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Le gouvernement acte la décision de l’ex ministre de la décentralisation et de la gouvernance locale, Alassane Séidou au sujet du maire de Bantè. Après sa suspension par un arrêté en date du mercredi 12 mai 2021, le Gouvernement a révoqué le maire Edmond Laourou, en Conseil des ministres de ce mercredi 2 juin 2021.
Le gouvernement acte la décision de l’ex ministre de la décentralisation et de la gouvernance locale, Alassane Séidou au sujet du maire de Bantè. Après sa suspension par un arrêté en date du mercredi 12 mai 2021, le Gouvernement a révoqué le maire Edmond Laourou, en Conseil des ministres de ce mercredi 2 juin 2021.
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L’administration de ladite commune se trouve paralysée depuis le 13 avril 2021 du fait de l’absence prolongée et non justifiée du maire Edmond Babalèkon LAOUROU qui, en dépit des rappels à l’ordre, n’a pas daigné rejoindre son poste.
Par ailleurs, un compte rendu du ministre de la Décentralisation et de la Gouvernance locale fait apparaître que l’intéressé s’est rendu coupable de violation des règles de déontologie administrative, faits constitutifs de faute lourde.
Or, la loi n° 97-029 du 15 janvier 1999 portant organisation des communes en République du Bénin dispose, en son article 54, que « le maire ou l’adjoint qui commet une faute lourde peut être révoqué de ses fonctions. »
Aussi, conformément à cette disposition légale, le Conseil a-t-il décidé de la révocation du maire Edmond Babalèkon LAOUROU.
Le ministre de la Décentralisation et de la Gouvernance locale prendra les dispositions nécessaires pour pourvoir à son remplacement conformément aux textes en vigueur », avance le conseil des ministres.
Convocation du maire de Bantè puis sa suspension après par le ministre de la décentralisation. Entre temps, la commune a été le théâtre de manifestations violentes pendant la période avant la présidentielle du 11 avril 2021. Dans la foulée, le deuxième adjoint au maire a été interpellé et déposé en prison. Tout ceci n’a-t-il pas eu de répercussion sur le travail au sein du conseil communal et la mairie en général ? Approché vendredi 14 mai, à notre descente sur le terrain, pour en savoir davantage, le Secrétaire général de la mairie de Bantè, Davy Onondja s’est refusé tout commentaire sur le sujet notamment les violences. Quelques minutes plus tard, il va essayer de répondre néanmoins aux questions à lui posées.
Convocation du maire de Bantè puis sa suspension après par le ministre de la décentralisation. Entre temps, la commune a été le théâtre de manifestations violentes pendant la période avant la présidentielle du 11 avril 2021. Dans la foulée, le deuxième adjoint au maire a été interpellé et déposé en prison. Tout ceci n’a-t-il pas eu de répercussion sur le travail au sein du conseil communal et la mairie en général ? Approché vendredi 14 mai, à notre descente sur le terrain, pour en savoir davantage, le Secrétaire général de la mairie de Bantè, Davy Onondja s’est refusé tout commentaire sur le sujet notamment les violences. Quelques minutes plus tard, il va essayer de répondre néanmoins aux questions à lui posées.
Le maire de Bantè, depuis le 12 mai est suspendu et remplacé par le premier adjoint au maire. Comment avez-vous vécu ce feuilleton du désormais ex maire ? Cela a-t-il joué sur le travail ?
C’est vraiment douloureux, mais administrativement ça n’a pas pris un coup puisque moi en tant que chef de l’administration communale, je suis là tous les jours, assisté du premier adjoint au maire pour faire le travail. Donc administrativement, tout s’est bien passé.
Mais entre-temps il y a eu le deuxième adjoint au maire aussi qui a été arrêté et jeté en prison. Tout ça, on imagine pour l’ambiance à la mairie. Est-ce que ça n’a pas eu de répercussions, comment les travailleurs ont vécu ça ?
Vraiment, c’est avec peine, puisque le deuxième adjoint également était régulier jusqu’au jour où on a appris son arrestation. Donc, le vécu est peut-être relatif à chaque individu. Mais personnellement, c’est des chefs que je n’ai plus l’occasion de côtoyer, c’est tout.
