Impact du surendettement de notre État sur nos vies quotidiennes : Richard Boni Ouorou sort de nouveaux arguments qui appellent à la responsabilité (Réflexion)

Je poursuis ma réflexion sur l’impact du surendettement de notre État sur nos vies quotidiennes et sur l’avenir de notre pays. Comme je l’ai souligné dans mon dernier post, la dette peut sembler abstraite et éloignée de chacun de nous, mais ses répercussions sont bien réelles et tangibles. Lorsque l’État est surendetté, il doit consacrer une part importante de ses ressources au remboursement de cette dette — ressources qui pourraient autrement être investies dans des services publics essentiels tels que l’éducation, la santé et la sécurité.

Mardi 20 février 2024

Réponses à certaines de vos questions sur la dette

Terrien,ne,s

Je poursuis ma réflexion sur l’impact du surendettement de notre État sur nos vies quotidiennes et sur l’avenir de notre pays. Comme je l’ai souligné dans mon dernier post, la dette peut sembler abstraite et éloignée de chacun de nous, mais ses répercussions sont bien réelles et tangibles. Lorsque l’État est surendetté, il doit consacrer une part importante de ses ressources au remboursement de cette dette — ressources qui pourraient autrement être investies dans des services publics essentiels tels que l’éducation, la santé et la sécurité.

Le poids des intérêts colossaux de la dette publique est comme un boulet financier qui nous entrave tous. Les taxes et impôts que l’État impose pour rembourser ses créanciers réduisent le revenu disponible des ménages. Ainsi, chaque franc supplémentaire que vous payez en taxes pour que l’état paie la dette est un franc que vous ne pouvez pas dépenser pour nourrir votre famille, éduquer vos enfants ou épargner pour l’avenir.

Je comprends ceux parmi vous qui se demandent pourquoi nous devrions nous inquiéter d’une dette que nous n’avons pas personnellement contractée. Mais voici la réalité : la dette de l’État est une dette collective, dont le remboursement repose sur l’ensemble des contribuables. Chaque citoyen en ressent les effets, même si ceux-ci sont parfois invisibles au premier regard. Les décisions prises aujourd’hui par nos dirigeants en matière de dette auront des conséquences durables sur notre économie et sur notre capacité à faire face aux défis futurs.

Plus inquiétant encore est le fait que ce fardeau de la dette peut compromettre l’avenir de nos enfants. Un État surendetté a moins de moyens pour investir dans les infrastructures et les technologies de demain, ce qui peut freiner l’innovation et la croissance économique. Les opportunités qui devraient être disponibles pour la jeune génération s’amenuisent lorsque les ressources de l’État sont absorbées par la dette.

Nous devons également être conscients du risque qu’une crise de la dette souveraine éclate si les créanciers perdent confiance en la capacité de l’État à rembourser ses dettes. Une telle crise pourrait conduire à une spirale descendante de mesures d’austérité, de récession économique et d’agitation sociale.

En tant que citoyens, nous avons un rôle à jouer. Nous devons exiger de nos gouvernants une gestion responsable et transparente des finances publiques. Cela ne veut en aucun cas dire que nous sommes contre nos gouvernants ou que nous appelons à une révolte et de toutes les façons la révolte ne règle pas la dette qui s’aggravera encore avec elle.

Nous devons donc soutenir des politiques qui favorisent la croissance économique durable et l’équité sociale. Nous devons aussi encourager des politiques qui visent à réduire le déficit budgétaire de manière responsable, sans sacrifier les investissements dans les domaines clés qui assurent notre bien-être et notre compétitivité. Il est impératif que nous soutenions des initiatives qui stimulent la création d’emplois, l’innovation et entrepreneuriat, car c’est par la croissance économique que nous pourrons à terme diminuer le poids de la dette.

Il est également crucial que nous, en tant que citoyens, soyons éduqués sur ces questions financières. L’ignorance économique peut mener à l’indifférence ou à la résignation, mais notre engagement et notre compréhension peuvent pousser à l’action saine et au changement. Nous devons questionner nos représentants sur leurs plans pour gérer et éventuellement réduire la dette, et nous devons être prêts à participer à des discussions constructives sur les sacrifices et les compromis qui pourraient être nécessaires.

Nous devons aussi veiller à ce que les mesures prises pour gérer la dette ne soient pas injustement réparties, affectant de manière disproportionnée les plus vulnérables parmi nous. Les politiques d’austérité, si elles sont mal conçues, peuvent aggraver les inégalités et la pauvreté. Nous devons donc plaider pour des solutions équitables qui protègent les services sociaux fondamentaux et investissent dans le capital humain.

Enfin, nous devons nous souvenir que la dette n’est pas seulement un défi économique, mais également un défi moral. Il est question de savoir quel type de société nous souhaitons laisser à nos enfants. Accepterons-nous de vivre avec des dettes toujours plus lourdes, ou prendrons-nous les mesures nécessaires pour inverser cette tendance ?

C’est une question qui mérite une réflexion profonde et une action déterminée de la part de tous les acteurs de la société.
L’avenir de notre pays dépend de notre capacité à gérer notre dette de manière durable.

Cela nécessite de la prudence, de la sagesse et une vision à long terme. C’est en travaillant ensemble, en tant que citoyens informés et engagés, que nous pourrons assurer un avenir plus prospère et équitable pour nous-mêmes et pour les générations à venir. Ne sous-estimons pas l’impact de nos choix d’aujourd’hui sur les décennies à venir.

Il est temps d’agir avec responsabilité et solidarité.

J’espère avoir mieux répondu aux préoccupations afin de vous responsabiliser sur l’enjeu. Une responsabilité saine et des débats sans violence ni animosité.

Prenez soin de vous et à bientôt de vous lire.

#Prosperonsensemble
Issa Boni Richard Ouorou
Président du mouvement libéral Bénin [🇧🇯]