« en 2026, ils veulent retourner à l’exclusion collective », Guy Mitokpè sur le nouveau code électoral

Le Secrétaire national à la communication du parti Les Démocrates était de passage sur la télévision en ligne Esae Tv, le dimanche 31 mars dernier. Guy Dossou Mitokpè est notamment revenu le nouveau code électoral adopté au Parlement, validé par la Cour constitutionnelle, puis promulgué par le président Talon. Pour lui, il s’agit d’une nouvelle « sorcellerie » politique du régime de la rupture pour exclure l’opposition, comme en 2019.

Le Secrétaire national à la communication du parti Les Démocrates était de passage sur la télévision en ligne Esae Tv, le dimanche 31 mars dernier. Guy Dossou Mitokpè est notamment revenu le nouveau code électoral adopté au Parlement, validé par la Cour constitutionnelle, puis promulgué par le président Talon. Pour lui, il s’agit d’une nouvelle « sorcellerie » politique du régime de la rupture pour exclure l’opposition, comme en 2019.

Sur le plateau d’Esae Tv, Guy Dossou Mitokpè a réitéré les dénonciations du parti Les Démocrates sur le nouveau code électoral, adopté au Parlement et promulgué par le chef de l’Etat. Après avoir rappelé que les députés de la mouvance présidentielle ont voté un code électoral en représailles au rejet de la révision de la constitution, il a insisté sur le caractère « exclusif » de la nouvelle loi qui doit servir de cadre aux élections générales de 2026. « En 2019, Talon et ceux qui l’entourent ont été brutales dans leur exclusion. Ils ont exclu toute l’opposition. Ils n’ont pas été élégants. Et comme, ils ont le regard international et ce jeu a été connu de tous, ils ont voulu en 2023 se racheter un peu. En 2023, ils ont été moins brutal qu’en 2019. En 2023, ils n’ont pas écarté tout le monde. Ils ont écarté que, quelques têtes, des personnes comme moi et autres… mais, en 2026, ils veulent retourner à l’exclusion collective, mais de manière élégante », alerte le secrétaire national à la communication du parti Les Démocrates.

Il en veut pour preuve certaines dispositions du code électoral, qui visent uniquement le parti Les Démocrates. Guy Mitokpè fait remarquer que le seuil de 15% définit pour les parrainages pour la présidentielle, soit 28 députés et/ou maires n’est pas un choix du hasard. Malgré ses 28 députés, il craint  que le parti LD ne puisse pas avoir de candidat, si un seul parrain manquait à l’appel et sans accord de gouvernance politique.

Sur le seuil de 20% pour être éligible aux législatives, Guy Dossou Mitokpè y voit une disposition pour favoriser le BR et l’UP le Renouveau et par ricochet pour écarter les  partis de l’opposition  de siéger au parlement, comme ce fut le cas en 2019.

Outre ce code électoral « exclusif » qualifié de « sorcellerie », Guy Dossou Mitokpè a également dénoncé l’absence de l’opposition à la Cour constitutionnelle, à la Céna, à l’Anip, des organes impliqués dans l’organisation des élections en République du Bénin.

Si ces faits fâchent l’ancien député, il a toutefois indiqué qu’il en faudra plus pour mettre KO le parti Les Démocrates. De façon pacifique et avec les moyens légaux, il a rassuré que le parti va se battre pour être présent aux échéances électorales de 2026.

 » 2026 ne connaîtra aucune exclusion… il n’y aura pas d’exclusion…nous n’accepterons aucune exclusion en 2026″, a t-il martelé, avec foi.

Manassé AGBOSSAGA

« vu ce que Talon est en train de réaliser, tout parti politique souhaiterait qu’il continue sa mission », Me Migan

 De passage sur Esae Tv, dimanche l’ancien bâtonnier s’est dit favorable à une révision de la constitution pour sauter le verrou de l’article 44.  

Une nouvelle voix s’élève pour appeler Patrice Talon à briguer un 3è mandat. Après Bertin Koovi, Loth Houénou, …c’est autour de Me Jacques Migan d’inviter l’actuel locataire de la marina à se maintenir au pouvoir après 2026.

 De passage sur Esae Tv, dimanche l’ancien bâtonnier s’est dit favorable à une révision de la constitution pour sauter le verrou de l’article 44.

Me Jacques Migan met en avant les réalisations historiques de Patrice Talon depuis son arrivée au palais de la marina en 2016.

Il se dit partisan à un 3è mandat du chantre de la Rupture et souligne que tout parti politique responsable doit œuvrer dans ce sens à l’Assemblée nationale.

«(…) nous sommes en train de vivre quelque chose, qu’on a jamais vu depuis 1960…vu ce que Patrice Talon est en train de réaliser aujourd’hui, tout parti politique souhaiterait qu’il continue sa mission. Et moi, personnellement, je le souhaite. Et ça ne me surprendrait pas si cela arrivait, quand on sait ce qui a été fait », a-t-il déclaré d’après des propos rapportés par le journal L’Evènement Précis.

Il jure que le peuple partage son point de vue et écarte toute idée de dauphin.

« (…) le peuple voudrait que Patrice Talon continue. Les populations ne se préoccupent que de comment faire pour maintenir Patrice Talon au pouvoir afin qu’il puisse continuer l’’œuvre qu’il a commencée », a-t-il lancé.

C’est désormais collé-serré entre Patrice Talon et l’ancien avocat et soutien de Sébastien Ajavon à la présidentielle de 2016.

Manassé AGBOSSAGA