Sénégal : Macky Sall pense toujours à une présidentielle hors-délai

Au Sénégal, Macky Sall semble faire à sa tête. Malgré la décision du conseil constitutionnel, le président sénégalais, dont le mandat expire le 02 avril, tient toujours à son idée d’une présidentielle hors-délai. C’est du moins ce qu’il faut retenir des conclusions du dialogue national entre le chef de l’Etat Macky Sall et les forces vives de la nation, dialogue largement boycotté par plusieurs candidats à la présidentielle.

Au Sénégal, Macky Sall semble faire à sa tête. Malgré la décision du conseil constitutionnel, le président sénégalais, dont le mandat expire le 02 avril, tient toujours à son idée d’une présidentielle hors-délai. C’est du moins ce qu’il faut retenir des conclusions du dialogue national entre le chef de l’Etat Macky Sall et les forces vives de la nation, dialogue largement boycotté par plusieurs candidats à la présidentielle.

En effet, selon Dakar Actu, Macky Sall et les participants au dialogue, qui a duré deux jours, ont proposé le 02 juin, comme date de la prochaine présidentielle.

En outre, la confirmation de la participation des 19 candidats retenus par le conseil Constitutionnel,  la « réintégration » de la candidature de Karim Wade, candidat recalé du fait de sa double nationalité constituent également les points clés  des conclusions issues de ces rencontres.

Des propositions qui laissent croire que le Sénégal n’est pas encore sorti de l’auberge.

Manassé AGBOSSAGA

Bénin : Richard Boni Ouorou lance un appel pressant à Nicéphore Sogo, Boni Yayi et Patrice Talon

En ce 14 février où l’humanité célèbre l’amour, Richard Boni Ouorou en profite pour lancer un appel urgent aux anciens présidents du Bénin, encore en vie, et à l’actuel locataire de la marina. Le président du Mouvement Libéral Bénin invite Nicéphore Soglo, Boni Yayi, Patrice Talon, ainsi que les forces vives de la nation, à …

En ce 14 février où l’humanité célèbre l’amour, Richard Boni Ouorou en profite pour lancer un appel urgent aux anciens présidents du Bénin, encore en vie, et à l’actuel locataire de la marina. Le président du Mouvement Libéral Bénin invite Nicéphore Soglo, Boni Yayi, Patrice Talon, ainsi que les forces vives de la nation, à « s’unir dans un dialogue constructif et bienveillant pour apaiser les crises qui nous éprouvent. Lire ci-dessous l’intégralité de son message.

Chers concitoyens, chères concitoyennes,

Terrien,ne,s

Cher(e)s

En ces temps de défis et d’incertitudes, je m’adresse à vous avec la ferveur d’un cœur battant pour notre nation, et la conviction profonde que l’amour et la sagesse sont les clés de la prospérité et de l’harmonie.

Je fais aujourd’hui appel à la grandeur d’esprit de nos anciens présidents, l’honorable Nicéphore Soglo, le docteur Thomas Boni Yayi, et à l’engagement patriotique de notre actuel chef de l’État, Son Excellence Patrice Talon. Que leur amour partagé pour notre cher Bénin soit le pont sur lequel nous marcherons ensemble vers l’avenir.

Je les invite, ainsi que les forces vives de la nation, à s’unir dans un dialogue constructif et bienveillant pour apaiser les crises qui nous éprouvent. Qu’ils œuvrent de concert pour une résolution pacifique de nos défis politiques, sécuritaires et économiques, exacerbés par la fermeture de notre frontière avec le Niger.

La résilience du peuple béninois est un phare d’espoir, témoignant du quotidien héroïque de nos concitoyens qui, malgré les tempêtes, soutiennent inlassablement les efforts de leur gouvernement. Que cette endurance ne soit plus mise à l’épreuve, mais récompensée par des solutions durables pour l’amour et la prospérité de notre pays.

En ce jour, je souhaite également que l’amour qui unit nos couples rayonne et inspire nos actions collectives. Que cet amour soit le socle sur lequel nous bâtirons un Bénin plus fort et plus uni.

