Bénin : Voici le nouveau répertoire des prix de référence (e-RPR)

Le ministère chargé des finances  à travers la Direction Nationale du  Contrôle Financier a élaboré une  nouvelle version du Répertoire des  Prix de Référence (RPR).

Avant-Propos

Le ministère chargé des finances  à travers la Direction Nationale du  Contrôle Financier a élaboré une  nouvelle version du Répertoire des  Prix de Référence (RPR).

Instauré depuis 2007 pour répondre  au besoin d’encadrement des prix  des commandes publiques en Ré publique du Bénin, le Répertoire des  Prix de Référence à l’usage de l’administration publique est un outil  technique d’aide à la décision, d’évaluation financière, un instrument de  maîtrise des prévisions budgétaires  et de leur fiabilité dans le domaine  des commandes publiques.

Le Répertoire des Prix de Référence  fait partie des bases de données sur  lesquelles s’appuie le Système de  Costing du Réferentiel (SYCOREF),  un applicatif permettant d’évaluer  financièrement les besoins des gestionnaires de crédits dans les ministères et institutions de l’Etat.

C’est un document élaboré par  une équipe pluridisciplinaire composée de personnes ressources et  des cadres d’autres départements  ministériels et agences spécialisées dont le Millennium Challenge  Account Bénin II (MCA-Bénin II),  l’Agence des Systèmes d’Information et du Numérique (ASIN),  l’Agence Béninoise d’Electrification Rurale et de Maîtrise d’Energie  (ABERME) avec l’appui technique de  l’Institut National de la Statistique et  de la Démographie (INStaD).

Cette dix-septième édition a connu  une innovation majeure qui change  l’architecture du document.

Désormais, le Répertoire apparait  comme un outil dynamique d’ajustement automatique des prix des  articles intégrant les différentes  fluctuations observées en cours de  gestion. Cette pratique permet de le  rendre plus actuel et crédible. Ainsi,  il a été mis en place une plateforme  dénommée « e-Repertoire » et dont  la maintenance permanente sera
assurée. Cette plateforme plus professionnelle donne la possibilité  d’actualiser ses données pour un  réajustement des prix de façon périodique. Elle présente un système  de classification et de codification  des articles qui inclut, pour chaque  article, une fiche d’article comportant un code en arrimage avec la  Nomenclature Budgétaire de l’Etat  (NBE), le Plan Comptable de l’Etat  (PCE) et le Plan des Comptes des  Matières de l’Etat (PCME), une désignation, des caractéristiques ou  spécifications techniques, des fonctionnalités et de la documentation  connexe (photos, fiches techniques,  etc.).

En dehors de cette innovation capitale qu’est le e-Répertoire, d’autres  améliorations ont été apportées à  cette édition. Il s’agit entre autres de :

◥ l’encadrement de la rémunération des prestations intellectuelles des consultants inter nationaux ;

◥ l’encadrement des coûts de  réalisation des sites et applications web ;

◥ l’encadrement des prix des  matériels et équipements  électriques pour réseaux ;

◥ l’encadrement des prix des  imprimés de santé.

L’arrimage du calendrier budgétaire  à l’échéance du 31 août 2023 pour la  parution du document permet aux  acteurs de la chaîne des dépenses  publiques de disposer des prix actualisés dans le SYCOREF aux fins  de réaliser des prévisions budgétaires plus fiables.

Ainsi, les Directeurs de la Planification, de l’Administration et des  Finances, les Directeurs Administratifs et financiers, les Responsables  des Affaires Administratives et Financières, les Personnes Responsables des Marchés Publics, les Responsables de Programme et autres  acteurs sont outillés à bonne date,  notamment pour la prise en compte  de ces prix dans l’élaboration de  leurs Plans de Travail Annuels (PTA)  et de leurs Plans Prévisionnels Annuels de Passation des Marchés Publics (PPAPMP) au titre de l’année  2024.

La 17ème édition du Répertoire des  Prix de Référence correspondant  à la version initiale (V23.0) d’une  nouvelle génération compte 8 172  articles répartis en 07 catégories  (immobilisations, biens et services)  et 18 familles. Il est utile de rappeler  que les articles répertoriés sont ceux  faisant objet de commandes par les  structures de l’Administration.

