Les avocats de Donald Trump jettent l’éponge avant son procès en destitution

Plusieurs des avocats de l’ex-président américain Donald Trump ont renoncé à le défendre à quelques jours de son procès en destitution, ont rapporté samedi CNN et d’autres médias américains.Donald Trump salue ses supporteurs devant la Maison Blanche, le 6 janvier 2021 à Washington© Brendan Smialowski Donald Trump salue ses supporteurs devant la Maison Blanche, le 6 janvier 2021 à Washington

Cinq avocats, dont deux supposés diriger l’équipe d’avocats du milliardaire new-yorkais, ont renoncé à le défendre après des désaccords sur la façon de procéder, a affirmé la chaîne de télévision citant des sources anonymes.

Trump souhaitait que ses avocats continuent à plaider la thèse d’une fraude massive lors de l’élection présidentielle, qui a conduit à la victoire du démocrate Joe Biden, plutôt que de se concentrer sur la légalité de poursuites à l’égard d’un président n’étant plus en fonctions, a précisé CNN, précisant que l’ex-président était peu enclin à en discuter.La Chambre des représentants a voté pour la deuxième fois un procès en destitution de Donald Trump. Les dates-clés des deux procès© Gal ROMA La Chambre des représentants a voté pour la deuxième fois un procès en destitution de Donald Trump. Les dates-clés des deux procès

Au nombre de ces avocats démissionnaires figurent Butch Bowers et Deborah Barbier, qui devaient prendre la tête de l’équipe de défense de Donald, a encore indiqué la chaîne et d’autres médias.

« Nous avons beaucoup travaillé, mais nous n’avons pas encore pris une décision définitive quant à notre équipe légale, nous le ferons bientôt », a affirmé sur Twitter Jason Miller, conseiller de Donald Trump, en réponse à ces informations de presse.Le démocrate Jamie Raskin et d'autres représentants déposent l'acte d'accusation contre Donald Trump, le 25 décembre 2021 au Capitole, à Washington© Melina Mara Le démocrate Jamie Raskin et d’autres représentants déposent l’acte d’accusation contre Donald Trump, le 25 décembre 2021 au Capitole, à Washington

Le procès de Donald Trump pour « incitation à l’insurrection », après l’occupation du Capitole le 6 janvier par des partisans de l’ex-président, doit débuter le 9 février.

Mais avec seulement cinq sénateurs républicains prêts à se joindre aux 50 sénateurs démocrates pour considérer que le procès doit avoir lieu, la majorité des deux-tiers requise pour aller de l’avant, soit 67 sénateurs, ne sera probablement pas atteinte.

Le vote d’une motion de censure, moins sévère, requiert le vote d’au moins dix sénateurs républicains pour avoir une chance d’être adoptée, ce que certains estiment en revanche envisageable.

AFP

Les présidents américain et mexicain se sont entretenus par téléphone

LES PRÉSIDENTS AMÉRICAIN ET MEXICAIN SE SONT ENTRETENUS PAR TÉLÉPHONE© Reuters/MEXICO’S PRESIDENCY LES PRÉSIDENTS AMÉRICAIN ET MEXICAIN SE SONT ENTRETENUS PAR TÉLÉPHONE

MEXICO (Reuters) – Le président mexicain, Andres Manuel Lopez Obrador, a déclaré vendredi s’être entretenu de la pandémie de COVID-19, de la coopération entre le Mexique et les Etats-Unis et de la politique migratoire entre les deux pays avec son homologue américain, Joe Biden.

« Tout porte à croire que nos relations avec les Etats-Unis seront bonnes et profiteront à nos peuples et à nos nations », a ajouté Andres Manuel Lopez Obrador.

Le Mexique jouera un rôle important dans la politique migratoire que Joe Biden souhaite mettre en place.

Les deux pays sont convenus de travailler ensemble et notamment de coopérer dans la lutte contre la pandémie de coronavirus, était-il dit dans un communiqué du ministère mexicain des affaires étrangères.

Le gouvernement mexicain a annoncé avoir entamé des discussions avec Washington sur un ordre, signé par Joe Biden, imposant des conditions sanitaires aux personnes entrant sur le territoire américain.

