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5 ! C’est le chiffre qui attend les prochains élus au Gabon. En effet Ali Bongo a annoncé, ce lundi 13 février au palais présidentiel, que la durée des mandats électifs sera désormais de cinq ans.
5 ! C’est le chiffre qui attend les prochains élus au Gabon. En effet, Ali Bongo a annoncé, ce lundi 13 février au palais présidentiel, que la durée des mandats électifs sera désormais de cinq ans.
Le président gabonais a fait cette grande annonce dans le cadre du dialogue politique initié pour aboutir à de futures élections politiques transparentes et sans contestation.
Devant les les principaux leaders politiques de la majorité présidentielle et de l’opposition, Ali Bongo a lâché que les futurs mandats électifs seront d’une durée de 5 ans.
Prochain test avec la présidentielle prévue cette année, alors que Ali Bongo est au pouvoir depuis 2009 et annoncé sa candidature.
Candide Azannaï ne ferme pas la porte à un tête-à-tête avec Patrice Talon. Interrogé par le journal ‘‘La Dépêche-Afric Info’’, l’ancien ministre de la Défense s’est dit ouvert à rencontrer l’actuel locataire de la marina.
Candide Azannaï ne ferme pas la porte à un tête-à-tête avec Patrice Talon. Interrogé par le journal ‘‘La Dépêche-Afric Info’’, l’ancien ministre de la Défense s’est dit ouvert à rencontrer l’actuel locataire de la marina.
Il rappelle à cet effet que son divorce d’avec le régime de la Rupture n’est pas lié à un clash personnel avec Patrice Talon, jurant qu’il a « démissionné de son Gouvernement pour des questions d’éthique de vie et de divergences sur les valeurs et les principes touchant au strict respect de la Constitution de la République et à l’avenir de la Nation ».
« Je n’ai aucun problème privé et personnel en contentieux avec TALON. Je ne sais pas si lui en a avec moi. Moi, aucun », clarifie t-il, avant de laisser entendre« s’il m’invite … j’aurai accepté de répondre à son éventuelle invitation…».
Candide Azannaï fait toutefois savoir que cette rencontre doit se faire sur des bases claires, insistant sur « l’objet » et le « cadre ».
« … Faisons une clarification toute de suite. Un leader politique conséquent, c’est-à-dire sérieux et respectueux de lui et de la cause qu’il défend ne répond pas à l’invitation personnelle d’un dictateur comme excusez-moi du peu, la diarrhée pousse à répondre au trône. Il faut un préalable car, tout compte et tout se joue sur la forme aussi bien que sur le fond.
Je dois savoir l’objet et le cadre. C’est en fonction de l’objet, du cadre que je déciderai pour ne pas servir de faire valoir ou d’objet de cirque aux manèges d’une mauvaise foi. De la forme d’une invitation, on pressent les retombées. Le problème est entre TALON et le Peuple. Entre TALON et la démocratie. Entre lui et l’Etat de droit. Pas avec moi. Que cela soit clair », précise t-il.
Pour lui, c’est avec « le Peuple béninois » que Patrice Talon « a de lourds contentieux » et il serait « indécent d’aller régler ses problèmes personnels en troc de l’intérêt général et des questions de valeurs et de principe.
Et d’insister « nous parlerons seulement que des problèmes de l’État et pas de la moindre revendication personnelle ».
Rencontre historique annoncée entre l’actuel président Ivoirien et ses prédécesseurs. Le porte-parole du gouvernement, Amadou Coulibaly, a annoncé une rencontre entre le Président de la République Alassane Ouattara et les ex-Chefs d’Etat Laurent Gbagbo et Henri Konan Bédié, le 14 juillet 2022, à la fin du Conseil des ministres, le mercredi 06 juillet 2022 à Abidjan.
