Supposé recours pour suppression du parrainage : Azannaï dénonce une manipulation de l’information et rappelle l’urgence pour l’opposition

COORDINATION EXÉCUTIVE NATIONALE DE LA RÉSISTANCE NATIONALE.

Il est publié et abondamment relayé par des presses en ligne et des médias de la presse écrite que l’opposition béninoise aurait saisi la Cour Constitutionnelle; le but visé par cette dite « opposition politique béninoise » serait d’obtenir par cette saisine la suppression du parrainage dans le cadre de l’ élection présidentielle de 2021.

Les médias qui ont relayé l’information ont également mis en exergue, et de manière tendancieuse, les images d’un certain nombre de personnalités politiques dont le Président AZANNAI, pour illustrer leurs communications et commentaires orientés.

Un pareil agissement s’apparente à une ignoble manipulation de l’information tendant à créer la confusion dans les esprits et au sein de nos populations résistantes.

La Coordination Nationale de la Résistance Nationale ne se reconnaît pas dans une telle initiative et le Président AZANNAÏ, Coordonnateur Exécutif National de la Résistance Nationale n’est ni de près ni de loin associé à une telle initiative.

Au demeurant, il est inconséquent de parler d’élections et particulièrement d’élection présidentielle dans un contexte de pure dictature.

Continuer de parler d’opposition politique dans le contexte qui est celui d’un coup d’Etat permanent ayant imposé de manière sanglante une dictature sur fond de confiscation du pouvoir législatif, de tripatouillage de la Constitution, de vote à la pelle de lois liberticides aboutissant au déni de l’Etat de droit, de la terreur, de l’instrumentalisation de la justice, des forces de sécurité publiques, des Armées, de l’Administration est un comportement naïf voire suspect; en somme, c’est être consciemment ou inconsciemment complice du système dictatorial rétrograde actuellement en cours chez nous en République du Bénin.

Contrairement aux naïvetés sur l’incongruité de l’épouvantail dit « du verrou du parrainage » il urge que dans un élan commun de sursaut patriotique, tous nous nous résolvions avec foi, abnégation et détermination à faire sauter le « banditisme politique du vol par recours criminel à la tuerie à balles réelles et à l’imposition d’un parlement à 100% monochrome et exclusivement 100% estampillé Patrice TALON ». Telle doit être notre priorité.

Aucune cristallisation sur le leurre dit du parrainage ne saurait aucunement être la solution face à ce pouvoir dictatorial et pervers car l’invention de cet épouvantail du parrainage n’est qu’une toute petite minuscule partie visible de l’iceberg despotique des pièges à con du pouvoir pervers dit de la rupture pour voler l’alternance du pouvoir par les urnes en 2021.

Encore une fois, ce qui urge, c’est que les Partis politiques soucieux de la paix et des libertés démocratiques se métamorphosent en mouvements de libération du peuple et de restauration de la Démocratie et de l’Etat de droit.

La Résistance Nationale condamne donc cette communication orientée de certaines presses, qui n’ont autre objectif que celui d’entretenir le flou, la confusion dans l’esprit de nos compatriotes.

Personne ne candidate contre une dictature avec les lois , les règles et surtout lorsque toutes les Institutions de la République sont à la solde du dictateur. TALON disait aux journalistes de ne pas être sourds à sa profession de foi ( celle de compétition sans compétiteur ), ne soyez donc pas sourd à ce qu’il a dit : « … si personne ne peut lui tenir tête, à lui un dictateur, il a beau tuer, il a beau être nul, il sera réélu ».

Il doit être retenu par tous qu’ :

« Une dictature, on la plie ou on la fait dégager ».

Vive la Résistance Nationale,

A bas les traîtres et les irrésolus,

Victoire au Peuple Béninois debout.

Candide A M AZANNAÏ.

———

Commandeur de l’Ordre National du BÉNIN,

Ancien Ministre de l’Industrie,

Ancien Ministre de l’Industrie, Porte Parole du Gouvernement,

Ancien Ministre Délégué, Chargé de la Défense Nationale,

Ancien Président de Groupe Parlementaire,

Ancien Juge à la Haute Cour de Justice

Loi interprétative et complétant le code électoral: La Cour Djogbénou donne son feu vert

La cour constitutionnelle vient de rendre son verdict par rapport à l’adoption de la loi n° 2020-13 portant interprétation et complétant la loi n°2019-43 du 15 novembre 2019 portant code électoral…

La cour constitutionnelle vient de rendre son verdict par rapport à l’adoption de la loi n° 2020-13 portant interprétation  et complétant la loi n°2019-43 du 15 novembre 2019 portant code électoral. Des sources proches de l’ORTB, les  sept sages ont déclaré, ce jeudi 4 juin 2020,  conforme à la constitution la loi votée le 02 juin dernier par les députés.