REUTERS

Unité, vérité, démocratie: les principaux points du discours d’investiture de Biden

Joe Biden s’est adressé aux Américains mercredi en lançant dans son discours d’investiture un message d’espoir et un appel à l’unité, tout en évoquant les immenses défis qui attendent le pays: pandémie, changement climatique, inégalités croissantes ou racisme systémique. Voici les principaux points du discours du 46e président américain, prononcé durant un peu plus de 20 minutes sous le soleil, depuis les marches du Capitole. Joe Biden lors de son discours d'investiture à Washington le 20 janvier 2021© Patrick Semansky Joe Biden lors de son discours d’investiture à Washington le 20 janvier 2021

– Unité –

Le thème central du discours de Joe Biden était sans nulle doute l’unité de la nation. « Je sais que parler d’unité peut sembler comme un rêve ridicule aux yeux de certains », a-t-il dit, au terme du mandat de son prédécesseur, accusé d’avoir particulièrement divisé les Américains.

« Aujourd’hui, en ce jour de janvier, toute mon âme est investie dans cette tâche, rassembler l’Amérique, unir notre peuple, unir notre nation », a déclaré le démocrate.

« Car sans unité, il n’y a pas de paix, seulement du ressentiment et de la colère (…). Il s’agit d’un moment historique de crise et de défis, et l’unité est le chemin à suivre ».

« Je serai le président de tous les Américains. Tous les Américains », a-t-il assuré. « Et je vous promets que je me battrai autant pour ceux qui m’ont apporté leur soutien que ceux qui ne l’ont pas fait ». 

– Vérité –

Le nom de Donald Trump n’a à aucun moment été prononcé, mais le milliardaire était dans toutes les têtes lorsque Joe Biden a évoqué un besoin ardent de « vérité ».

« Nous devons rejeter la culture où les faits eux-mêmes sont manipulés, et même inventés », a-t-il lancé, alors que les exagérations et mensonges du président républicain ont été pointés du doigt durant ses quatre années de mandat.

« Il y a la vérité et il y a les mensonges, les mensonges prononcés pour le pouvoir et pour le profit. Et chacun d’entre nous a le devoir et la responsabilité, en tant que citoyens, qu’Américains, et particulièrement en tant que dirigeants, (…) de défendre la vérité et de combattre les mensonges », a-t-il ajouté.

– Démocratie –

Le discours de Joe Biden était prononcé sur les marches du Capitole, là même où des partisans de Donald Trump, qui contestait sa défaite, s’étaient rassemblés avant de violemment s’introduire dans le bâtiment deux semaines plus tôt, interrompant la certification de la victoire du démocrate.

« Nous nous tenons ici, quelques jours après qu’une foule déchaînée a cru pouvoir utiliser la violence pour faire taire la volonté du peuple », a souligné Joe Biden. « Cela n’est pas arrivé. Cela n’arrivera jamais. Pas aujourd’hui. Pas demain. Jamais », a-t-il martelé. 

« On voit surgir aujourd’hui l’extrémisme politique, le suprémacisme blanc et le terrorisme intérieur », a-t-il noté. « Nous devons les affronter et nous allons les vaincre. »

« La démocratie est précieuse, la démocratie est fragile, et aujourd’hui mes amis, la démocratie l’a emporté », s’est-il félicité.

– Virus –

Le 46e président s’exprimait non devant une vaste foule, comme c’est normalement le cas, mais devant quelques invités et une esplanade largement vide, avec seulement des milliers drapeaux pour représenter ceux n’ayant pas pu s’y réunir du fait de la pandémie de coronavirus. 

« Nous avons besoin de toutes nos forces pour avancer durant ce sombre hiver », a prévenu Joe Biden, qui a fait de la lutte contre le Covid-19 l’une de ses priorités de début de mandat. 

« Nous entrons dans ce qui pourrait être la phase la plus dure et la plus mortelle » de l’épidémie, a-t-il averti, au lendemain du franchissement du triste seuil de 400.000 morts du virus aux Etats-Unis. 

« Nous devons mettre la politique de côté et enfin affronter la pandémie comme une nation », a-t-il estimé, alors que les différentes mesures et restrictions contre virus sont largement prises au niveau local.

