Position du Bénin dans la crise nigérienne : « Patrice Talon a raison, parce que c’est un homme épris de démocratie », Sèdami Fagla

Nouveau son de cloche favorable au président béninois dans le dossier nigérien. Après Orden Alladatin, Sèdami Fagla a, à son tour, défendu la position radicale du Bénin dans la crise nigérienne.

Nouveau son de cloche favorable au président béninois dans le dossier nigérien. Après Orden Alladatin, Sèdami Fagla a, à son tour, défendu la position radicale du Bénin dans la crise nigérienne.

Interrogée par la journaliste Pesce Hounyo de la télévision en ligne Reporter Bénin Monde, l’ancienne député de la 15ème circonscription électorale a soutenu que Patrice Talon a raison de s’opposer fermement au coup d’Etat qui a renversé le président démocratiquement élu, Mohamed Bazoum.

Sèdami Fagla met notamment en avant l’attachement de l’actuel locataire de la marina à la démocratie.

« Patrice Talon a eu raison. Il a eu raison de tenir sa position, parce que c’est un homme épris de démocratie », a-t-elle déclaré.

Pour elle, il « serait aberrant d’applaudir les coups d’Etat et de dresser un tapis rouge » aux putschistes   «  au regard de tout ce que nous sommes en train de faire au Bénin aujourd’hui en terme de renforcement de l’ordre constitutionnel ».

Si elle reconnait que tout n’est pas rose en Afrique, l’ancienne député fait, toutefois savoir, qu’il faut du temps pour corriger ce qui ne marche et améliorer le modèle démocratique africain.

Manassé AGBOSSAGA

Niger : Ahmed Attaf réaffirme l’opposition de l’Algérie au coup d’Etat, Olushegun Bakari avertit les putschistes

Le ministre des Affaires étrangères de l’Algérie a été reçu en audience par son homologue du Bénin dans la matinée du vendredi 25 août 2023 le cadre d’une tournée de médiation pour une sortie de crise pacifique qui secoue le Niger, depuis le 26 juillet dernier.

Le ministre des Affaires étrangères de l’Algérie a été reçu en audience par son homologue du Bénin dans la matinée du vendredi 25 août 2023 dans le cadre d’une tournée de médiation pour une sortie de crise pacifique qui secoue le Niger, depuis le 26 juillet dernier.

Comme annoncé, le patron de la diplomatie algérienne est arrivé à Cotonou ce vendredi 25 août 2023. Ahmed Attaf s’est notamment entretenu avec son homologue béninois, Olushegun Adjadi Bakari, sur la crise politique nigérienne.

A la fin de la rencontre,  le ministre algérien des Affaires étrangères a laissé entendre que les discussions ont tourné autour de trois axes.  Ahmed Attaf a réaffirmé que l’Algérie s’oppose catégoriquement à tout changement anticonstitutionnel.

Le patron de la diplomatie algérienne a ensuite reconnu que le Niger se retrouve dans une « crise » et que le pays fait face à un changement anticonstitutionnel.

L’envoyé du  président Abdelmadjid Tebboune qui la veille était au Nigéria, a alors appelé à un retour rapide à l’ordre constitutionnel.

Privilégiant un règlement pacifique de la crise, Ahmed Attaf a attiré l’attention du ministre des Affaires étrangères du Bénin sur les « risques de dérives » dans la région, allusion à une probable intervention  militaire de la Cédeao. Avant de se rendre au Ghana, dans le cadre de sa tournée de médiation, il a invité les chefs d’Etat de la Cédeao accorder la « priorité au développement économique et social dans cette région ».

De son côté, le ministre béninois des Affaires étrangères se réjouit de voir que l’Algérie partage la position de la Cédeao. Il a confié que l’Algérie soutient l’attachement de l’organisation communautaire au respect de la constitution, au retour de l’ordre constitutionnel au Niger et à la libération du président Mohamed Bazoum, retenu au palais présidentiel, depuis le 26 juillet dernier.

Et de prévenir les putschistes  « si ce transfert ne se passe pas le plus rapidement possible, tous les autres moyens pourront être utilisés ».