Joseph Djogbénou

La balle est à présent dans le camp du président de la République. Ce dernier doit promulguer la loi.

Il y aura donc du mouvement dans les prochains jours au niveau des conseils communaux où l’élection du maire, de ses adjoints et chefs d’arrondissement n’a pas eu lieu.

Manassé AGBOSSAGA

Bénin: Azannaï révèle trois supercheries que mijote la Rupture

« Je ne laisserai pas passer cela. Cela ne va se passer dans ce pays. On abuse pas d’une majorité », prévient-il.

Malgré son départ de la mouvance, le président du parti Restaurer l’Espoir semble être au parfum de tout ce qui se fait et se dit dans son ancien camp. En marge de la célébration des femmes du parti Restaurer l’Espoir dans le cadre de la Journée internationale de la femme, tenue ce dimanche 8 avril 2018 à Majestic de Cadjèhoun, Candide Azannaï a révélé trois « manœuvres dangereuses » que mijote le camp de la Rupture.
Manassé AGBOSSAGA
Candide Azannaï n’est plus membre de la mouvance présidentielle, mais il sait tout ce qui s’y trame. Du moins à en croire ses révélations sur les manœuvres en cours dans le camp de la Rupture avec l’onction de leur « maître ».
« Actuellement il y a des réunions qui se tiennent, réunions parrainées par les ténors, les chantres de la Rupture…Nous suivons ces réunions. Nous avons parfois les comptes rendus de ces réunions. Certaines personnes qui participent à ces réunions dans le camp de la Rupture, au cœur de ce qu’ils appellent le BMP viennent spontanément nous informer. Nous avons aussi nos informateurs dedans », a d’abord confié l’ancien ministre de la défense.
« Trois pôles »
Dans ses confidences, Candide Azannaï a évoqué les pôles législatifs, la tension sociale et politique et enfin la diversion sur lesquels travaillent Patrice Talon et son écurie pour tromper la classe politique, et les travailleurs.
Dans son développement, le président du parti Restaurer l’Espoir a fait savoir que le pôle législatif comporte la prochaine Cour constitutionnelle, le code électoral, et la reforme du système partisan. Selon lui, le plan concocté est d’attendre l’installation de la nouvelle cour constitutionnelle en juin pour introduire au Parlement la reforme du code électoral et celle sur le système partisan. Candide Azannaï confie que l’objectif est de jouer sur la manipulation des hommes de l’institution.
Parlant du code électoral, l’ancien député de la 16è circonscription électorale évoque la Lépi, et rappelle qu’elle est le fruit du consensus. L’homme en profite pour fustiger le Ravip, le déséquilibre entre la minorité et la majorité, l’Ant, structure technique du Ravip, qui selon lui est détournée de son rôle pour servir de manipulation au niveau du Ravip, l’exploitation des informations de la Lépi, la non installation du Cos-lépi, la violation de la décision de la Cour constitutionnelle.
Sur la Reforme du système partisan, le président du parti Restaurer l’Espoir confie qu’elle sert de couvert pour poser des obstacles dans la création de partis politiques, et la représentativité du peuple au niveau du parlement. Il fait savoir que la stratégie est de corser les dispositions dans la création de parti, tant dans le nombre de membre fondateur que dans les dépenses financières. « Désormais les pauvres ne peuvent plus jouir du droit d’association politique. C’est un danger…Voilà ce qui concerne le volet législatif. Il s’agit d’un plan dangereux. L’objectif, c’est de détruire et d’assassiner le système partisan, d’empêcher que les partis politiques existent désormais. Ce n’est pas bon », dénonce t-il.
Abordant le 2è pôle, celui de la tension sociale et politique, Candide Azannaï a laissé entendre qu’il se mijote une « overdose de corruption » pour répondre à la résistance des syndicats, des travailleurs.
Enfin, sur le pôle de la diversion, l’ancien allié de Patrice Talon a annoncé que les acteurs de la Rupture prévoient une visite aux anciens présidents de la République dans la perspective de certains pactes, de certains actes occultes. Et là-dessus, il dit croire en la maturité des acteurs pour ne pas tomber dans ce piège. « Je veux croire et l’assurance que les gens ne sont pas dupes. Je veux croire et l’assurance qu’aucun plan politique ne réussit à 100% », lance t-il.
Mais si ces derniers se faisaient berner par ces manœuvres, Candide Azannaï rassure qu’il ne se fera pas avoir.

