MPL : Tèbè raconte comment des ‘‘descendants de Bob Denard’’, mal inspirés et manipulés, ont voulu lui faire un putsch

Expérience Tèbè rompt le silence. Le président légitime du Mouvement populaire de libération (MPL) évoque, pour la première fois, le putsch manqué contre sa personne avec l’épisode de la bagarre au siège du parti. Reçu sur la télévision en ligne Bi News le dimanche 12 mars dernier, il a décrit dans les moindres détails comment des descendants de Bob Denard’’, mal inspirés et manipulés, ont raté leur coup d’Etat.

Expérience Tèbè rompt le silence. Le président légitime du Mouvement populaire de libération (MPL) évoque, pour la première fois, le putsch manqué contre sa personne avec l’épisode de la bagarre au siège du parti. Reçu sur la télévision en ligne Bi News le dimanche 12 mars dernier, il a décrit dans les moindres détails comment des descendants de Bob Denard’’, mal inspirés et manipulés, ont raté leur coup d’Etat. Lire son récit.

Expérience Tébé, président du MPL : « J’ai pris la tête du parti le 3 juillet 2021 et l’une des recommandations fortes faites à mon équipe était de faire tout possible après la tentative ratée de participer aux communales de 2020, il faut participer aux législatives de 2023.

Du coup, je me suis mis à l’œuvre avec les camarades pour faire tout possible et amener l’organisation à cette échéance. Par la grâce de Dieu, ça été réalisé. Aux sorties de cette élection dont malheureusement les fruits n’ont pas tenu la promesse des fleurs, nous n’avons pas été largement suivi par le peuple Béninois. Pour nous, il fallait s’assoir et faire le bilan et tirer les leçons.

Mais malheureusement, il s’est trouvé que deux individus qui plus tard se sont révélés être manipulés par des mains invisibles se sont levés le 16 janvier comme des descendants de Bob Denard, descendent au siège du parti et lisent une déclaration demandant la démission du président en faisant des allégations suffisamment graves. Il n’y a rien qui présageait d’une telle situation.

Surpris, j’ai appelé mon frère et ami le président d’honneur (Sabi Sira Korogoné, Ndlr) pour dire : est-ce que tu viens de voir ce que j’ai vu là ? Il dit qu’il n’est informé de rien. Plus tard, il se révèlera que la veille au soir, il a pris part à une réunion au cours de laquelle tout ça a été concocté.

Dépassé par la gravité des déclarations, j’ai dit, parce que c’est en même temps allé sur les réseaux sociaux, il vaut mieux saisir la justice afin de leur demander d’apporter les preuves des allégations. Ce que j’ai fait en même temps le lendemain. L’avocat saisit un huissier, leur envoie sommation interpellative d’apporter les preuves de leur allégation pour mettre ça sur la place publique pour éclairer l’opinion. Vous savez que ces deux individus avec six autres camardes qui étaient avec eux ont évité de prendre la sommation de l’huissier ! Ils l’ont tourné en bourrique. L’un d’eux finalement lui donne rendez-vous quelque part, prend la sommation de l’huissier, rentre dans la voiture, sans décharger et s’enfui avec un comportement de délinquant. Jusqu’à ce jour, ils n’ont pas pris la sommation de l’huissier pour répondre des allégations distillées dans l’opinion.

Deux jours après, les mêmes reviennent au siège pour déposer à 11 H 28 au secrétariat une convocation au président l’invitant à prendre part à une réunion supposée se tenir à 11 h. Etant déjà informé, je me suis assis dans le bureau déjà à 9 h. La secrétaire m’envoie le papier. Je dis, je suis ici.

Les gens n’arrivent pas jusqu’à 11 H 40 et je sors du bureau pour comprendre. Je dis : mais il doit avoir une réunion pourquoi ils n’arrivent pas. On me dit non, on vient de voir un camarade qui est venu. Certainement, il attend d’autres personnes. Je dis : ok. À 11 h 50 je sors de mon bureau et je viens dans la salle de réunion et je vois assis quatre personnes en train de lire une déclaration et de se faire filmer par d’autres personnes.