Je vous invite à regarder au-delà de nos différences, à embrasser notre diversité comme une force, et à œuvrer ensemble pour le bien commun. Que l’esprit de coopération guide nos pas vers le progrès et la paix.

Que l’amour du Bénin nous unisse, et que la sagesse éclaire notre chemin.

Vive le Bénin, vive la paix, et que l’amour et la prospérité fleurissent en notre terre bien-aimée.

Avec tout mon amour pour notre pays et mes vœux sincères pour son avenir radieux.
Joyeuse fête de l’amour [❤️] [❤️] [❤️]

Issa Richard Boni Ouorou

« les tensions croissantes entre partis d’opposition et de la mouvance sont en train de fracturer notre société », déplore Richard Boni Ouorou

Je m’adresse à vous aujourd’hui non pas en tant que représentant d’un parti politique, mais en tant que défenseur passionné de notre nation unie et de son peuple. Comme l’a si justement souligné notre regretté ancien président, le général Mathieu Kerekou, le spectre de la division nous menace à nouveau.

Richard Boni Ouorou dit non à la division du peuple béninois. Dans un message, il déplore les tensions croissantes entre partis d’opposition et de la mouvance pro Talon, et appelle à l’union nationale. Lire ci-dessous son message d’union et de dialogue national.

Chers concitoyens,

Je m’adresse à vous aujourd’hui non pas en tant que représentant d’un parti politique, mais en tant que défenseur passionné de notre nation unie et de son peuple. Comme l’a si justement souligné notre regretté ancien président, le général Mathieu Kerekou, le spectre de la division nous menace à nouveau.

Il est de plus en plus évident que les tensions croissantes entre parti d’opposition et ceux de la mouvance pro Patrice Talon sont en train de fracturer notre société. Cette division grandissante menace de nous entraîner dans une scission sociale qui pourrait avoir des conséquences désastreuses pour notre pays.

Les répercussions de cette polarisation politique sont déjà visibles et douloureuses. Des familles et des amitiés se brisent, les gens s’évitent et la méfiance s’installe. Pour l’opposition, un Beninois ami avec un autre béninois qui lui est proche de la mouvance est soit un apatride qui a vendu son pays ou un espion aux mains de Patrice Talon. De l’autre côté de la mouvance, la planification de L’arrestation de citoyens sous de fausses accusations parce qu’ils seraient proches de l’opposition est un autre fléau.

Les citoyens d’un même pays ne sont plus libres de se parler, ni de s’assister. Des proches s’évitent en public, évitent de se rendre aux anniversaires de leurs amis et rendre visite à leurs amis en prison, pour ne pas être taxés les uns de vendus ou les autres de pro opposition et se retrouver en prison ou avec une facture d’impôt énorme, des sommations interpellatives et autres. Le rejet ou le non respect, du choix, de ceux qui choisissent de s’associer, avec des membres du parti au pouvoir et inversement de ceux qui choisissent de s’associer avec l’opposition, ne sont que des symptômes d’une maladie bien plus grave : la perte de notre cohésion en tant que nation.

Je vous le dis avec la plus grande fermeté : cette situation ne peut et ne doit pas perdurer. La voie de la discorde ne mène qu’à davantage de souffrances pour notre peuple, notamment pour les plus vulnérables parmi nous, qui sont déjà durement touchés par le chômage, le manque de revenus et les effets d’une inflation galopante.

La révision constitutionnelle et les débats politiques incessants ne résolvent pas ces problèmes criards. Ils détournent notre attention des enjeux véritables, comme la crise des grossesses précoces dans la région de la Donga, qui méritent notre attention immédiate et notre action concertée, celle du parti Républicain qui se vante d’une main mise sur cette région, qui pourtant…

C’est pourquoi je lance un appel solennel à tous les citoyens, quelles que soient leurs affiliations politiques, à reconnaître que notre vraie force réside dans notre unité. Nous devons travailler ensemble pour construire un avenir où la justice, la paix et la prospérité sont accessibles à tous.

Nous ne pouvons pas permettre que la politique divise nos cœurs et nos esprits. Il est temps de se lever, ensemble, contre les stratégies de division et de confrontation qui ne servent que les intérêts de quelques-uns au détriment du bien-être de la majorité.