« Nous nous en sortirons ensemble », a-t-il assuré, avant de faire observer une minute de silence en hommage aux « mères, pères, maris, épouses, fils, filles, amis, voisins et collègues » tués par le Covid-19.

– Alliances –

Joe Biden a aussi eu un message pour les dirigeants étrangers qui le regardaient: « Voici mon message à ceux qui se trouvent au-delà de nos frontières: l’Amérique a été mise à l’épreuve et nous en sommes sortis plus forts. Nous allons réparer nos alliances et de nouveau collaborer avec le monde », a-t-il déclaré. 

« Nous mènerons, pas seulement par l’exemple de notre pouvoir, mais par le pouvoir de notre exemple », a-t-il ajouté. « Nous serons un partenaire fort et fiable pour la paix, le progrès et la sécurité. » 

Un contraste frappant avec la politique prônée par Donald Trump, qui avait martelé lors de son propre discours d’investiture son slogan: « l’Amérique d’abord ». 

AFP

Jill et Joe Biden : quelle est la différence d’âge entre les époux ?

Jill et Joe Biden entrent à la Maison-Blanche main dans la main. Il s’aiment depuis plus de quarante ans, et leur différence d’âge n’a rien changé.

Le 20 novembre 2020, Joe Biden a fêté son anniversaire en tant que 46e président des Etats-Unis. Le successeur de Donald Trump a soufflé ses 78 bougies. Le 20 janvier 2021, il a prêté serment et est devenu officiellement le nouveau président des Etats-Unis avec à sa gauche son épouse, Jill Biden, qui est à ses côtés depuis 1975. C’est sur les bancs de l’université qu’ils se sont rencontrés : elle avait 24 ans (elle est née le 3 juin 1951), lui était un peu plus âgé. Né en novembre 1942, il avait 33 ans. Toutefois, ces neuf années d’écart n’ont pas empêché les deux amants de vivre pleinement leur histoire d’amour, qui dure maintenant depuis plus de quarante ans.

D’ailleurs, après l’annonce de la victoire, le futur locataire de la Maison Blanche n’avait pas manqué de remercier sa femme. « Je vous promets de ne pas être un président qui divise, mais qui unit », avait-il commencé en s’adressant aux Américains, avant de poursuivre : « Comme je l’ai dit à plusieurs reprises, je suis le mari de Jill. Et je ne serais pas là sans son amour et sans son soutien. Mais aussi sans celui de mon fils Hunter, et d’Ashley, ma fille. Et celui de leurs conjoints et de tous nos petits-enfants, et de toute notre famille. Ils sont chers à mon cœur ».

Jill Biden : une First Lady pas comme les autres 

Epouse de Joe BidenDr. Jill Biden est devenue le 20 janvier 2021, Première Dame des Etats-Unis lors de la cérémonie d’investiture du président (Inauguration Day). Un nouveau titre pour lequel elle se prépare, mais pour lequel elle n’abandonnera pas l’une de ses passions : son métier d’enseignante. En effet, cette dernière ne souhaite pas mettre sa carrière entre parenthèses contrairement à ses consoeurs, comme Michelle Obama.

Closer

Donald Trump gracie Lil Wayne juste avant de quitter la Maison Blanche !

Ce 20 janvier, le nouveau président des États-Unis va prêter serment devant le Capitole. Avant de laisser les clés du pouvoir à son successeur, Donald Trump a pris quelques décisions de dernières minutes.

C’est le jour 1 pour Joe Biden. Ce 20 janvier, les Américains ont rendez-vous depuis le matin pour suivre l’investiture du 46ème président des États-Unis. A Washington, celui qui a remporté l’élection a organisé une petite fête rassemblant entre autres Jennifer Lopez, Lady Gaga, Bruce Springsteen et John Legend, pour célébrer le début de son mandat.

