Cour Pénale Internationale: Une Béninoise élue 2ème vice-présidente

Une Béninoise promue au sein d’une juridiction internationale. Il s’agit de Reine Alapini Gansou désormais deuxième vice-présidente de la Cour Pénale Internationale.

Une Béninoise promue au sein d’une juridiction internationale. Il s’agit de Reine Alapini Gansou désormais deuxième vice-présidente de la Cour Pénale Internationale.

Un nouveau vent souffle pour Reine Alapini Gansou au sein de la Cour Pénale Internationale. Le lundi 11 mars 2024, elle est élue deuxième vice-présidente de la haute juridiction internationale à l’instar aux de la juge Tomoko Akane élue présidente et de Rosario Salvatore Aitala premier vice-président. Au cours d’un mandat de trois ans, ces trois personnalités sont appelées à relever les défis principaux qui s’imposent à cette juridiction objet d’assez de critiques à l’échelle planétaire. « Je suis profondément honorée d’avoir été élue par mes collègues juges au poste de Présidente de la Cour pénale internationale. En cette période de défis pour la Cour, un leadership stable, collaboratif et unifié est nécessaire. Je me concentrerai sur la promotion du dialogue entre les organes de la Cour et les représentants de la défense et des victimes, ainsi que sur le renforcement du dialogue avec les États parties et les États qui n’ont pas encore ratifié le Statut de Rome. Je donnerai également la priorité à la sécurité et au bien-être du personnel de la Cour », a laissé entendre la juge Tomoko Akane en tant que nouvelle présidente peut-on lire sur le site web de l’institution.

Née le 11 août 1956, Reine Alapini Gansou est élue juge de la Cour Pénale Internationale le 5 décembre 2017. Avocate au Barreau du Bénin, elle a également enseigné le droit à l’université d’Abomey-calavi. Avec cette promotion, Reine Alapini Gansou devient la première femme Béninoise a accédé à cette fonction.

Par C.K.

Côte d’Ivoire : La réaction de Bédié après la confirmation de l’acquittement de Gbagbo et Blé Goudé par la CPI

La Cour pénale internationale (CPI) a confirmé ce mercredi 31 mars l’acquittement prononcé en 2019 de l’ex-président ivoirien Laurent Gbagbo, jugé, pour crimes contre l’humanité liés aux violences post-électorales en 2010 et 2011. Quelques heures après le verdict, le président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire a réagit.

Henri Konan Bédié

Henri Konan Bédié a salué la décision. Pour l’ancien président ivoirien, la confirmation de l’acquittement de Laurent Gbagbo et Charles Blé Goudé va contribuer à la décrispation de la situation politique nationale.

Le président du PDCI est alors pressé de voir les deux hommes regagner leur pays.

« C’est avec une grande joie que j’ai appris, ce mercredi 31 mars 2021, la confirmation de l’acquittement du Président Laurent Gbagbo et du Ministre Charles Blé Goudé par la Cour pénale internationale (CPI) ; une liberté qui n’aurait jamais dû être entravée depuis la décision rendue en première instance.

L’acquittement de ces deux personnalités et leur retour définitif en Côte d’Ivoire vont certainement contribuer à la décrispation de la vie politique nationale.

Je souhaite, ainsi un bon retour en Côte d’Ivoire au Président Laurent Gbagbo et au Ministre Charles Blé Goudé », a-t-il écrit ce mercredi 31 mars sur son compte officiel.

Manassé AGBOSSAGA

CPI : Laurent Gbagbo et Charles Blé Goudé situés le 31 mars, les scénarios probables

31 mars, date décisive  pour Laurent Gbagbo et Charles Blé Goudé. La chambre d’appel de la Cour pénale internationale rendra son arrêt le 31 mars prochain à 15h, heure de La Haye après l’appel de la Procureure.

Accusés de crimes contre l’humanité commis lors des violences post-électorales de 2010 et 2011, l’ancien président de la République et son ministre de la jeunesse ont été acquittés en janvier 2019.  Toutefois, la procureure avait fait appel de cet acquittement.

Elle avait notamment demandé aux juges de prononcer un non-lieu à la place des acquittements. Fatou BenSouda avait mis en avant des « vices de procédures ».

En demandant de prononcer un non lieu, elle entend laisser place à d’éventuelles poursuites, car « le non-lieu ne clôt pas définitivement le dossier. Il ne blanchit pas les accusés », comme le rappelle Rfi.

Le 31 mars, la chambre d’appel de la Cpi pourrait donc revenir sur sa décision et prononcer un non lieu, en lieu et place de leur acquittement. Gbagbo et Blé Goudé pourraient donc revenir à la barre. C’est un scénario à envisager.

« Interrogée par les juges lors d’une audience sur les conséquences qu’aurait une telle décision, la procureure avait indiqué qu’elle pourrait demander la tenue d’un nouveau procès contre l’ex-président et l’ancien chef des Jeunes patriotes », rappelle d’ailleurs Rfi.  

Seconde hypothèse ! La confirmation des deux acquittements par les juges. Dans ce cas, Gbagbo et Blé Goudé pourraient ainsi dire définitivement adieu à cette affaire, car innocentés.

« Les conditions imposées à leur libération seraient immédiatement levées. Laurent Gbagbo, qui vit en Belgique, et Charles Blé Goudé qui réside à La Haye, pourraient regagner la Côte d’Ivoire.

Un motif supplémentaire d’attendre avec beaucoup d’impatience le verdict des juges.

Manassé AGBOSSAGA