Je m’arrête et je dis : je ne comprends pas. Il semble qu’il il y a une réunion à laquelle je suis invité. Vous venez, vous ne cherchez pas à me voir et vous vous mettez à lire une déclaration ! Je ne comprends pas. Il semble qu’il y a une réunion à laquelle je suis invité ! Expliquez-moi ? Personne ne me répond. Je veux comprendre ce qui se passe ? Personne ne répond. Je vais voir alors ce que vous lisez et filmer. C’est ça le papier que j’ai pris et deux bardeaux qui étaient conviés, se sont jetés sur moi avec des chaises et ont commencé par me donner des coups.

Mais je tenais à prendre ce document pour servir de pièce à conviction. Le voilà. Il est intitulé : Procès-verbal de destitution du président. Un procès-verbal d’une réunion qui n’a pas eu lieu. Le papier est déjà saisi. Le document n’était pas encore signé, mais on y voit : les noms des deux frondeurs, celui du frère du président d’honneur, son beau-frère. Le document dit installer un comité de crise. J’ai gardé le papier.

Pendant que j’ai pris le papier pour voir et que les deux bardeaux conviés se sont jetés sur moi, l’un d’eux filme la scène, extrait une partie, poste pour montrer qu’il y a bagarre. À l’instant même ayant constaté les faits, j’ai appelé le Commissaire de police de l’Arrondissement. Lui-même s’est porté sur les lieux  et là j’ai constaté en bas au siège du parti, qu’il y a une horde de délinquants qui avait été convié pour faire du désordre. Des gros bras, des gens qui fumaient de chanvre indien. Ce que je dis, je parle sous le contrôle du commissaire de police qui est venu sur les lieux faire le constat et qui a dit : venez faire une déposition à la police. Je suis allé le faire. On a appelé les autres, ils ne sont pas venus, les convocations leur sont adressées ils n’ont jamais répondu. »

Transcription  Christophe KPOSSINOU

Burkina-Faso : Démission du président Damiba, transition, France ou Russie, … Le Capitaine Ibrahim Traoré dit tout

Il s’appelle Ibrahim Traoré, il a 34 ans, il était jusqu’à présent le chef de corps du régiment d’artillerie de Kaya, dans le nord du Burkina Faso. Et comme il vient de renverser le colonel Damiba, c’est maintenant le nouvel homme fort du pays. Le capitaine Traoré a accepté dimanche soir de répondre aux questions de Christophe Boisbouvier. Le nouveau maître du Burkina Faso affirme qu’il n’est là que pour expédier les affaires courantes et qu’il n’a pas l’intention de présider la future transition.

Il s’appelle Ibrahim Traoré, il a 34 ans, il était jusqu’à présent le chef de corps du régiment d’artillerie de Kaya, dans le nord du Burkina Faso. Et comme il vient de renverser le colonel Damiba, c’est maintenant le nouvel homme fort du pays. Le capitaine Traoré a accepté dimanche soir de répondre aux questions de Christophe Boisbouvier. Le nouveau maître du Burkina Faso affirme qu’il n’est là que pour expédier les affaires courantes et qu’il n’a pas l’intention de présider la future transition.

 RFI : Quelle est la situation politique ?

 Ibrahim Traoré : Eh bien, il n’y a pas d’évènements majeurs, seulement une concertation entre militaires pour soutenir l’équipe du MPSR (Mouvement patriotique pour la sauvegarde et la restauration). Donc, le dénouement est heureux. Parce que comme vous l’avez dit, je suis capitaine, il y a bien plus gradé que moi dans l’armée. Il s’agit donc d’expliquer le contexte et le pourquoi, et ces anciens acceptent de soutenir, de nous conseiller, et nous aider. Donc ça, c’est une bonne nouvelle pour nous.