En tout état de cause, toute commande d’article hors répertoire devra être soumise à l’avis préalable  de la commission interministérielle  chargée de conduire le processus  d’Elaboration du Répertoire des

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Prix de Référence en abrégé CER PR mise en place par arrêté N°512-c/ MEF/DC/SGM/DSI/DNCF/SP/033/ SGG23 du 02 mars 2023 et s’il s’agit  d’article de luxe, à l’autorisation préalable du Ministre de l’Economie et  des Finances.

Le Répertoire des Prix de Référence  étant appelé à s’adapter constamment à un environnement économique et financier en perpétuelle  mutation, la commission mise  en place devra s’appuyer sur ses  trois (03) sous-comités (le sous-comité d’homologation des prix, le  sous-comité d’enquête des prix et  le sous-comité de codification, de  mise en ligne et du suivi du e-Répertoire) pour garantir l’actualisation et l’évaluation permanente de  ses données.

J’invite instamment les divers acteurs de la chaîne des dépenses  publiques à s’approprier cet outil et  son guide d’utilisation et à en faire  bon usage.

Le Ministre  de l’Economie et des Finances  Ministre d’Etat

Téléchargez le fichier ci-dessous pour accéder au répertoire des prix

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2e Sommet ‘‘Russie_Afrique’’ : le Capitaine Ibrahim Traoré s’envole pour Saint Pétersbourg

Le président de la Transition du Burkina-Faso prendra part au 2e sommet et au Forum économique et humanitaire «Russie-Afrique», les 27 et 28 juillet prochain. Le Capitaine Ibrahim Traoré a quitté Ouagadougou, ce mardi 25 juillet 2023 pour Saint Pétersbourg, annonce la Direction de la communication de la Présidence du Faso.

Le président de la Transition du Burkina-Faso prendra part au 2e sommet et au Forum économique et humanitaire «Russie-Afrique», les 27 et 28 juillet prochain. Le Capitaine Ibrahim Traoré a quitté Ouagadougou, ce mardi 25 juillet 2023 pour Saint Pétersbourg, annonce la Direction de la communication de la Présidence du Faso. Ci-dessous le communiqué.

          Communiqué

(Ouagadougou, 25 juillet 2023). Le Président de la Transition, Chef de l’Etat, le Capitaine Ibrahim TRAORE a quitté ce jour Ouagadougou pour Saint Pétersbourg au nord-est de la Russie où se tiendront du 27 au 28 juillet prochain  le 2e sommet et le Forum économique et humanitaire «Russie-Afrique».

Placé sous le thème : « pour la paix, la sécurité et le développement », le sommet va regrouper une cinquantaine de Chefs d’Etat et de gouvernement du continent africain autour du Président russe Vladimir POUTINE dans le but d’instaurer un nouveau  partenariat mutuellement bénéfique entre la Russie et le continent.

La participation du Chef de l’Etat à cette rencontre s’inscrit dans le cadre du renforcement de  la coopération voulue et affirmée entre notre pays et la Fédération de Russie dans la perspective de trouver des solutions à la double crise sécuritaire et humanitaire à laquelle notre pays fait face depuis plus de sept ans.

Le sommet et le forum économique et humanitaire de Saint Pétersbourg se veulent alors des tremplins pour explorer tous les domaines de coopération, notamment la politique, la sécurité, les relations économiques, la science et la technologie, ainsi que les sphères culturelles et humanitaires.

Outre sa participation au sommet, le Chef de l’Etat, le Capitaine Ibrahim TRAORE aura des échanges bilatéraux et accordera des audiences, toujours dans le cadre de la recherche des solutions pour la sécurisation et le développement du Burkina Faso.

Direction de la communication de la Présidence du Faso

Chine, régime autoritaire, modèle de succès économique ? Réponse dans cette analyse limpide de Ouorou (Réflexion, dernière partie)

La Chine a connu une croissance économique rapide et impressionnante au cours des dernières décennies, ce qui amène certains à la considérer comme un modèle pour le développement économique dans les régimes autoritaires. Attention à ne pas tomber dans le simplisme car il y a bien des aspects du modèle économique chinois qui soulèvent de grosses inquiétudes.

Ci-dessous la cinquième et dernière partie de mes propos sur la relation que l’économie entretient avec la démocratie. Dans ce débat, certains brandissent l’argent selon lequel la démocratie empêcherait le développement en prenant pour exemple la République Populaire de Chine. Mais représente-t-elle réellement un modèle de succès économique ? Bonne lecture et prenez soin de vous.