Donald Trump gracie 73 personnes

Et si de son côté, Donald Trump a déjà précisé qu’il ne serait pas au rendez-vous, le président sortant profite de son titre et de ses pouvoirs jusqu’à la dernière minute… C’est ainsi que ce 19 janvier, il a annoncé qu’il graciait pas moins de 73 personnes avant de rendre le tablier ! Parmi les chanceux, un certain Steve Bannon, 66 ans, ex collaborateur de Donald Trump, accusé d’avoir détourné des fonds destinés à la construction d’un mur à la frontière entre les États-Unis et le Mexique.

Dans la liste partagée par voie officielle, on retrouve aussi le rappeur Lil Wayne. Ce dernier, a plaidé coupable pour détention illégale d’armes et de munitions dans l’Etat de Floride, risque 10 ans de prison. Dans le communiqué, on explique que « Le président Trump a accordé un pardon complet à Dwayne Michael Carter Jr., aussi connu sous le nom de ‘Lil Wayn' ». « Digne de confiance, aimable et généreux », il est gracié pour avoir « fait preuve de générosité en s’engageant auprès de divers organismes de bienfaisance, notamment en faisant des dons à des hôpitaux de recherche et à une foule de banques alimentaires ».

Pamela Anderson n’a pas obtenu gain de cause

Au grand désespoir de Pamela Anderson, le fondateur de Wikileaks Julian Assange ne figure pas sur cette liste. Ce dernier est actuellement incarcéré à Londres, qui refuse de l’extrader vers les États-Unis, où il encourt une peine de prison de cent soixante-quinze ans, pour s’être procuré et avoir publié en 2010 des documents gouvernementaux américains secrets, ainsi que pour piratage informatique.

L’actrice de Alerte à Malibu, a déclaré ce 15 janvier à Fox News que ce serait « une décision audacieuse de la part du président Trump » d’accorder une grâce à Julian Assange. Dans sa demande, l’ex petite amie d’Adil Rami a assuré : « C’est une question urgente pour de nombreuses personnes dans le monde qui se soucient de la liberté d’expression ».

Public

Trump prie pour la future administration et vante son bilan

TRUMP PRIE POUR LA FUTURE ADMINISTRATION ET VANTE SON BILAN© Reuters/CARLOS BARRIA TRUMP PRIE POUR LA FUTURE ADMINISTRATION ET VANTE SON BILAN

WASHINGTON (Reuters) – Donald Trump a « prié », mardi dans une vidéo diffusée pour ses adieux à la Maison blanche, pour que la future administration de Joe Biden, qu’il n’a pas mentionné par son nom, « réussisse à maintenir la sécurité et la prospérité de l’Amérique ».

« Nous lui présentons nos meilleurs voeux, et nous lui souhaitons aussi bonne chance, un mot très important », a ajouté le président sortant républicain, qui ne compte pas assister à la prestation de serment de son successeur démocrate mercredi à midi (17h00 GMT).

« Alors que je me prépare à remettre le pouvoir à une nouvelle administration (…), je veux que vous sachiez que le mouvement que j’ai initié n’en est qu’à ses débuts », a ajouté Donald Trump, qui a refusé de reconnaître formellement la victoire de Joe Biden à l’élection présidentielle du 3 novembre.

Le 45e président des Etats-Unis, qui promettait de rendre sa grandeur à l’Amérique, le slogan de sa campagne victorieuse de 2016, laisse un pays exsangue et endeuillé par l’épidémie de coronavirus. A la veille de l’investiture de Joe Biden, le pays a franchi mardi le seuil des 400.000 morts dus au Covid-19.

Dans sa vidéo, Donald Trump a tenté de faire valoir son bilan présidentiel.

« Nous avons fait ce que nous étions venus faire, et bien plus encore », a-t-il affirmé. « J’ai affronté les batailles les plus rudes, les combats les plus durs, les choix les plus difficiles – parce que vous m’avez élu pour cela. »

« Nous avons redynamisé nos alliances et rallié le monde entier face à la Chine comme jamais auparavant », a-t-il poursuivi. « Je suis particulièrement fier d’avoir été le premier président depuis des décennies à ne pas avoir engagé de nouvelles guerres. »

La fin de la présidence de Donald Trump restera marquée par l’assaut lancé par des centaines de ses partisans le 6 janvier contre le Capitole pour tenter d’empêcher la certification par le Congrès de la victoire de Joe Biden.

