Economie, PME, politique ..: les vérités de Ouorou à Wadagni et à l’opposition béninoise (Opinion)

J’étais en déplacement ces derniers jours lorsque j’ai appris que le gouvernement a décidé que les PME devraient cesser de servir l’économie béninoise.

J’étais en déplacement ces derniers jours lorsque j’ai appris que le gouvernement a décidé que les PME devraient cesser de servir l’économie béninoise.

Il semblerait que, par décision gouvernementale, les entreprises béninoises qui fournissaient l’État en matériels informatiques soient désormais écartées, et que l’État envisage de nouer des partenariats directs avec des fournisseurs étrangers.

Je me dis alors : soit l’État n’a pas conscience de l’apport des PME à l’économie et du rôle des emplois qu’elles créent dans le domaine social, soit le ministre des Finances, qui devrait pourtant avoir des notions d’économie et de finances, ignore ce qu’est la stagflation. Depuis la COVID, nos économies mondiales sont en état léthargique. Il est crucial non seulement de proposer des plans de relance économique, mais aussi de sauvegarder les emplois qui ont survécu à la crise et de leur donner les moyens de dynamiser notre économie déjà chancelante.

De plus, le ministère de l’Économie, d’où cette décision est vraisemblablement venue, devrait plutôt mettre en place une commission nationale, à l’échelle de l’IGE, pour établir des normes de qualité dans tous les domaines d’échanges. Cela garantirait la qualité des produits consommés dans notre pays et, par conséquent, la qualité des équipements informatiques, évitant ainsi de porter un nouveau coup à l’économie et à l’emploi.

Je perçois cette décision comme une énième trahison de l’État envers les populations et un coup dur pour l’économie de notre pays, qui souffre d’un déficit commercial de plus de 60%. Cela tue l’économie, l’emploi et rend encore plus misérables les conditions de vie. Le Bénin, et particulièrement Cotonou, devient de plus en plus un beau pays, mais hélas, rempli de mendiants, tant la misère a arraché la dignité des populations.

C’est à ce moment que je m’interroge sur le rôle de l’opposition officielle dans notre pays. Permettez-moi de poser cette question une énième fois, non pas pour fragiliser l’opposition, comme elle aime à le dire (c’est la dent qui veut se casser et qui cherche un coupable), mais parce que je pense que l’opposition est faible aujourd’hui et peine à mobiliser les populations. Ceux qui la dirigent semblent être dans la politique pour d’autres raisons et s’opposent à une personne pour des motifs autres que la vie des populations et la misère qui sévit dans notre pays.

Je suis certain qu’il serait plus intéressant aujourd’hui pour un entrepreneur d’entendre un discours de l’opposition sur son programme dans le domaine de l’entrepreneuriat, ou sur ce qu’elle reproche au pouvoir et ce qu’elle propose d’améliorer dans ce domaine, plutôt que d’entendre un discours sur le code électoral. Il est plus urgent pour celui qui a dû déposer sa moto ce matin pour emprunter 2000 francs afin de régler un problème familial d’entendre un discours de l’opposition sur la relance économique et la promotion de l’emploi, plutôt que d’entendre un ancien président demander le soutien populaire pour réviser un code électoral, alors que ces populations ont faim et se demandent ce qu’elles mangeront une fois les petits billets distribués pour l’occasion épuisés.

Nous devons nous rééduquer politiquement et nous mettre résolument au service des populations si nous voulons qu’un jour, elles soient de notre côté sans exiger des billets avant de se mobiliser.

Désolé si j’ai heurté certaines personnes, mais je ne sais ni mentir ni garder pour moi ce que je pense être la vérité.

Encore toutes mes excuses aux personnes que mes mots, aussi durs soient-ils, pourraient heurter, mais comprenez plutôt le sens et l’orientation de mon opinion.

Prenez soin de vous

Richard Boni Ouorou

France : Patrick Martin nouveau président du Medef

Le Medef tient son nouveau patron. L’entrepreneur Patrick Martin, a été élu, jeudi 06 juillet, par 73,18% contre 26,82% pour sa concurrente Dominique Carlac’h président de la première organisation patronale française pour un mandat de cinq ans.

Le Medef tient son nouveau patron. L’entrepreneur Patrick Martin, a été élu, jeudi 06 juillet, par 73,18% contre 26,82% pour sa concurrente Dominique Carlac’h président de la première organisation patronale française pour un mandat de cinq ans.

Actuel numéro 2 du Medef, il succède ainsi à Geoffroy Roux de Bézieux. Âgé de 63 ans, Patrick Martin est diplômé de Science Po et de l’ESSEC, ainsi que d’une licence. Il est le  patron d’un groupe spécialisé dans le bâtiment et l’industrie de droit.

Manassé AGBOSSAGA

Le vrai secret de l’Entrepreneuriat (Opinion)

Un jour, lorsque j’étais encore à Ouagadougou🇧🇫, je suis rentré dans un supermarché vers 22h pour effectuer quelques achats très importants.

𝗟𝗘 𝗩𝗥𝗔𝗜 𝗦𝗘𝗖𝗥𝗘𝗧 𝗗𝗘 𝗟’𝗘𝗡𝗧𝗥𝗘𝗣𝗥𝗘𝗡𝗘𝗨𝗥𝗜𝗔𝗧

Un jour, lorsque j’étais encore à Ouagadougou🇧🇫, je suis rentré dans un supermarché vers 22h pour effectuer quelques achats très importants.