𝐏𝐚𝐫𝐭𝐢𝐞 𝟓/ 𝐂𝐡𝐢𝐧𝐞, 𝐫é𝐠𝐢𝐦𝐞 𝐚𝐮𝐭𝐨𝐫𝐢𝐭𝐚𝐢𝐫𝐞, 𝐦𝐨𝐝è𝐥𝐞 𝐝𝐞 𝐬𝐮𝐜𝐜è𝐬 é𝐜𝐨𝐧𝐨𝐦𝐢𝐪𝐮𝐞 ?

La Chine a connu une croissance économique rapide et impressionnante au cours des dernières décennies, ce qui amène certains à la considérer comme un modèle pour le développement économique dans les régimes autoritaires. Attention à ne pas tomber dans le simplisme car il y a bien des aspects du modèle économique chinois qui soulèvent de grosses inquiétudes.

D’une part, la Chine a réussi à stimuler sa croissance économique en adoptant des politiques économiques favorables à l’investissement et à la production, ainsi qu’en tirant parti de son avantage comparatif dans la production de biens manufacturés. Mais, cela a également entraîné des coûts sociaux et environnementaux importants, tels que la pollution, les inégalités économiques et l’exploitation des travailleurs.

D’autre part, le gouvernement chinois contrôle étroitement la vie politique et les libertés civiles des citoyens, ce qui soulève des inquiétudes quant aux droits de l’homme et à la démocratie. Les dissidents politiques sont souvent réprimés, la liberté d’expression est limitée et la surveillance de la population est très répandue.

En fin de compte, il faut garder à l’esprit que le développement économique ne doit pas être considéré comme la seule mesure du succès d’un régime politique, et qu’il est essentiel de prendre en compte les aspects politiques, sociaux et culturels dans l’évaluation de tout modèle de développement.

Par ailleurs, peut-on dire qu’une prospérité économique sous un régime autoritaire est fragile comparativement à un régime démocratique ?

Il est difficile de généraliser et de dire de manière définitive que la prospérité économique sous un régime autoritaire est fragile comparée à un régime démocratique. Cependant, il existe des arguments pour soutenir que les économies dans les régimes démocratiques sont généralement plus stables et résilientes que sous les régimes autoritaires.

Dans une démocratie, les citoyens ont un pouvoir de contrôle sur les politiques économiques et les décisions prises par les gouvernements, ce qui peut aider à éviter les erreurs économiques coûteuses et à promouvoir une plus grande stabilité à long terme. De plus, les régimes démocratiques ont tendance à offrir un environnement plus favorable à l’innovation et à l’entrepreneuriat, ce qui peut favoriser la croissance économique et la création d’emplois.

En revanche, les régimes autoritaires peuvent être plus susceptibles de favoriser les intérêts personnels des dirigeants plutôt que ceux de la population en général, ce qui peut conduire à des politiques économiques instables et à une plus grande incertitude économique comme nous l’avions rappelé dans les parties précédentes. De plus, la répression politique et la restriction des libertés civiles peuvent décourager l’investissement étranger et la coopération internationale, ce qui peut nuire à la croissance économique.

En conclusion, la relation entre le régime politique et l’économie est complexe et dépend de nombreux facteurs. Les régimes démocratiques et autoritaires ont chacun leurs avantages et leurs inconvénients en ce qui concerne la gestion de l’économie. La stabilité économique sous un régime autoritaire est un leurre et un gros risque que prennent ceux et celles qui soutiennent de telles absurdités. Néanmoins, il est essentiel de trouver un équilibre entre les considérations économiques et les principes démocratiques pour assurer un développement économique durable et une société juste et équitable. Pour nous, il faut une démocratie qui porte certes des valeurs universelles de droits et de libertés, mais qui puise sa force dans l’histoire et la culture des populations et s’oriente en fonction de leur niveau et des différents points de vue.

#ProspéronsEnsemble

𝐈𝐬𝐬𝐚 𝐑𝐢𝐜𝐡𝐚𝐫𝐝 𝐁𝐨𝐧𝐢 𝐎𝐮𝐨𝐫𝐨𝐮

 

Conflit de priorité entre économie et démocratie : l’analyse de Richard Boni Ouorou (Réflexion, partie 4)

Aujourd’hui, le débat sur la place accorder à la démocratie et au développement se fait plus présent. Dans la première partie de mes propos, j’évoquais les conditions sociales qui permettent à la démocratie de se déployer plus facilement. Ci-dessous, j’analyse le conflit de priorité entre économie et démocratie. Bonne lecture.

