CRIET : Des militaires comparaissent pour complot contre la sureté de l’Etat

Une affaire de coup d’Etat à la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (Criet), à Porto-Novo, ce mercredi 13 juillet 2022. Six militaires seront à la barre pour complot contre la sureté de l’Etat.

Une affaire de coup d’Etat à la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (Criet), à Porto-Novo, ce mercredi 13 juillet 2022. Six militaires seront à la barre pour complot contre la sureté de l’Etat.

Selon les informations rapportées par Frissons Radio, les mis en cause ont été interpelés en juillet 2018. Ils ont ensuite été placés en détention préventive le 2 août de la même année.  Le présumé cerveau de cette tentative de coup d’Etat serait un lieutenant en service à Toffo.

Poursuivis pour complot contre la sûreté de l’Etat et non dénonciation de crime, les six soldats pourraient être donc fixés sur leur sort au terme de l’audience qui se tient dans le cadre de la session criminelle de la Criet.

Le mardi 14 juin dernier, des militaires et des opposants poursuivis pour  « atteinte à la sûreté de l’Etat, association de malfaiteurs, non dénonciation de crime et complicité »,  en détention depuis février 2020, avaient bénéficié d’une mesure de liberté provisoire du juge des libertés de la Cour de répression des infractions économiques  et du terrorisme (Criet).

Manassé AGBOSSAGA

Retrait des 390 soldats béninois du Mali: Les deux grandes leçons à tirer, selon Richard Boni Ouorou

A cet exercice, Richard Boni Ouorou s’y est adonné. Après l’annonce du retrait des 390 soldats béninois engagés au sein de la Minusma (140 d’ici novembre 2022 et 250 d’ici novembre 2023), le Politologue, analyse la demande du patron de la diplomatie Béninoise.

Le Bénin veut plier bagage du Mali. Dans un courrier adressé au secrétariat général des Nations Unies, le ministre des Affaires étrangères, Aurélien Agbénonci a annoncé le retrait progressif des 390 soldats béninois engagés au sein de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation au Mali (Minusma). A présent, place aux analyses, commentaires et réactions…

A cet exercice, Richard Boni Ouorou s’y est adonné. Après l’annonce du retrait des 390 soldats béninois engagés au sein de la Minusma (140 d’ici novembre 2022 et 250 d’ici novembre 2023), le Politologue, analyse la demande du patron de la diplomatie Béninoise.

Se contentant d’aborder le « fond » de la question, Richard Boni Ouorou tire principalement deux grandes leçons.

Pour l’auteur du ‘‘Projet pour un Bénin démocratique’’ ou encore ‘‘Option gagnante pour sortir de la pauvreté et de la corruption’’,   ce retrait annoncé laisse croire que la question sécuritaire devient « préoccupante » au Bénin avec les nombreuses attaques enregistrées dans le pays, notamment dans la partie septentrionale du pays.

«… sur le fond et au vu des arguments (officiels) avancés, il est désormais clair que la question de la sécurité dans notre pays passe de subsidiaire à très préoccupante et que la garantie de la sécurité des uns et des autres, pose problème et qu’il faille s’en préoccuper individuellement et collectivement », constate d’abord le Politologue.

Ensuite, Richard Boni Ouorou fait remarquer que le retrait des 390 soldats béninois du Mali pour les redéployer au Bénin confirme un problème de sous-effectif au niveau de l’armée béninoise.

Cette situation, explique-t-il, pourrait amener les autorités à confier la sécurité du pays à des troupes étrangères.   

« En second, cela prouve, s’il le fallait encore, que notre pays est en sous-effectif », indique-t-il, avant de poursuivre, « et que pour des raisons sécuritaires plus intenses (si ce n’est déjà le cas), notre pays pourrait être amené à livrer son territoire a des forces étrangères qui lui viendraient en renfort ».

 

Mais pour une véritable « souveraineté » du Bénin, Richard Boni Ouorou plaide pour un renforcement des moyens de sécurité.

« …il est important, voire urgent, que nous travaillions tous et toutes sur des moyens de sécurité renforcée sans quoi la souveraineté ne serait qu’une illusion », lance-t-il …

Un peu comme pour dire, la sécurité, c’est l’affaire de tous.

 

Manassé AGBOSSAGA