Mais une fois à l’intérieur, voilà la jeune fille derrière le comptoir qui m’annonce avec un ton pas très commode que je ne peux pas faire d’achat, parce qu’il est 22h00 et c’est justement l’heure de fermeture.

Malgré mes nombreuses tentatives pour la dissuader afin qu’elle puisse me permettre d’effectuer mes achats, rien ne changea. Il était 22h et c’est fermé, point !

Je fis donc demi-tour et en sortant, je rencontrai un monsieur à l’entrée qui me lança de suite :

Lui : Bonsoir Monsieur, êtes-vous satisfait de votre passage chez nous ?

Et je lui réponds par ce que la jeune fille du comptoir m’avait dit. Or, le monsieur en question était le propriétaire du centre commercial.

Un peu perplexe, il me fit rentrer à nouveau dans la boutique. À peine étions-nous rentrés et la jeune fille se mit à saluer le patron avec tout son respect.

Et au Patron de lui demander : Euh, tu as vendu pour combien depuis le matin ?

À notre grande surprise, elle répondit : Rien Monsieur.

Les amis, voilà comment on perd ses clients et on détruit progressivement son business tout simplement parce qu’on travaille avec des gens qui ne veulent pas mouiller le maillot mais veulent une augmentation de salaire à la fin du mois.

Si le Patron de ce supermarché n’était pas de passage dans le coin, elle allait copieusement me renvoyer et fermer la boutique sous-prétexte que c’est l’heure de fermeture et lui dire qu’il n’y a pas eu de clients de toute la journée et donc pas d’argent qui est rentré. Pourquoi ? Parce qu’elle n’a pas un sentiment d’appartenance à la chose. Elle a un état d’esprit de fonctionnaires qui se lèvent, viennent au boulot à 8h et à 11h45 préparent déjà le sac pour rentrer même sans avoir rien fait, et vont gaillardement percevoir leur salaire à la fin du mois.

Et pour faire simple et expliquer cela à la lumière du Coaching, je dirai simplement que parce qu’elle n’a pas travaillé son mauvais caractère, Dieu a attiré le client que j’étais, mais son caractère était sur le point de me chasser.

À tous ceux qui ont déjà ou sont sur le point de lancer un business, écoutez-moi très bien…

✓La suite dans le premier commentaire

Tout être humain veut l’une ou l’autre des deux choses ci-après : Il veut soit augmenter son plaisir, soit diminuer sa souffrance.

Alors, si vous pouvez faire en sorte que le produit ou le service que vous lui proposez va soit, augmenter son plaisir, soit diminuer sa souffrance…eh bien, vous allez gagner son argent. Mais la difficulté est que personne ne veut les deux choses à la fois. Il y a certains qui veulent augmenter leur plaisir et d’autres qui veulent diminuer leur souffrance.

Si votre produit promet la diminution de souffrance alors que le client en face de vous veut augmenter son plaisir, ne comptez pas sur lui pour acheter. Vis-versa.

Quoi faire alors pour adapter mon produit à chaque type de personnes afin de satisfaire chacun de mes clients ❓Eh bien, j’aurai l’occasion de faire une grande formation payante là-dessus au cours de cette année pour mieux éduquer les gens au jeu des affaires.

En attendant, retenez ceci :

Pour garder/gagner des clients pour votre business afin de vous faire plus d’argent, faites-en sorte que toute personne qui gravite autour de vous se sente important, reconnu et apprécié à vos yeux, dans votre discours, dans vos faits et gestes et vous le gagnez pour longtemps.

N’oubliez surtout pas : Chaque jour, Dieu attire de ces personnes vers vous, mais c’est votre caractère qui va les garder et les convertir en client ou les chasser et les convertir en destructeur de votre business.

C’était Coach Patrick Armand POGNON, Le Déménageur Mental

Bénin-4ème édition du GEE : Smart Leader mobilise les entrepreneurs et hommes d’affaires les 03 et 04 mars à Cotonou

Une innovation pour annoncer la 4ème édition du Gala de l’Entreprise et de l’Entrepreneuriat (GEE). Au cours d’un cocktail dans le jardin Club des Rois, samedi 14 janvier dernier, les organisateurs  ont indiqué que le grand rendez-vous de  motivation, de réseautage et de distinction des hommes d’affaires du Bénin et de la sous-région se tiendra les 03 et 04 mars à Cotonou, levant un coin de voile sur les conditions de participation. C’était en présence de Rodolph Cassius Dowènon, des chefs d’entreprise et partenaires, …

Une innovation pour annoncer la 4ème édition du Gala de l’Entreprise et de l’Entrepreneuriat (GEE). Au cours d’un cocktail dans le jardin Club des Rois, samedi 14 janvier dernier, les responsables de Smart Leader ont indiqué que le grand rendez-vous de  motivation, de réseautage et de distinction des hommes d’affaires du Bénin et de la sous-région, se tiendra les 03 et 04 mars à Cotonou, levant un coin de voile sur les conditions de participation. C’était en présence de Rodolph Cassius Dowènon, des chefs d’entreprise et partenaires, …

Un Before GEE pour annoncer en fanfare l’édition 2023.  Loin de la traditionnelle conférence de presse, Rodolph Cassius Dowènon et les siens ont réuni les chefs d’entreprises, partenaires, médias dans le jardin du club des Rois pour dévoiler les grandes lignes de la 4ème édition du Gala de l’Entreprise et de l’Entrepreneuriat, une initiative de l’agence Smart Leader qui vise avant tout, la valorisation des animateurs de la vie entrepreneuriale.