Aujourd’hui, le débat sur la place accorder à la démocratie et au développement se fait plus présent. Dans la première partie de mes propos, j’évoquais les conditions sociales qui permettent à la démocratie de se déployer plus facilement. Ci-dessous, j’analyse le conflit de priorité entre économie et démocratie. Bonne lecture.

Partie 4/ Conflit de priorité entre économie et démocratie

Il est absolument fondamental de considérer les aspects économiques dans le processus d’instauration de la démocratie, car la stabilité économique peut jouer un rôle important dans la stabilité politique. Cependant, cela ne doit pas être considéré comme une priorité absolue.

Il est essentiel de reconnaître que la démocratie ne se limite pas à un système économique, mais englobe également des valeurs telles que la liberté, l’égalité, la participation citoyenne et la transparence. Il serait donc utile de trouver l’intelligence parfaite entre les considérations économiques et les principes démocratiques.

Dans le processus d’instauration d’un système démocratique, il est recommandé de reconnaître ou d’identifier les défis économiques auxquels le pays pourrait être confronté et de mettre en place des politiques économiques qui s’y adaptent afin de favoriser la croissance et le développement économique, tout en garantissant la protection des droits et des libertés des citoyens.

En fin de compte, l’instauration d’un système démocratique doit être considérée comme un processus holistique impliquant la prise en compte de divers facteurs, notamment les aspects économiques, politiques, sociaux et culturels.

Mais nous pourrions nous poser une autre question afin de mener une réflexion comparative : une économie dans une démocratie est-elle plus solide que sous un régime autoritaire ?

Il n’y a pas de réponse simple à cette question, car la relation entre la démocratie et l’économie est complexe et dépend de nombreux facteurs. Cependant, il y a des arguments pour soutenir que les économies dans les démocraties ont tendance à être plus solides que dans les régimes dictatoriaux.

En premier lieu, dans une démocratie, les citoyens ont un plus grand pouvoir de contrôle sur les politiques économiques et les décisions prises par les gouvernements. Cela signifie que les politiques économiques sont plus susceptibles de refléter les intérêts et les besoins des citoyens, plutôt que ceux d’une élite au pouvoir. Cela peut conduire à une plus grande stabilité économique à long terme.

Segundo, dans les démocraties, il y a souvent une plus grande transparence et une plus grande responsabilité dans les politiques économiques, ce qui peut aider à prévenir la corruption et les abus de pouvoir. Les régimes dictatoriaux, quant à eux, peuvent être plus susceptibles de favoriser les intérêts personnels des dirigeants plutôt que ceux de la population en général, ce qui peut conduire à des politiques économiques instables et à une plus grande incertitude économique.

Enfin, les démocraties ont tendance à offrir un environnement plus favorable à l’innovation et à l’entrepreneuriat, car elles sont souvent plus ouvertes et tolérantes envers les idées nouvelles et les perspectives diverses. Cela est un facteur de la croissance économique et de la création d’emplois.

Néanmoins, il est important de noter que la relation entre la démocratie et l’économie n’est pas absolument intangible, car il y a des exemples de régimes autoritaires qui ont réussi sur le plan économique. En fin de compte, la relation entre la démocratie et l’économie est complexe et dépend de nombreux facteurs, y compris le contexte historique, culturel et économique d’un pays donné.

Prenez soin de vous.

#ProspéronEnsemble

Issa Richard Boni Ouorou

Richard Boni Ouorou évoque les conséquences négatives d’une économie instable sur le développement de la démocratie (réflexion, partie 3)

Bien que cela paraisse impossible selon certaines opinions, il est possible qu’une démocratie puisse exister dans une économie instable et fragile, mais cela peut s’avérer difficile, voire très difficile. En effet, une économie instable peut entraîner des conséquences négatives sur le développement de la démocratie.

Partie 3/ Peut-on considérer qu’une démocratie solide puisse exister dans une économie instable et fragile ?

Bien que cela paraisse impossible selon certaines opinions, il est possible qu’une démocratie puisse exister dans une économie instable et fragile, mais cela peut s’avérer difficile, voire très difficile. En effet, une économie instable peut entraîner des conséquences négatives sur le développement de la démocratie.