« Tous les Américains ont été horrifiés par l’assaut contre notre Capitole », a-t-il assuré mardi. « La violence politique est une attaque contre tout ce que nous chérissons en tant qu’Américains. Cela ne pourra jamais être toléré. »

« Je quitte cet endroit majestueux le coeur joyeux et l’esprit optimiste, totalement convaincu que pour notre pays et pour nos enfants, le meilleur est encore à venir. »

REUTERS

Joe Biden veut offrir la citoyenneté à environ 11 millions de sans-papiers

SAN DIEGO — La décision du président élu Joe Biden de demander immédiatement au Congrès d’offrir un statut juridique à environ 11 millions de personnes dans le pays en a surpris plusieurs étant donné que la question divise depuis longtemps démocrates et républicains, même au sein de leurs propres partis.© Fournis par La Presse Canadienne

Joe Biden annoncera un projet de loi lors de son premier jour en fonction afin de fournir un chemin vers la citoyenneté à des millions d’immigrants qui vivent aux États-Unis illégalement, selon quatre personnes informées de ses projets.

Le président élu a fait campagne pour offrir la citoyenneté à environ 11 millions de personnes qui vivent illégalement aux États-Unis, mais on ne savait pas à quelle vitesse il agirait tout en luttant contre la pandémie de coronavirus, l’économie et d’autres priorités. Les défenseurs des sans-papiers se souviennent que le candidat présidentiel Barack Obama avait promis un projet de loi sur l’immigration, avant sa victoire en 2009, mais il ne s’était pas attaqué à la question avant son deuxième mandat.

Le plan de Joe Biden est à l’opposé de celui de Donald Trump, dont le succès de la campagne présidentielle de 2016 reposait en partie sur la réduction ou l’arrêt de l’immigration illégale.

«Cela représente vraiment un changement historique (…) qui reconnaît que tous les immigrants sans papiers qui se trouvent actuellement aux États-Unis devraient être placés sur la voie de la citoyenneté», a déclaré Marielena Hincapie, directrice exécutive du «National Immigration Law Center,» qui a été informée du projet de loi.

En cas de succès, la législation serait le plus grand pas en avant vers l’octroi de statuts aux personnes illégales dans le pays depuis que le président Ronald Reagan a accordé l’amnistie à près de 3 millions de personnes en 1986. Les efforts législatifs visant à réviser la politique d’immigration ont échoué en 2007 et 2013.

Ron Klain, le nouveau chef de cabinet de Joe Biden, a déclaré samedi que le nouveau président enverrait un projet de loi sur l’immigration au Congrès «lors de son premier jour en fonction». Il n’a pas offert davantage de précision et le bureau de Joe Biden a refusé de donner des détails.

Des défenseurs des sans-papiers ont été informés ces derniers jours des grandes lignes du projet de loi par Esther Olivarria, directrice adjointe de l’immigration au Conseil de politique intérieure de la Maison-Blanche.

Domingo Garcia, ancien président de la Ligue des citoyens latino-américains, a déclaré que Joe Biden avait indiqué jeudi que le procès de destitution de Donald Trump au Sénat pourrait retarder l’examen du projet de loi et qu’ils ne devraient pas compter sur son adoption dans les 100 premiers jours.

«J’ai été agréablement surpris qu’il allait agir rapidement parce que nous avons eu les mêmes promesses de la part de Barack Obama, qui a été élu en 2008, et il a totalement échoué», a déclaré Domingo Garcia.

Ali Noorani, président du Forum national sur l’immigration et qui fait partie des personnes informées jeudi soir, a déclaré que les immigrants seraient placés sur un chemin de huit ans vers la citoyenneté. Il y aurait une voie plus rapide pour ceux qui participent au programme d’action différée pour les arrivées d’enfants (DACA), qui protège les personnes d’êtres expulsées si elles sont arrivées au pays en tant que jeunes enfants. Il y aurait également une voie plus rapide pour les personnes qui ont le statut de protection temporaire (TPS) parce qu’ils viennent de pays déchirés par les conflits.

