Les défenseurs des droits humains ne bénéficient pas d’une protection au Bénin. Le réquisitoire est signé du juriste et président de la Coalition des défenseurs des droits humains, Serge Prince Agbodjan.
Manassé AGBOSSAGA
Présent au lancement du Rapport 2017 d’Amnesty International par la section Bénin sur les condamnations à mort et exécution tenu ce jeudi 12 avril 2018 au siège de l’organisme, Serge Prince Agbodjan a déploré la situation des défenseurs des droits humains dans son pays. Pour le Juriste, les défenseurs des droits humains sont la cible d’acte de répression en raison de leur engagement en faveur des droits humains et des libertés publiques. Se faisant, le président de la Coalition des défenseurs des droits humains fustige les campagnes de diffamations, et de dénigrements orchestrés contre ces derniers sur les réseaux sociaux ou dans les médias.
Dans son réquisitoire, Serge Prince Agbodjan a aussi mis en avant les menaces de mort, les mauvais traitements dont sont victimes les défenseurs des droits humains.
Et de lancer « Au Bénin, les défenseurs des droits humains ne sont pas protégés »
Le président de la Coalition des droits humains invite les pouvoirs publics et politiques à corriger le tir en adoptant des lois qui protègent les défenseurs des droits humains.
Son appel sera t-il entendu ?