Critiques de certains acteurs de la diaspora contre les députés LD : Richard Boni Ouorou dénonce un faux procès et recadre

Depuis quelques jours, des acteurs de l’opposition, hors du territoire national, critiquent le parti Les Démocrates. Ils accusent notamment les députés LD d’être dans la compromission avec le régime de la Rupture et de ne pas faire le nécessaire pour faciliter le retour des exilés ou encore la libération des prisonniers politiques. Mais pour Richard Boni Ouorou, il s’agit d’un faux procès fait aux 28 députés de l’opposition.

Depuis quelques jours, des acteurs de l’opposition, hors du territoire national, critiquent le parti Les Démocrates. Ils accusent notamment les députés LD d’être dans la compromission avec le régime de la Rupture et de ne pas faire le nécessaire pour faciliter le retour des exilés ou encore la libération des prisonniers politiques. Mais pour Richard Boni Ouorou, il s’agit d’un faux procès fait aux 28 députés de l’opposition.

S’il reconnaît  que  la restauration de la démocratie,  la libération des prisonniers politiques et le retour des exilés sont des revendications louables, il se demande si ce n’est pas trop tôt de faire des reproches aux élus LD sur ces points.

Richard Boni Ouorou rappelle à cet effet qu’il « est nécessaire de comprendre la complexité du processus politique lorsque les uns et les autres veulent des garanties et que le rapport de force est déséquilibré ». Et d’insister « Le processus va en ce moment, bien au-delà des promesses rapides de campagne ou des appels à la mobilisation, à la pression sur les réseaux sociaux ».

En réalité, le Politologue soutient que « certaines personnes tentent seulement de se faire remarquer en faisant du bruit plutôt que de proposer des solutions réalistes aux problèmes politiques majeurs de notre pays ».

A ces derniers, il fait cette mise au point « la période de l’immaturité et des invectives inutiles et contreproductives est derrière nous et il est temps de prendre les choses au sérieux. Nous avons besoin d’esprits rationnels et sérieux pour affronter les défis à venir ».

Les concernés apprécieront !!!

M.A

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Pour rien au monde, je ne cèderai aux sirènes des farceurs politiques. Ils sont inconséquents. Ils ne pensent qu’à leurs intérêts et à ceux de leurs proches, martèle un jeune homme, totalement dépité. Grand frère, me demanda-t-il, depuis l’historique conférence nationale des forces vives de 1990 que reste-t-il de notre modèle démocratique ? Où est passé le consensus qui faisait notre force ? Et à moi de lui renvoyer cette question. Pourquoi penses-tu que notre modèle démocratique dysfonctionne ? Il répond, le 8 janvier 2023 interviendra la 9 ème élection des membres de l’Assemblée nationale après celle controversée de 2019 où seuls les deux partis de la mouvance présidentielle y ont participé.

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Pour rien au monde, je ne cèderai aux sirènes des farceurs politiques. Ils sont inconséquents. Ils ne pensent qu’à leurs intérêts et à ceux de leurs proches, martèle un jeune homme, totalement dépité. Grand frère, me demanda-t-il, depuis l’historique conférence nationale des forces vives de 1990 que reste-t-il de notre modèle démocratique ? Où est passé le consensus qui faisait notre force ? Et à moi de lui renvoyer cette question. Pourquoi penses-tu que notre modèle démocratique dysfonctionne ? Il répond, le 8 janvier 2023 interviendra la 9 ème élection des membres de l’Assemblée nationale après celle controversée de 2019 où seuls les deux partis de la mouvance présidentielle y ont participé.

Tous ces politiciens qui s’appuient sur nous jeunes pour battre campagne le déplorent mais personne ne fait rien pour changer les choses. Nous irons encore aux urnes sur la base des mêmes règles controversées avec tous les risques d’exclusion que cela comporte. Je n’irai pas aux urnes car mon vote n’y changera rien. Au contraire, jeune homme, vous devez aller aux urnes pour élire de nouveaux députés capables de prendre en compte vos aspirations. Grand frère, vous rigolez. Ce vote ne présente aucun intérêt, ni pour moi ni pour les gens de ma génération. Je préfère rester dans mon coin et vivre ma souffrance en paix. L’état d’esprit de ce jeune homme, résulte d’un déficit de communication entre les acteurs politiques et le peuple.

Avec le développement des TIC, il est plus bénéfique pour les autorités publiques de faire passer, dans la gestion des affaires publiques, les individus de la condition de soumis aux diktats de l’autorité, au statut de citoyens engagés et prêts à soutenir l’action gouvernementale avec courage et enthousiasme. On dit généralement que tout comportement à valeur de communication. Faire le choix de se soustraire à la vie politique est une forme de déni qui peut impacter négativement la participation électorale et la légitimité des élus. Le désintérêt des jeunes pour les élections est de plus en plus manifeste, notamment dans les pays francophones d’Afrique qui ont calqué leur modèle démocratique sur celui de la 4 ème et de la 5ème République française. C’est très préoccupant. D’ailleurs, le faible taux de participation aux dernières élections en France offre un bel indicateur sur les limites de ce modèle.

J’accuse nos compatriotes de la diaspora qui ont pris les rênes du pouvoir dans notre pays au lendemain de la conférence nationale et plagié le modèle français sans jamais chercher à l’extirper de toutes les tendances incomptables avec nos valeurs propres. Notre plus grave erreur a été de réduire l’avènement de la démocratie au seul renouvellement apparent du personnel politique.

Aujourd’hui, nous courons le risque de réunir les mêmes conditions de faillite des régimes précédents. L’erreur est de croire que l’Afrique n’avait connu qu’une parenthèse que la démocratie est venue refermer1 ».

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Georges OTCHERE