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Au Bénin, les populations font face à la cherté des denrées alimentaires. Lassées de cette situation, elles annoncent des actions pour exprimer leur ras-le-bol et contraindre les autorités à apporter des solutions à leurs souffrances.
Au Bénin, les populations font face à la cherté des denrées alimentaires. Lassées de cette situation, elles annoncent des actions pour exprimer leur ras-le-bol et contraindre les autorités à apporter des solutions à leurs souffrances.
Première action en vue, une marche pacifique. Selon Frissons Radio, les populations de Parakou prévoient une marche pacifique pour dénoncer la cherté de la vie et la flambée des prix des produits alimentaires.
Les organisateurs espèrent 3000 manifestants à cette marche et auraient déjà transmis les demandes d’autorisation au maire de Parakou et au préfet du Borgou.
En Conseil des ministres de ce mercredi 16 juin 2021, le Gouvernement a, à nouveau, insisté sur la faible pluviométrie pour justifier la cherté des denrées alimentaires qui s’observe actuellement dans les différents marchés. De quoi susciter une nouvelle réaction de Thierry Alavo.
En Conseil des ministres de ce mercredi 16 juin 2021, le Gouvernement a, à nouveau, insisté sur la faible pluviométrie pour justifier la cherté des denrées alimentaires qui s’observe actuellement dans les différents marchés. De quoi susciter une nouvelle réaction de Thierry Alavo.
Après son point de vue suite aux propos du secrétaire général adjoint et Porte-parole du Gouvernement, l’universitaire et scientifique réagit à nouveau et sort les chiffres pour contredire Patrice Talon et ses ministres
« Pluviométrie et pénurie de denrées alimentaires au Bénin: Encore ce mercredi, le gouvernement du Bénin s’est prononcé sur la cherté des denrées alimentaires et a réaffirmé que la pénurie de nourriture à laquelle nous assistons actuellement est due à une faiblesse des pluviométries. Je me permets de me prononcer une fois encore sur cette situation parce que, quand un médecin pose mal son diagnostic, il risque de tuer son patient. Je me suis alors amusé à comparer les données pluviométriques des 5 dernières années (cf. www.historique-meteo.net). Cette plateforme fournit, entre autres, les précipitations moyennes journalières pour tous les mois, année par année. J’ai reporté ces précipitations pour les 12 mois de chacune des années de 2016 à 2020, et j’ai calculé les précipitations moyennes par jour pour chaque année. Les calculs indiquent que les précipitations moyennes journalières sont de 1,91 mm, 1,66 mm, 2,08 mm, 6,25 mm et 4,41 mm respectivement pour 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020. On remarque aisément que les précipitations de 2020 sont au moins deux fois plus élevées que celles de 2017 et 2018. Mais en dépit des faibles précipitations de 2017 -2018, la production de maïs au Bénin a atteint le niveau record de 1,6 million pour cette campagne – là, et le gouvernement avait incité les agriculteurs à vendre leur maïs à l’extérieur du pays », fait remarquer le Spécialiste en Agronomie et lutte biologique contre les insectes avant de s’interroger « Comment ça se fait que pour des précipitations nettement meilleurs en 2020, on connaît maintenant une pénurie de denrées alimentaires? ».
Convaincu que les causes de la cherté des denrées alimentaires sont ailleurs, Thierry Alavo craint le pire si le Gouvernement s’entête à indexer la faible pluviométrie.
« Préparons-nous à subir une famine, si le gouvernement n’intègre pas la gestion raisonnée des ravageurs à sa stratégie de lutte contre la faim », prévient le Professeur titulaire, Fondateur du Centre Edward Platzer pour la lutte raisonnée contre les vecteurs du paludisme à l’Université D’Abomey-Calavi. .
Au Bénin, tout est réuni en ces temps-ci, pour avoir une mauvaise mine. De l’actualité économie, à l’actualité politique, en passant par l’actualité sociale, tous les ingrédients sont réunis pour tendre vos nerfs.