M.A

Coup d’Etat au Niger, Intervention armée, libération de Bazoum: La Cosi-Bénin sort de son mutisme et dévoile sa position

Dans les locaux de la Bourse du Travail de Cotonou ce jeudi 24 aout 2023, la Confédération des Organisations Syndicales Indépendantes du Bénin (Cosi-Bénin) a rendu public son point de vue sur la crise sociopolitique qui secoue actuellement la République du Niger. Ceci à travers une déclaration de presse lue par Noël Chadaré son Secrétaire Général.

Dans les locaux de la Bourse du Travail de Cotonou ce jeudi 24 aout 2023, la Confédération des Organisations Syndicales Indépendantes du Bénin (Cosi-Bénin) a rendu public son point de vue sur la crise sociopolitique qui secoue actuellement la République du Niger. Ceci à travers une déclaration de presse lue par Noël Chadaré son Secrétaire Général. Il est à retenir que l’organisation syndicale condamne fermement le Coup d’Etat perpétré par la junte mais s’oppose à une intervention armée pour un rétablissement de l’ordre constitutionnel. La Cosi-Bénin plaide par contre à l’usage exclusive de la voie du dialogue pour une résolution. Lire l’intégralité des propos recueillis par Kpakpato Médias.

PRISE DE POUVOIR PAR UNE JUNTE MILITAIRE SUIVIE DE TENSION POLITIQUE AU NIGER

DÉCLARATION DE LA COSI-BENIN 

Le 26 Juillet 2023, le Bureau Exécutif de la Confédération des Organisations Syndicales Indépendantes du Bénin(COSI-Bénin) a appris avec consternation que le président Mohamed Bazoum, élu démocratiquement en 2021, a été renversé par un coup d’État mené par un groupe de militaires autour du chef de la garde présidentielle, le général Omar Tchiani, soutenu plus tard par l’armée nigérienne.

Malgré les messages de protestation de la communauté internationale et les pressions exercées par les instances régionales à savoir la CEDEAO, l’UEMOA et l’UA, le président déchu n’a, ni été libéré, ni réinstallé dans ses fonctions jusqu’à ce jour. 

Cette situation a engendré de vives tensions politiques et sociales dans le pays avec des manifestations violentes et des attaques aux frontières entre le Niger et le Nigéria notamment. Aussi, les nigériens et les nigériennes, commencent-ils par souffrir au quotidien des conséquences des sanctions économiques et des mesures de restrictions frontalières mises en œuvre par les pays des espaces UEMOA et CEDEAO auxquels appartient le Niger, souffrance qui n’épargne pas aussi les populations de nos pays. Face à cette situation qui se dégrade chaque jour un peu plus, la COSI-Bénin se joint à la communauté internationale pour condamner sans équivoque cette prise de pouvoir par la force par des militaires qui se répand comme une contagion dans la sous-région région ouest africaine. Le pouvoir légal c’est dans les urnes et non au bout du fusil.

La COSI-Bénin, tout en condamnant fermement le coup d’Etat au Niger invite la CEDEAO dans la recherche de solutions à écarter la thèse d’une intervention armée et à recouvrir exclusivement au dialogue et aux pressions de toutes sortes pour une issue heureuse à cette crise. La COSI-Bénin pense que l’option du recours à une intervention militaire serait un saut dans l’inconnu et une aventure périlleuse qui pourrait déstabiliser la sous-région et avoir de lourdes conséquences pour tout le monde aussi bien pour les pays qui constitueraient éventuellement cette force que pour le pays assiégé car nos peuples sont des peuples frères et nous avons des ressortissants béninois au Niger comme des ressortissants nigériens au Bénin. Il en est de même pour les autres pays qui ont aussi des liens séculaires avec le Niger. De plus entre notre pays, le Bénin et le Niger il y a une interdépendance économique dont il faut tenir compte et grand compte avant d’envoyer des troupes combattre à Niamey.