 Les chefs religieux et traditionnels annoncent que le colonel Damiba a accepté de démissionner, est-ce que vous confirmez ?

 Il y a eu une concertation entre ces chefs traditionnels et religieux et le colonel Damiba depuis samedi. Ce dimanche matin vers 9h, j’ai eu un contact téléphonique avec eux, ce qu’ils m’ont fait savoir également.

 Alors, le colonel Damiba avait posé sept conditions, parmi lesquelles la garantie de sa sécurité et de celles des militaires qui lui sont restés fidèles. Qu’est-ce que vous répondez ?

 Il faut comprendre que nous sommes une armée et il n’y a pas d’ennemi. Donc, après ce genre d’évènements, on laisse tomber tout, on revient sur la table et tout reprend à zéro. Donc, c’est cet acte que les anciens ont posé aujourd’hui, et qui fait aussi la cohésion entre nous. Il n’y a pas une chasse aux sorcières.

 Et savez-vous où est le colonel Damiba ?

 À l’instant où je vous parle, je ne peux pas vous dire là où il se trouve, question de sécurité. Il va bien, très bien.

 Est-ce qu’il est sur le territoire du Burkina Faso ?

 (Rires) Peut-être que vous avez d’autres informations à nous donner ?

 Je vous pose la question parce que plusieurs sources disent qu’il est au Togo.

 Probable, je n’ai pas d’informations sur une extradition ou un autre évènement de ce genre.

 Mais c’est probable ?

 Comme vous avez une source qui vous le dit, donc, c’est probable.

 Est-ce que vous lui avez parlé ces derniers jours ?

 Oui, même ce matin, je lui ai parlé.

 Et alors ?

 Il n’y a pas de problème entre le colonel Damiba et moi. Ce n’est pas un problème personnel. Donc, on a même communiqué ce dimanche matin.

 Et quand vous avez parlé avec lui, il vous a précisé qu’il démissionnait ou pas ?

 Nous n’avons pas parlé à proprement dans notre dernière conversation de cela. C’est plutôt samedi soir que nous avons parlé de cela, nous avons plus parlé des sept conditions que vous avez citées.

 C’est ça, il vous a dit qu’il ne démissionnerait que si les sept conditions qu’il posait étaient acceptées ?

 Nous ne dirons pas conditions en tant que telles, mais je dirais sept accompagnements, parce que ce sont des souhaits.

 Alors, justement, parmi les souhaits que vous a exprimé le colonel Damiba, il y a le respect des engagements pris avec la Cédéao, et notamment le retour à l’ordre constitutionnel en juillet 2024.

 On souhaite que le retour à l’ordre constitutionnel normal soit même avant cette date, si la situation le présage. Donc, notre souhait, c’est que ça puisse se faire avant 2024.

 Ce dimanche soir, un communiqué de militaires qui vous soutiennent a dit que vous êtes chargé vous-même, mon capitaine, de l’expédition des affaires courantes, mais seulement jusqu’aux assises des forces vives qui désigneront un président de transition. Est-ce que vous confirmez ?

 Oui, je le confirme, parce que ce sont les assises qui vont désigner un président de la transition. Donc, pour l’instant, nous expédions les affaires courantes.

 Et ces assises, est-ce que vous souhaitez qu’elles se tiennent avant la fin de l’année ?

 Oui, bien sûr. Bien avant la fin de l’année, on souhaite que ça se passe le plus vite possible.

 Et à l’issue de ces assises, est-ce qu’on verra un président civil ou un président militaire ?

 Civil ou militaire.

 Mais votre préférence, mon capitaine ?

 Je n’ai pas de préférence, ça dépendra de ce qui se passera aux assises.

 Vous avez discuté ces dernières heures avec des officiers supérieurs qui sont plus gradés que vous. J’imagine que vous pensez notamment au lieutenant-colonel Yves Didier Bamouni qui commande les opérations du théâtre national, et au colonel major David Kabré, qui dirige l’état-major. Que ressort-il de ces discussions, mon capitaine ?