La vice-présidente élue Kamala Harris a fait des remarques similaires dans une interview avec Univision diffusée mardi, affirmant que les bénéficiaires de DACA et du TPS «recevraient automatiquement des cartes vertes» tandis que d’autres seraient sur un chemin de huit ans vers la citoyenneté.

LA PRESSE CANADIENNE

Louisiana coronavirus: 4,515 more confirmed cases, 40 deaths reported Sunday; see latest data

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Buy NowPharmacist Chi Tran, right, of Broad Avenue Pharmacy on N. Broad Street in New Orleans, talks with a customer inquiring about getting a COVID-19 vaccination on Monday, January 4, 2021. (Photo by Chris Granger | The Times-Picayune | The New Orleans Advocate)PHOTO BY CHRIS GRANGER

The Louisiana Department of Health reported 4,515 more confirmed coronavirus cases and 40 more confirmed deaths in its noon update Sunday.

Sunday’s update reflects two days’ worth of data; the state does not release coronavirus case counts on Saturdays.

The number of hospitalizations decreased by 109, and the number of patients in need of ventilators increased by 5.

There are also 35,872 total « probable » coronavirus cases in Louisiana, according to the agency’s dashboard.

These are another few key statewide statistics as of Sunday:

  • Total confirmed cases: 310,957
  • Total « probable » cases: 35,872
  • Total confirmed deaths: 7,447
  • Currently hospitalized: 1,960
  • Currently on ventilators: 225
  • Vaccine series initiated: 74,517 (updated twice weekly)
  • Vaccine series completed: 7,068
  • Presumed recovered: 280,373 as of Jan. 4 (updated weekly)

Note: The Advocate and The Times-Picayune staff calculates daily case count and confirmed death increases based on the difference between today’s total and yesterday’s total of confirmed coronavirus cases and deaths. The Louisiana Department of Health releases a daily case count on its dashboard that includes probable cases as indicated by a positive antigen test. That case count can be different than the one listed here.

Here are some of the parishes with the highest single-day increase in confirmed coronavirus cases, based on the Wednesday report:

  • Jefferson: 642
  • Caddo: 412
  • Orleans: 373
  • East Baton Rouge: 296
  • St. Tammany: 286
  • Bossier: 268
  • Lafayette: 200

https://datawrapper.dwcdn.net/Nt0cy/27/

You can view more graphs and charts breaking down the data by clicking here.

Louisiana began reopening for Phase 1 on May 15-16 then moved to Phase 2 on June 5. Louisiana Gov. John Bel Edwards extended Louisiana’s Phase 2 restrictions twice in August before moving the state to Phase 3 on Sept. 11. The governor then moved the state back to a modified Phase 2 near the end of November.

https://www.nola.com/news/coronavirus/article_dd9c7d10-52c7-11eb-a6d7-03beef4b7e71.html?utm_medium=notification&utm_source=pushly&utm_campaign=desktop_push

Twitter expulse Trump pour de bon

Le président américain vient de perdre d’un coup 88 millions d’abonnés.Le président sortant Donald Trump ne pourra plus publier de messages sur Twitter.© SAUL LOEB/Getty Images Le président sortant Donald Trump ne pourra plus publier de messages sur Twitter.

Twitter a annoncé vendredi avoir suspendu «de façon permanente» le compte personnel de Donald Trump, invoquant les risques «de nouvelles incitations à la violence» comme celles qui ont embrasé le Capitole cette semaine.

«Après avoir examiné le contenu de tweets récents publiés par le compte @realDonaldTrump, et au vu du contexte actuel, nous avons pris la décision de suspendre ce compte afin de limiter les risques d’incitations à la violence», a expliqué le réseau social sur son blogue.

Twitter avait déjà temporairement bloqué mercredi le compte de Donald Trump pendant une douzaine d’heures après l’invasion du Capitole par des partisans du président sortant.

Le réseau reprochait notamment au principal intéressé d’avoir publié une vidéo répétant de fausses allégations concernant des fraudes électorales qui n’ont jamais été démontrées devant les tribunaux.

Twitter accorde depuis longtemps à Donald Trump et à d’autres dirigeants mondiaux de larges exemptions à ses règles contre les attaques personnelles, les discours de haine et d’autres comportements.