D’abord, une économie instable peut entraîner une augmentation de la pauvreté et par conséquent des inégalités, ce qui peut affaiblir la participation citoyenne et la cohésion sociale. Les personnes qui luttent pour leur survie peuvent avoir moins de temps et d’énergie pour s’engager dans des activités politiques, et les inégalités économiques peuvent conduire à des tensions sociales et politiques.

Ensuite, une économie instable peut favoriser la montée du populisme et de l’extrémisme politique. Les personnes qui se sentent marginalisées et exclues peuvent être plus enclines à soutenir des leaders populistes ou des mouvements radicaux ( djihadisme par exemple) qui promettent des solutions rapides et simples à des problèmes complexes. Ces leaders populistes peuvent saper la démocratie en remettant en cause les institutions démocratiques, en réduisant les libertés civiques et en sapant la confiance dans les gouvernants et les institutions.

Enfin, une économie instable peut également favoriser la corruption et l’abus de pouvoir. Lorsque les ressources sont limitées, les gouvernants peuvent être tentés de s’engager dans des pratiques de corruptions pour maintenir leur pouvoir ou pour s’enrichir. La corruption devient de ce fait un facteur capable d’affaiblir la légitimité des institutions démocratiques et saper la confiance des citoyens dans leur gouvernement.

En somme, bien que la démocratie puisse théoriquement et techniquement exister dans une économie instable et fragile, c’est une situation qui ne favorise toujours pas la stabilité institutionnelle et la légitimité des institutions démocratiques. Il est donc important de travailler à la fois sur le développement de la démocratie et sur la stabilité économique pour garantir un développement durable et stable qui garantit la jouissance des libertés individuelles et la protection sociale.

Prenez soin de vous !

#ProspéronEnsemble

Issa Richard Boni Ouorou

Richard Boni Ouorou démontre par A+B le rôle de l’économe dans le développement de la démocratie (réflexion, partie 2)

L’économie joue également un rôle très important dans le développement de la démocratie dans nos sociétés africaines post-dictature. En effet, une économie saine et prospère peut contribuer à renforcer la stabilité et la légitimité des institutions démocratiques. Pour ça, voici quelques éléments à considérer :

𝗣𝗮𝗿𝘁𝗶𝗲 𝟮/ 𝗟𝗲 𝗿ô𝗹𝗲 𝗱𝗲 𝗹’é𝗰𝗼𝗻𝗼𝗺𝗶𝗲

L’économie joue également un rôle très important dans le développement de la démocratie dans nos sociétés africaines post-dictature. En effet, une économie saine et prospère peut contribuer à renforcer la stabilité et la légitimité des institutions démocratiques. Pour ça, voici quelques éléments à considérer :

Tout d’abord, une économie dynamique pour favoriser la création d’emplois et la réduction de la pauvreté, ce qui contribue à renforcer la participation citoyenne et la stabilité sociale. Une économie en croissance peut également permettre de financer les politiques publiques nécessaires pour garantir la justice sociale, comme l’accès à l’éducation et à la santé pour tous.

Ensuite, une économie ouverte pour favoriser la transparence et la responsabilité des gouvernants. Les échanges commerciaux avec d’autres pays peuvent encourager les gouvernants à adopter des politiques économiques saines et à éviter la corruption, afin d’attirer les investisseurs étrangers. De plus, une économie ouverte peut encourager la société civile et les différents lobbys à se mobiliser et à surveiller les activités des gouvernants, ce qui peut contribuer à renforcer la transparence et la responsabilité politique.

Enfin, une économie diversifiée pour contribuer à réduire la dépendance aux ressources naturelles, qui sont souvent à l’origine de conflits et de la gouvernance autoritaire dans nos sociétés africaines. La diversification de l’économie peut également favoriser la création d’opportunités économiques pour les populations marginalisées, ce qui peut contribuer à renforcer la participation citoyenne et la stabilité sociale.

En somme, l’économie joue un rôle important dans le développement de la démocratie dans nos sociétés africaines post-dictature, en favorisant la création d’emplois, la réduction de la pauvreté, la transparence et la responsabilité des gouvernants, ainsi que la diversification économique. Cependant, il est indispensable de noter que la démocratie ne peut pas être réduite à des considérations économiques. D’autres conditions sociales, telles que l’éducation, la liberté d’expression, la participation citoyenne et la justice sociale, comme nous l’avions indiqué dans la première partie, sont tout aussi importantes pour garantir le développement d’une démocratie solide et durable.

