Le porte-parole du Gouvernement chipe une formule sacrée du frère Hounvi pour le chambrer. Pour sa première intervention sur l’enlèvement supposé de l’activisiste à Lomé, Wilfried Léandre Houngbédji ne s’est pas privé de le tacler avec ses propres mots.
Lors d’une sortie ce samedi 07 septembre 2024, l’ancien journaliste du quotidien La Nation a rappelé qu’il était un « vrai citoyen sans peur, un compatriote sans reproche ».
« Je suis le premier défenseur de l’esprit critique. J’ai fait ça en tant que journaliste, et moi, j’étais un vrai Béninois sans peur, un compatriote sans reproche. Je peux vous le dire sans fausse prétention et je n’ai jamais fui. Même en étant dans le service public, j’ai eu une plume critique et j’assumais les critiques. J’ai écrit Scandale sous Yayi. Yayi était au pouvoir. Il a envisagé de me mettre en prison, de me faire un procès et j’avais les preuves dans mon livre,(…). Et malgré ça, j’étais préparé à l’idée d’aller en prison .Une Ambassade de la place à Cotonou m’a appelé, pour dire on te donne. On m’a donné le visa. Tu viens chez nous, trois ans renouvelable. Je dis, je ne pars pas de Cotonou. Je reste là », a-t-il déclaré; avant d’enfoncer le clou, » c’est ça le citoyen sans peur, sans reproches ».
En revanche, le porte-parole du Gouvernement semble accuser frère Hounvi » de mener un « activisme politique à base de calomnie et de médisance ». « On essaie de déconstruire les autres et de les défaire aux yeux de la société », déplore Wilfried Léandre Houngbédji.
Steve Amoussou, que dis-je, ‘frère Hounvi » appréciera…
Manassé AGBOSSAGA