Au Bénin, tout est réuni en ces temps-ci, pour avoir une mauvaise mine. De l’actualité économie, à l’actualité politique, en passant par l’actualité sociale, tous les ingrédients sont réunis pour tendre vos nerfs.
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Sur le plan économique et social, que c’est extrêmement dur ! Et là c’est le ‘‘kpakpato sans payer’’ et le citoyen qui parle. Le ‘‘hautement social’’ promis par ‘‘Agbonnon’’ tarde à se concrétiser. Tout est cher dans nos marchés. Le maïs se vend actuellement à 250Fcfa, le gari à 400 Fcfa voire 500 Fcfa, l’huile à 1300 le litre. Bref, les produits de première nécessité connaissent une flambée.
Pendant ce temps, le salaire des fonctionnaires n’a pas augmenté, toujours pas de solutions pour ces nombreux diplômés sans emploi, le ‘kpakpato sans payer’’ est toujours ‘‘sans payer’’.
Et c’est dans ce contexte, presque de « ventre affamé n’a point d’oreille », que Irénée Agoosa et Corentin Kohoué ont décidé de reprendre leur comédie politique entamée depuis la présidentielle du 11 avril dernier.
Même battu par les bulletins dans plusieurs bureaux de vote et dernier avec un score minable, digne d’un élève taré, le duo Kohoué-Agossa a décidé de mettre sur pied un soi-disant parti politique pour dans leur ‘‘scène théâtrale’’ restaurer la confiance.
Les temps changent, mais les mentalités et habitudes, pas. Après sa comédie avec son ‘‘club politique’’ ‘‘Le nationaliste’’ qui ne résumait qu’à lui seul, et dont lui seul comprenait le sens, Agossa a décidé de récidiver.
Dieu, quel péché ai-je commis pour voir se dérouler sous mes yeux cette tragédie ?
Réagissant aux propos du Porte-parole du Gouvernement, Thierry Alavo a fait savoir que la mauvaise pluviométrie ne peut à elle seule expliquer la rareté des produits de première nécessité.
Interpellé sur la flambée des denrées alimentaire, Wilfried Léandre Houngbédji a prioritairement indexé la mauvaise pluviométrie de l’année dernière et celle en cours. Mais à cet argument, un Spécialiste en Agronomie et lutte biologique contre les insectes répond par la négation.
Réagissant aux propos du Porte-parole du Gouvernement, Thierry Alavo a fait savoir que la mauvaise pluviométrie ne peut à elle seule expliquer la rareté des produits de première nécessité.
« Problèmes phytosanitaires et cherté des prix des denrées alimentaires au Bénin: Actuellement, les denrées alimentaires (le maïs notamment) coûtent cher au Bénin. Le gouvernement a expliqué la cherté des denrées par la rareté des pluies. Mais laissez-moi vous dire la vérité: La mauvaise pluviométrie ne suffit pas pour expliquer l’insuffisance des denrées alimentaires à laquelle nous assistons actuellement », a fait savoir le Professeur titulaire, Fondateur du Centre Edward Platzer pour la lutte raisonnée contre les vecteurs du paludisme à l’Universite D’Abomey-Calavi.
Sur la base de son expérience personnelle, il fait remarquer que le problème est ailleurs.
« …Quant à la situation déjà en cours à l’heure où nous sommes, il faut forcément intégrer à la réflexion les dégâts massifs causés par les insectes ravageurs. En 2016, la chenille légionnaire, un nouveau ravageur très vorace s’est fait remarquer au Bénin et dans la sous-région. L’incidence de ce ravageur augmente chaque année et les pertes agricoles sont de plus en plus élevées. Au moment où le cultivateur commence à observer les dégâts de ce ravageur dans son champ, c’est trop tard, aucun produit phytosanitaire ne pourra l’aider à empêcher les pertes », fait observer le Scientifique.
