Pour des raisons de calendrier,la célébration de l’édition 2018 de la Journée nationale de lutte contre la corruption est décalée de quelques jours. Jean-Baptiste Elias, président de l’Autorité nationale de lutte contre la corruption (ANLC) a, au cours d’une sortie médiatique effectuée le mercredi 5 décembre au siège de l’institution à Cotonou, annoncé la célébration des manifestations officielles pour ce lundi 10 décembre 2018 à la salle de conférence de la Direction générale des impôts (DGI).
Manassé AGBOSSAGA
Célébrée chaque 08 décembre sur la base du décret n°2006-773 du 31 décembre 2006, la 13è Journée nationale de lutte contre la corruption sera, par contre, honorée le lundi prochain. La faute au calendrier.En effet le samedi 08 décembre n’étant pas un jour ouvrable, les manifestations officielles entrant dans le cadre de l’édition 2018 de la Journée nationale de lutte contre la corruption auront lieu le lundi 10 décembre à la salle de conférence de la Direction générale des impôts (DGI) à Cotonou.
Selon le point fait par le président de l’ANLC, cette 13è édition se tient sous le thème principal « une jeunesse engagée dans la lutte contre la corruption ».
Jean-Baptiste Elias a indiqué que l’objectif de cette journée à travers le choix de ce thème est « d’engager durablement les dans la lutte contre la corruption en vue d’amorcer à terme un recul de ce fléau au Bénin ». il a ajouté que l’ANLC entend à travers la célébration de cette journée « appeler l’attention des jeunes sur la nécessité de s’engager dans la lutte durable contre la corruption »,« mettre en exergue certaines initiatives de jeunes en matière de lutte contre la corruption », « partager avec les jeunes les stratégies efficaces de lutte contre la corruption mises en œuvre par des jeunes dans certains pays du continent africain », « améliorer la collaboration entre l’ANLC et les organisations de jeunes actives dans la promotion de la bonne gouvernance en général et particulièrement dans la lutte contre la corruption », et « mobiliser les différents acteurs autour de la nécessité de travailler en synergie pour le recul de la corruption au Bénin ».
Pour atteindre ces objectifs, Jean-Baptiste Elias a fait savoir que l’institution qu’il préside à adopter une approche inclusive en associant les organisations de la société civile, les organisations de jeunes actives dans la promotion de la bonne gouvernance, les leaders religieux, les partenaires techniques et financiers, les institutions de l’Etat, …
Rendez-vous est donc pris pour le lundi prochain !