Le gouvernement a, depuis quelques mois, engagé une lutte sans merci contre la cybercriminalité. Des milliers de jeunes sont ainsi jetés en prison. Mais de passage sur l’émission ‘‘De vous à nous’’ de la radio Peace Fm, dimanche dernier, le président du Mouvement populaire de libération (MPL), Expérience Tèbè a soulevé les limites de cette lutte, tout en condamnant le phénomène.
Le gouvernement a, depuis quelques mois, engagé une lutte sans merci contre la cybercriminalité. Des milliers de jeunes sont ainsi jetés en prison. Mais de passage sur l’émission ‘‘De vous à nous’’ de la radio Peace Fm, dimanche dernier, le président du Mouvement populaire de libération (MPL), Expérience Tèbè a soulevé les limites de cette lutte, tout en condamnant le phénomène.
Un point fâche le Mouvement populaire de libération (MPL) dans la lutte contre la cybercriminalité enclenchée par le régime de la Rupture. Invité de l’émission ‘‘De vous à nous’’ de la radio Peace Fm, dimanche dernier, le président du parti d’opposition a dénoncé l’accroissement de la population carcérale, sans toutefois, prendre parti pour le phénomène.
Si Expérience Tèbè soutient que la « lutte » contre ce « phénomène indigne est une bonne chose », il se désole, toutefois de l’arrestation excessive des jeunes.
« … de l’autre côté, quand on voit la masse de jeune qui rejoint la prison, ça pose un problème. Ces jeunes qui écopent aujourd’hui de 7 ans, 5 ans de prison, c’est une perte pour la société. On est en train de grossir la population carcérale. Ces jeunes arrêtés sont à la charge de l’Etat et des parents », fait-il remarquer.
Pour lui, il urge de « penser autrement la question » au-delà des condamnations.
« Il y a une urgence à procéder à la réflexion pour réorienter la question », lance-t-il.
Le président du MPL propose, à titre d’exemple, de faire participer les jeunes arrêtés dans le cadre de la lutte contre la cybercriminalité à la production nationale. Expérience Tèbè plaide pour leur occupation sur les terres agricoles.
L’invité de l’émission ‘‘De vous à nous’’ invite également le gouvernement à mettre sur pied une politique qui favorise l’emploi des jeunes pour ne pas qu’ils tombent facilement dans le piège du gain facile.
« Les jeunes qui n’ont rien à faire sont facilement exposés à la cybercriminalité. Si les jeunes sont occupés à faire des choses, ils n’auront pas le temps ou la possibilité de découvrir ces choses », a-t-il déclaré.
Comme pour inviter le gouvernement à attaquer le problème à la racine.
M.A