Bénin-Des individus qui simulent leur enlèvement avec de faux ravisseurs : Le ministre de l’Intérieur Alassane Séidou dénonce et met en garde

Le ministre de l’Intérieur et de la sécurité publique était face aux hommes des médias ce mardi 31 mai à Cotonou. A l’occasion, Alassane Séidou a dénoncé la multiplicité des cas de faux enlèvements avec la complicité de faux ravisseurs.

Le ministre de l’Intérieur et de la sécurité publique était face aux hommes des médias ce mardi 31 mai à Cotonou. A l’occasion, Alassane Séidou a dénoncé la multiplicité des cas de faux enlèvements avec la complicité de faux ravisseurs.

Dans sa déclaration, ce mardi, le ministre de l’Intérieur et de la sécurité a d’abord rappelé que le Bénin enregistre depuis 2019, « une nouvelle forme de criminalité qui consiste à procéder à l’enlèvement de proches, de responsables politico-administratifs ou de personnes fortunées avec exigence de paiement de rançon avant leur libération ».

Mais si une « tendance baissière » de ces cas s’observe, Alassane Séidou a fait remarquer que « l’orchestration des enlèvements par la plupart des prétendues victimes pour tirer un profit financier en partageant la rançon payée par leurs parents avec des ravisseurs factices » gagne du terrain.

Avec fermeté, l’autorité a mis en garde les auteurs et complices de ces actes. « La police républicaine en liaison avec les autorités judiciaires ne ménagera aucun effort pour débusquer les citoyens indélicats qui s’adonnent à de telles pratiques » a assuré le ministre de l’Intérieur, invitant « les populations à une franche collaboration avec les forces de sécurité publique ».

Alassane Séidou a notamment  invité les populations à   dénoncer « tous comportements suspects en ce domaine afin que leurs auteurs subissent la rigueur de la loi ».

Les populations sont donc interpellées

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Manassé AGBOSSAGA

Nouvel enlèvement d’écoliers au Nigeria: des dizaines d’enfants portés disparus

Un grand nombre d’enfants ont été kidnappés par des hommes armés dans une école coranique dans le centre-nord du Nigeria, pays où les enlèvements de masse se multiplient, ont rapporté dimanche les autorités et des habitants. «Un nombre encore incertain d’élèves de l’école islamique Salihu Tanko ont été enlevés avec des passagers d’un bus» après l’attaque par des hommes armés de leur école, a fait savoir le gouvernement de l’Etat nigérian du Niger sur son compte Twitter.

Un grand nombre d’enfants ont été kidnappés par des hommes armés dans une école coranique dans le centre-nord du Nigeria, pays où les enlèvements de masse se multiplient, ont rapporté dimanche les autorités et des habitants. «Un nombre encore incertain d’élèves de l’école islamique Salihu Tanko ont été enlevés avec des passagers d’un bus» après l’attaque par des hommes armés de leur école, a fait savoir le gouvernement de l’Etat nigérian du Niger sur son compte Twitter.

«Les ravisseurs ont relâché onze enfants, qui étaient trop petits pour marcher», a indiqué le gouvernement, qui dénonce cet événement «malencontreux» et la hausse des kidnappings contre rançon à travers le centre et le nord du pays le plus peuplé d’Afrique. Un porte-parole de la police, Wasiu Abiodun, a dit que les assaillants sont arrivés à moto et qu’ils ont commencé à tirer tuant un habitant et blessant un autre, avant d’enlever les enfants.

Une salle de classe vide après le rapt d'écolières dans le nord-ouest du Nigéria. Dimanche, des dizaines d'enfants ont été enlevés par un groupe armé dans le centre du pays.
© Kola Sulaimon Une salle de classe vide après le rapt d’écolières dans le nord-ouest du Nigéria. Dimanche, des dizaines d’enfants ont été enlevés par un groupe armé dans le centre du pays.

L’école coranique Salihu Tanko enregistrait environ 200 enfants au moment de l’attaque mais plusieurs ont réussi à s’enfuir, a fait savoir l’un des dirigeants, qui souhaite garder l’anonymat pour sa sécurité. «Au début ils ont pris plus de cent élèves, mais après ils ont laissé ceux qu’ils considéraient trop petits, ceux entre 4 et 12 ans», a-t-il confié à l’AFP, ajoutant qu’il n’avait pas de chiffres précis du nombre d’enfants kidnappés. Dans un autre communiqué sur Twitter, le gouvernement a affirmé que le gouverneur Sani Bello a ordonné aux «agences chargées de la sécurité de ramener les enfants aussi vite que possible».

Ce nouveau kidnapping survient au lendemain de la libération de 14 étudiants dans l’Etat de Kaduna (nord), après 40 jours de détention. Cinq étudiants avaient été exécutés par leurs ravisseurs dans les jours qui ont suivi leur kidnapping pour faire pression sur les familles et contraindre le gouvernement à payer une rançon. Dans la presse locale, des familles ont assuré avoir du payer 180 millions de naira (357 000 euros) au total pour retrouver leurs enfants.

Ces bandes armées, dont les membres sont communément appelés «bandits» dans cette région, terrorisent les populations dans le centre-ouest et le nord-ouest du Nigeria, pillant des villages, volant le bétail et menant des enlèvements de masse contre rançon. Depuis plusieurs mois, ces bandits se livrent essentiellement à des kidnappings de masse visant les établissements scolaires : 730 enfants et adolescents ont déjà été enlevés depuis décembre 2020.

AFP/Libération

Pseudo kidnapping sur l’axe Cotonou-Sèmè : le procès ouvert ce jeudi à la Criet, le délibéré attendu en juin

En avril dernier, la Police nationale  mettait la main sur trois personnes interpelées dans une fausse  affaire de  kidnapping sur l’axe Cotonou-Sèmè.

En avril dernier, la Police nationale  mettait la main sur trois personnes interpelées dans une fausse  affaire de  kidnapping sur l’axe Cotonou-Sèmè.

Ces derniers avaient monté de toute pièce l’enlèvement de H. M. A.  T. F. pour soutirer plusieurs millions de Fcfa  au père du jeune homme et à son grand-frère.

Ce jeudi 20 mai 2021, leur procès s’est ouvert à la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (Criet).    A. R.  C. (visionnaire de la famille),  H. M. A. T. Farid,  D. O. (cousine de T.  auteur de la publication sur les réseaux sociaux),  en l’absence de F., en fuite et cité comme complice. Ils sont t poursuivis pour publication mensongères sur les réseaux sociaux

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Dans sa réquisition, le ministère public plaide la relaxe pour D. O (auteur de l’audio qui a circulé sur les réseaux sociaux), mais 5ans ferme, 2millions d’amende ferme pour H. M. A.  T. F. et dame A. R.  C avec réqualification des faits en extorsion de fonds avec violence.

Le délibéré est pour le 17 juin.

Bénin : Plusieurs personnes arrêtées dans une fausse affaire de kidnapping

Manassé AGBOSSAGA