 C’est ce que je vous ai dit, ils sont disposés à nous conseiller, à nous appuyer, à nous soutenir.

 Et à vous reconnaitre comme le numéro un du pays dans les semaines qui viennent ?

 Ça ne leur pose pas de problèmes.

 Et est-ce qu’eux-mêmes pourraient prendre votre succession à l’issue de ces assises ?

 Ça dépendra de ceux qui seront aux assises. Je ne vais pas à intervenir dedans.

 Et vous-même, mon capitaine, est-ce que vous pensez pouvoir poursuivre votre mission à la tête du pays après les assises ou est-ce que vous comptez passer le relais à ce moment-là ?

 (Rire) Pourquoi continuer ? Nous ne sommes pas venus pour continuer, nous ne sommes pas venus pour un but particulier. Tout ce qui intéresse, c’est de savoir si le niveau de sécurité est bien, c’est le combat, c’est le développement. Les assises qui vont désigner le président, ça ne nous concerne pas trop. On sera là pour donner des idées.

 Ce samedi, des manifestants s’en sont pris à trois emprises françaises au Burkina Faso, deux à Ouagadougou et une à Bobo-Dioulasso. Quelle est votre réaction ?

 Il y a eu un communiqué concernant ces emprises militaires, il ne s’agit pas juste de la France. Donc, tout ce qui est emprise dans notre pays, nous condamnons ces dérives de la foule. Avec la communication, je pense que ça rentre dans l’ordre.

 Et quel appel lancez-vous aujourd’hui à ces manifestants ?

 D’être patriotes, des manifestants pacifiques, et de ne pas se livrer à des actes de vandalisme. Pourquoi casser? Pourquoi détruire ? Nous passons des messages, nous communiquons pour que les gens n’attaquent pas, ne vandalisent pas.

 Vous avez mentionné votre ferme volonté « d’aller vers d’autres partenaires prêts à aider dans la lutte contre le terrorisme ». A quels autres partenaires pensez-vous ?

 Il y a beaucoup de partenaires, la France est un partenaire, il y a beaucoup d’autres partenaires. Donc, il n’y a pas une cible prioritaire, tous ceux qui pourront nous aider.

 Je vous pose la question mon capitaine, parce que, depuis trois jours, les manifestants qui vous soutiennent brandissent des drapeaux russes. Est-ce que vous allez vous tourner vers la Russie ?

 Le drapeau russe. La Russie est un État comme les autres, on est déjà en partenariat comme vous pouvez le constater. Même dans notre armée, nous utilisons beaucoup de matériels russes. Donc, c’est déjà un partenaire pour le Burkina Faso. Je ne vois pas quelle particularité il y a à voir un drapeau russe que l’on brandit à Ouagadougou.

 Est-ce que vous souhaitez continuer un partenariat avec la France ou pas ?

 S’il y a une ambassade ici, c’est qu’on est déjà partenaires, maintenant peut-être qu’on va parler des termes du partenariat.

 C’est-à-dire revoir les termes ?

Oui, je pense que la France même est en train de changer les termes de ses partenariats avec beaucoup de nations. Nous voulons aussi discuter des termes du partenariat avec la France. Il y a des choses à améliorer, et peut-être qu’il y a des choses à abandonner, mais tout ce qui peut être amélioré doit être fait.

Source : RFI

Burkina-Faso : Damiba accepte de démissionner sous 7 conditions et se réfugie à Lomé

Après le coup d’Etat de vendredi dernier, Paul Henri Damiba a finalement démissionné de son poste de président de la Transition du Burkina-Faso. Mais à travers une déclaration, ce dimanche, sur la situation nationale, les faitières des communautés religieuses et coutumières révèlent qu’il accepté de démissionner sous sept conditions.