Signorette Guinley a précisé que le GGE 2023 se tiendra les 03 et 04 mars à l’hôtel Golden Tulip de Cotonou sous le thème « prévaloir la concurrence pour rendre visible son entreprise ». Deux Pass (30000 Fcfa et 50.000 Fcfa) sont, à cet effet, disponibles pour participer à l’évènement, a-t-elle précisé.

Abordant le contenu de la 4è édition du GEE, Signorette Guinley a, entre autres, cité   le lancement expo affaire, la conférence débats, la diffusion de la vidéo compilée des éditions GEE, la promotion des activités, be to be, …

Et de soutenir que le GEE 2023 permet aux participants de bénéficier d’une imposante visibilité ; d’appartenir au réseau les leaders smart ; de bénéficier du brassage entre entrepreneurs pour des opportunités futures, d’avoir le logo de son entreprise sur tous les supports medias et de recevoir un prix d’honneur.

Des témoignages de Anelle Sèwa, Donklam Aballo et autres sont allés dans ce sens.

Rodolph Cassius Dowènon

D’où l’appel de Rodolph Cassius Dowènon, patron de Smart Leader : « cher entrepreneur, toi qui n’a pas encore connu le réseau des leaders Smart, c’est le moment pour toi de te positionner en prenant ton Pass et participer au GEE afin d’appartenir au plus grand réseau des hommes d’affaires du Bénin et de la sous-région ».

Manassé AGBOSSAGA

Pour Talon, « Nul ne peut porter le titre d’entrepreneur ou de patron s’il ne possède » pas ces « trois ingrédients »

Avis aux entrepreneurs ou entrepreneurs en devenir ! Participant à la Rencontre des Entrepreneurs de France organisée par le Mouvement des Entreprises de France (MEDEF), mardi 30 août 2022, Patrice Talon a livré les secrets pour réussir en affaire.

Avis aux entrepreneurs ou entrepreneurs en devenir ! Participant à la Rencontre des Entrepreneurs de France organisée par le Mouvement des Entreprises de France (MEDEF), mardi 30 août 2022, Patrice Talon a livré les secrets pour réussir en affaire.

Et selon les confidences de l’ex-magnat du Coton, élu à la tête du Bénin en avril 2016, tout entrepreneur ne peut réussir sans « l’ambition », le « sérieux » et le « travail ».

« Nul ne peut porter le titre d’entrepreneur ou de patron s’il ne possède les trois ingrédients nécessaires : l’ambition, le sérieux et le labeur acharné », a-t-il indiqué, avant d’assurer «  ces trois choses caractérisent l’entrepreneur… quand vous les a, il n’y a pas de risque, on va au succès dans tous les cas».

Par contre « quand on en a pas, c’est éphémère et on ne peut jamais se développer durablement », a-t-il prévenu.

Patrice Talon a confié c’est ce qui le caractérise et qui  de lui «  l’entrepreneur à succès » sans être un génie.

Manassé AGBOSSAGA  

Après le succès éclatant du programme « Top entrepreneurs » à Cotonou: Les belles annonces de Richard Boni Ouorou

Richard Boni Ouorou ne lâche pas l’affaire. Décidé à apporter son soutien à la jeunesse et à contribuer au développement économique de  son pays, le Politologue socio-économiste veut faire bénéficier le  programme « Top entrepreneurs » à tous les jeunes entrepreneurs Béninois (ses). Après le succès éclatant de l’acte 1 du programme à Cotonou, il a annoncé que la formation va s’étendre aux autres contrées du pays.

Richard Boni Ouorou ne lâche pas l’affaire. Décidé à apporter son soutien à la jeunesse et à contribuer au développement économique de  son pays, le Politologue socio-économiste veut faire bénéficier le  programme « Top entrepreneurs » à tous les jeunes entrepreneurs Béninois (ses). Après le succès éclatant de l’acte 1 du programme à Cotonou, il a annoncé que la formation va s’étendre aux autres contrées du pays.

« Après la réussite de notre première formation « Top entrepreneurs » tenue à Cotonou au Novotel le 25 juin de cette année 2022 et à l’analyse de la rétroaction -positive-, nous avons décidé de délocaliser ladite formation

« Après la réussite de notre première formation « Top entrepreneurs » et à l’analyse de la rétroaction -positive, nous avons décidé  de  délocaliser ladite formation»

Ainsi, à la fin juillet, nous serons à Parakou-Kandi, à la fin aout à Porto Novo-Sakété, à la fin septembre à Djougou-Natitingou, à la fin octobre à Abomey-Bohicon, à la fin novembre Ouidah-Comê, à la mi-décembre à Lokossa-Grand-Popo, à la fin janvier à Glazoué-Dassa-Bantè et en fin février Analyse des rétroactions au Novotel de Cotonou avec les participants (tes) retenus (es) », a-t-il annoncé ce mardi 28 juin 2022 sur son compte méta.

A travers le programme ‘‘Top Entrepreneurs’’, Richard Boni Ouorou animé d’un esprit de partage et de générosité veut aider les jeunes entrepreneurs Béninois à construire des entreprises à succès.

Peut être une image de 1 personne et texte qui dit ’លុំ TERRIEN.NE.S Programme entre top reneurs l'assaut du Bénin BONI OUOROU POLITOLOGUE’

D’où ce rappel constant à ses Terriens (nes) : « Seul on réussit, ensemble, on grandit ! ».

