Kpakpato Sans Payer : Au XXIè siècle des élèves s’asseyent au sol ou se couchent pour prendre note dans une école publique à Abomey-Calavi, les internautes choqués

Au XXIè siècle, des élèves continuent d’étudier dans des conditions déplorables au Bénin. Preuve à Abomey-Calavi, précisément à l’Ecole primaire publique d’Adjagbo, les apprenants sont obligés de se coucher ou de se mettre à terre pour recopier leurs leçons.

Au XXIè siècle, des élèves continuent d’étudier  dans des conditions déplorables au Bénin. Preuve à Abomey-Calavi, précisément à l’Ecole primaire publique d’Adjagbo, les apprenants sont obligés de se coucher ou de se mettre à terre pour recopier leurs leçons.

Des élèves s’asseyent au sol ou  se couchent pour prendre note dans une école publique à  l’EPP Adjagbo/ Crédit Photo : LT
Des élèves s’asseyent au sol ou se couchent pour prendre note dans une école publique à l’EPP Adjagbo/ Crédit Photo : LT

Ce triste spectacle a été révélé par le journaliste Laurent   Tonegnikes, qui a publié des images sur son compte officiel, ce jeudi 22 octobre 2020.

Colère des internautes

Des élèves s’asseyent au sol ou se couchent pour prendre note dans une école publique à l’EPP Adjagbo/ Crédit Photo : LT
Des élèves s’asseyent au sol ou se couchent pour prendre note dans une école publique à l’EPP Adjagbo/ Crédit Photo : LT

Sur la toile, les réactions se très vite sont enchaînées. Sous le choc, les internautes ont dénoncé ce triste spectacle, critiquant le Gouvernement.

« Nous sommes ici à L’EPP adjagbo dans l’arrondissement de Akassato commune dAbomey calavi.

Non seulement l’effectif est pléthorique mais les enfants doivent rester à même le sol pour recevoir quelle éducation ?

Ici c’est encore mieux, allez au CEG de Tankpê implanté sur une voie 40 ( la mafia foncière a pris par là) toujours dans la commune d’abomey calavi, 90%des bâtiments sont en claie ( gbomitan) et le plancher non cimenté », a fustigé Léon Zohoun..

Un autre internaute a invité le Gouvernement à se concentrer sur les vraies priorités.

« Nous sommes à l’#EPP #Adjagbo dans la commune d’#AbomeyCalavi (à une vingtaine de kilomètres du #PalaisRenové à Cotonou) où en surnombre et donc par manque de mobiliers, les écoliers sont obligés de s’inventer cette position pour prendre notes (Image 1), (Image 2, c’est Glazoué) pendant que leurs aînés du secondaire en grande majorité, 4 semaines après la rentrée, n’ont rien écrit dans leurs cahiers à cause de l’amateurisme des autorités du secteur.

Si nous sommes incapables de faire face aux besoins de l’école béninoise, on peut toujours faire appel aux #Néerlandais ou aux #Belges pour une gestion déléguée comme on en a l’ingéniosité!

#Tchurrrrrrrrr Merci à  Laurent Tonegnikes

et à #KotchikpaNicolas pour les images »,  a fustigé Stéphane N’sougan.

Loin de la polémique, Gbètondji jpc Montcho a,  pour sa part, appelé à la solidarité pour corriger cette mauvaise image.

« Pour une éducation de qualité (#ODD4), il faut des infrastructures et équipements de qualité.

Faites un geste à l’endroit des enfants de l’EPP #Adjagbo afin de leur offrir de bonnes conditions d’apprentissage », a-t-il exhorté.

Kpakpatotiquement parlant, la rupture doit agir pour ne pas ternir son image.

Manassé AGBOSSAGA