Je vous invite à rejoindre ce mouvement pour l’unité, pour une prise de conscience collective, pour une action collaborative. Ensemble, nous pouvons surmonter ces défis et construire un Bénin où l’harmonie l’emporte sur la division, où la solidarité prend le pas sur le conflit.

Nous avons une responsabilité envers les générations futures de laisser un héritage de paix et de stabilité, non de conflit et de division. Engageons-nous à être les bâtisseurs de ce futur. Pour l’amour de notre pays et de nos enfants, nous devons repousser les forces qui cherchent à nous diviser et nous rappeler qu’avant tout, nous sommes une seule et même nation.

Nous devons reconnaître que ces conflits politiques sont un luxe que nous ne pouvons pas nous permettre. Ils détournent notre attention et nos ressources des problèmes urgents qui nécessitent notre attention immédiate et notre action résolue. Notre priorité doit être de répondre aux besoins de nos concitoyens qui luttent au quotidien pour subvenir aux besoins de leurs familles, de nos jeunes confrontés à un avenir incertain, de nos enseignants qui font face à des chantages déguisés et un traitement ridicule de la part de l’exécutif, nos maires qui ne peuvent plus fonctionner librement à cause d’une réforme qui bride leur volonté et les soumet au dictat de l’exécutif et de nos communautés qui aspirent à la sécurité et à la prospérité. Nos parents du nord dont les finances sont mises à rudes épreuves à cause de la fermeture de la frontière du Niger sur une décision mal pensée de l’exécutif. Nos transporteurs qui crient à la faillite à cause d’une situation politique et économique dangereuse avec des répercussions directes sur les foyers.

Je vous appelle donc à un dialogue ouvert et respectueux, à la recherche de solutions communes, et à l’élaboration d’une vision partagée de l’avenir de notre pays. Nous devons remettre sur les rails le débat public, le recentrer sur les politiques constructives et les mesures pragmatiques qui répondront concrètement aux préoccupations de nos concitoyens.

Il est essentiel que nous rétablissions la confiance entre les citoyens et les représentants politiques, que nous promouvions une gouvernance transparente et responsable, et que nous renforcions les institutions démocratiques de notre pays. Chaque citoyen doit se sentir écouté, valorisé et impliqué dans la construction de notre avenir commun.

En ce moment charnière de notre histoire, je vous implore de mettre de côté les rancœurs et de regarder au-delà des partis pris idéologiques. Adoptons une approche centrée sur l’humain, qui met en avant le respect mutuel, la compassion et l’entraide.

Nous devons également tendre la main aux membres de nos communautés décentralisées qui se sentent marginalisés ou ignorés. Cela implique de s’attaquer sérieusement aux problématiques telles que la crise des grossesses précoces dans la Donga, et à bien d’autres encore qui requièrent notre attention et notre dévouement.

Ensemble, nous avons la capacité de surmonter ces défis. En tant que nation, nous avons surmonté des obstacles par le passé, et je suis convaincu que nous pouvons le faire à nouveau. Mais cela ne peut se faire sans votre engagement, sans votre volonté de voir au-delà de vos différences, pour le bien ultime de notre précieux Bénin.

Je vous demande de vous joindre à moi dans cet effort vital de réconciliation et d’unité. Ensemble, réaffirmons notre détermination à faire du Bénin un exemple de démocratie, de solidarité et de progrès pour le monde entier.

Que notre engagement envers l’unité et la prospérité partagée éclaire la voie vers un avenir plus lumineux pour tous les Béninois. Nous avons la force, la sagesse et le courage nécessaires pour construire ce futur. Faisons-le ensemble

Prenez soin de vous,

Issa Richard Boni Ouorou

Président du mouvement libéral Bénin

Crise politique au Niger : des émissaires de la Cédéao reçus par le général Tchiani et autorisés à rencontrer Bazoum

Depuis le coup d’Etat du 26 juillet, des émissaires de la Cédéao ont rencontré pour la première fois le président du Conseil national pour la sauvegarde de la patrie (CNSP), le général Abdourahamane Tchiani ainsi que   Mohamed Bazoum.