Manassé AGBOSSAGA

 

‘‘Top Entrepreneurs’’: 30 jeunes reçoivent les recettes d’une entreprise à succès, les engagements de l’initiateur Boni Richard Ouorou

L’instant d’une journée,  Novotel est devenue le temple de l’entrepreneuriat. A l’initiative du Politologue Richard Boni Ouorou, 30 jeunes hommes et femmes, sélectionnés après appel à candidatures, ont reçu les secrets pour construire une entreprise à succès. Ceci dans le cadre du premier volet du vaste programme de formation ‘‘Top Entrepreneurs’’.   

L’acte 1 du programme ‘‘Top Entrepreneurs’’ a eu lieu ce samedi 25 juin 2022 à l’hôtel Novotel de Cotonou. Initiative du politologue socio-économiste,  cette première phase a permis de renforcer les capacités de  30 jeunes entrepreneurs sélectionnés après un appel à candidatures, pour des entreprises à succès.

L’instant d’une journée,  Novotel est devenue le temple de l’entrepreneuriat. A l’initiative du Politologue Richard Boni Ouorou, 30 jeunes hommes et femmes, sélectionnés après appel à candidatures, ont reçu les secrets pour construire une entreprise à succès. Ceci dans le cadre du premier volet du vaste programme de formation ‘‘Top Entrepreneurs’’.

Trois modules ont meublé la formation.  Dans une bonne ambiance, les participants ont été entretenus sur la ‘‘Connaissance en soi et profils de personnalités’’, la rédaction de son projet d’entreprise’’, et enfin  sur ‘‘où trouver le financement adapté à son projet’’.

A la fin, les participants ont reçu des parchemins. Ils  ont exprimé leurs satisfactions et leurs gratitudes à l’endroit de l’initiateur Richard Boni Ouorou.

Les engagements de Richard Boni Ouorou

A la fin de la formation, Richard Boni Ouorou s’est adressé aux participants, formateurs et à ses ‘‘ terrien,ne,s’’. Il a notamment  exprimé sa totale satisfaction et sa totale gratitude aux uns et aux autres. Aussi a-t-il pris l’engagement de toujours accompagner les jeunes malgré ses « moyens limités ».

Peut être une image de 1 personne, position debout et texte qui dit ’"Nousne sommes pas des hommes d'affaires parce que nous sommes des entrepreneurs, nous sommes des entrepreneurs parce que nous sommes des techniciens dans nos domaines d'affaires." Richard Boni OUOROU Politologue Socio-economiste SATS 0ㅇ00 terrien-ne.com’

«  Salut terrien,ne,s

Je voudrais ici même dire toute ma satisfaction à l’endroit de toute l’équipe qui m’accompagne depuis un moment. Mais aussi, toute ma satisfaction à l’endroit de tous les formateurs et la formatrice qui ont remarquablement maintenus l’attention de leur public et partagé avec nos ami.e.s des informations très pertinentes sur le processus de création d’entreprise, la recherche et la connaissance du marché, la cible et le model de financement et aussi sur leur capacité à se connaître en tant que personne et entrepreneur.e; ce fut une sacrée journée.

La journée d’aujourd’hui dans la vie de tout entrepreneur.e , est une journée exceptionnelle et même bénie; tellement l’exercice est porteur d’espoir et éclair l’avenir de l’entreprise et de son promoteur.

Merci également à toutes les terrien,ne,s qui ont cru en nous et en notre vision de participer au développement de notre pays à travers l’entrepreneuriat et surtout de fournir le leitmotiv dont ils ont besoin à nos jeunes entrepreneurs.

De mon côté, je ferai l’effort de ne pas vous décevoir et de rester malgré les moyens limités et très petits dont nous disposons, à vos côtés.

Seul on réussit, mais ensemble on grandit ! », a-t-il écrit sur son compté méta, dans la soirée du samedi 25 mai 2022.

Manassé AGBOSSAGA

 

Bénin: La DGI rappelle les conditions de conformité et de recevabilité des états financiers

Les états financiers qui accompagnent les déclarations de résultats annuels, souscrites par les entités au plus tard le 30 avril de chaque année, en vertu des dispositions des articles 50, 66 et 184 du Code Général des Impôts (CGI), sont recevables sous les conditions de conformité et de recevabilité ci-dessous.     

CIRCULAIRE 0478/MEF/DC/SGM/DGI/DCFR relative aux conditions de conformité et de recevabilité des états financiers  

Les états financiers qui accompagnent les déclarations de résultats annuels, souscrites par les entités au plus tard le 30 avril de chaque année, en vertu des dispositions des articles 50, 66 et 184 du Code Général des Impôts (CGI), sont recevables sous les conditions de conformité et de recevabilité ci-dessous.

I-    Les conditions de conformité des états financiers

    Les états financiers annuels des entités proviennent d’une comptabilité régulière, tenue conformément aux dispositions de l’Acte Uniforme de l’OHADA, relatif au droit comptable et à l’information financière et présentés selon le format défini par le référentiel comptable applicable au secteur d’activité de l’entité.

A-  Cas des entreprises dont la comptabilité est régie par le référentiel SYSCOHADA

     Il existe deux modèles de présentation des états financiers : le système normal et le système minimal de trésorerie. Le système normal est le système par défaut. Il peut être adopté par toutes les entreprises quels que soient le niveau du chiffre d’affaires et le secteur d’activité. Il est obligatoire lorsque le chiffre d’affaires (exprimé en francs CFA) est supérieur ou égal à :

–  60 millions pour le secteur du négoce ;

–  40 millions pour le secteur de l’artisanat ;

–  30 millions pour les services.

