Scandales sous la Rupture : Houngbédji dit que « maintenant la justice fait son travail », mais avant les « rapports restaient cachés »

Le régime de la Rupture n’est  pas  épargné par les scandales et autres dossiers de corruption dans l’administration publique. Lors de la présentation du compte rendu du Conseil des ministres du mercredi 05 juillet 2023, le porte-parole du gouvernement a été interpellé sur cette actualité qui entache l’image de Patrice Talon et de son gouvernement.

Le régime de la Rupture n’est  pas  épargné par les scandales et autres dossiers de corruption dans l’administration publique. Lors de la présentation du compte rendu du Conseil des ministres du mercredi 05 juillet 2023, le porte-parole du gouvernement a été interpellé sur cette actualité qui entache l’image de Patrice Talon et de son gouvernement.

Sur la question, Wilfried Léandre Houngbédji a semblé faire une comparaison avec les régimes défunts pour tenter de dédouaner le régime de la Rupture.

Le Porte-parole du gouvernement a laissé entendre que la « lutte contre la corruption est effective » sous l’actuel régime, , alors qu’avant les  rapports des audits n’étaient même pas remis à la justice.

«   Vous devez être rassurés de ce que, si quelqu’un se fait épingler, la certitude au moins aujourd’hui, c’est que  les dossiers sont instruits. La justice fait son travail, et  les sanctions tombent, contrairement il y a quelques années, où les rapports pouvaient être  cachés dans les tiroirs et ne servis à rien », s’est défendu le porte-parole du gouvernement.

Il a ajouté que le président de la République reste « intraitable » quant à la lutte contre la corruption et la promotion de la bonne gouvernance.

Dans ce sens, le porte-parole du gouvernement a souligné que la justice est « instruite » et a la « main lourde » contre les auteurs de corruption  dans le cadre de la politique pénale du gouvernement.

Et « si malgré le dispositif de prévention », mais  aussi de sanctions mises en place », « des cadres se permettent, des écarts de conduite avec la gestion des ressources publiques », c’est sans doute la preuve que la « lutte contre la corruption et la mauvaise gouvernance est une affaire de tous les jours », a-t-il avoué.

No comment !!!

M.A

Présumé dossier de corruption au CNLS-TP : plusieurs personnes déposées en prison

epuis quelques jours, le Conseil National de Lutte contre le VIH/Sida, la tuberculose, le paludisme, les hépatites, les infections sexuellement transmissibles et les épidémies (CNLS-TP) est secoué par un présumé dossier de corruption et de détournement.

Depuis quelques jours, le Conseil National de Lutte contre le VIH/Sida, la tuberculose, le paludisme, les hépatites, les infections sexuellement transmissibles et les épidémies (CNLS-TP) est secoué par un présumé dossier de corruption et de détournement. Pour tenter d’apporter la lumière, le procureur de  la République a écouté 14 personnes dans ce dossier, rapporte Bip radio dans son édition du mercredi 05 juillet 2023. Et selon nos confrères, 11 prévenus ont été placés sous mandat de dépôt, tandis que 03 autres sont mis sous convocation après audition. L’enquête suit son cours.

M.A

 

10 ans de prison requis contre la Fonctionnaire de police accusée d’avoir soutiré des millions dans les caisses de la BEF

Reprise du procès de la Fonctionnaire de police accusée d’avoir soutiré des millions dans les caisses de la Brigade économique et financière (BEF), ce lundi 20 juin 2022 à la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET) à Porto-Novo. Lors de l’audience de ce jour, le ministère public a requis  10 ans de prison ferme et 5 millions d’amende contre la principale accusée et 10 ans de prison dont 5 ferme pour son conjoint.

Reprise du procès de la Fonctionnaire de police accusée davoir soutiré des millions dans les caisses de la Brigade économique et financière (BEF), ce lundi 20 juin 2022 à la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET) à Porto-Novo. Lors de laudience de ce jour, le ministère public a requis  10 ans de prison ferme et 5 millions damende contre la principale accusée et 10 ans de prison dont 5 ferme pour son conjoint.

Ouvert le 16 mai dernier à la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET), le procès de la Fonctionnaire de police accusée d’avoir soutiré 17  millions dans des dossiers  scellés de la Brigade économique et financière (BEF) destinés au parquet qu’elle remplaçait par du papier coupé aux dimensions desdits billets de banque s’est poursuivi ce lundi 20 juin 2022. Les principaux accusés dont la Fonctionnaire de Police et son conjoint étaient à la barre.

C’est en présence de ces derniers que le premier substitut du  Procureur a fait sa réquisition. Dans sa réquisition, il a requis 10 ans de prison ferme et 5 millions d’amende contre la principale accusée pour abus de fonction,  renseigne Frissons Radio.

Par contre, le premier substitut du  Procureur spécial de la CRIET a requis 10 ans dont 5 ferme à l’encontre du conjoint de la Fonctionnaire de Police.

La défense a plaidé pour la clémence. Dans ce dossier, la principale accusée reconnaît avoir soutiré de l’argent dans les caisses de la BEF.

Toutefois, elle rejette le montant de 17 millions, comme révélé dans les enquêtes. Selon ses propos, elle a plutôt soutiré   14 millions de FCFA.

Reste désormais à savoir si cela va influencer le verdict des juges de la Criet, attendu pour le 18 juillet.

Manassé AGBOSSAGA