Mais est-ce que vous avez peur du lendemain, de qui va être encore arrêté, de qui va être encore suspendu? Est-ce que vous vous posez des questions ?
Des questions, je ne sais pas.
Mais quand vous observez, est-ce qu’il y a de méfiance, est-ce que l’ambiance de travail est la même qu’avant ?
Ça là, c’est vrai ; au niveau des élus il y a de méfiance.
Est-ce que vous avez constaté que désormais chacun est dans son bureau, vous ne riez peut-être plus comme avant?
Au niveau des collaborateurs, non! Je ne sens pas ça. Ils viennent, je les appelle. S’il y a des instructions à donner, je les donne pour qu’ils rendent compte.
Vous avez dit tantôt que la transition avant la suspension du maire, puisque nous avons appris qu’il était en fuite, n’a pas eu de répercussions sur l’administration. Mais comment se faisait la gestion des affaires, qui avisait les documents, qui prenait les décisions qui relèvent des prérogatives du maire ?
Bon, si c’est des décisions que le maire devait prendre, les dossiers étaient affectés au premier adjoint au maire. Mais qui disait qu’il n’a pas la plénitude du pouvoir. Et cette plénitude-là lui a été donnée par le ministre.
Donc avant que cette plénitude de pouvoir ne lui soit conférée, les documents étaient classés là ?
Bon, c’était le quotidien qu’on gérait. Il n’y avait pas aussi d’Arrêté. Il faut vous dire que c’est arrivé à un moment où on a fini la première session ordinaire de l’année. La deuxième n’est pas encore arrivée à terme. Donc disons qu’il n’y a pas un blocage à proprement parler.
Est-ce qu’il y a des réunions du Conseil communal qui aurait dû se tenir et qui n’ont pas pu se tenir ?
Non. Comme je le dis, il n’y a pas eu de blocage d’une session par exemple. La deuxième session ordinaire est prévue pour la fin du mois de juin. Et depuis les deux Arrêtés portant suspension et désignation, tout à l’heure, il y a deux activités qui se mènent. On est allé au lancement des deux activités.
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Vous êtes allés à quels lancements ?
Il y a le Ccos. C’est une structure déconcentrée au niveau communal, qui s’occupe des questions de l’agriculture surtout. Et la deuxième activité est relative au nouveau mécanisme d’enregistrement des faits de l’état civil. Aujourd’hui, l’enregistrement des naissances a connu un changement. Ce n’est plus comme par le passé. Donc il y a eu une équipe composée de l’Anip et d’une délégation de l’état civil de Savalou, qui est venue pour entretenir les Chefs d’arrondissement et les chefs de village sur le nouveau mécanisme.
Propos recueillis et transcrits par Jacques BOCO/Matin Libre
Des ennuis judiciaires pour le maire de Bantè et son assistant ! Ils sont convoqués à la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (Criet).
Le maire Edmond Laourou, membre du parti Force cauris pour un Bénin émergent (FcBe), mais très proche de l’ancien ministre des finances Komi Koutché et son assistant sont notamment attendus le vendredi 26 mars pour être écoutés par le procureur spécial Mario Mètonou.
Dans un entretien accordé à Frissons Radio, le maire Edmond Laourou a confié que son assistant et lui seraient soupçonnés d’avoir participé « à une réunion terroriste à Lomé» avec le ministre Komi Koutché afin de déstabiliser le régime de la rupture.
En fin de semaine dernière, les populations de Bantè s’étaient ailleurs opposées à la remise de cette convocation.
Passé l’incident, le maire de Bantè promet effectuer le déplacement de la Criet ou à défaut envoyer son avocat.
Démarrée le mardi 12 janvier dernier, l’opération de délivrance des formulaires de parrainage dans le cadre de la présidentielle se poursuit sans anicroche au siège de la Commission électorale nationale autonome (Céna) à Cotonou. Et ce jeudi 21 janvier 2021, 4 élus ont été satisfaits.
Il s’agit du maire de Banè, Edmond Laourou, des députés Louis Vlavonou, Délonix Djimèco Kogblévi, et Norbert Ayivohozin.
La moisson de ce jour porte à 151 le nombre d’élus ayant déjà reçu leur formulaire de parrainage. Il n’en reste désormais que 8 pour boucler la boucle.