Mais vendredi, la société a expliqué sur son blogue que les récents tweets du président américain équivalaient à une «glorification de la violence» lorsqu’ils étaient lus dans leur contexte, évoquant non seulement l’émeute du Capitole mais des rumeurs de manifestations armées lors de l’investiture de Joe Biden, le 20 janvier.

Dans ces tweets, Donald Trump a affirmé qu’il n’assisterait pas à la cérémonie. Il a aussi qualifié ses partisans de «patriotes américains», affirmant que leurs voix «se feront encore entendre longtemps».

Or, ces déclarations, selon Twitter, «sont susceptibles d’inspirer d’autres personnes à reproduire les actes de violence qui ont eu lieu le 6 janvier 2021», sachant par exemple que le président sortant ne sera pas au National Mall le 20 janvier.

Une attaque contre la liberté d’expression, dénonce Trump

Se connectant en soirée au compte officiel de la présidence américaine @POTUS, qu’il n’utilise d’ordinaire que très rarement, Donald Trump a accusé Twitter de «museler la liberté d’expression»… avant de voir ses messages supprimés à nouveau.

«Les employés de Twitter ont coordonné avec les démocrates et la gauche radicale le retrait de mon compte de leur plateforme, pour me faire taire moi – et VOUS, les 75 000 000 grands patriotes qui ont voté pour moi», a-t-il lancé, ajoutant dans un gazouillis subséquent qu’il songeait maintenant à créer sa propre plateforme.

Ces tweets n’étaient plus visibles quelques minutes seulement après avoir été publiés.

Le grand ménage

Plus tôt vendredi, Twitter avait annoncé la suspension permanente de plusieurs comptes publiant du contenu QAnon, dont celui de Michael Flynn, un ancien conseiller à la sécurité nationale de Donald Trump, et celui de Sidney Powell, une ancienne avocate de la campagne du président.

Parmi les adeptes de QAnon radiés du réseau social figure aussi le Québécois Alexis Cossette-Trudel, connu entre autres choses pour son engagement antimasque. Facebook et YouTube l’ont également banni l’automne dernier.

Le mouvement QAnon est apparu dans le sillage de la théorie dite du « pizzagate » durant la campagne électorale de 2016, une théorie complotiste selon laquelle des responsables démocrates et des vedettes de Hollywood vouent un culte au diable et mangent des enfants.

Le Federal Bureau of Investigation (FBI) considère que ce mouvement présente un risque de violence puisque certains de ses partisans ont déjà commis des meurtres et des enlèvements.

Google a également suspendu vendredi le réseau social Parler, où l’absence de modération des contenus permet à tout un chacun de partager ses idées, même les plus extrêmes. Apple, pour sa part, a donné 24 heures à Parler pour se doter d’une politique en la matière, sans quoi l’application disparaîtra de son système d’exploitation.

 CBC/Radio-Canada

USA: Le chef de la police du Capitole va démissionner

USA: LE CHEF DE LA POLICE DU CAPITOLE VA DÉMISSIONER© Reuters/SHANNON STAPLETON USA: LE CHEF DE LA POLICE DU CAPITOLE VA DÉMISSIONER

Le chef de la police du Capitole, Steven Sund, va démissioner, annoncent des médias jeudi, au lendemain des scènes d’insurrection observées à Washington.

Nancy Pelosi, présidente de la Chambre des représentants, avait demandé que Steven Sund remette sa démission après les violences de mercredi.

« Bien des membres de notre police du Capitole se sont comportés avec courage, et ont fait preuve de sollicitude envers les membres du personnel… et ils méritent notre gratitude. Mais les responsables de la police du Capitole ont échoué », a déclaré Nancy Pelosi.

La police du Capitole n’était pas immédiatement joignable pour un commentaire.

Contrairement à ce qui a été annoncé dans les médias, aucun officier n’est décédé après les affrontements, selon un communiqué publié par la police du Capitole jeudi.

Les autorités ont déclaré que plusieurs officiers avaient été blessés et que certains avaient été hospitalisés après les violences de mercredi.

REUTERS/ Jonathan Landay, Patricia Zengerle et David Morgan