Houngbédji et l’opposition, Talon avec le Nigéria : Ouorou en tire une leçon de vie

La vie et mon parcours personnel m’ont offert de précieuses leçons, et voici quelques exemples qui illustrent mon propos.

Petite leçon de vie

La vie et mon parcours personnel m’ont offert de précieuses leçons, et voici quelques exemples qui illustrent mon propos.

Adrien Houngbédji a passé la majeure partie de sa carrière dans l’opposition, avant de rejoindre brièvement en 2016 une alliance de l’autre côté du spectre politique. Malheureusement, cette coalition a échoué, et bien qu’il ait pu se raccrocher à une autre mouvance (rupture), il s’est finalement retrouvé dans une retraite ambiguë, sans réelle direction et peut-être frustré, mais bon …

Pendant une grande partie de son mandat, Patrice Talon président de la République a maintenu une distance avec le Nigeria. Pendant cette période, les choses semblaient relativement calmes, même si la fermeture des frontières causait d’énormes souffrances aux populations.

Ces dernières ont réussi à faire preuve de résilience et à s’adapter à la situation.

Malheureusement, depuis que Talon s’est réconcilié avec faste avec le Nigeria, nous avons directement été impliqués dans une crise qui l’isole, qui a un impact négatif sur ses intérêts économiques directs (Port et PVI) et qui affecte l’économie et les pauvres populations de façon générale.

La morale de cette histoire est claire : ne cherchez pas à forcer le destin.

Dans ces deux cas, nous avons des exemples concrets qui soulignent l’importance de rester fidèle à ses principes et de ne pas agir précipitamment. Les décisions prises par Houngbédji et Talon, motivées par des intérêts politiques ou économiques, les ont finalement menés à des situations délicates et peut-être même préjudiciables.

Il est essentiel de prendre le temps de réfléchir aux conséquences potentielles de nos actions et de ne pas succomber à la tentation d’agir de manière inconsidérée. En suivant cette leçon de vie, nous pouvons éviter les pièges du destin et trouver un équilibre durable et bénéfique pour nous-mêmes et pour notre société.

Restons fidèle à nos principes et ne nous laissons pas influencer ainsi qu’il faut éviter de céder à l’émotion et de trahir nos responsabilités.

#prosperonsensemble

Issa Boni Richard Ouorou

 

Simon-Narcisse Tomety : « Il ne suffit pas de devenir ministre, président ou d’être cité parmi les fortunés d’un pays pour croire qu’on a réalisé son destin. Ce qui compte… » (Opinion)

 Le destin collectif et le bien commun

Tant que vous n’avez pas transformé l’impossible en possible, vous êtes incapable.

Personne ne possède la plénitude des connaissances et des capacités pour transformer tous ses désirs en besoins puis en réalités.

C’est ce système de transformation du spirituel en matière ou de l’esprit en matériel qu’on appelle aussi destin.

Un destin est toujours une œuvre inachevée que vous soyez riche ou pauvre, instruit ou non instruit, ingénieur gradué ou artisan ingénieux, travailleur acharné ou paresseux.

Le destin fait la destinée mais elle n’est jamais la destination d’une course ou d’un trajet de vie. Le destin est un témoin qui se passe d’un individu à un individu, d’une institution à une autre. Voilà pourquoi le vrai destin s’inscrivant dans un processus de passation de témoin pour son passage est une succession de temps, de valeurs, de méthodes et d’actions appelée la continuité historique.

Il ne suffit pas de devenir ministre ou président de la république pour croire qu’on a réalisé son destin. Il ne suffit pas d’être cité parmi les fortunés d’un pays, d’un continent ou du monde. Ce qui compte ce n’est n pas la posture mais la satisfaction des êtres humains et ce qu’ils retiennent de votre image pour le transfert aux générations futures. Le destin se joue toujours entre le souvenir et l’oubli d’une personne.

Soyons grands par nos œuvres et non par nos positions institutionnelles et sociales.

Simon-Narcisse Tomety

Le chemin de la résistance, de la résilience et de la république