Brésil: le Parlement exclut une députée accusée de l’assassinat de son mari

Elle est accusée par la justice d’avoir commandité l’assassinat en juin 2019 de son mari, le pasteur Anderson do Carmo, par l’un de leurs fils et avec la complicité de sept de leurs enfants. La leader évangélique et députée conservatrice brésilienne Flordelis a été évincée de son siège par un vote du Congrès mercredi.

La députée Flordelis à la tribune du Congrès.
© Cleia VIANA / Brazilian Chamber of Deputies / AFP La députée Flordelis à la tribune du Congrès.

Le Congrès brésilien a démis de ses fonctions mercredi la députée et leader évangélique Flordelis dos Santos, accusée par la justice d’avoir commandité l’assassinat de son mari en juin 2019. La parlementaire, élue en 2018 sous l’étiquette du Parti social-démocratique (PSD, conservateur) et connue sous son simple prénom, a été exclue à la suite d’un vote de 437 voix pour et 7 contre.

Les éléments de preuve de l’enquête indiquent qu' »il n’y a aucun doute sur la participation de Mme Flordelis au meurtre d’Anderson do Carmo », a déclaré le rapporteur de l’affaire, le député Alexandre Leite, en recommandant l’éviction. « Quand le tribunal m’acquittera, quand vous irez vous coucher, vous regretterez d’avoir condamné une personne qui n’a pas encore été jugée », s’est-elle défendu en séance plénière, aux côtés de son avocat.

Trente balles tirées par l’un des fils

Cette femme de 60 ans est accusée par la justice de Rio de Janeiro d’avoir orchestré l’assassinat du pasteur Anderson, 42 ans, avec la complicité de sept de ses quelque 50 enfants, biologiques ou adoptés, ainsi qu’une petite-fille, pour des motifs d’argent et de pouvoir. Flordelis est restée en liberté du fait de son immunité parlementaire, mais à partir d’octobre 2020, elle a été contrainte par la justice à porter un bracelet électronique.

C’est un de ses fils biologiques, Flavio dos Santos Rodrigues, qui a tué Anderson de trente balles dans le garage de sa maison à Niteroi, près de Rio. Au total, onze personnes de la famille seront traduites en justice. Auparavant, Flordelis, par ailleurs connue comme chanteuse gospel, aurait tenté d’empoisonner la nourriture ou la boisson de son mari au moins six fois.

Née dans la favela carioca de Jacarezinho, Flordelis a connu Anderson en 1994. Ensemble, ils ont eu quatre enfants et ont adopté une cinquantaine de bébés, enfants et adolescents vulnérables. Avec eux, ils ont fondé la Communauté évangélique ministère Flordelis. Leur histoire a fait l’objet d’un film en 2009, mélange de documentaire et de fiction, avec plusieurs acteurs célèbres de l’influente télévision Globo.

BFM Tv

Tanzanie: Une députée chassée du parlement pour avoir porté un pantalon jugé « trop serré »

Pas de place pour les  tenues ‘‘texy’’ au parlement Tanzanien ! Une députée vient de l’apprendre à ses dépens.

Pas de place pour les  tenues ‘‘texy’’ au parlement Tanzanien ! Une députée vient de l’apprendre à ses dépens.

Condester Sichwale, députée de Momba a été expulsée de l’ hémicycle parlement pour avoir porté un pantalon jugé trop collant et séduisant au point de déconcentrer ses collègues.

C’est le  président du parlement en personne, Job Ndugai,  qui a demandé à la députée de sortir de la salle,  à la suite d’une plainte concernant sa tenue vestimentaire par un autre député.

Tanzanie : La députée Condester Sichwale, chassée du parlement pour avoir porté un pantalon jugé « trop serré »
Tanzanie : La députée Condester Sichwale, chassée du parlement pour avoir porté un pantalon jugé « trop serré »

La vidéo de l’expulsion de Condester Sichwale du Parlement fait le buzz sur les réseaux sociaux. Dans cette dernière, le député, auteur de la plainte critique sévèrement  la tenue de sa collègue, soulignant  que le parlement est le miroir de la société et qu’il doit donc être un bon exemple.

« Le parlement est le miroir de la société et de la Tanzanie, et certaines de nos sœurs portent des vêtements étranges et sont des députées. Que montrent-elles à la société ? » a déclaré le parlementaire Amar sous les acclamations de ses  autres collègues.

C’est après cela que le président de l’Assemblée nationale a demandé à la députée vêtue d’un pantalon et un haut jaune de quitter la salle et de s’habiller conformément aux règles du parlement avant de revenir.

Il a en outre demandé au sergent d’armes d’empêcher les législateurs mal vêtus d’entrer dans la chambre.

Ce cas doit faire école.

Manassé AGBOSSAGA/Kpakpato Medias