Après le coup d’Etat de vendredi dernier, Paul Henri Damiba a finalement démissionné de son poste de président de la Transition du Burkina-Faso. Mais à travers une déclaration, ce dimanche, sur la situation nationale, les faitières des communautés religieuses et coutumières révèlent qu’il accepté de démissionner sous sept conditions.

Le président démissionnaire annoncé à Lomé au Togo demande, entre autres, le respect des engagements pris avec la CEDEAO,  la garantie de la sécurité et de la non-poursuite des FDS engagés à ses côtés.

Lire la déclaration pour découvrir les autres conditions.

M.A

DECLARATION DES FAITIERES DES COMMUNAUTES RELIGIEUSES ET COUTUMIERES SUR LA SITUATION NATIONALE

 

Notre cher pays le Burkina Faso vit des moments d’incertitudes.

 

En ces moments difficiles où il y a un risque d’escalades aux conséquences dramatiques, les communautés religieuses et coutumières ont été amenées à effectuer une médiation entre les belligérants.

 

Suite aux actions de médiation menées par lesdites communautés, le Président Paul-Henri Sandaogo DAMIBA a proposé lui-même sa démission afin d’éviter des affrontements aux conséquences humaines et matérielles graves.

 

Le Président DAMIBA a posé sept conditions :

 

  1. La poursuite des activités opérationnelles sur le terrain;

 

  1. La garantie de la sécurité et de la non-poursuite des FDS engagés à ses côtés;

 

  1. La poursuite du renforcement de la cohésion au sein des FDS;

 

  1. La poursuite de la réconciliation nationale;

 

  1. Le respect des engagements pris avec la CEDEAO;

 

  1. La poursuite de la réforme de l’Etat;

 

  1. La garantie de sa sécurité et de ses droits, ainsi que ceux de ses collaborateurs.

 

Le Président du MPSR le Capitaine Ibrahim TRAORE a accepté ces sept conditions.

 

Les autorités coutumières et religieuses invitent la population au calme, à la retenue et à la prière pour notre chère patrie le Burkina Faso.

 

FAIT A OUAGADOUGOU LE 02 OCTOBRE 2022

 

Nouvelle réaction de la Cédeao sur la situation au Burkina-Faso

La Communauté économique des Etats de l’Ouest (Cédeao) réagit à nouveau à la situation au Burkina-Faso. Dans un communiqué en date du dimanche 02 octobre 2022, l’institution sous-régionale « demande aux forces de défense et de sécurité d’éviter l’escalade et, en toutes circonstances de protéger les civils », appelant à « l’arrêt des violences et des pillages ».

La Communauté économique des Etats de l’Ouest (Cédeao) réagit à nouveau à la situation au Burkina-Faso. Dans un communiqué en date du dimanche 02 octobre 2022, l’institution sous-régionale « demande aux forces de défense et de sécurité d’éviter l’escalade et, en toutes circonstances de protéger les civils », appelant à « l’arrêt des violences et des pillages ».

Dans son communiqué, la Cédeao a réaffirmé son opposition au « coup de force ».

M.A

Aucune description de photo disponible.

Burkina –Faso : Des militaires annoncent la destitution du président Colonel Damiba et la dissolution du Gouvernement

Le coup d’Etat serait acté au Burkina-Faso. Des militaires ont annoncé dans la soirée de ce vendredi annoncé la destitution du président Colonel Paul-Henri Damiba.

Le coup d’Etat serait acté au Burkina-Faso. Des militaires ont annoncé dans la soirée de ce vendredi annoncé la destitution du président Colonel Paul-Henri Damiba.

Le Gouvernement est dissout. Les frontières terrestres sont fermées et les institutions sont suspendues.

Le Capitaine Ibrahim Traoré serait le nouvel homme fort du Burkina-Faso.

M.A

Tirs à Ouagadougou : « C’est une crise interne à l’armée », indique le Porte-parole du Gouvernement Lionel Bilgo

Au Burkina-Faso, des tirs à l’arme lourde ont été entendus vers 04 h30 dans la capitale Burkinabè. Les Forces spéciales ont rapidement pris position sur de grands axés de Ouagadougou pour tenter de contrôler la situation. Le signal de la RTB  a été coupé.