Par ailleurs un recours à la force ne garantirait pas la vie sauve au président BAZOUM. C’est pour cela que nous invitons le chef de l’Etat Béninois à user de son intelligence avérée et de son sens de responsabilité pour convaincre ses pairs d’abandonner le recours à la force et privilégier exclusivement le dialogue et les pressions de toutes sortes pour obtenir des militaires au pouvoir la libération du président BAZOUM et le retour rapide à la normalité.On peut comprendre que sous le coup de l’émotion engendrée par le coup d’état, on décide dans la foulée de recourir à la force mais une fois l’émotion tombée, il faut savoir raison gardée car on peut se tromper de bonne foi. La COSI-Bénin apporte son soutien indéfectible aux travailleurs du Niger et à leurs organisations syndicales.

-Que Dieu éclaire les dirigeants ouest africains pour la paix 

dans l’espace CEDEAO

-Vive la COSI-Bénin

Fait à Cotonou, le 24/08/2023

Le Secrétaire Général

 

 

 

 

 

 

Crise politique au Niger : Le ministre Algérien des Affaires étrangères attendu à Cotonou

Le patron de la diplomatie algérienne est annoncé à Cotonou. Ahmed Attaf, ministre des Affaires étrangères se rend au Bénin dans le cadre d’une tournée de médiation pour une sortie de crise pacifique qui secoue le Niger, depuis le 26 juillet dernier.

Le patron de la diplomatie algérienne est annoncé à Cotonou. Ahmed Attaf, ministre des Affaires étrangères se rend au Bénin dans le cadre d’une tournée de médiation pour une sortie de crise pacifique qui secoue le Niger, depuis le 26 juillet dernier.

 Envoyé par le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, le patron de la diplomatie algérienne a entamé mercredi 23 août, des visites de travail dans trois pays. Ahmed Attaf doit notamment se rendre au Nigeria, au Bénin et au Ghana.

« Le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, M. Ahmed Attaf, chargé par le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, entamera, à partir d’aujourd’hui, des visites de travail en République fédérale du Nigeria, en République du Bénin et en République du Ghana, pour effectuer des concertations avec ses homologues de ces pays, membres de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) », indique un communiqué publié par le ministère.

Selon le communiqué, les échanges porteront sur « la crise au Niger et les moyens de la prendre en charge, à travers la contribution à une solution politique qui évitera à ce pays et à la région tout entière les retombées d’une éventuelle escalade de la situation ».

Le ministre algérien des Affaires étrangères devrait rallier Cotonou, vendredi. Selon certaines sources, une rencontre est annoncée avec son homologue béninois.

Pays voisin du Niger, l’Algérie a condamné le coup d’Etat du 26 juillet et la séquestration du président Bazoum. En revanche, le pays dirigé par Abdelmadjid Tebboune s’oppose à toute intervention militaire au Niger.

 M.A

Intervention militaire au Niger : Le Sénat nigérian dit non à Bola Tinubu

Bonne nouvelle pour les putschistes nigériens, mauvaise nouvelle pour Bola Tinubu. Le Sénat vient de dire non au président nigérian sur une éventuelle participation des troupes nigérianes au Niger pour rétablir le président Mohamed Bazoum, renversé par un coup d’Etat.

Bonne nouvelle pour les putschistes nigériens, mauvaise nouvelle pour Bola Tinubu. Le Sénat vient de dire non au président nigérian sur une éventuelle participation des troupes nigérianes au Niger pour rétablir le président Mohamed Bazoum, renversé par un coup d’Etat.

 « Après plusieurs heures de réunion, la Chambre a finalement demandé à Bola Tinubu de renforcer les options diplomatiques et politiques pour résoudre la crise au Niger », rapporte Rfi.

 Bola Tinubu avait notamment écrit aux sénateurs pour leur demander d’approuver les résolutions de la Cédéao.

Le Sénat a rejeté le coup d’État militaire, mais a déconseillé l’option militaire au président nigérian et président en exercice de la Commission de la Cédeao.

L’ultimatum de la Cédeao au CNSP  pour un retour à l’ordre constitutionnel expire ce dimanche 06 août alors que le Bénin, la Côte d’Ivoire et le Sénégal sont prêts à envoyer leurs troupes au front.

M.A

Niger : voici la composition et le fonctionnement du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP)

Le Général de Brigade Abdourahamane Tchiani, autoproclamé chef d’Etat du Niger après le coup d’Etat qui a renversé Mohamed Bazoum, a signé le jeudi 3 Aout 2023, un décret fixant la composition et le fonctionnement du Conseil. Sans surprise, il préside le CNSP qui composé seize (16) membres auxquels s’ajoutent les différents chefs et responsables des Forces de défense et de sécurité (FDS).