Rencontre historique annoncée entre l’actuel président Ivoirien et ses prédécesseurs. Le porte-parole du gouvernement, Amadou Coulibaly, a annoncé une rencontre entre le Président de la République Alassane Ouattara et les ex-Chefs d’Etat Laurent Gbagbo et Henri Konan Bédié, le 14 juillet 2022, à la fin du Conseil des ministres, le mercredi 06 juillet 2022 à Abidjan.
« La rencontre entre le Président de la République avec deux anciens Chefs d’Etat que sont les Présidents Laurent Gbagbo et Henri Konan Bédié est prévue pour le 14 juillet 2022. Ces personnalités se parlent régulièrement. C’est très important que les Ivoiriens le sachent », a-t-il annoncé.
Le porte-parole du gouvernement Ivoirien a confié que cette rencontre s’inscrit dans le cadre des recommandations du dialogue politique entre le gouvernement, l’opposition et la société civile qui s’est tenue entre décembre 2021 et fin février 2022.
Les Ivoiriens attendent, sans doute, avec beaucoup d’impatience cette rencontre, première depuis l’arrivée du président Ouattara au pouvoir et le retour de Gbagbo en Côte après son acquittement par la CPI.
Kpakpato du 229, bienvenue à bord de votre rubrique préférée ‘‘Kpakpatotiquement parlant’’. Dans ce quatrième numéro, comment ne pas évoquer l’actualité qui a fait le buzz au pays du 10 au 12 octobre dernier. Vous devinez évidemment qu’il s’agit du dialogue politique….
Kpakpato du 229,
bienvenue à bord de votre rubrique préférée ‘‘Kpakpatotiquement parlant’’. Dans
ce quatrième numéro, comment ne pas évoquer l’actualité qui a fait le buzz au
pays du 10 au 12 octobre dernier. Vous devinez évidemment qu’il s’agit du
dialogue politique.
Pour un
kpakpato, ce n’est sans doute pas palabre des frères cauris, la pertinence de ce rendez-vous où ce qui est
dit, n’est jamais mis en application qui sera développé.
Ce qui est
important dans cette affaire, c’est que dialogue politique, il y en a eu dans
deux sens. Dans la même période. Dans la même ville. Et puis pour couronner le
tout avec deux différents présidents du Bénin.
Je n’invente
rien si je vous dis qu’il y a eu le dialogue de l’actuel locataire de la
marina, mais également celui du premier président de l’ère démocratique du
Bénin.
Au palais des
congrès, pourtant en rénovation, Patrice Talon a, dans son style vestimentaire
préféré, (vous-mêmes savez que c’est veste non), lancé le jeudi 10 octobre son
dialogue politique. Il y avait à l’occasion ses lieutenants et ses « bons
petits ». Ne comptez pas sur moi pour donner nom de quelqu’un.
Et après son
discours d’ouverture, à l’image se son ancien slogan de campagne (surgir, agir,
disparaître), il s’est éclipsé, laissant les délégués poursuivre les travaux.
Quelques jours plus tard, soit le samedi, ‘‘Agbonnon’’, toujours en veste, a refait surface pour clôturer les assises. Je
n’ai pas eu accès à la salle, mais il paraît qu’ils ont même entonné l’aube
nouvelle. Hum, politiciens béninois, façon ils se jouent les grands patriotes.
Loin de ce jeu d’hypocrisie, le premier président de l’ère démocratique du Bénin faisait également de même.
Le jeudi 10
octobre au Chant d’oiseau de Cotonou, Nicéphore Soglo, en mode traditionnel, lançait
également son dialogue dénommé les premières assises de la Résistance
nationale. Comme Talon, Soglo s’est aussi retiré pour refaire surface le samedi
au Codiam pour mettre fin aux travaux des assises. Et ce, toujours dans habit
traditionnel.
Dans les deux
cas, les deux présidents ont félicité les participants pour la qualité des travaux.
Kpakpatotiquement
parlant, sans dire qui a triché qui, ce double dialogue montre à quel point le
Bénin est doux (vivi). Même si ça donne l’impression d’un pays à deux
présidents.