Prenez soin de vous.

Issa Richard Boni Ouorou

 

Economie et Démocratie : Les 4 conditions sociales essentielles pour favoriser son développement (Réflexion, partie 1)

La démocratie est un système politique qui repose sur la participation citoyenne, la transparence et la responsabilité des gouvernants. Dans nos sociétés africaines post-dictature, la démocratie est souvent fragilisée par des défis sociaux, politiques et économiques. Cependant, des conditions sociales sont nécessaires pour favoriser son développement.

Sujet : Economie et Démocratie

Partie 1/ Conditions sociales et développement de la démocratie.

La démocratie est un système politique qui repose sur la participation citoyenne, la transparence et la responsabilité des gouvernants. Dans nos sociétés africaines post-dictature, la démocratie est souvent fragilisée par des défis sociaux, politiques et économiques. Cependant, des conditions sociales sont nécessaires pour favoriser son développement.

Des conditions sociales :

La première condition sociale nécessaire au développement de la démocratie dans nos sociétés est l’éducation. Car l’éducation est la clé pour former des citoyens informés, capables d’exercer leur citoyenneté de manière responsable et éclairée. Une population éduquée est plus à même de comprendre les enjeux politiques et de participer activement à la vie démocratique de leur pays. L’éducation doit donc être accessible à tous, notamment aux femmes et aux minorités, afin de construire une base solide pour la démocratie.

La deuxième condition sociale nécessaire est la liberté d’expression. En effet, la liberté d’expression est un droit fondamental des citoyens et un pilier de la démocratie. Dans nos sociétés africaines, la liberté d’expression est souvent bafouée par des régimes autoritaires et des lois restrictives. Les citoyens doivent pouvoir exprimer leurs opinions sans crainte de représailles, que ce soit dans les médias, sur les réseaux sociaux ou dans la rue. La liberté d’expression permet de dénoncer les abus de pouvoir, de critiquer les gouvernants et de proposer de solutions alternatives.

La troisième condition sociale nécessaire est la participation citoyenne. Elle représente le moteur de la démocratie. Les citoyens doivent pouvoir participer activement à la vie politique de leur pays, que ce soit en votant, en s’organisant en associations, en mouvements ou en partis politiques, ou encore en manifestant pacifiquement. La participation citoyenne permet de renforcer la légitimité des institutions démocratiques et de rendre les gouvernants responsables devant les citoyens.

La quatrième condition sociale nécessaire est la justice sociale. La justice sociale est un pilier de la démocratie, car elle permet d’assurer l’égalité des chances et la protection des droits de tous les citoyens. Dans nos sociétés africaines, la justice sociale est souvent mise à mal par des inégalités économiques, sociales et territoriales. Les gouvernants doivent garantir l’accès à l’éducation, à la santé, à l’emploi et à la sécurité pour tous les citoyens, sans discrimination et sur tout le territoire.

En conclusion de cette première partie, nous pouvons dire que le développement de la démocratie dans nos sociétés africaines post-dictature nécessite des conditions sociales telles que l’éducation, la liberté d’expression, la participation citoyenne et la justice sociale. Ces conditions sociales sont interdépendantes et se renforcent mutuellement. Les gouvernants doivent donc s’y engager.

#ProspéronsEnsemble

Issa Richard Boni Ouorou

Dette et inflation : l’éclairage de Richard Boni Ouorou à enseigner dans les facultés de sciences économiques

L’inflation peut permettre aux États de rembourser plus facilement leurs dettes car elle réduit la valeur réelle de la dette. En d’autres termes, si l’inflation est élevée, l’argent perd de sa valeur au fil du temps. Si un État doit rembourser, par exemple, une dette de 1000 f avec une inflation de 10%, la valeur réelle de la dette diminuera de 10% chaque année.

Dette et inflation

Un ami qui se reconnaîtra, m’a posé la question inbox alors je mets la réponse ici pour tout le monde juste au cas où ?

Question: Bonjour grand frère c’est un plaisir de pouvoir vous parler ici. J’ai appris que l’inflation permet aux états de rembourser leurs dettes, est-ce encore une ruse de Agbonon qui a endetté le pays à mort, parce que les choses coûtent très chères dans le pays et on ne peut même pas ouvrir la bouche pour en parler.