Le Général de Brigade Abdourahamane Tchiani, autoproclamé chef d’Etat du Niger après le coup d’Etat qui a renversé Mohamed Bazoum, a signé le jeudi 3 Aout 2023, un décret fixant la composition et le fonctionnement du Conseil. Sans surprise, il préside le CNSP qui est composé de seize (16) membres auxquels s’ajoutent les différents chefs et responsables des Forces de défense et de sécurité (FDS).

Selon ledit décret, le Conseil est doté d’un Secrétariat et aura pour mission d’assurer la coordination entre  le CNSP et les autres organes de la Transition.

L’ultimatum de la Cédeao pour libérer Mohamed Bazoum, retenu au palais présidentiel depuis le 26 juillet dernier et un retour à l’ordre constitutionnel expire demain dimanche 06 août 2023.

Ci-dessous le décret fixant la composition et le fonctionnement du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie

M.A

Décret fixant la composition et le fonctionnement du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie

 Le Président du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie, Chef de l’Etat :

 DECRETE :

 Article Premier : Le Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie est composé ainsi qu’il suit :

 Président : Le Général de Brigade Abdourahamane Tiani, Mle OA/SM,

Membres du Conseil :

Général de corps d’armées Salifou Modi ;

Général de Brigade Mohamed Toumba ;

Général de Brigade Moussa Salao Barmou ;

Colonel Major Karimou Hima Abdoulaye;

Colonel Major Garba Hakimi ;

Colonel Major Abdourahamane Amadou ;

Colonel Salissou Mamane Salissou ;

Colonel Sidi Mohamed ;

Colonel Ibro Amadou ;

Commissaire Colonel Abarchi Ousmane ;

Colonel Sahabi Sani ;

Colonel Ahmed Sidian ;

Inspecteur général de police Assahaba Ebankawel ;

Colonel Major Abou Oubandawaki, Mle 63185/H ;

Colonel Maizama Abdoulaye, Mle 68802/L;

Article 2 : Sont membres de droit du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie: le chef d’Etat-major des Armées ; le Chef d’Etat-major particulier du Président du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie, le Chef d’Etat-major de l’armée de terre, le Chef d’Etat-major de l’armée de l’air, l’Inspecteur Général des  armées et de la Gendarmerie, l’Inspecteur général des services de sécurité, le Haut-commandant de la Gendarmerie Nationale, le Haut-commandant de la Garde Nationale du Niger, le Directeur général de la Police, le Directeur général des Douanes, le Directeur général de la Protection civile, le Directeur général de l’Environnement et des eaux et forêts, le commandant de la gendarmerie territoriale, le commandant de la gendarmerie mobile, le gouverneurs des régions, les commandants des zones et les commandants des légions.

Article 3 : Le Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie se réunit sur convocation de son président

Article 4 : Le Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie dispose d’un Secrétariat

Article 5 : Le Secrétariat est l’organe administratif du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie. A ce titre, il assure la coordination entre  le Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie et les autres organes de la Transition.

Article 6 : Le Secrétariat est administré sous l’autorité du président du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie par un secrétaire. Le secrétaire assiste au Conseil de cabinet.

Article 7 : Le secrétaire élabore les projets d’ordre du jour des réunions du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie et en dresse les procès-verbaux.

Article 8 : Le secrétaire assure le suivi de l’exécution des délibérations du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie.

Article 9 : Le Présent décret  sera publié au Journal Officiel de la République du Niger.

Fait à Niamey, le 03 août 2023

Le Président du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie

Le Général de Brigade Abdourahamane Tiani.

« Papa Patrice Talon, Pardon, n’envoyez pas vos enfants faire la guerre à ce pays », Belmonde Z opposé à l’envoi des militaires béninois au Niger

Ce mercredi 03 août 2023, le ministre des Affaires étrangères du Bénin est intervenu sur Rfi au sujet de la crise au Niger.   Olushegun Adjadi Bakari a notamment dénoncé le « kidnapping » du président Mohamed Bazoum et n’a pas exclu le recours à la  force pour le rétablissement de l’ordre constitutionnel avec une éventuelle participation des soldats béninois. Une position que semble ne pas approuver Belmonde Z.