Au Burkina-Faso, des tirs à l’arme lourde ont été entendus vers 04 h30 dans la capitale Burkinabè. Les Forces spéciales ont rapidement pris position sur de grands axés de Ouagadougou pour tenter de contrôler la situation. Le signal de la RTB  a été coupé.

Joint au téléphone par la télévision privée BF1, le Porte-parole du Gouvernement a indiqué qu’il s’agit « d’une crise interne à l’armé ».

« C’est une crise interne à l’armée et les échanges se poursuivent au sein de la grande muette pour un dénouement sans écueils », a renseigné Lionel Bilgo d’après des propos transcrits par le site Burkina 24, assurant qu’: « Aucun membre du gouvernement n’a été arrêté ».

Une source proche à Jeune Afrique a assuré que le président Damiba, qui  réside dans une villa ministérielle proche du palais de Kosyam, « allait bien » et « était toujours à Ouagadougou ».

Manassé AGBOSSAGA

Burkina Faso : des tirs entendus au palais présidentiel, le signal de la télévision nationale coupé

Situation confuse à Ouagadougou. Vers 4 h 30,  des tirs nourris ont retenti  ce vendredi 30 septembre 2022 dans la capitale burkinabè,..

Situation confuse à Ouagadougou. Vers 4 h 30,  des tirs nourris ont retenti  ce vendredi 30 septembre 2022 dans la capitale burkinabè, rapporte Jeune Afrique.

Ces tirs provenaient des environs de Kosyam, le palais présidentiel, et du camp Baba Sy, le quartier général du président de la transition, le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba, et de ses hommes.

Dans la foulée, des militaires se sont déployés. Les déplacements sont interdits et  La Radiodiffusion télévision du Burkina (RTB) n’émet plus. Le signal de la RTB est coupé.

Pour l’heure, la situation reste confuse. Difficile de dire si le Colonel Damiba est toujours ou n’est plus l’homme fort au Burkina-Faso.

Le 24 janvier 2022, Le président Paul-Henri Sandaogo Damiba renversait Roch Marc Christian Kaboré, justifiant  sa prise de pouvoir par l’incapacité du président à mettre fin aux attaques terroristes et son lot de morts.

M.A

Bénin/CRIET : Renvoi du dossier complot contre la sûreté de l’Etat

Ouvert, puis renvoyé ! Comme annoncé le dossier ‘‘atteinte à la sûreté de l’Etat’’ s’est ouvert, en présence des six accusés, ce mercredi 13 juillet 2022 à la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (Criet) à Porto-Novo.

Ouvert, puis renvoyé ! Comme annoncé le dossier ‘‘atteinte à la sûreté de l’Etat’’ s’est ouvert, en présence des six accusés, ce mercredi 13 juillet 2022 à la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (Criet) à Porto-Novo.

Toutefois, pas grande chose à se mettre sous la dent, si ce n’est le renvoi du dossier à une date inconnue.

En effet, à l’ouverture de l’audience, l’un des avocats de la Défense a soulevé une exception d’inconstitutionnalité, explique Frissons Radio.

Pour Me Victorien Fadé, la Cour suprême devrait rendre sa décision avant un éventuel procès après  le pourvoi en cassation de son client.

Le juge décide dans la foulée de suspendre momentanément l’audience. Mais à la reprise,  le juge  annonce le renvoi définitif du dossier, sans préciser la nouvelle date.

Les mis en cause, des militaires  ont été interpelés en juillet 2018. Ils ont ensuite été placés en détention préventive le 2 août de la même année. Ils sont poursuivis pour complot contre la sûreté de l’Etat et non dénonciation de crime.