Puis de tirer la sonnette d’alarme et de lancer un appel aux autorités : « Nous avons donc besoin de mettre en place un système d’avertissement agricole dans toutes les régions du pays. Le but de ce système d’avertissement sera d’inspecter régulièrement les champs pour détecter, de façon précoce, l’arrivée des premiers individus des différents ravageurs potentiels; ce qui permettra de faire les traitements phytosanitaires de façon judicieuse. Ce travail se fait par des experts en Entomologie. Nous avons déjà formé une multitude d’entomologistes au Bénin et nous pouvons encore en former d’autres ».
Pour Thierry Alavo, l’Etat doit « appuyer les scientifiques compétents » pour résoudre ces problèmes.
Maïs, gari, haricot, huile et autres produits de première nécessité connaissent depuis quelques jours une augmentation de prix dans les marchés béninois. Interpelé sur cette actualité qui met en courroux les populations lors du compte rendu du conseil des ministres du mercredi 9 juin 2021, le Porte-parole du Gouvernement a levé un coin de voile sur les raisons de la flambée des prix de produits de première nécessité.
Maïs, gari, haricot, huile et autres produits de première nécessité connaissent depuis quelques jours une augmentation de prix dans les marchés béninois. Interpelé sur cette actualité qui met en courroux les populations lors du compte rendu du conseil des ministres du mercredi 9 juin 2021, le Porte-parole du Gouvernement a levé un coin de voile sur les raisons de la flambée des prix de produits de première nécessité.
« ce qu’on peut observer et vous êtes les témoins de cela, c’est que pendant 5 ans pratiquement, je veux dire sur tout le quinquennat écoulé, les prix des produits n’ont pas connu de variations majeures. En général, ils sont restés au niveau où ils étaient en 2016, 2017, 2018, …ils n’ont pas connu de flambée », a d’abord fait remarquer Wilfried Léandre Houngbédji, avant d’expliquer et d’indexer la pluie et les pays voisins « il se fait cependant que l’année dernière, et cette année également, comme nous pouvons tous l’observer, les pluies se sont raréfiées. La pluviométrie a été baisse dans la sous-région, en général et quand on ajoute à cela, certains facteurs exogènes, les rendements n’ont pas toujours été au rendez-vous dans la mesure des efforts que nous avons accompli, les années écoulées qui nous ont valu d’être classés 2ème producteurs de vivriers de l’Ueoma. Aujourd’hui, la réalité est que, avec la situation, née de la rareté des pluies, certains pays voisins ont entrepris de constituer des stocks de sécurité et ainsi, en dépit des conseils que le gouvernement via les services techniques a pu donner aux producteurs, certains d’entre eux se laissent appâtés par le gain qui est proposé par les acheteurs étrangers qui viennent et qui ainsi s’approvisionnent chez nous, constituent, sans doute, des stocks de sécurité chez eux. Mais, cela crée une certaine tension sur notre marché et c’est ça qui explique la situation au niveau des prix sur nos marchés ».
Wilfried Léandre Houngbédji a ensuite souligné que le Gouvernement n’est pas resté les bras croisés face à cette situation.
« …là-dessus le gouvernement n’est pas resté insensible. Le ministre de l’Agriculture et sa collègue de l’industrie et du commerce ont tout de suite alerté leurs services techniques qui sont à pied d’œuvre et qui ont commencé à sensibiliser les producteurs. Mais au-delà de cette sensibilisation pour que les produits restent prioritairement sur le marché national, d’autres mesures seront prises pour que les productions repartent à la hausse et que donc suffisamment de stocks soient disponibles pour satisfaire la consommation locale et éventuellement plus tard pour servir les besoins de l’exportation », a confié l’ancien journaliste du quotidien du service public ‘‘La Nation’’.
Les consommateurs et consommatrices apprécieront !!!