     Le système minimal de trésorerie est une dérogation au système normal. Il peut être adopté par les entreprises dont les recettes annuelles sont inférieures aux seuils indiqués ci-dessus au regard des secteurs d’activité.

      En dehors de la page de garde, la liasse des états financiers comprend obligatoirement les fiches de renseignements R1, R2, R3 et R4. Les notes annexes permettent de compléter et de commenter l’information contenue dans le bilan, le compte de résultat et le Tableau des Flux de Trésorerie (TFT).

     Pour le système normal (SN), il y a trente-neuf (39) notes annexes décomposées en quarante-neuf (49) tableaux et pour le système minimal de trésorerie (SMT), quatre (04) notes annexes en six (06) tableaux.

B-  Cas des entreprises dont la comptabilité est régie par des référentiels comptables spécifiques

       Ces cas regroupent les banques, les Systèmes Financiers Décentralisés (SFD), les compagnies d’assurance, les sociétés de gestion et d’intermédiation.

1-   Le Référentiel Comptable Spécifique des Systèmes Financiers Décentralisés (RCSFD)

Les SFD doivent présenter leurs états financiers, composés du Bilan et du Hors bilan (DIMF 2000) et de dix-sept (17) états annexes (DIMF 2005 à 2980), suivant les modèles définis conformément aux instructions de la Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO). Il existe deux versions de présentation :

–      la version développée qui est la règle et qui peut être adoptée par toutes les entités relevant des SFD ;

–      la version allégée ou simplifiée qui peut être adoptée par les seules entités des SFD dont les encours de dépôts ou de crédits sont inférieurs à cinquante (50) millions de francs CFA au cours de deux (2) exercices consécutifs.

      Le choix de la version développée, par une entité éligible à la version allégée, est irrévocablesauf en cas de changement majeur dans la structure ou dans l’activité et sur autorisation formelle des autorités de contrôles.

2-   Le Plan Comptable Bancaire (PCB)

Les banques présentent leurs états financiers suivant le PCB. Ces états financiers se composent du Bilan (déclaration des établissements de crédit-DEC-2800), du Hors bilan (DEC-2800), du compte de résultat (DEC-2880) et des états annexés.

 

3-   Le code CIMA

Les sociétés d’assurance et de réassurance doivent présenter leurs états financiers suivant les dispositions du code CIMA. Ces états financiers sont composés du bilan, du compte d’exploitation général, du compte général des pertes et de profits, du compte de résultat en instance d’affectation et des états annexés.

4-   Le référentiel spécifique des sociétés de gestion et d’intermédiation (SGI)

Les états financiersde ces entreprises, conformément à la règlementation du Conseil Régional de l’Epargne Publique et des Marchés Financiers (CREPMF), sont composés du bilan, du résultat, de la fiche de renseignements annuels, de l’engagement hors bilan et du tableau financier des ressources et emplois (TAFIRE).

C-  Cas des associations et organismes à but non lucratif

    En attendant l’adoption d’un référentiel comptable spécifique aux entités de cette catégorie, elles doivent présenter et transmettre aux services fiscaux, conformément aux dispositions de l’article 4 du CGI, leurs rapports moral et financier accompagnés des annexes, produits suivant le modèle fourni par l’administration. Ces annexes comprennent :

–      l’état du personnel et des reversements effectués au titre de l’Impôt sur les traitements et salaires ;

–      la déclaration des honoraires, commissions et de toutes rémunérations autres que les traitements et salaires, versés aux tiers.

II-  Les conditions de recevabilité des états financiers

   Pour être recevables, les états financiers, qu’ils soient transmis via la plateforme eBilan ou déposés en version papier, doivent comporter des documents et renseignements essentiels dont notamment :

–  l’attestation d’immatriculation à l’Identifiant Fiscal Unique (IFU) ;

–  le visa ou l’attestation de présentation des états financiers, délivré par un membre de l’Ordre des Experts Comptables et Comptables Agréés du Bénin (OECCA-BENIN), dans le cas où les états financiers sont établis par un membre de l’Ordre ;

–  le visa ou l’attestation de présentation des états financiers, délivré par un Centre de Gestion Agréé (CGA), dans le cas où les états financiers sont établis par ce CGA ;

–  l’attestation d’immatriculation et de paiement des cotisations sociales à la Caisse Nationale de Sécurité Sociale (CNSS), dans le cas où les états financiers sont produits par un comptable salarié de l’entité, agissant pour le compte de son employeur unique ;

       Pour les entreprises dont le chiffre d’affaires annuel ne dépasse pas cinquante millions (50) millions de francs CFA, le visa ou l’attestation de présentation des états financiers est facultatif.

  Outre ces éléments, les états financiers doivent comporter tous les champs et tableaux, notamment ceux requis à la page de garde et aux fiches 1 à 4, qui  doivent être bien renseignés à savoir : le centre des impôts gestionnaire, la période d’imposition, la dénomination ou la raison sociale de l’entreprise, l’identité des actionnaires, l’activité de l’entreprise, le tableau de ventilation du chiffre d’affaires selon les branches de l’activité, les relevés d’identité bancaires (RIB), l’adresse du dirigeant, le nom du salarié comptable ou de l’expert-comptable membre de l’ordre ou encore du responsable du CGA.