« Je ne laisserai pas passer cela. Cela ne va se passer dans ce pays. On abuse pas d’une majorité », prévient-il.
Agbonnon et son écurie sont donc avertis.

Déclaration du patrimoine: Voici les bons et mauvais élèves

Le président de l’Autorité  nationale de lutte contre la corruption (ANLC) était présent sur l’émission « 3D » de la télévision nationale de ce dimanche 10 décembre 2017. A l’occasion, Jean-Baptiste Elias est revenu sur la déclaration du patrimoine. En la matière, le président de l’ANLC a indiqué les bons et les mauvais élèves…

Le président de l’Autorité  nationale de lutte contre la corruption (ANLC) était présent sur l’émission « 3D » de la télévision nationale de ce dimanche 10 décembre 2017. A l’occasion, Jean-Baptiste Elias est revenu sur la déclaration du patrimoine. En la matière, le président de l’ANLC a indiqué les bons et les mauvais élèves.

Manassé AGBOSSAGA /Le Quotidien

Invité à débattre du thème ‘‘Lutte contre la corruption au Bénin, quels progrès’’ sur l’émission « 3D » de la télévision nationale, Jean-Baptiste Elias   a saisi la perche pour livrer les mauvais élèves. Du moins, en matière de la déclaration du patrimoine, comme l’exige l’article 3 de la loi N°2011-20 du 12 octobre 2011 portant lutte contre la corruption et autres infractions connexes en République du Bénin.

Rappelant les hauts fonctionnaires qui ont l’obligation de déclarer à la prise et à la fin de service leur patrimoine, Jean-Baptiste Elias a placé à la mauvaise loge les députés, maires, les conseillers communaux et municipaux, et les membres du Conseil économique et social.

A en croire le président de l’ANLC,  sur les 83 députés que compte l’Assemblé nationale,   36 se sont déjà soumis à la loi.

Du côté du  Conseil économique et social (Ces), 6 conseillers ont déjà déclaré leur patrimoine. Par contre, il y a encore 18 qui traînent encore les pas, fait savoir le président de l’ANLC.  Toujours dans la galerie des mauvais élèves, Jean-Baptiste Elias indique que  3 maires  sur 77 sont en phase avec l’article 3 de la loi portant lutte contre la corruption.

Encore plus grave, fait savoir le président de l’ANLC, c’est qu’aucun conseiller municipal, communal  ou chef d’arrondissement  n’a encore déclaré son patrimoine.

Les bons exemples

Tout n’est pas noir. Il y a dans le petit point fait par Jean-Baptiste Elias, à la date du 10 novembre 2017, des bons exemples.  Et là-dessus, le président de l’ANLC a cité les 9 sages de la Cour constitutionnelle qui ont tous déclaré leur patrimoine.

Le président de l’ANLC a aussi mis en exergue  le précédent gouvernement de Patrice Talon. A en croire Jean-Baptiste Elias,  Patrice Talon et ses 21 ministres s’étaient soumis à la loi.

Comme les neuf sages de la cour Constitutionnelle et les 21 ministres de Talon, les neuf conseillers de la Haute autorité de l’audiovisuel et de la communication (Haac) ont tous respecté cette disposition.

Evoquant les points positifs, Jean-Baptiste Elias a aussi mentionné les 8 des neuf membres de l’Arcep, et les 9 des 12 préfets qui sont en phase avec la loi.

Mais au cas où ces derniers se seraient  empressés pour  faire une fausse déclaration, le président de l’ANLC  rappelle  qu’ils encourent une peine de trois à cinq ans de prison.

Pour les mauvais élèves, qui n’ont toujours pas déclaré leur patrimoine, Jean-Baptiste Elias a rappelé qu’ils risquent une amende dont le montant est égal à six mois de rémunération perçue  ou à percevoir à la fonction occupée.

Ils ne diront pas qu’ils n’ont pas été avertis.