Donc la question est: est-ce que l’inflation permet de rembourser la dette des États ?

 Voici ma réponse que d’autres peuvent compléter s’ils le souhaitent pour éclairer davantage notre ami.

Oui, L’inflation peut permettre aux États de rembourser plus facilement leurs dettes car elle réduit la valeur réelle de la dette. En d’autres termes, si l’inflation est élevée, l’argent perd de sa valeur au fil du temps. Si un État doit rembourser, par exemple, une dette de 1000 f avec une inflation de 10%, la valeur réelle de la dette diminuera de 10% chaque année. Ainsi, dans un an, la dette ne vaudra plus que 900 f en termes réels, et dans deux ans, elle ne vaudra plus que 810 f en termes réels.

Cela signifie que si un État a une dette importante, il peut utiliser l’inflation pour réduire la valeur réelle de cette dette. Mais cela ne peut être utile que pour les pays qui ont des dettes importantes par rapport à leur produit intérieur brut (PIB), parce que ça peut réduire la pression sur les finances publiques et faciliter le remboursement de la dette.

Cependant, et c’est très important de nuancer à ce niveau, il est important de souligner que l’utilisation de l’inflation pour réduire la valeur réelle de la dette est une stratégie risquée. Si l’inflation est trop élevée, elle peut causer des dommages économiques importants, tels que la diminution du pouvoir d’achat des consommateurs, la dévaluation de la monnaie et une augmentation des taux d’intérêt. De plus, cette stratégie peut également décourager les investisseurs étrangers de prêter de l’argent à l’État, car ils peuvent craindre que l’inflation ne réduise la valeur de leur investissement.

En résumé, l’inflation peut permettre aux États de rembourser plus facilement leurs dettes en réduisant la valeur réelle de la dette, mais il le faut avec prudence pour éviter les conséquences économiques négatives.

Par contre, je ne pense pas que cette stratégie soit possible dans le cas du Bénin, puisqu’en majorité la dette béninoise n’est pas en fcfa et le Benin seul ne décide pas en ce qui concerne la monnaie que nous utilisons. Donc l’abaissement de la dette par l’inflation n’est pas un mécanisme que Agbonon peut décider et utiliser, même si j’ai envie de vous dire oui pour enfoncer davantage Agbonon en tant qu’opposant, mais ce serait malhonnête de ma part. Je ne pense pas que Agbonon maîtrise les causes réelles de l’inflation en dehors de celles qu’il a causé avec les casses (idiotes), et qu’il la subit autant que les béninois. Seulement, lui, il est milliardaire et peut aussi utiliser les moyens de l’état ce qui l’expose moins, lui et sa famille, ses amis aussi aux conséquences de l’inflation.

J’espère vous avoir aidé et prenez soin de vous.

Richard Boni Ouorou

Ajay Banga nouveau président de la Banque mondiale

 Les Administrateurs de la Banque mondiale ont décidé aujourd’hui de nommer Ajay Banga à la tête de l’institution pour un mandat de cinq ans commençant le 2 juin 2023.

Ajay Banga deviendra le 14e président de la Banque mondiale

 Les Administrateurs de la Banque mondiale ont décidé aujourd’hui de nommer Ajay Banga à la tête de l’institution pour un mandat de cinq ans commençant le 2 juin 2023.

 Ajay Banga était dernièrement vice-président de General Atlantic. Il avait auparavant occupé le poste de président-directeur général de Mastercard, organisation d’envergure mondiale comptant près de 24 000 employés qui, sous sa direction, a établi le Center for Inclusive Growth dans le but de promouvoir une croissance économique équitable et durable et l’inclusion financière dans le monde entier. Il était également président honoraire de la Chambre de commerce internationale, qu’il a dirigée de 2020 à 2022, et membre du Conseil consultatif du fonds d’investissement climatique de General Atlantic, BeyondNetZero, depuis sa création en 2021. Il a aussi été coprésident du Partnership for Central America, coalition d’organisations privées visant à améliorer les perspectives économiques des populations défavorisées d’El Salvador, du Guatemala et du Honduras. Il avait antérieurement siégé aux conseils d’administration de la Croix-Rouge américaine, de Kraft Foods et de Dow Inc.