Ce mercredi 03 août 2023, le ministre des Affaires étrangères du Bénin est intervenu sur Rfi au sujet de la crise au Niger.   Olushegun Adjadi Bakari a notamment dénoncé le « kidnapping » du président Mohamed Bazoum et n’a pas exclu le recours à la  force pour le rétablissement de l’ordre constitutionnel avec une éventuelle participation des soldats béninois. Une position que semble ne pas approuver Belmonde Z.

A travers un message publié sur sa page Facebook, ce 03 août 2023, l’artiste a ouvertement exprimé son opposition à l’envoi des troupes militaires du Bénin au Niger pour déloger les putschistes après le coup d’Etat qui a renversé Mohamed Bazoum.  « Famille ! Est-ce que le Bénin a besoin de participer à une guerre au Niger svp…?? Répondez sans injures svp », introduit l’auteur du titre à succès ‘‘Compétition’’.

Puis de répondre par la négation à son niveau «  Chez moi personnellement, c’est non».

Pour Belmonde Z, le Bénin ne doit pas faire la « guerre au Niger ». Une intervention militaire au Niger, dit-il, doit être  « pour protéger le Niger, les Nigériens et les Nigériennes ».

« Si notre armée doit se rendre au Niger, ça sera pour protéger le Niger, les Nigériens et les Nigériennes », écrit-il, avant de lancer un appel au président de la République «Svp Papa Patrice Talon, Pardon, n’envoyez pas vos enfants faire la guerre à ce pays frère ».

L’artiste chanteur recommande à la « CEDEAO et l’UEMOA d’aller faire la guerre au Niger pour les intérêts cachés d’une quelconque puissance », sans la participation du Bénin.

Le chef de l’Etat du Bénin appréciera !!!

M.A

La BCEAO annonce la fermeture de ses agences au Niger

Conséquence du coup d’Etat qui a renversé Mohamed Bazoum, mercredi dernier. Ce mardi 01er août, la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’ouest (BCEAO) a annoncé la fermeture de ses agences au Niger.

Conséquence du coup d’Etat qui a renversé Mohamed Bazoum, mercredi dernier. Ce mardi 01er août, la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’ouest (BCEAO) a annoncé la fermeture de ses agences au Niger.

« En raison des risques exceptionnels sur la bonne marche des opérations, les agences principale et auxiliaires de la banque centrale des Etats de l’Afrique de l’ouest au Niger restent fermées jusqu’à nouvelle ordre », indique le communiqué.

Une mesure lourde de conséquence pour les populations.

M.A

Coup d’Etat au Niger : Le Mali et le Burkina-Faso apportent leur soutien aux Putschistes et préviennent (Communiqué conjoint)

Les Gouvernements de Transition du Burkina Faso et du Mali ont appris par voie de presse les conclusions des sommets extraordinaires de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et de l’Union Economique et Monétaire Ouest-Africaine (UEMOA) tenus le 30 juillet 2023 à Abuja sur la situation politique au Niger.

COMMUNIQUE CONJOINT N°001 DU BURKINA FASO ET DE LA REPUBLIQUE DU MALI

Les Gouvernements de Transition du Burkina Faso et du Mali ont appris par voie de presse les conclusions des sommets extraordinaires de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et de l’Union Economique et Monétaire Ouest-Africaine (UEMOA) tenus le 30 juillet 2023 à Abuja sur la situation politique au Niger.

