Certificat de conformité pour écarter les partis de l’opposition en 2019, quitus fiscal pour exclure des opposants en 2023: La crainte de Sabi Sira Korogoné

 Le président d’honneur du Mouvement populaire de libération (MPL) craint le quitus fiscal. Interrogé par Reporter Bénin Monde Tv, Sabi Sira Korogoné voit le pouvoir de la rupture utilisé, cette fois-ci, cette pièce indispensable à la constitution des déclarations de candidatures pour les législatives du 08 janvier 2023, pour exclure  des potentiels candidats de l’opposition.

 Le président d’honneur du Mouvement populaire de libération (MPL) craint le quitus fiscal. Interrogé par Reporter Bénin Monde Tv, Sabi Sira Korogoné voit le pouvoir de la rupture utilisé, cette fois-ci, cette pièce indispensable à la constitution des déclarations de candidatures pour les législatives du 08 janvier 2023, pour exclure  des potentiels candidats de l’opposition.

En effet après l’épisode du certificat de conformité, inventé par la Cour constitutionnelle, présidée à l’époque par Joseph Djogbénou pour exclure tous les partis de l’opposition des législatives de 2019, l’ancien président du MPL craint que le quitus fiscal soit la nouvelle stratégie du pouvoir pour  empêcher certains opposants de se présenter aux législatives du 08 janvier 2023.

Il dit avoir les premiers signaux avec les quitus fiscaux des militants et responsables du MPL qui sont bloqués par le DG des Impôts malgré toutes les formalités accomplies et des « dossiers au complet ».

«    Nous avons des inquiétudes… Nous n’avons pas de quitus fiscal et nous sommes inquiets », a-t-il confié.

Face à cela et pour éviter que le Bénin enregistre une nouvelle crise électorale, Sabi Sira Korogoné interpelle directement le président de la République.

Le président d’honneur du MPL demande à Patrice Talon de donner des « instructions fermes » à son « ministre des finances » qui à son tour se chargera d’interpeller le directeur des impôts pour délivrer les quitus des opposants « bloqués ».

Sabi Sira Korogoné dira pour conclure qu’il serait « inconcevable et inacceptable qu’on dise que des partis de l’opposition ont été écartés de la course au parlement » rien que pour une affaire de quitus fiscal.

Talon est donc interpellé…

Manassé AGBOSSAGA