« équipe – Kpakpato Medias

« Des gens n’ont pas compris l’idée du chef de l’Etat…Ne pas changez l’équipe qui gagne, c’est une figure de style », précise un élu communal

Patrice Talon, incompris après sa déclaration « on ne change pas l’équipe, qui gagne », suivie du remaniement de l’exécutif. C’est en tout cas l’avis de l’élu communal, Anselme Dégbey.

Patrice Talon, incompris après sa phrase magique « on ne change pas l’équipe, qui gagne », suivie du remaniement de l’exécutif. C’est en tout cas l’avis de l’élu communal, Anselme Dégbey.

De passage sur Bip Radio au cours d’une émission spéciale sur le remaniement avec la participation d’autres invités dont Armand Zinzindohoué, Joël Atayi Guèdègbé, le conseiller communal à la mairie de Dogbo a soutenu que le chef de l’Etat n’a pas été compris par certains de ses compatriotes après ses propos lors de la conférence de presse conjointe avec son homologue du Niger, Mohamed Bazoum. Pour lui, Patrice Talon a juste utilisé une « figure de style ».

« (…) Il y a des gens qui n’ont pas compris l’idée du chef de l’Etat. Ne pas changez l’équipe qui gagne, c’est une figure de style », a lancé Anselme Dégbey.

Pour lui, le chef de l’Etat n’a donc pas trahi sa parole en opérant plus tard un remaniement. Le conseiller communal à la mairie de Dogbo souligne que « l’équipe du chef de l’Etat ne se limite aux ministres ».

Il ajoute que « ceux qui sont partis, ont été appelés pour une mission bien déterminée » et peuvent être appelés à servir l’équipe ailleurs.

« A partir du moment que la mission est terminée, ils vont partir. Ce n’est pas qu’ils ne sont plus de l’équipe s’ils ne sont pas dans le gouvernement », souligne-t-il.

Anselme Dégbey a cité comme exemple Joseph Djogbénou, et Alain Orounla pour étayer ses propos.

M.A

Paraît-il qu’on ne change pas une équipe qui gagne! (Opinion)

L’équipe qui gagne, c’est ce groupe de joueurs qui sait qu’un match n’est jamais gagné d’avance et il faut se battre pour arracher chaque victoire à chaque étape de la compétition.

Paraît-il qu’on ne change pas une équipe qui gagne!

L’équipe qui gagne, c’est ce groupe de joueurs qui sait qu’un match n’est jamais gagné d’avance et il faut se battre pour arracher chaque victoire à chaque étape de la compétition.

Quand L’équipe est trop gourmande et trop sûre d’elle, elle commet beaucoup d’antijeux, alors si l’arbitre n’est pas un juge corrompu, il distribue les cartons rouges, il en sort trois pour l’équipe violente et indisciplinée. Cette équipe de compétiteurs nés est déséquilibrée. Au prochain match, votre équipe indisciplinée qui croit réunir tous les talents pour tout gagner tout le temps vient d’être battue 04 contre 01, et minablement éliminée.

Le trophée est remis à l’équipe méritante adverse qui a du talent et en plus, respecte les règles du jeu.

Comme quoi, quand on se croit trop fort pour ne jamais perdre, c’est qu’on sait qu’on est pas assez fort pour gagner sans perdre. On ne remet pas le trophée à ceux qui pratiquent à l’excès des anti jeux.

C’est Nicolas Boileau qui a raison. Cent fois sur le métier, remettez-vous à l’ouvrage, polissez, polissez encore, polissez sans cesse, polissez toujours, ajoutez, surtout, il faut retrancher pour épurer les pièces crasseuses pour éviter l’enlisement et la contre-performance, conséquences directes des contre-valeurs incarnées. Injecter surtout du sang neuf, de l’intelligence neuve pour innover dans le jeu. Surtout, il faut rester humble, lucide et toujours éviter la démesure qui crée un affaissement de l’éthique. Ici, le beau jeu doit aller de pair avec le bon jeu pour que la victoire soit bien méritée. Un seul B sur les 3 B ne fait pas un grand jeu.

Voilà comment on change une équipe qui gagne en efficacité impactante.

Simon-Narcisse Tomèty

Interrogé sur un probable remaniement: Talon dément catégoriquement, des ministres ont sauté de joie en même temps

Patrice Talon met fin à la rumeur du remaniement ministériel. Interrogé sur la question ce lundi 13 mars en marge de la conférence de presse co-animée avec son homologue du Niger, il a catégoriquement démenti l’information à la grande joie des ministres présents, qui se demandaient sans doute s’ils n’allaient pas plier bagages.

Pas de remaniement ministériel en vue. Le chef de l’Etat a confirmé que le sujet n’était pas à l’ordre du jour. Interrogé sur un probable remaniement après les législatives du 08 janvier dernier, ce 13 mars en marge de la conférence de presse co-animée dans le cadre de la visite de travail du président du Niger, Patrice Talon a martelé qu’il « n’envisage pas de changer d’équipe ».

Le président de la République s’est dit satisfait du résultat produit par ses ministres et collaborateurs.

« Moi, je n’ai pas envisagé. On ne change pas une équipe qui gagne. Donc, jusqu’à nouvel ordre, les principaux chevaliers de notre dynamique resteront en place, parce qu’il me donne satisfaction », a-t-il déclaré.

Patrice Talon en a profité pour féliciter ces derniers.

« C’est l’occasion de les féliciter pour ce qu’ils font. L’œuvre humaine ne peut être parfaite nulle part. Et je n’attends pas des ministres qu’ils soient des dieux sur terre. Ils font ce qu’ils peuvent avec leur génie, leur engagement, leur dévouement », a témoigné le chantre de la Rupture.

Face à cela, Patrice Talon rejette toute idée de remaniement au grand dam des soutiens qui espèrent depuis 7 ans, porter le costume de ministre.

« Nous faisons notre petit chemin et jusqu’à nouvel ordre je n’ai pas envisagé de remercier qui que ce soit d’entre eux. Je n’ai pas envisagé non plus de faire venir d’autres. C’est dommage pour ceux qui attendent, mais c’est ainsi », a-t-il conclu.

Talon se prononce sur le remaniement — Les ministres après les propos de Talon sur le remaniement

Quand le chef de l’Etat a dit ça, le ministre Aurélien Agbénonci et les autres, peut-être craintifs, ont souri et rit …Par extension, Kpakpato medias dira qu’ils ont sauté de joie.

Manassé AGBOSSAGA