Depuis le coup d’Etat du 26 juillet, des émissaires de la Cédéao ont rencontré pour la première fois le président du Conseil national pour la sauvegarde de la patrie (CNSP), le général Abdourahamane Tchiani ainsi que Mohamed Bazoum.

Après une première tentative avortée le 3 août dernier, des émissaires de la Cédeao ont pu rallier Niamey, samedi 19 août. La délégation, composée  de l’ancien chef d’Etat du Nigéria, le général Abdulsalami Abubakar, du président de la Commission de la CEDEAO, Omar Alieu Touray, et du sultan de Sokoto Muhammadu Sa’adu Abubakar, a été accueillie à l’aéroport international Diori Hamani  par le Premier ministre de Transition, Ali Mahaman Lamine Zeine ainsi que des membres du CNSP et du gouvernement de transition.

Le président du CNSP, le général de Brigade Abdourahamane Tiani a ensuite reçu la délégation au Palais de la présidence. Les deux parties ont eu une séance de travail.

Le général Abdulsalami Abubakar, le président de la Commission de la CEDEAO, Omar Alieu Touray, et le sultan de Sokoto Muhammadu Sa’adu Abubakar ont ensuite été autorisés à rencontrer Mohamed Bazoum,  renversé le 26 juillet et retenu au palais présidentiel.

A la fin des deux rencontres, Le général Abdulsalami Abubakar, qui conduit la délégation n’a fait aucune déclaration à la presse, se contentant juste de promettre un compte rendu fidèle aux dirigeants de la Cédeao.

Ce premier contact officiel entre les émissaires de la Cédéao,  le président de la junte militaire, et Mohamed Bazoum, intervient au lendemain de la rencontre des chefs d’Etat-major  à Accra, au Ghana, qui ont bouclé les derniers réglages pour une opération militaire au Niger en vue de restaurer l’ordre constitutionnel au Niger en cas d’échec de la diplomatie.

M.A

Bénin-Rencontre avec le Médiateur de la République: Le parti Les Démocrates ‘‘n’a pas fait comme l’autre’’, même si…

Contrairement au parti Restaurer l’espoir  de Candide Azannaï, le parti d’opposition ‘‘Les Démocrates’’ a répondu à l’invitation du Médiateur de la République dans le cadre des échanges avec les partis politiques pour les législatives du 08 janvier 2023.

Contrairement au parti Restaurer l’espoir  de Candide Azannaï, le parti d’opposition ‘‘Les Démocrates’’ a répondu à l’invitation du Médiateur de la République dans le cadre des échanges avec les partis politiques pour les législatives du 08 janvier 2023.

Avec sa tête, le président  Eric Houndété, la délégation,  a échangé pendant plusieurs heures, ce mercredi 27 avril à Grand-Popo,   avec Pascal Essou et son équipe.

Les responsables ont remis  un document contenant  toutes  les propositions du parti « pour définitivement pacifier le pays ».

Parlant de propositions, le parti Les Démocrates a, à nouveau, appelé à la libération des détenus politiques, au retour des exilés politiques, à la fin de l’exclusion, à se débarrasser des lois crisogènes, à des élections transparentes avec une liste électorale informatisée consensuelle, …

Le parti ‘‘Les Démocrates’’ perplexe

Si le président du parti ‘‘Les Démocrates’’ a reconnu    que les « échanges » ont été «  fructueux » avec le Médiateur de la République., son vice-président Nourénou Atchadé a toutefois relativisé sur la suite à donner.

Dans un entretien accordé à un médias de la place, l’ancien député à l’Assemblée nationale a confié que le parti est « perplexe » sur la prise en compte des recommandations faites, qui seront adressées au chef de l’Etat.

« Nous sommes perplexes.  Il n’y a pas une suite claire », a relativisé Nourénou Atchadé.

Il ajoute que les inquiétudes du parti sont d’autant plus grandes, car les législatives sont dans moins de neuf mois.   « Nous savons qu’il y a une loi communautaire qui dit,  qu’à partir de six mois avant les élections, aucun texte de lois concernant les élections ne devraient plus être modifiées », rappelle le vice-président du parti Les Démocrates.

Manassé AGBOSSAGA