba.

· Ministre de l’Emploi et de la Protection Sociale : Monsieur Adama Kamara.

· Ministre de la Cohésion Nationale, de la Solidarité et de la Lutte contre la Pauvreté : Madame Lobo Myss Belmonde Dogo.

· Ministre de la Culture et de la Francophonie : Madame Françoise Remarck.

· Ministre Délégué Auprès du Ministre des Affaires Étrangères, de l’Intégration Africaine et des Ivoiriens de l’Extérieur, Chargé de l’Intégration Africaine et des Ivoiriens de l’Extérieur : Monsieur Wotabona Ouattara.

· Ministre Délégué Auprès du Premier Ministre, Ministre des Sports et du Cadre de Vie, Chargé des Sports et du Cadre de Vie : Monsieur Adjé Silas Metch.