III-Rôles des services

A-  La transmission des états financiers via la plateforme eBilan

Les états financiers des moyennes entreprises des départements de l’Alibori, du Borgou, de l’Atlantique et du Littoral et des grandes entreprises sont transmis à l’administration fiscale via la plateforme eBilan.

     Ceux des micros et petites entreprises ainsi que ceux des autres moyennes entreprises sont déposés en version papier en cinq (05) exemplaires dans les centres des impôts compétents.

B-  La Recette des Impôts : porte d’entrée des états financiers

La Recette des Impôts, prolongement du Guichet Unique de Dépôt des Etats Financiers (GUDEF) dont les attributions sont fixées par l’Arrêté n°1210/MEF/CAB/SGM/DGI/DLC du 14 mai 2020, est en amont de la réception des états financiers dans les centres des impôts. Elle met en place une organisation qui permet de faire les premières vérifications de forme avant de déclarer les états financiers recevables. Un registre de dépôt, tenu à cet effet, est arrêté par le Chef de Service d’Assiette ou de Gestion et le Receveur au soir de la date limite de souscription des déclarations.

Dans les centres des impôts dotés d’un système informatique (RFU, LOGIL, etc.), il est procédé à la saisie des informations essentielles (date de souscription de la déclaration, chiffre d’affaires, résultat et le montant de l’impôt déclarés, nom de l’expert-comptable ou du CGA ayant délivré l’attestation de présentation ou du comptable salarié ayant signé les états financiers). Le numéro d’enregistrement de la déclaration à inscrire sur la première page des états financiers est généré automatiquement par le système informatique.

Des cinq (5) exemplaires des états financiers présentés par le contribuable, la recette des impôts lui retourne un, transmet un au service de d’assiette ou de gestion et les trois restants au Guichet Unique de dépôt des Etats Financiers (GUDEF).

Les membres de l’OECCA-Bénin, les comptables salariés d’entreprises, les responsables de CGA et tous les acteurs impliqués dans la présentation et la transmission des états financiers sont tenus de se conformer aux prescriptions de la présente circulaire.

Le Directeur Général des Impôts,

Nicolas YENOUSSI

Création d’un guichet unique : L’écueil à éviter pour maximaliser son efficacité et son impact effectif sur l’emploi (Opinion)

Qu’il nous soit permis, à l’entame de la présente réflexion et avant toute autre considération, d’adresser nos félicitations et nos civilités  citoyennes au Chef de l’Etat pour sa désignation éclairée à la tête de l’Union Economique et Monétaire Ouest Africaine. L’évènement honore le Bénin tout entier.

Qu’il nous soit permis, à l’entame de la présente réflexion et avant toute autre considération, d’adresser nos félicitations et nos civilités  citoyennes au Chef de l’Etat pour sa désignation éclairée à la tête de l’Union Economique et Monétaire Ouest Africaine. L’évènement honore le Bénin tout entier.

Pour raison d’ordre pratique et d’efficacité, le gouvernement vient de créer un guichet unique en lieu et place de  sept structures étatiques jouant séparément des rôles différenciés censés concourir toutefois au même but à savoir la promotion des petites et moyennes entreprises   L’Agence  nationale de développement des entreprises qui en est l’institution faîtière absorbe ainsi les fonctions des organes de naguère et exerce ses activités par l’entremise dudit guichet.

Les problèmes que connaissent les anciennes structures restent  donc entiers et le guichet a vocation à faciliter leur résolution. La réflexion que nous menons permet de donner notre point de vue sur ce qui pourrait maximaliser son efficacité et son  impact effectif sur l’emploi. En effet, toute promotion d’entreprises a pour sous bassement et en filigrane, le récurrent  problème de l’emploi, notamment des jeunes. Et c’est ce qui  explique peut-être l’ancienne dénomination d’Agence Nationale pour la Promotion de l’Emploi. Mais avant toute chose, il convient de considérer ce que nous pourrions attendre de la nouvelle agence.

Les attentes de l’agence et  nos observations

Outre la forme et l’effet d’annonce de la dissolution tout d’un bloc de tant de structures à la fois, il convient de se faire une idée de  ce qu’apportera  la création de l’Agence quant à la promotion  effective des petites et moyennes  entreprises et  aux écueils qu’il conviendra d’éviter pour assurer convenablement la mission qui lui est confiée.

Qu’elle ait vocation à fédérer l’ensemble des  structures existantes, l’on peut en convenir aisément ; c’est une affaire  de bon sens et d’efficience, encore faudra-t-il que nécessairement tous les organes fédérés se retrouvent physiquement au même  endroit, dans le même immeuble. Raison de simple logistique dira-t-on,  mais qui dans notre entendement et l’air de rien, parait déterminante dans la réussite de la mission dévolue à l’Agence. Il s’agit d’un guichet certes,  mais d’un  guichet unique où devraient se retrouver toutes les structures et toutes les fonctions qui affèrent à la promotion d’entreprises.

Nous avons retenu, par ailleurs, que l’Agence aura un mécanisme de financement adapté à chaque type d’entreprise.  De cela nous  convenons également, mais il y a plus à faire en matière d’adaptation; la formation

La nécessaire formation adaptée

 

La formation devra également être adaptée aux différents projets. Il conviendra d’en finir avec formations d’allure généraliste  et anonyme qui se font au gré de leurs  promoteurs et autres Promotion Business Centers pour le compte de  l’Agence Nationale pour la Promotion de l’Emploi, celles que nous prônons seront ciblées et axées sur des idées de projet bien précises qu’auront soumis aux structures compétentes, les postulants à la création d’entreprise. Elles devront regrouper  à dates fixes, tous les jeunes ayant  les mêmes idées de projet ou des idées similaires,  pour  leur dispenser  une même formation adéquate et bien définie. Les modules  seront établis une fois pour toutes et  codifiés. Les  formations seront motivantes  avec des jeux de rôle et  susceptibles de  permettre  aux jeunes de se fixer sur le projet qu’ils auront choisi et d’en faire une idée précise.