Banga est le cofondateur du Cyber Readiness Institute et a été vice-président de l’Economic Club of New York. Après avoir reçu la médaille de la Foreign Policy Association en 2012, il s’est vu décerner en 2016 la décoration Padma Shri par la présidente indienne. Il a également reçu plusieurs autres distinctions : Ellis Island Medal of Honor et Global Leadership Award du Business Council for International Understanding en 2019, et Public Service Star (Distinguished Friends of Singapore) en 2021.

Les Administrateurs ont suivi le processus de sélection décidé par les actionnaires en 2011. Ce processus, conçu de manière à être ouvert et transparent et à assurer une nomination fondée sur le mérite, permet à chacun des Administrateurs ou Gouverneurs (par l’intermédiaire de l’Administrateur qui le représente) de soumettre la candidature de tout ressortissant d’un État membre de la Banque. Au terme de la procédure de nomination, les Administrateurs ont exercé leur devoir de vigilance et ont eu un entretien approfondi avec M. Banga.

Les Administrateurs se réjouissent à la perspective de collaborer avec M. Banga au processus établi pour assurer l’évolution du Groupe de la Banque mondiale (a), qui a été examiné lors des Réunions de Printemps d’avril 2023, ainsi qu’à tous les programmes et efforts visant à surmonter les plus graves obstacles auxquels sont confrontés les pays en développement.

Le président du Groupe de la Banque mondiale préside également le Conseil des administrateurs de la Banque internationale pour la reconstruction et le développement (BIRD). Il est aussi président ès qualités du Conseil des administrateurs de l’Association internationale de développement (IDA), du Conseil d’administration de la Société financière internationale (IFC), du Conseil d’administration de l’Agence multilatérale de garantie des investissements (MIGA) et du Conseil administratif du Centre international pour le règlement des différends relatifs aux investissements (CIRDI).

 COMMUNIQUÉ DE PRESSE N° : 2023/077/SEC

Le ministre d’Etat Bio Tchané félicite le professeur Wantchekon, lauréat du prix de l’Économie mondiale de l’Institut de Kiel

Le professeur Leonard Wantchekon a remporté le prix de l’Économie mondiale de l’Institut de Kiel. Il a été récompensé non seulement pour son travail d’économiste politique et d’historien, mais aussi pour son engagement en faveur de l’innovation dans l’enseignement supérieur sur le continent africain, par l’intermédiaire de l’École africaine d’économie, qui a fait œuvre de pionnier.

Le professeur Leonard Wantchekon a remporté le prix de l’Économie mondiale de l’Institut de Kiel. Il a été récompensé non seulement pour son travail d’économiste politique et d’historien, mais aussi pour son engagement en faveur de l’innovation dans l’enseignement supérieur sur le continent africain, par l’intermédiaire de l’École africaine d’économie, qui a fait œuvre de pionnier.

Le ministre d’Etat, chargé du développement et de la coordination de l’action gouvernementale  n’est pas resté insensible au sacre de son compatriote.

Abdoulaye Bio Tchané  a adressé ses félicitations à Leonard Wantchekon. Le ministre d’Etat a loué ses mérites, ajoutant que le lauréat du prix de l’Économie mondiale de l’Institut de Kiel est une source d’inspiration pour les jeunes béninois et africains.

« Je veux reconnaître le mérite et féliciter le Professeur Léonard Wantchékon pour son prestigieux prix de l’Économie mondiale de l’Institut de Kiel! Le travail d’économiste politique et d’historien du Professeur Wantchékon est ainsi reconnu à l’échelle internationale. Il en est de même de son engagement vraiment inspirant, pour l’innovation dans l’enseignement supérieur en Afrique. En tant que fondateur de l’African School of Economics au Bénin, le Professeur a fait une différence significative dans la vie de nombreux étudiants africains en leur offrant des opportunités éducatives et en encourageant la recherche de premier plan. Ses réalisations en tant que chercheur sont remarquables et ont profondément marqué les domaines de l’économie politique, de l’histoire économique et du développement économique. Le Professeur Wantchékon mérite largement d’être une source d’inspiration pour les jeunes économistes africains qui aspirent à faire une différence dans leur communauté et à l’échelle mondiale. Encore une fois, félicitations au Professeur pour cette reconnaissance bien méritée. Puisse-t-il continuer son excellent travail qui fait notre fierté ! », a commenté le ministre d’Etat.

M.A