Manassé AGBOSSAGA

CRIET : Des militaires comparaissent pour complot contre la sureté de l’Etat

Une affaire de coup d’Etat à la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (Criet), à Porto-Novo, ce mercredi 13 juillet 2022. Six militaires seront à la barre pour complot contre la sureté de l’Etat.

Une affaire de coup d’Etat à la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (Criet), à Porto-Novo, ce mercredi 13 juillet 2022. Six militaires seront à la barre pour complot contre la sureté de l’Etat.

Selon les informations rapportées par Frissons Radio, les mis en cause ont été interpelés en juillet 2018. Ils ont ensuite été placés en détention préventive le 2 août de la même année.  Le présumé cerveau de cette tentative de coup d’Etat serait un lieutenant en service à Toffo.

Poursuivis pour complot contre la sûreté de l’Etat et non dénonciation de crime, les six soldats pourraient être donc fixés sur leur sort au terme de l’audience qui se tient dans le cadre de la session criminelle de la Criet.

Le mardi 14 juin dernier, des militaires et des opposants poursuivis pour  « atteinte à la sûreté de l’Etat, association de malfaiteurs, non dénonciation de crime et complicité »,  en détention depuis février 2020, avaient bénéficié d’une mesure de liberté provisoire du juge des libertés de la Cour de répression des infractions économiques  et du terrorisme (Criet).

Manassé AGBOSSAGA

Coups d’État à répétition : Le ministre des Affaires étrangères Aurélien Agbénonci livre son point de vue et indique la position du Bénin

 Le Patron de la diplomatie Béninoise réagit aux coups d’État à répétition dans l’espace Cédeao. De passage sur l’émission ‘’Le Gouvernement en Action’’, Aurélien Agbénonci s’est exprimé sur les renversements de régime, survenus au Mali, au Burkina-Faso et Guinée Conakry.

Le Mali, la Guinée et le Burkina-Faso ont connu des renversements de régime. Des militaires sont désormais aux commandes dans ces trois pays. De passage sur l’émission ‘’Le Gouvernement en Action’’, le ministre des Affaires étrangères, Aurélien Agbénonci s’est exprimé sur le sujet, indiquant la position du Bénin.

 Le Patron de la diplomatie Béninoise réagit aux coups d’État à répétition dans l’espace Cédeao. De passage sur l’émission ‘’Le Gouvernement en Action’’, Aurélien Agbénonci s’est exprimé sur les renversements de régime, survenus au Mali, au Burkina-Faso et Guinée Conakry.

 Le ministre des Affaires étrangères a condamné ces putschs. Pour lui, il « n’est pas souhaitable qu’il y ait répétition des coups d’État » parce que « dès qu’il y a coup d’État, les efforts de développement s’arrêtent ; les plans d’accélération surtout ce qui est prévu dans un espace communautaire s’arrêtent ; dès qu’il y a coup d’État, la sécurité est en danger ».

 Aurélien Agbénonci ajoute que les ruptures d’ordre constitutionnel cassent « une certaine dynamique ».

 Toutefois, le ministre des Affaires étrangères a insisté sur les causes de ces coups d’État, rappelant que la gestion des affaires publiques est un déterminant clé.

 Et de lancer « Ce que moi je pense, c’est qu’on doit travailler sur les causes. On doit condamner, certes, ces coups d’État, mais on doit aussi avoir le courage de réfléchir sur les raisons qui conduisent à ce genre de situation ».

 La position du Bénin

 Interrogé sur la position du Bénin, notamment dans la prise des sanctions contre ces trois pays, le ministre des Affaires étrangères a avancé que « le Bénin a une diplomatie sage, une diplomatie d’écoute, mais aussi une diplomatie de rappel des textes ».

 Il a souligné que sous le leadership de Patrice Talon, le Bénin partage les décisions globales prises par les Chefs d’État, mais essaie d’attirer l’attention sur les réalités de chaque pays et du moment.

 Un peu comme pour dire, que le Bénin n’est pas dans une fermeté aveugle.

 Manassé AGBOSSAGA