Nous souhaiterons  alors qu’outre un  mécanisme de financement adapté, l’Agence de développement et de promotion des petites et moyennes entreprises adapte la formation à chaque projet d’entreprise. Au reste, il parait évident que celui qui vient vers le guichet unique devra s’y présenter avec une idée de projet. Mais comment avoir une bonne idée de projet ?

Nécessité d’un répertoire d’idées de projets

L’on demande aux jeunes d’avoir des idées de projet. Mais comment peuvent-ils avoir de bonnes idées de projet quand ils viennent  seulement de franchir les bancs de l’école et qu’ils n’ont aucune expérience des affaires ? Nous suggérons conséquemment la mise sur pieds d’un  Comité national d’orientation pour l’emploi qui sera affilié à l’Agence sans en faire partie nécessairement. Ce sera une équipe constituée de spécialistes qui sera chargée de recenser tout ce qui peut faire l’objet de projet pour  petites et moyennes entreprises dans le pays. En même temps que cet inventaire, ils établiront des données pouvant permettre aux jeunes de faire sans grand mal des étude de  pré-factibilité de leurs projets afin de les soumettre au financement avec les meilleurs chances d’être retenus.. Nous ne demandons pas de  mettre des études à la disposition des postulants ; ce serait leur mâcher le travail alors qu’ils doivent faire montre de leur capacité intellectuelle à gérer une entreprise. Nous demandons par contre que leur soient fournis des données telles des statistiques, les sources d’approvisionnement, le processus de fabrication, les possibles débouchés. Autant d’éléments pouvant leur permettre de présenter un projet bancable.

Cela signifie en clair, que les  jeunes ayant vocation à créer  une entreprise  pourront disposer, sans qu’il soit nécessairement exhaustif, d’un  répertoire  portant une bonne gamme d’idées de projets  réalisables, les épargnant ainsi  de se  triturer les méninges, seuls dans leurs coins, pour détecter ou imaginer d’ éventuelles activités économiques  rentables. De notre point de vue, l’Agence devra disposer d’un tel répertoire  autrement elle éprouvera les plus grandes difficultés à atteindre son but.

Nous avons la pleine conscience du fait que ce n’est pas la  façon classique de faire les choses dans un système néo-libérale, mais c’est cela qui sied à notre société sans grande  culture d’entreprise qu’elle est, sans avantage de transfert d’entreprise de père en fils, sans grand  héritage entrepreneurial, sans l’avantage  d’un environnement entrepreneurial. L’Etat devrait pouvoir tenir compte de ces particularités et prendre ses responsabilités s’il veut stimuler tout à la fois la création d’entreprises et, de manière discursive, l’emploi dans un pays où nous savons tous que les jeunes  sont timorés devant le secteur privé et préfèrent de loin en être des salariés ou s’orienter vers la Fonction Publique. Il convient de les inciter à changer de mentalités ; et le changement ne viendra pas tout seul. L’Etat devra prendre ses responsabilité, martelons-nous. C’est une affaire de détermination politique pour un gouvernement auquel nous avons, à présent, tendance à oublier d’accoler le qualificatif de Rupture. Nous sommes en train d’acquérir la réputation internationale d’un pays de réforme et ce que nous proposons ressort de l’innovation.

Outre le répertoire des idées de projets et le fait que l’Agence aura un mécanisme de financement adapté à chaque type d’entreprise, nous estimons qu’il lui reviendra d’intervenir dans le domaine de l’assistance à  la mutation de l’entreprise commerciale en entreprise industrielle et de conclure avec elle un pacte d’embauche faisant ainsi d’une pierre deux coups. Cela aussi est une proposition de réforme innovante et notre théorie s’expose comme suit

Nécessité de la transformation de nos hommes d’affaires rien que compradores en industriels

La doctrine du laisser-faire  et de la non-intervention de l’Etat en système capitaliste a fondé l’idée du nécessaire développement d’une bourgeoisie locale qui, à son tour, favoriserait la création d’emploi. En gérant le pays sur cette base, il aurait fallu prendre des mesures adéquates pour que cette bourgeoisie locale devienne  autre chose que comprador. Or, nous n’apprenons rien au lecteur en rappelant qu’en l’état actuel des choses, elle ne fait qu’acheter des produits, généralement à l’extérieur, pour les revendre ou les réexporter en l’état, se refusant à tout risque d’industrialisation. Elle est donc commerçante majoritairement, ne générant ni valeur ajoutée ni emploi de manière significative. Le hic c’est que les gouvernements qui se sont succédé jusqu’alors se sont contentés de regarder faire sans avoir  jamais mis au point une stratégie pour infléchir la tendance, enfermés qu’ils étaient dans la doctrine de non intervention  du  système capitaliste intégral. Comment pouvaient-ils alors accroître le volume des affaires dans ce schéma ?  Le dilemme !