Les Gouvernements de Transition du Burkina Faso et du Mali :

1.Expriment leur solidarité fraternelle et celle des peuples burkinabè et malien au peuple frère du NIGER qui a décidé en toute responsabilité de prendre son destin en main et d’assumer devant l’histoire la plénitude de sa souveraineté ;

  1. Dénoncent la persistance de ces organisations régionales à prendre des sanctions aggravant la souffrance des populations et mettant en péril l’esprit de panafricanisme ;
  2. Refusent d’appliquer ces sanctions illégales, illégitimes et inhumaines contre le peuple et les Autorités Nigériens ;
  3. Avertissent que toute intervention militaire contre le Niger s’assimilerait à une déclaration de guerre contre le Burkina Faso et le Mali ;
  4. Préviennent que toute intervention militaire contre le Niger entraînerait un retrait du Burkina Faso et du Mali de la CEDEAO, ainsi que l’adoption de mesures de légitime défense en soutien aux forces armées et au peuple du Niger ;
  5. Mettent en garde contre les conséquences désastreuses d’une intervention militaire au Niger qui pourrait déstabiliser l’ensemble de la région comme l’a été l’intervention unilatérale de l’OTAN en Libye qui a été à l’origine de l’expansion du terrorisme au Sahel et en AFRIQUE de l’Ouest.

Les Gouvernements de Transition du Burkina Faso et du Mali sont profondément indignés et surpris par le déséquilibre observé entre, d’une part, la célérité et l’attitude aventurière de certains responsables politiques d’Afrique de l’Ouest désireux d’utiliser la force armée pour rétablir un ordre constitutionnel dans un pays souverain, et d’autre part, l’inaction, l’indifférence et la complicité passive de ces organisations et de ces responsables politiques à aider les Etats et les peuples victimes de terrorisme depuis une décennie et abandonnés à leur sort.

En tout état de cause, les Gouvernements de Transition du Burkina Faso et du Mali invitent les forces vives à se tenir prêtes et mobilisées, en vue de prêter main forte au peuple nigérien, en ces heures sombres du panafricanisme.

Que Dieu bénisse l’Afrique et Préserve les africains !

Fait à Ouagadougou et à Bamako, le 31 Juillet 2023.

Pour le Burkina Faso,

Le Ministre de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme, Porte-parole du Gouvernement,

Rimtalba Jean Emmanuel OUEDRAOGO

Chevalier de l’Ordre du mérite, des arts,

des lettres et de la communication

Pour le Mali,

Le Ministre d’Etat, Ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, Porte-parole du Gouvernement,

Colonel Abdoulaye MAIGA

Chevalier de l’Ordre National

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Coup d’Etat au Niger : Lecture et conseil de Richard Boni Ouorou à Patrice Talon

La participation du président Patrice Talon aux négociations politiques dans la sous-région, malgré son échec au Niger, est en soi une bonne chose.

Recrudescence des coups de force et la participation du chef de l’Etat M Patrice Talon.

La participation du président Patrice Talon aux négociations politiques dans la sous-région, malgré son échec au Niger, est en soi une bonne chose.

Cela lui permet de rester informé des événements qui pourraient conduire à sa propre chute s’il n’y prend pas garde.

En effet, les mêmes causes produisent les mêmes effets. La « présidentialisation » des institutions de contre-pouvoir, la « vassalisation » des élus et le détournement de l’armée de son rôle de protecteur de l’intégrité territoriale et des populations, pour en faire un instrument de torture et de massacre, ainsi que l’instrumentalisation de la justice pour réprimer les opposants, sont autant de facteurs qui donnent des arguments à une armée devenue avide de renverser les dirigeants au prétexte de rétablir la paix et la stabilité qu’elle a elle-même contribué à ébranler.

Le chef de l’État Patrice Talon , en devenant, et ce subitement, un activiste pour la démocratie et la stabilité institutionnelle, en participant activement aux négociations politiques, montre qu’il est conscient des risques qui pèsent sur son propre pouvoir.

Cependant, il est important de noter que le simple fait de participer à ces négociations ne garantit pas nécessairement la stabilité dans son pays.

Il lui revient de mettre en place dès maintenant, des réformes concrètes pour restaurer la confiance dans les institutions, renforcer l’indépendance de la justice, promouvoir la transparence et lutter contre la corruption. Seule une approche globale avec des prétentions durables permettra de prévenir les tentatives de renversement du pouvoir et de favoriser la paix et la stabilité sur le long terme.

Patrice Talon sait désormais ce qu’il lui reste à faire pour ne pas subir le même sort que ceux qu’il a échoué à faire rétablir dans leur droit constitutionnel.

Dieu protège notre pays.

Richard Boni Ouorou