 La mutation de l’entreprise commerciale : l’assistance de l’Etat et la ‘’stratégie de la    compensation’’

Le but visé est  d’inciter notre bourgeoisie comprador à devenir une bourgeoisie industrielle, sans qu’elle renonce au négoce ; il en ira de son intérêt.  Bon nombre de commerçants à même d’engager des investissements aux fins d’industrialiser leurs affaires craignent de faire le pas  du fait qu’ils redoutent que le produit fabriqué sur place leur revienne plus cher que celui importé. La méthode que nous prônons pour faire face à cette situation se décrit ainsi que ci-dessous.

Etayons, d’entrée de jeu, notre idée par un exemple  concret pour retenir l’attention du lecteur plus aisément.  Soit une entreprise commerciale qui importe des aliments congelés  et qui est, d’ores et déjà, assurée de l’écoulement du produit qu’il commercialise. Supposons que le produit importé lui revienne à 1000 francs (CAF) l’unité Cout Assurance Fret rendu dans ses magasins. Supposons par ailleurs, qu’après étude, il ressorte que l’industrialisation dudit produit lui reviendra à 1.400 francs, prix coûtant. Nous proposons que l’Etat prenne le gap des 400 francs à son compte, sur une période à négocier  avec l’entrepreneur ; il subventionnera donc le  différentiel dans une première période puis son assistance s’amenuisera pour disparaitre définitivement à moyen terme. Ladite subvention sera régulièrement inscrite au budget en tant qu’aide dégressive à l’industrialisation. La stratégie nous parait d’autant plus judicieuse qu’elle offre deux avantages cumulés ; d’un côté la valorisation, en amont, des entreprises locales qui fourniront le produit brut à industrialiser et de l’autre, en aval, le paiement de plus de redevances à l’Etat qui  ne perdra donc pas au change. Il ne perdra pas au change surtout que nous suggérons que son assistance soit assortie d’une clause d‘embauche qu’il pourra conclure avec l’entreprise qu’il aura assistée.

La clause d’embauche

La contrepartie de cette opération de soutien  de l’Etat à l’industrialisation sera la signature d’une convention en bonne et due forme, avec l’entreprise ainsi assistée, qui portera embauche d’un nombre déterminé de jeunes, chaque année ; ce sera un pacte d’embauche. C’est comme cela, estimons-nous que notre bourgeoisie comprador deviendra, graduellement, une bourgeoisie industrielle, générant de l’emploi tout en ne  renonçant pas au négoce qu’elle pratique déjà ; c’est ainsi qu’elle pourra contribuer à résoudre, de quelque manière, au demeurant, sans coup férir, le récurrent problème du non emploi et du chômage. Les études indiquent que nous avons besoin de créer en moyenne 110.000 emplois chaque année et nous avons besoin de stratégies innovantes pour faire face à ce défi.

Outre les propositions matérielles que nous venons de faire, nous estimons que dans toute entreprise impliquant le relationnel, l’élément psychologique a son importance ; et le guichet unique est une structure relationnelle.

L’écueil à éviter: la rupture de confiance

L’histoire quand bien même contemporaine étant pédagogique, il ne sera pas superflu de se rappeler afin de l’éviter, l’atmosphère soupçonneuse, tendue et délétère que nous avons connue à un moment donné entre le Fonds National de l’Entreprise et de l’Emploi des Jeunes(FNPEEJ), la branche financière et clé de voûte de  la politique de l’emploi alors sous la tutelle d’un Ministère chargé de la Micro finance, de l’Emploi des Jeunes et des Femmes. Face à la pression des jeunes réclamant des opportunités d’emploi et dépités, la Ministre avait vertement rétorqué que son département n’était pas comptable de la situation de l’emploi pas  plus que du recrutement des jeunes, chargé qu’est son ministère, précisa-t-elle, plutôt de mettre sur pied une politique et des stratégies de développement de l’emploi.  La réponse nous avait laissé perplexe et pantois ; d’autant plus pantois que, par la suite, la Ministre s’était montrée ulcérée par, avait-elle dit, la situation de faillite  dans laquelle plus de 80% des jeunes qui ont bénéficié de l’assistance du FNPEEJ,  avaient laissé l’institution. Elle stigmatisa leur comportement irresponsable qui les conduira de toute évidence en prison, avait-elle conclu. Visiblement, les jeunes n’avaient pas la même perception de la fonction du Département chargé de l’emploi  que son titulaire : un véritable dialogue de sourds  s’était installé entre les deux parties que devront veiller à éviter l’Agence et son guichet unique.

Ambassadeur Candide Ahouansou

Bénin : « Aucun paiement d’impôts et de taxes ne se fera ni en espèces, ni par chèque » dès le 1er avril (Communiqué)

Dans le cadre de la poursuite des réformes de dématérialisation à la Direction Générale des Impôts (DGI), je viens porter à la connaissance de toutes les grandes et moyennes entreprises qu’à compter du 1er avril 2022, aucun paiement d’impôts et de taxes ne se fera ni en espèces, ni par chèque.

AVIS AUX USAGERS DE LA DIRECTION GÉNÉRALE DES IMPÔTS

Dans le cadre de la poursuite des réformes de dématérialisation à la Direction Générale des Impôts (DGI), je viens porter à la connaissance de toutes les grandes et moyennes entreprises qu’à compter du 1er avril 2022, aucun paiement d’impôts et de taxes ne se fera ni en espèces, ni par chèque.

A cet effet, je les invite à prendre toutes les dispositions nécessaires pour procéder au paiement de leurs impôts et taxes strictement en ligne ou par virement bancaire.

 

Le Directeur Général des Impôts,